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Olonne-sur-Mer

Olonne-sur-Mer est une ancienne commune de l'Ouest de la France, située dans le département de la Vendée, en région Pays de la Loire.

Olonne-sur-Mer
Olonne-sur-Mer
Vue du bourg.
Image illustrative de l’article Olonne-sur-Mer
Administration
Pays Drapeau de la France France
Code postal 85340
Code commune 85166
DĂ©mographie
Gentilé Olonnais
Population 14 956 hab. (2016 en augmentation de 9,83 % par rapport Ă  2010)
DensitĂ© 325 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 32′ 13″ nord, 1° 46′ 18″ ouest
Altitude 15 m
Min. 0 m
Max. 49 m
Superficie 46,08 km2
Historique
Fondation
Dissolution
Commune(s) d'intégration Les Sables-d'Olonne
Localisation
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Olonne-sur-Mer
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Olonne-sur-Mer

    Le , elle fusionne avec Château-d’Olonne et Les Sables-d’Olonne et devient une commune déléguée de la commune nouvelle des Sables-d'Olonne. La commune déléguée est supprimée par décision du conseil municipal du .

    GĂ©ographie

    Olonne-sur-Mer, est une ville côtière. C'est le village originaire du pays d'Olonne[1], lequel était composé des actuelles communes de L’Île-d’Olonne, du Château-d'Olonne et des Sables-d'Olonne.

    Le territoire municipal d'Olonne-sur-Mer s'Ă©tend sur 4 608 hectares. L'altitude moyenne de la commune est de 15 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 0 et 49 mètres[2] - [3].

    Localisation

    Olonne-sur-Mer est situĂ©e sur la cĂ´te atlantique française Ă  104 km au sud-ouest de Nantes, 312 km au nord-ouest de Bordeaux, 39 km au sud-ouest de La Roche-sur-Yon et Ă  459 km au sud-ouest de Paris.

    Espaces naturels

    La plage de Sauveterre.

    La commune offre une variĂ©tĂ© de paysages. Elle dispose d'un important espace maritime comportant des plages de sable fin, de rochers et de dunes en bordure de l'ocĂ©an Atlantique. Une majeure partie de la ForĂŞt domaniale d'Olonne est situĂ©e sur la commune. Cette forĂŞt plantĂ©e au XIXe siècle d'une taille de plus de 1 000 hectares) est formĂ©e de pins maritimes, de chĂŞnes verts ou encore de robiniers. Les marais d'Olonne anciennement exploitĂ©s pour leur sel sont aussi prĂ©sent sur le territoire communal. Il existe enfin des paysages de bocage et quelques vignes sur le terroir agricole subsistant dans l'intĂ©rieur de la commune.

    Bateau de sauvetage sur la plage de Sauveterre.

    Villages

    Le territoire de la commune d’Olonne compte un nombre important d'anciens villages qui conservent quelques habitations typiques. Ces villages sont progressivement incorporés à l’agglomération des Olonnes. Parmi ceux-ci on peut signaler :

    • Les Granges situĂ© au nord de la commune entre la forĂŞt d’Olonne et le chenal du Havre de la Gachère qui matĂ©rialise la sĂ©paration avec la commune de Brem-sur-Mer ;
    • L'Allerie situĂ© Ă  la lisière de la forĂŞt d'Olonne, près de marĂ©cages appelĂ©s les Bourbes ;
    • Champclou situĂ© Ă  proximitĂ© de la forĂŞt, en bordure des marais d'Olonne ;
    • La Bauduère encadrĂ© par les marais et localisĂ© non loin du village de Champclou ;
    • La Girvière situĂ© au sud-ouest de la commune, Ă  proximitĂ© du chenal prolongeant le port des Sables-d'Olonne ;
    • La Roulière, ancien port d'Olonne avant son envasement et l'Ă©mergence du port sablais, localisĂ© sur le chenal au sud-ouest de la commune.

    Accès routiers

    L'accès à la commune d'Olonne-sur-Mer s’effectue via la D 38 ou la D 80 en provenance de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, la D 32 depuis Challans et la D 160 depuis La Roche-sur-Yon.

    La réalisation du contournement d'Olonne-sur-Mer, envisagé de longue date, a été achevée en 2014. Le tronçon de quatre kilomètres, inauguré le 5 avril 2014[4], permet d'éviter de traverser le centre-ville, délestant ainsi l'axe existant d'une partie importante de son trafic de passage.

    Cette section, en 2x1 voies, poursuit le contournement, en 2x2 voies, déjà existant au niveau du Château d'Olonne pour parachever le contournement de l'ensemble du pays des Olonnes.

    Il s'inscrit dans la sécurisation et la mise en 2x2 voies progressive de la Route bleue Les Sables d'Olonne / Challans. Ces travaux doivent se poursuivre au niveau des communes de L'Ile d'Olonne et de Vairé.

    Desserte ferroviaire

    La gare d'Olonne-sur-Mer, halte[5] de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), est desservie par des trains TER Pays de la Loire de la ligne 08 circulant entre Nantes et Les Sables-d'Olonne, via La Roche-sur-Yon.

    RĂ©seau de bus intercommunal

    La commune d'Olonne-sur-Mer est desservie par quatre lignes d'Oléane, le réseau de transport en commun de la Communauté de communes des Olonnes[6] (celui-ci ayant pris en 2013 le relai du TUSCO, ex-Transports Urbains des Sables-d’Olonne, du Château-d’Olonne et d’Olonne-sur-Mer) :

    • Ligne 1 reliant le centre-ville d'Olonne-sur-Mer (depuis la salle communale du Havre d'Olonne) Ă  celui des Sables d'Olonne ;
    • Ligne 4 reliant le pĂ´le santĂ© des Olonnes Ă  la sous-prĂ©fecture des Sables-d'Olonne, dans le quartier de la Chaume, via les zones d'activitĂ©s des Fruchardières et Actilonne ;
    • Ligne 5 reliant le centre-ville du Château-d'Olonne Ă  celui des Sables-d'Olonne, via le pĂ´le santĂ© des Olonnes, le lycĂ©e Sainte-Marie-du-Port et la salle communale Olonnespace ;
    • Ligne 7 reliant le complexe sportif du centre-ville d'Olonne-sur-Mer (stade Marcel Guilbaud et parc des sports LĂ©o Lagrange) au lac de Tanchet, Ă  la limite des Sables et du Château d'Olonne, via le stade Pierre Escalier, le lycĂ©e Eric Tabarly et le pĂ´le santĂ© des Olonnes.

    Le réseau de transport intercommunal dessert par ailleurs la commune avec trois lignes réservées aux scolaires ou au transport à la demande :

    • Ligne 8 reliant le centre-ville d'Olonne-sur-Mer Ă  celui des Sables-d'Olonne, via plusieurs anciens villages (La Bauduère, La Roulière...), les zones d'activitĂ©s Actilonne et des Fruchardières, les infrastructures sportives des Chirons, le lycĂ©e Sainte-Marie-du-Port et la salle communale Olonnespace ;
    • Ligne 9 entre le Château-d'Olonne et les Sables-d'Olonne passant par le lycĂ©e Sainte-Marie-du-Port et les infrastructures sportives des Chirons ;
    • Ligne 10 venant des Sables-d'Olonne et passant par le stade Pierre Escalier, les lycĂ©es Eric Tabarly et Sainte-Marie-du-Port et par les infrastructures sportives des Chirons.

    Transports doux

    La commune s’est dotée sous les mandats de Jean-Yves Grelaud d’un important réseau de pistes cyclables[7], s’inscrivant pour partie dans le réseau départemental. Celles-ci s’inscrivent dans une volonté de mise en valeur des atouts naturels de la commune (marais, forêt, plages) mais aussi des terres de l’intérieur (circuit des fermes).

    Toponymie

    L'origine toponymique d'Olonne a donné lieu à de nombreuses hypothèses sans qu'un véritable consensus soit trouvé.

    La paternité du nom primitif de la commune, Olona, peut être accordée aux Celtes dont la présence est attestée plusieurs siècles avant l'arrivée des Romains[8].

    La signification la plus communément admise, « hauteur au-dessus de l’eau », est contestée car reposant sur des incertitudes tant sur le plan historique que linguistique. Le linguiste autodidacte Xavier Delamarre, spécialiste de la linguistique celte, propose deux significations qui font d'Olonne un hydronyme, lié à un territoire marqué par la présence d'une rivière. Ces propositions, assez proches l'une de l'autre, sont les suivantes ; celle d'une rivière qui fait un coude, ce qui correspond à la disposition du site (interprétation issue du nom celtique olina qui signifie "coude") ou celle d'une divinité de la rivière (forme linguistique ollo-no composé de ollo (grand) et du suffixe no)[9].

    Le nom ancien de la ville, Olonne, a été transformé en Olonne-sur-Mer sous le mandat de Valère Mathé (1912-1945) en 1927.

    Histoire

    Du NĂ©olithique au Moyen Ă‚ge

    Le site d'Olonne fut peuplé dès le Néolithique comme en témoignent les menhirs jumeaux de Pierre-Levée ou celui de la Conche Verte.

    Les Pictons, peuplade celtique (gauloise), s'installèrent en ce lieu, fondant ainsi un village, Olona. L'invasion de la Gaule par les légions de César intégra les territoires pictons au monde romain. Dans le cadre des Guerres des Gaules, les Romains firent fabriquer une flotte pour combattre les Vénètes par les Agenisates Combolectri au Portus Secor. Des érudits ont voulu localiser ce lieu à la Gachère d'Olonne, mais sans pouvoir le prouver. Le territoire des Pictons fut ensuite intégré à la province d'Aquitaine et la Pax Romana permit de développer l'économie locale. En créant des salines, les Romains décuplèrent une production de sel auparavant faible. Ils importèrent également la vigne, autre spécificité locale d'Olonne.

    Olonne fut évangélisée au IVe siècle par saint Vivent, disciple de saint Hilaire de Poitiers. Les reliques de l'évangélisateur, évacuées au IXe siècle en Bourgogne pour échapper aux invasions Vikings, ne furent ramenées qu'en 1937. Elles sont aujourd'hui conservées dans l'église Notre-Dame d'Olonne. Au VIe siècle, saint Martin de Vertou poursuivit et acheva l'œuvre de saint Vivent. La nécropole du Haut Moyen Âge a été localisée à l'ouest de l'église, de part et d'autre de la rue de la Paix .

    Château de Talmont Saint Hilaire.

    Les invasions scandinaves ravagèrent la côte et Olonne, notamment en 817, 831 et 846. La situation s'améliora vers 850 après des victoires sur les Vikings. Cependant ce n'est qu'en 1020, avec la création d'un château à Talmont par Guillaume de Poitiers, dit le Grand, duc d'Aquitaine, que la terre d'Olonne fut réellement sécurisée. Une immigration plus ou moins provoquée par les seigneurs permit ensuite de repeupler et redynamiser une région anciennement prospère, mais alors abandonnée aux landes et aux forêts.

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    Au début du XIe siècle, Guillaume le Chauve, premier prince de Talmont organisa la défense des villages côtiers, dont Olonne, pour protéger et structurer la région. Des défenses furent mises en place pour protéger le bourg, avec le manoir de la Jarrie, ou les villages, comme celui de la Bauduère. La seigneurie d'Olonne était à l'époque l'un des plus grands fiefs du Bas-Poitou, son seigneur, vassal direct du prince de Talmont, ayant entre vingt et trente fiefs sous sa dépendance. Il disposait outre son château-fort aujourd'hui disparu sur le territoire de l'actuelle commune du Château-d'Olonne, d'une maison forte à Olonne.

    Le bourg d'Olonne va se développer à partir de cette époque autour de son église et de son cimetière. Les moines vont donc jouer un rôle important dans le développement et la mise en valeur de la commune. En 1042 Guillaume le Chauve offrit au prieuré de Sainte-Croix de Talmont "l'église Sainte Marie d'Olonne, le bourg, et un four, qui y sont situés, avec la dîme des agneaux, porcs, lin, laine, vin."[10]. Cette donation fut à l'origine d'une querelle, sur les biens et droits liés, entre le prieuré de Talmont et l'abbaye de la Trinité de Vendôme pendant plus d'un siècle et demi. D'autres abbayes essayèrent d'obtenir leur part des richesses d'Olonne telles que celles d'Orbestier (située sur l'actuelle commune du Château-d'Olonne) ou celle de Boisgrolland (située sur l'actuelle commune du Poiroux). Cependant l'abbaye Sainte-Croix de Talmont, protégée par les princes de Talmont et notamment par la famille de Mauléon, sortit vainqueur de ces rivalités.

    Les moines développèrent la vigne, indispensable pour la production de vins utilisés lors des cérémonies religieuses. Ils favorisèrent également l'exploitation du sel. Ce faisant il développèrent le commerce, notamment avec l'Europe du Nord, en profitant d'un havre habité au sud d'Olonne, près du village de la Roulière, et de privilèges accordés par leurs protecteurs princiers. Ainsi en 1182 Richard Cœur de Lion, alors duc d'Aquitaine et prince de Talmont, leur accorda "deux navires marchands dans le port d'Olonne qui puissent naviguer et circuler librement dans tous les ports et importer tous les objets nécessaires"[11]. Au XIIIe siècle, Savary Ier de Mauléon fit quant à lui don de ses droits d'ancrage aux moines.

    La paroisse d'Olonne dépendait du doyenné de Talmont et depuis 1317 et la partition du diocèse de Poitiers par une Bulle du pape Jean XXII, de l'évêché de Luçon. Un couvent de Cordeliers fut créé en 1428 par le seigneur des villages de la Bauduère et de la Claye. L'église Sainte-Marie d'Olonne, dont la haute tour carrée alors située au-dessus du chœur servait d'amer, fut rebaptisée Notre-Dame durant la Guerre de Cent Ans. Celle-ci ravagea le Bas-Poitou et donc la terre d'Olonne avec son cortège de destructions, famines et épidémies, notamment la peste noire en 1348. Au début du XVe siècle, la paroisse est exsangue. Pour preuve le receveur des tailles repart de la paroisse les mains vides, faute de contribuables[12].

    La seigneurie d'Olonne passa dans l'escarcelle de plusieurs dynastie. Elle fut concédée par Aliénor d'Aquitaine à la famille de Mauléon tout à la fin du XIIe siècle. Cette famille s'éteint dans celle des Thouars à la fin du XIIIe siècle, qui elle-même transmit la vicomté d'Olonne à la maison d'Amboise en 1370. Au XVe siècle, Charles VII confisqua les biens du seigneur Louis d'Amboise pour lèse-majesté (il avait participé à l'enlèvement du favori du roi Georges de la Trémoille) avant de les lui restituer. Louis XI quant à lui, déposséda la famille d'Amboise de ses biens et offrit ainsi en 1472 la principauté de Talmont et la baronnie d'Olonne à son chambellan, Philippe de Commynes. Après la mort du roi et la disgrâce de Commines, ces biens furent restitués à leurs nouveaux héritiers légitimes, la famille de La Trémoille. En 1600, Olonne fut érigée en comté. Après une union en 1696, Olonne entra dans le giron de la famille de Montmorency Luxembourg qui conserva la comté jusqu'à la Révolution.

    La Renaissance vit apparaître le Protestantisme et en réaction la Contre-Réforme. Le couvent des Cordeliers d'Olonne attira dans ce cadre des prédicateurs catholiques comme Jean Porthaire. François Rabelais, secrétaire de l'évêque de Maillezais fit de nombreuses tournées parmi les communautés religieuses du Bas-Poitou notamment à Olonne, où il est probable qu'il séjourna. Les guerres de Religion virent des destructions à Olonne, située aux portes du bastion protestant de la Chaume. En 1562, le couvent des Cordeliers fut incendié par un noble protestant[13] ; l'église d'Olonne, très endommagée, est brulée en 1570 par les troupes huguenotes de La Noue Bras-de-fer qui attaquent le port des Sables[14] ; enfin en 1622 Olonne sert de base à l'armée protestante de Soubise qui assiègent les Sables, subissant ainsi les dommages liés à cette présence[13]. Richelieu, évêque de Luçon, détacha en 1622 les Sables de la paroisse d'Olonne. Les Cordeliers quant à eux reconstruisirent leur ancien couvent, détruit lors des hostilités, à Olonne grâce au financement du seigneur de la Bauduère[14].

    La Révolution et les Guerres de Vendée

    Du fait de l'importance des possessions ecclésiastiques sur la commune, les biens nationaux olonnais étaient principalement des biens d’origine religieuse, cinquante-deux lots étant en effet de première origine et trente-sept de seconde origine (biens des émigrés). La vente de ces biens s’opéra essentiellement au profit de la bourgeoisie sablaise et de responsables locaux (chef de bureau ou administrateur du district des Sables, juges de paix…), bien que quelques laboureurs olonnais profitèrent également des ventes[15].

    La grande insurrection de 1793 Ă©clata Ă  la suite de la dĂ©cision de la Convention d’une levĂ©e en masse de 300 000 hommes, Ă©tincelle d'un mĂ©contentement plus profond. En mars 1793, une armĂ©e constituĂ©e par le soulèvement des paroisses de l’intĂ©rieur se porta sur le port des Sables. Les 26 et 29 mars 1793, les troupes du gĂ©nĂ©ral Blanc Joly se lancèrent Ă  deux reprises Ă  l’assaut de la ville des Sables mais elles furent repoussĂ©es par ses dĂ©fenseurs. Si un certain nombre d’Olonnais, rĂ©fugiĂ©s notamment dans les dunes ou Ă  la Chaume, se sont illustrĂ©s dans la dĂ©fense de la ville voisine en "se montr(ant) partout oĂą il y avait du danger", "beaucoup (d’autres) ont suivi l’armĂ©e" insurgĂ©e[16]. Après l’offensive ratĂ©e menĂ©e sur les Sables, les troupes rĂ©publicaines s’établirent au château de Pierre-LevĂ©e et durant l'annĂ©e 1794 des habitants des alentours furent rĂ©quisitionnĂ©s pour rĂ©aliser des "retranchements en le nord et l'est du camp de Pierre-LevĂ©e et du bourg d’Olonne" [17]. La commune d’Olonne, poste avancĂ© de la dĂ©fense sablaise, organisa Ă  la demande des autoritĂ©s locales un système de patrouille et de surveillance pour protĂ©ger le bourg et les villages environnants.

    Les premiers revers républicains avaient chassé vers les Sables et ses environs de nombreux habitants des bourgs de l'intérieur du département. À cet afflux de personnes s'ajoutèrent, malgré les efforts des autorités, des difficultés pour subvenir aux besoins alimentaires du secteur assiégé des Sables. Ainsi à cause du manque de denrées, le prix du pain avait doublé entre 1790 et fin 1794, et celui de la viande ordinaire avait augmenté jusqu'à 400 %[17]. Cette population déjà en difficulté avant les hostilités (1/5e de la population olonnaise était impotente en 1790[18]), fragilisée par les difficultés rencontrées pour s'approvisionner, fut frappée par des épidémies propagées par les troupes stationnées sur la commune, notamment par la dysenterie. La mortalité fut multipliée par trois en 1793 et 1794 par rapport aux moyennes des années précédentes, avec un pic entre octobre et décembre 1793[19].

    Du XIXe siècle à nos jours

    En 1816, malgré les pertes engendrées par les guerres de Vendée puis celles de l'Empire, la population olonnaise s'était accrue par rapport à la situation pré-révolutionnaire. Le travail de la terre occupait directement près de 80 % des habitants et 4,5 % indirectement (principalement des meuniers). Quelques artisans (tailleurs, cordonniers, maçons ou charpentiers) travaillaient également sur la commune[20]. Au début du XXe siècle, avec l'arrivée du train et la modernisation du port des Sables d'Olonne, les structures commencèrent à se moderniser. Ainsi une minoterie fut construite près du bourg en 1906 (où le bâtiment se dresse toujours) engendrant logiquement un déclin puis une disparition progressive des moulins de la commune (quelques-uns subsistent de nos jours).

    À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la commune s'ouvrit progressivement à la modernité. Le 30 décembre 1866, la voie de chemin de fer Nantes - Les Sables d'Olonne fut inaugurée, ouvrant plus largement le pays sablais au tourisme. La mairie et le bureau de poste (établi en 1874) furent raccordés au téléphone en 1913. L'électrification du bourg fut entamée dans les années 1910. Le territoire communal ne fut cependant électrifié dans son ensemble qu'au début des années 1950. L'éclairage du bourg fut organisé en 1922.

    Les difficultés de l'entre-deux-guerres ayant succédé à « l'âge d'or » de la Belle Époque pour l'importante population rurale olonnaise, plusieurs aménagements furent réalisés pour permettre à la commune d’amorcer un virage vers le tourisme balnéaire. Un chemin fut ainsi construit en 1926 à travers la forêt d’Olonne pour atteindre la plage de Sauveterre. En 1963, un chemin similaire fut aménagé pour relier la route traversant la forêt à la plage des Granges. Une délibération du 2 avril 1927 "considérant que la commune d'Olonne est baignée par la mer sur une longueur d’au moins douze kilomètres, que le chemin en construction de Sauveterre à la mer (allait) permettre non seulement aux piétons mais aussi aux véhicules de toutes sortes de se rendre jusque sur le bord de la mer, (demanda) à l’administration compétente de vouloir bien autoriser la commune à porter le nom de Olonne-sur-mer."[21]

    Des mesures sociales furent instaurées dès le début des années 1930. Les premiers logements sociaux olonnais furent mis en place en application de la loi Loucheur (1928) dès 1931. Un « fonds municipal de chômage » fut de plus institué en février 1938 pour faire face à la crise économique.

    Fusion de communes aux Olonnes

    L'Ă©talement urbain aidant, les trois communes du pays des Olonnes forment aujourd'hui un continuum urbain de plus de 40 000 habitants. Ce phĂ©nomène, favorisĂ© par l'arrivĂ©e massive de nouveaux habitants extĂ©rieurs Ă  la rĂ©gion, a fait perdre de la vigueur aux diffĂ©rences qui existaient entre les diffĂ©rentes communes. La structure intercommunale actuelle, jugĂ©e par certains insuffisante, est critiquĂ©e bien qu’elle dispose du second budget public de VendĂ©e (après la mairie de la Roche-sur-Yon) et qu’elle se soit vu attribuer un grand nombre de compĂ©tences. La question d’une fusion des trois communes (qui entrainerait la disparition de la CommunautĂ© de communes des Olonnes) se trouve de plus en plus posĂ©e. Ainsi des listes fusionnistes se sont prĂ©sentĂ©es aux Ă©lections municipales de 2008 au Château d’Olonne et Ă  Olonne-sur-mer.

    En 2008, une étude a été commandée par la communauté de communes au cabinet de conseil KPMG. Ses conclusions, présentées en 2009, privilégiaient la fusion des trois communes à une transformation de la structure intercommunale en communauté d’agglomération ou à son élargissement aux autres communes du canton.

    Les maires des Sables d'Olonne et d'Olonne-sur-mer ont organisé le 29 novembre 2009 une consultation par référendum de leur population sur la principe d'une telle fusion.

    Le projet a été largement rejeté par la population olonnaise (65,21 % de vote contre). Yannick Moreau, maire d'Olonne-sur-mer, a indiqué qu'il tiendrait compte du résultat : "le message est clair, le dossier d'une éventuelle fusion est classé" [22].

    Cette question reste au centre des débats des élections municipales de mars 2014.

    Une motion favorable à la fusion est votée par les conseils municipaux d'Olonne sur mer, du Château d'Olonne et des Sables d'Olonnes le 13 octobre 2014.

    Une dĂ©libĂ©ration Ă©tablissant une mĂ©thode et un calendrier est adoptĂ©e le 11 juin 2015 par les conseils municipaux d'Olonne sur mer et des Sables d'Olonne.

    La création d'une commune nouvelle regroupant Olonne-sur-Mer, Château-d'Olonne et Les Sables-d'Olonne a eu lieu le .

    DĂ©mographie

    La commune d'Olonne-sur-mer a démographiquement beaucoup souffert des guerres de Vendée (recensement de 1800) et de la Première Guerre mondiale (recensement de 1921). Sa population qui en dehors de ces périodes difficiles d'après guerre, a augmenté assez lentement et régulièrement du XIXe siècle aux années 1960, a connu une forte croissance depuis cette période. La population a en effet plus que triplé entre 1962 et 2006, et continue à croitre depuis.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[23] - [Note 1].

    En 2016, la commune comptait 14 956 habitants[Note 2], en augmentation de 9,83 % par rapport Ă  2010 (VendĂ©e : +4,62 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6801 2291 8041 7801 9021 8851 9932 1182 130
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 0862 0002 0882 2702 4352 6292 6652 8542 929
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 0933 1793 3072 9203 0052 9522 8812 9853 331
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3 8774 3545 9547 5008 54610 06012 35213 84014 956
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee Ă  partir de 2006[25].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,6 % d’hommes (0 Ă  14 ans = 16,5 %, 15 Ă  29 ans = 15 %, 30 Ă  44 ans = 17,8 %, 45 Ă  59 ans = 22,5 %, plus de 60 ans = 28,2 %) ;
    • 52,4 % de femmes (0 Ă  14 ans = 17,5 %, 15 Ă  29 ans = 12,7 %, 30 Ă  44 ans = 19,4 %, 45 Ă  59 ans = 22,6 %, plus de 60 ans = 27,9 %).
    Pyramide des âges à Olonne-sur-Mer en 2007 en pourcentage[26]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,1
    90 ans ou +
    1,0
    8,2
    75 Ă  89 ans
    8,3
    19,9
    60 Ă  74 ans
    18,6
    22,5
    45 Ă  59 ans
    22,6
    17,8
    30 Ă  44 ans
    19,4
    15,0
    15 Ă  29 ans
    12,7
    16,5
    0 Ă  14 ans
    17,5
    Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ans ou +
    1,2
    7,3
    75 Ă  89 ans
    10,6
    14,9
    60 Ă  74 ans
    15,7
    20,9
    45 Ă  59 ans
    20,2
    20,4
    30 Ă  44 ans
    19,3
    17,3
    15 Ă  29 ans
    15,5
    18,9
    0 Ă  14 ans
    17,4

    Écoles maternelles et primaires

    La commune d'Olonne-sur-Mer compte trois écoles publiques : une école maternelle (Pierre Mendès France), une école primaire (Marcel Baussais) et une école à la fois maternelle et primaire (René-Guy Cadou).

    La commune compte deux écoles privées qui sont à la fois école maternelles et primaires : Saint-Joseph et Notre-Dame-des-Flots.

    I.M.E., collège et lycées

    Olonne-sur-Mer possède un institut médico-éducatif (I.M.E), dispositif éducatif adapté, destiné aux jeunes déficients intellectuels âgés de 5 à 20 ans.

    La commune dispose également d'un collège public (Paul Langevin).

    Trois lycées sont enfin localisés sur Olonne-sur-Mer : deux lycées publics d’enseignement professionnel (Valère Mathé et Eric Tabarly) et un lycée privé d’enseignement général et technologique (Sainte-Marie-du-Port).

    Santé

    Le Foyer logement Les Cordeliers, établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), peut accueillir plus de quatre-vingt-dix résidents. Cet établissement non-médicalisé est situé dans le centre de la commune, près du bourg.

    Le pôle Santé des Olonnes est localisé sur le site de la Vannerie en bordure de la quatre voies La Roche-sur-Yon / Les Sables d’Olonne. Il regroupe sur un site unique la clinique Porte Océane[28] (installée depuis janvier 2010) et le Centre hospitalier Côte de Lumière[29] (installé depuis novembre 2011).

    Associations sportives

    La commune d'Olonne-sur-Mer compte de nombreuses associations sportives. Les principaux clubs de sport collectif Ă©voluant sur la commune sont :

    • Le Stade Olonnais[30], club de football de Promotion d’Honneur nĂ© en 1967 de la fusion des deux clubs d’alors, l’EspĂ©rance d’Olonne et l’Association Sportive Olonnaise. Le club Ă©volue au stade Marcel Guilbaud. Ses couleurs sont le rouge et le blanc.
    • Le Pays des Olonnes Basket[31], club de basket nĂ© en 2007 de la fusion des clubs sablais (Sables Basket Club), castel-olonnais (Entente Sportive du Château d’Olonne) et olonnais (Basket Club Olonnais). Son Ă©quipe une masculine Ă©volue en Nationale 3, dans la salle BausĂ©jour (Les Sables d’Olonne), et son Ă©quipe fĂ©minine une en RĂ©gionale 2, dans la salle LĂ©o Lagrange (Olonne-sur-mer). Les couleurs du club sont le bleu et le blanc.
    • Le Rugby Club Sablais[32], club de rugby du Pays des Olonnes, nĂ© en 1945. L’équipe une Ă©volue en FĂ©dĂ©rale 3. Deux terrains sont affectĂ©s au club : le stade de la Rudelière aux Sables d’Olonne et le stade Pierre Escalier Ă  Olonne-sur-mer. Les couleurs du club sont le bleu et le blanc.

    D'autres associations sportives olonnaises existent :

    • Le Pays des Olonnes Cyclisme CĂ´te de Lumière (POCCL) ;
    • Le Judo club olonnais[33] qui Ă©volue dans la salle omnisports LĂ©o Lagrange ;
    • Les Dauphins du Pays des Olonnes[34] qui Ă©voluent Ă  la piscine des Chirons (Olonne-sur-mer) ;
    • L’Amicale laĂŻque olonnaise, section tennis dont les courts sont situĂ©s au parc des sports LĂ©o Lagrange.

    Infrastructures sportives

    • Le stade Marcel Guilbaud et ses terrains d’entrainements. Le terrain d’honneur a une pelouse synthĂ©tique.
    • Le parc des sports LĂ©o Lagrange composĂ© des salles omnisports (basket, hand, judo…) et des courts de tennis en plein air ou couvert.
    • Le stade Pierre Escalier.
    • Les infrastructures sportives des Chirons : piscine, salle de sport (tir Ă  l’arc) et terrains d’entrainements.

    Politique et administration

    Le , elle constituera une commune nouvelle avec Château-d'Olonne et Les Sables-d'Olonne[35].

    Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire d'Olonne-sur-Mer sont les suivantes :

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[36]
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1945 mars 1971 Marcel Baussais RĂ©publicain
    de gauche
    Grand invalide de guerre
    Chevalier de la Légion d’Honneur (1936), officier des Palmes académiques (1947)
    Marcel Guilbaud MRG Conseiller général du canton des Sables-d’Olonne (1973 → 1985)
    RĂ©Ă©lu en 1977 et 1983
    Paul Bobet[41] DVD Chef d'entreprise
    Jean-Yves Grelaud PS Agent de maitrise retraité
    Conseiller régional des Pays de la Loire (2004 → 2010)
    RĂ©Ă©lu en 2001[42]
    [43]
    (démission)
    Yannick Moreau MPF puis
    UMP-LR
    Ancien directeur de projets
    Député de la 3e circonscription de la Vendée[44] (2012 → 2017)
    Conseiller régional des Pays de la Loire (2010 → 2012)
    Président de la CC des Olonnes (2014 → 2016)
    RĂ©Ă©lu en 2014[45]
    [46] [47] Florence Pineau LR Collaboratrice parlementaire
    Conseillère départementale du canton des Sables-d’Olonne (2015 → )
    10e vice-présidente du conseil départemental de la Vendée (2015 → )
    4e vice-présidente de la CC des Olonnes (2014 → 2016)
    6e vice-présidente des Sables-d’Olonne-Agglomération (2017 → )
    Yannick Moreau[48] LR Président des Sables-d’Olonne-Agglomération (2017 → )

    Liste des maires délégués

    Liste des maires délégués successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Yannick Moreau[49] LR Maire des Sables-d’Olonne (depuis 2019)
    Président des Sables-d’Olonne-Agglomération (depuis 2017)

    Le , le conseil municipal de la commune nouvelle des Sables-d’Olonne supprime la commune déléguée[50] - [51].

    Composition de l'actuel conseil municipal

    Le conseil municipal actuel, issu des élections municipales de 2014, est composé de 33 membres (dont 12 siègent à la Communauté de communes des Olonnes) [52] :

    • 28 de la liste Yannick Moreau, Ă  vos cĂ´tĂ©s, pour construire l'avenir ! (Union de la droite : 67,04 %)
    • 3 de la liste Ensemble pour Olonne (Union de la gauche : 19,18 %)

    Depuis le renouvellement de 2014, le conseil est organisé en treize commissions [53] :

    • SolidaritĂ©
    • Économie, finances et personnel
    • Éducation et formation
    • Jumelages
    • Urbanisme
    • DĂ©veloppement durable, environnement et pistes cyclables
    • Famille
    • SĂ©curitĂ©, dĂ©fense et associations patriotiques
    • Tourisme, commerçants et artisans, marchĂ©s
    • Dynamisme associatif et sportif
    • Dynamisme culturel
    • Travaux et voirie
    • Jeunesse

    Canton

    Olonne fut le chef-lieu du canton du même nom de 1790 à l'an X de la République, date à laquelle le canton d’Olonne, composé des communes d'Olonne, du Château d'Olonne, de Vairé, de L'Île-d'Olonne et de Sainte-Foy, fut rattaché à celui des Sables, composé à l'époque de cette seule ville (et de La Chaume).

    À la suite de la réforme du mode d'élection départemental adoptée en 2013, les limites des cantons ont été modifiées. Le nouveau canton des Sables-d'Olonne ne comptera plus, à compter de 2015, que les communes des Sables d'Olonne, du Château d'Olonne et d'Olonne-sur-mer. Les trois autres communes rejoindront celui de Talmont-Saint-Hilaire.

    Intercommunalité et délégués communautaires

    Olonne-sur-Mer est membre de la Communauté de communes de Olonnes, depuis sa création en 1993 (celle-ci avait pris le relais d’un SIVOM créé le 1er décembre 1964). Les autres communes membres sont les Sables d’Olonne et le Château d’Olonne.

    Le conseil communautaire compte 12 Ă©lus olonnais en son sein[54] :

    • 10 dĂ©lĂ©guĂ©s de la majoritĂ© municipale, issus de la liste Yannick Moreau, Ă  vos cĂ´tĂ©s, pour construire l'avenir ! ;
    • 2 dĂ©lĂ©guĂ©s de l'opposition municipale, issus des listes Ensemble pour Olonne (1 dĂ©lĂ©guĂ©) et L'humain d'abord Ă  Olonne (1 dĂ©lĂ©guĂ©).

    Au niveau de l'ex-canton des Sables d'Olonne, le Syndicat mixte du canton des Sables d'Olonne, regroupant les communautés de communes des Olonnes et de l'Auzance et de la Vertonne, est chargé du tourisme, de la mise en place du Système d'Information Géographique (SIG) ou l’aménagement de l’espace. Il pilote à ce titre le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du territoire.

    Jumelages

    La commune d'Olonne-sur-Mer est jumelée avec les villes de :

    En tant que membre de la Communauté de communes des Olonnes, elle est jumelée avec :

    Économie

    Agriculture et industries

    Les exploitations agricoles olonnaises sont essentiellement localisées au nord-est de la commune. L'élevage bovin et les céréales sont les principales activités.

    Les entreprises industrielles de la commune sont principalement des PME, localisées pour beaucoup au sud-ouest de la commune dans le parc d’activité Actilone ou dans la zone industrielle des Fruchardières située à proximité. Une grande partie des activités industrielles olonnaises s’inscrivent dans trois axes : bâtiment, agroalimentaire et construction navale.

    Commerce

    La commune des Sables d'Olonne n'ayant pas le foncier pour se développer, de nombreux commerces se sont installés en périphérie sur les communes du Château d'Olonne et d'Olonne-sur-Mer. La zone commerciale des Fruchardières compte ainsi parmi ses nombreux commerces le plus grand hypermarché de Vendée.

    Tourisme

    Une plage Ă  Olonne-sur-Mer.

    Le secteur touristique a une place de premier ordre dans une station balnéaire comme Olonne-sur-mer. La commune compte ainsi neuf campings, pour une bonne part localisés à proximité des plages de Sauveterre ou des Granges, pour un total de 2445 emplacements[56].

    Culture locale et patrimoine

    Église Sainte-Marie d'Olonne

    L'Ă©glise Sainte-Marie et son clocher.
    Le mur sud de l'Ă©glise et la tour des sarments.

    Le style basilical du plus vieil édifice du Pays des Olonnes, utilisé par les Carolingiens, laisse supposer que l’église Sainte-Marie d’Olonne existait avant sa première mention en 1042[57]. L'église fut incendiée à deux reprises lors des guerres de Religion et son mobilier fut utilisé comme bois de chauffe par les troupes stationnées au camp de Pierre Levée lors des guerres de Vendée. Marquée par l'épisode révolutionnaire (sa flèche et son toit avaient, selon les mémoires de l'armateur sablais Collinet, brulé en 1797 après avoir été frappés par la foudre), l'église ne retrouva sa toiture qu’en 1805. Elle fit l'objet de campagne de restauration aux XIXe et XXe siècles, et est classée comme monument historique depuis 1908.

    L’église dépendait de l'Abbaye de la Trinité de Vendôme. Elle présente la particularité de posséder une nef romane et un chœur gothique. Sa flèche octogonale culmine à quarante-cinq mètres. L'extrémité ouest du collatéral nord de la nef constitue la partie la plus ancienne de l'édifice (des pierres de taille typiques peuvent être observées sur le mur extérieur nord). En plus de ses voûtes romanes, l'église Sainte-Marie d’Olonne possède des clefs de voûte pendantes ouvragées du XVe siècle et accueille depuis 1937 dans son chœur la châsse de saint Vivent évangélisateur du Pays des Olonnes (les reliques avaient été transférées en Bourgogne au moment des invasions normandes). La grande verrière du chevet date de 1884.

    Grande verrière du chevet de l'église.

    Des vitraux plus modernes y ont été créés en 2016 par Hervé Loire petit-fils de Gabriel Loire[58]

    Le bourg d'Olonne comptait un autre édifice religieux avant la période révolutionnaire, un couvent de l'ordre des Cordeliers. Celui-ci fut incendié lors des guerres de Religion et son clocher fut, comme celui de l'église voisine, détruit par un incendie en 1797. L'édifice fut démantelé et vendu comme bien national sous la Révolution. Il n'en subsiste plus de trace aujourd'hui.

    Château et manoirs

    • Le château de Pierre-LevĂ©e (monument historique) fut construit sur le modèle du Petit Trianon de Versailles au XVIIIe siècle par l'architecte parisien Nicolas Ducret pour Luc Pezot, armateur et receveur des tailles de l’élection des Sables. AchevĂ© en 1777, le château fut le siège d'un camp oĂą logèrent une partie des troupes chargĂ©es de la dĂ©fense du port des Sables lors des guerres de VendĂ©e. Plusieurs parties du château (propriĂ©tĂ© privĂ©e) sont classĂ©es. L'entrĂ©e de la cour d’honneur se fait par une belle grille en fer forgĂ©. Le château dispose de jardins desquels furent enlevĂ©es au XIXe siècle les statues de dĂ©esses dĂ©nudĂ©es qui l'ornaient Ă  l’origine.
    Entrée du château de Pierre-Levée.

    Chaque été une scénographie bénévole se tient dans les jardins du château. Elle retrace l'histoire du Pays des Olonnes depuis la Préhistoire.

    • Le manoir de la Jarrie (propriĂ©tĂ© de la commune) est une ancienne maison forte du XIIe siècle situĂ©e au sud du bourg. Sa tour circulaire aurait Ă©tĂ© rajoutĂ©e au XIVe siècle. Les fossĂ©s du manoir ont Ă©tĂ© comblĂ©s pendant la Seconde Guerre mondiale par les troupes allemandes qui avaient installĂ© dans le parc des pièces d’artillerie pour protĂ©ger la baie des Sables d’Olonne (les soldats ont Ă©galement dĂ©truit les archives du manoir Ă  leur dĂ©part).

    Le bâtiment et ses dépendances des XVIIe et XVIIIe siècles sont actuellement en restauration.

    Coquille sculptée.
    • Le manoir de la Mortière (propriĂ©tĂ© de la commune) est une autre maison forte situĂ©e au nord du bourg. Un dĂ©part de voĂ»te subsistant sur sa façade nord fait penser Ă  une ancienne entrĂ©e de l’époque mĂ©diĂ©vale. Le porche et la tour carrĂ©e seraient du XVIe siècle. Le manoir fut offert par le roi Louis XIII Ă  Jacques Martin, qui avait Ă©tĂ© anobli pour lui avoir sauvĂ© la vie lors du siège de la Rochelle (1628) et en ĂŞtre sorti mutilĂ© (il avait eu les deux bras arrachĂ©s par un boulet).

    Sur l’angle sud-ouest du mur une pierre sculptée en forme de coquille rappelle que le bourg se trouvait sur l’un des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    • Une dernière maison forte, La Rocquerie (propriĂ©tĂ© privĂ©e), Ă©tait situĂ©e Ă  l’ouest du bourg. Il n’en subsiste qu’une porte du XVIIe siècle et Ă  l'intĂ©rieur d’un puits, l'entrĂ©e d'un souterrain refuge de deux mètres de profondeur.

    Autres monuments

    Menhirs jumeaux de Pierre-Levée.
    • Des vestiges prĂ©historiques subsistent sur le territoire de la commune. Les menhirs jumeaux de Pierre-LevĂ©e se trouvent près du château auxquels ils ont donnĂ© leur nom. Celui dit de la Conche Verte est situĂ© au nord de la forĂŞt d’Olonne et aurait servi de refuge Ă  l’évangĂ©lisateur saint Vivent au IVe siècle. Un autre mĂ©galithe, appelĂ© Pierre des Serments, a Ă©tĂ© dĂ©placĂ© près d’une fontaine au nord du bourg. Sa nature prĂ©historique est contestĂ©e[59].
    • Ă€ la sortie du bourg (route de VairĂ©) se dresse le monument aux morts. Celui-ci fut rĂ©alisĂ© en 1922 par les frères Jan et JoĂ«l Martel. Ce monument est constituĂ© d’une statue, reprĂ©sentant une femme en deuil habillĂ©e dans son costume local (appelĂ© la mère Susane en rĂ©fĂ©rence au modèle supposĂ©), reposant sur un socle ornĂ© de deux bas-reliefs reprĂ©sentant des poilus appuyĂ©s sur leurs fusils.
    • La maison du Père Tranquille (propriĂ©tĂ© privĂ©e), situĂ©e Ă  proximitĂ© du bourg, fut utilisĂ©e lors du tournage du film homonyme (1946).
    • La salle des Ĺ’uvres Post-Scolaires inaugurĂ©e en 1927 par Édouard Herriot, ministre de l'Instruction Publique et des Beaux Arts de l’époque, possède une intĂ©ressante charpente mĂ©tallique. Elle est actuellement en voie de rĂ©habilitation pour accueillir l’office de tourisme de la commune.
    • L’ancienne maison noble de la Gachère (propriĂ©tĂ© privĂ©e) se dresse dans le village du mĂŞme nom et plusieurs maisons bourgeoises du XIXe siècle (propriĂ©tĂ©s privĂ©es) sont localisĂ©es dans le bourg d’Olonne-sur-mer.

    Musée des traditions populaires

    L’association Mémoire des Olonnes[60] gère depuis 1991 dans le bourg d’Olonne-sur-mer le musée des Traditions Populaires.
    Celui-ci retrace la vie dans l'arrière-pays sablais à la fin du XIXe siècle. Les collections de l'association présentent la vie quotidienne, les costumes et coiffes locales, l’artisanat traditionnel et le matériel agricole de cette époque. Le musée reconstitue aussi l’ambiance d’une classe au début du XXe siècle.
    Il accueille également la collection réunie par un Olonnais, Alphonse Guillet[61], témoignage de la Guerre de 1914-1918.

    Personnalités liées à la commune

    • François Rabelais a probablement sĂ©journĂ© Ă  Olonne qu'il cite plusieurs fois dans son Ĺ“uvre.
    • Richelieu, Ă©vĂŞque de Luçon, partagea la paroisse d'Olonne en 1622, pour crĂ©er celle des Sables.

    Identité visuelle

    Un premier logotype est utilisé à partir de 1995. Le second, présenté par le maire Yannick Moreau le , est une réalisation du cabinet Galet Jade[62].

    Dans le cadre de la nouvelle charte graphique de la communauté d’agglomération présentée le [63], la typographie du logotype est modifiée dans les supports de communication à partir de [64].

    • Logotype (1995-2008).
      Logotype (1995-2008).
    • Logotype (2008-2017).
      Logotype (2008-2017).
    • Logotype (2017-2018).
      Logotype (2017-2018).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Lien externe

    Notes et références

    Notes

    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.

    Références

    1. Olonne-sur-mer, nature et patrimoine, L. Robin, éditions de Beaupré, 2013
    2. « Commune 23418 », Géofla, version 2.2, base de données de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la France métropolitaine, 2016 [lire en ligne].
    3. « Olonne-sur-Mer », Répertoire géographique des communes, fichier de l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) sur les communes de la Métropole, 2015.
    4. http://www.vendee.fr/Territoire-et-environnement/Transports-Circulation/20979-Le-nouveau-contournement-d-Olonne Site internet du Conseil Général de la Vendée
    5. Site SNCF TER Pays de la Loire, Informations pratiques sur les gares : Halte ferroviaire de Olonne-sur-Mer lire en ligne (consulté le 23 août 2010).
    6. Liste des circuits sur le site de la commune
    7. Olonne-sur-mer, nature et patrimoine, op. cit.
    8. Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne in Olonne-sur-mer, nature et patrimoine, op. cit.
    9. Cartulaire de Talmont, Charte de 1042
    10. Cartulaire de Talmont, Charte 134 de 1070
    11. La Vendée des origines à nos jours in Olonne berceau d'un pays
    12. Les Sables et la Chaume des origines Ă  nos jours de Henri Renaud, H Patier, 1954
    13. Histoire des Sables-d'Olonne, Olona
    14. Archives départementales de la Vendée, sous-série 1Q
    15. Manuscrits de Collinet, Les Sables et la Guerre de Vendée (1788-1804)
    16. ibid.
    17. L'insurrection Vendéenne, 1793, aspects économiques et sociaux.
    18. Archives départementales de la Vendée, sous-série 1Q, et Archives municipales d’Olonne-sur-Mer
    19. Archives Départementales de la Vendée, recensement numérisé de 1816
    20. MĂ©moire des Olonnes, bulletin no 36 (juillet 2008)
    21. Ouest France, lundi 30 novembre 2009
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
    25. « Évolution et structure de la population », sur insee.fr (consulté le )
    26. « Résultats du recensement de la population de la Vendée en 2007 » [archive du ], sur insee.fr (consulté le )
    27. Site internet de la clinique Porte Océane
    28. Site internet du Centre hospitalier Côte de Lumière
    29. Site internet du Stade Olonnais
    30. Site internet du POB
    31. Site internet du RCS
    32. Site officiel du Judo Club Olonnais
    33. Site officiel des DPO
    34. « Commune nouvelle : ce qui se passera en 2019 » [archive du ], sur lechateaudolonne.fr
    35. MĂ©moire des Olonnes, bulletins no 35 et 36 (janvier et juillet 2008)
    36. DĂ©missionnaire le 3 septembre 1830.
    37. Se suicide en fonction le 11 juillet 1861.
    38. Révoqué pour avoir assisté à un banquet royaliste.
    39. Démissionnaire le 17 février 1880.
    40. Hommage à Paul Bobet, maire d'Olonne-sur-Mer de 1989 à 1995, Naturellement ! n°20, décembre 2011.
    41. « Jean-Yves Grelaud garde Olonne », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
    42. « Olonne-sur-Mer : Yannick Moreau (MPF) élu maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
    43. Matthieu Marin, « Y. Moreau : "Je ne suis pas un surhomme" », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
    44. [PDF] Site officiel de la préfecture de la Vendée - Liste des maires
    45. « Comme prévu, Florence Pineau succède à Yannick Moreau », Le Journal des Sables,‎ (lire en ligne)
    46. « Olonne-sur-Mer. Florence Pineau laissera son siège de maire en juin », Ouest-France,‎ (lire en ligne)
    47. Marion Travers, « Yannick Moreau reprend les rênes de la mairie d’Olonne », Le Journal des Sables,‎ (lire en ligne)
    48. Laurence Monard, « Yannick Moreau a “la fusion heureuse” », Ouest-France,‎ .
    49. Franck Hermel, « La ville nouvelle des Sables-d’Olonne n’aura plus de maires délégués », Le Journal des Sables,‎ (lire en ligne).
    50. Jean-Marie Le Provost, « Le conseil tire un trait sur Olonne et Le Château », Ouest-France,‎ .
    51. Liste sur le site de la mairie
    52. http://www.olonnesurmer.fr/vivre-a-olonne-sur-mer/vie-municipale/vos-elus/conseil-municipal/les-commissions/
    53. Liste sur le site de la mairie
    54. « Jumelage Gourcy-Olonne sur Mer : BientĂ´t un bâtiment neuf de 3 salles au lycĂ©e de NiĂ©ssĂ©ga », Faso Nord Info, 17 juillet 2019.
    55. DĂ©tail sur le site de la mairie
    56. Olonne berceau d’un pays, X. Yziquel, éditions d’Orbestier, 2000
    57. https://www.ateliers-loire.fr/fr/herve-loire-olonne-sur-mer-eglise-notre-dame.php
    58. Bertrand Poissonnier, La Vendée préhistorique, La Crèche, Geste éditions, , 367 p. (ISBN 2-910919-38-2), p. 191
    59. Site du Musée des Traditions Populaires
    60. Au milieu des années 1980 Monsieur Alphonse Guillet a fait bâtir à Massiges dans la Marne le monument en mémoire des disparus des combats de Champagne
    61. Renaud Garnier, « Nouveau logo : Olonne hisse le pavillon vert », Ouest-France,‎ .
    62. « Les Sables-d’Olonne : nouvelle identité graphique », Ouest-France,‎ .
    63. « Faciliter l’intervention des secours en cas d’incidents », Mag Olonne, no 47,‎ , p. 11 (lire en ligne [PDF]).
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