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Les Restaurants du CĹ“ur

Les Restaurants du Cœur – Les Relais du Cœur, connus sous le nom de Les Restos du Cœur[alpha 1], sont une association loi de 1901 à but non lucratif et reconnue d'utilité publique, créée en France par l'humoriste et comédien Michel Colucci (dit Coluche) en 1985[2].

Les Restaurants du CĹ“ur
Les Relais du CĹ“ur
Logo de l’association
Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But Lutte contre la pauvreté
Zone d’influence Drapeau de la France France métropolitaine
Fondation
Fondation 1985
Fondateur Coluche
Identité
Siège Paris, Drapeau de la France France
Personnages clés Coluche, Daniel Balavoine, Jean-Jacques Goldman, Véronique Colucci
Président Patrice Douret[1]
Secrétaire général Claude Bougère
Trésorier Lionel Hesclowicz[1]
MĂ©thode

Missions sociales visant Ă  l'insertion socio-professionnelle :

  • Aide alimentaire
  • Les Restos BĂ©bĂ©s du CĹ“ur
  • Logement & hĂ©bergement
  • Emploi [Ateliers et chantiers d'insertion (ACI); Soutien Ă  la recherche d'emploi]
  • Aide aux gens de la rue
  • Ateliers de français et d'accompagnement scolaire
  • Accès Ă  Internet accompagnĂ©
  • Accès aux droits et Ă  la justice
  • Conseil budgĂ©taire et microcrĂ©dit
  • Culture, loisirs et dĂ©parts en vacances
  • Accès Ă  la santĂ©
  • Aide aux SDF
  • Autres services d'aide Ă  la personne : vestiaire, coiffure, etc.
Financement Dons, donations, legs
Membres 2 000
BĂ©nĂ©voles 75 000
Slogan On compte sur vous !
Site web restosducoeur.org

Cette association a pour particularité d'avoir bénéficié du soutien de plusieurs personnalités françaises, dès ses débuts, et d'une vaste médiatisation, ce qui retient l'attention de la classe politique, permet d'établir de nouvelles lois[3] - [4], et attire la participation de nombreux bénévoles.

Les Restos du CĹ“ur se composent de 11 dĂ©lĂ©gations rĂ©gionales, de 117 associations dĂ©partementales[5] et de près de 2 000 centres d'activitĂ©s[6] partout en France mĂ©tropolitaine.

L'aide alimentaire permet une aide d'urgence mais représente surtout le point de contact privilégié pour permettre un accompagnement vers l'autonomie.

But

Fondés par Coluche en 1985, Les Restos du Cœur, association reconnue d'utilité publique, « ont pour but d'aider et d'apporter une assistance bénévole aux personnes démunies, notamment dans le domaine alimentaire par l'accès à des repas gratuits, et par la participation à leur insertion sociale et économique, ainsi qu'à toute action contre la pauvreté sous toutes ses formes »[7].

Création

La création des Restos du Cœur intervient dans le contexte de la fin de l'« utopie de gauche » marquée par le « tournant de la rigueur » pris par le gouvernement Pierre Mauroy tant au niveau économique qu'au niveau social[8]. L'origine des Restos revient à Daniel Balavoine : en octobre 1983 dans des chroniques sur la radio parisienne Ici et Maintenant !, il commence par un billet d'humeur en interpellant le gouvernement et les patrons de la grande distribution pour qu'ils puissent se réunir et qu'ils créent une banque alimentaire. Mais la radio a une faible diffusion et son idée n'est pas suivie. Ce projet est repris deux ans plus tard par Coluche qui crée les Restos du cœur dont le premier parrain est Balavoine[9].

Le secrĂ©taire et factotum de Coluche, Jean-Michel Vaguelsy, raconte comment l'idĂ©e a germĂ© un jour de . Alors que Coluche vient de signer au fisc un chèque de 3 millions de francs aux impĂ´ts, il s'exclame : « Tu te rends compte, avec tout le pognon que je donne, si tous les mecs qu'ont du blĂ© comme moi s'y mettaient, on pourrait rĂ©gler le problème ». Quand sa cuisinière Anita lui apprend qu'un repas revient Ă  quinze francs, l'humoriste calcule qu'avec l'argent de ses impĂ´ts, il peut offrir 200 000 repas[10].

S'étant engagé contre la famine en Éthiopie en interprétant avec d'autres artistes, la chanson SOS Éthiopie, l'humoriste est interpellé par des lettres et un auditeur d'Europe 1 sur la nouvelle pauvreté en France[11]. Le [12], Coluche, en direct sur Europe 1, se révolte contre les gaspillages alimentaires d’une société de consommation et dénonce la destruction des surplus agricoles en France et en Europe[13] :

« Quand il y a des excĂ©dents de nourriture et qu’on les dĂ©truit pour maintenir les prix sur le marchĂ©, on pourrait les rĂ©cupĂ©rer et on essaiera de faire une grande cantine pour donner Ă  manger Ă  tous ceux qui ont faim (…) J’ai une petite idĂ©e comme ça (…) si des fois il y a des marques qui m'entendent, s'il y a des gens qui sont intĂ©ressĂ©s pour sponsoriser une cantine gratuite qu'on pourrait commencer Ă  faire Ă  Paris et puis qu'on Ă©talerait dans les grandes villes de France, nous on est prĂŞts Ă  aider une entreprise comme ça, qui ferait un resto qui aurait comme ambition au dĂ©part de servir 2 000 Ă  3 000 repas par jour gratuitement. »

L’idĂ©e est lancĂ©e. L'ami de Coluche, Aldo Martinez, propose pour gĂ©nĂ©rique de l'aventure « Les cantines du cĹ“ur » mais son imprĂ©sario Paul Lederman le trouve trop misĂ©rabiliste et choisit « Les Restos du CĹ“ur »[14]. Dès le , les statuts de l'association sont dĂ©posĂ©s. La mĂ©diatisation et l'organisation des premiers centres rĂ©gionaux de distribution ainsi que leur approvisionnement sont assurĂ©es par des Ă©tudiants des Ă©coles de commerce, fĂ©dĂ©rĂ©s par l'un de leurs camarades Ă©tudiant Ă  Sup de Co, Alexandre Lederman, fils de l'imprĂ©sario de Coluche[15]. Le premier restaurant du cĹ“ur ouvre ses portes en France le sous une tente dans un terrain vague du 19e arrondissement de Paris. Quinze jours plus tard, sont mises en place une vingtaine d'antennes rĂ©gionales qui distribuent 60 000 paniers-repas jusqu'au [10].

La même année, au Parlement européen, le député belge José Happart a pris la parole et dénoncé une situation économique dont sont victimes des millions de personnes :

« N’est-il pas inadmissible que le coût des soins de santé et des charges dues à la pauvreté sera plus important que celui d’une aide alimentaire fournie à la société concernée ? »

Il demande donc que ces surplus chèrement stockés et détruits soient mis à la disposition de ceux qui en ont besoin, invitant Coluche à Strasbourg pour montrer son initiative. Le Programme Européen d’Aide aux plus Démunis (PEAD) sera institué en 1987[16].

RĂ©sultats

  • En 1985-1986, 8,5 millions de repas sont distribuĂ©s par 5 000 bĂ©nĂ©voles[17].
  • En 1988-1989, 25 millions de repas sont distribuĂ©s par 9 000 bĂ©nĂ©voles[18].
  • En 2008-2009, près de 100 millions de repas ont Ă©tĂ© distribuĂ©s par les Restos du CĹ“ur. Le nombre de repas servis depuis la crĂ©ation dĂ©passe le milliard[19] ;
  • En 2009-2010, plus de 103 millions de repas sont distribuĂ©s aux gens dans le besoin[20].
  • En 2012-2013, le nombre de bĂ©nĂ©ficiaires des restaurants du cĹ“ur est Ă©valuĂ© Ă  900 000 personnes pour la 28e campagne d'hiver.
  • En 2015-2016, le nombre de repas servis depuis la crĂ©ation a dĂ©passĂ© 2 milliards.
  • En 2016-2017, 130 millions de repas sont distribuĂ©s par 72 000 bĂ©nĂ©voles[21] Ă  860 000 personnes accueillies Ă  travers 2 027 centres d'accueil[22].

Les personnes accueillies

Les personnes accueillies bĂ©nĂ©ficiant de ces aides sont des personnes dans la prĂ©caritĂ©, et tous les profils sont reprĂ©sentĂ©s, qu'il s'agisse de personnes seules ou de familles monoparentales, des chĂ´meurs en fin de droit Ă  l'assurance chĂ´mage (la moitiĂ© des personnes accueillies sont au chĂ´mage, dĂ©clarait Olivier Berthe en [23]), de retraitĂ©s disposant du seul « minimum vieillesse » ou encore de jeunes de moins de 25 ans ne disposant pas du RSA.

Les Restos du Cœur parlent d'une pauvreté prenant un autre visage, avec la venue des travailleurs pauvres[24] - [25].

En 2020, 1 200 000 personnes ont Ă©tĂ© accueillies par les Restos du CĹ“ur[26]. C'est un nombre qui, contrairement Ă  ce que pensait Coluche Ă  sa crĂ©ation, augmente chaque annĂ©e.

Structure et organisation

L'association nationale

Fondée par l'humoriste et acteur Coluche en 1985, l'association nationale « Les Restaurants du Cœur - Les Relais du Cœur » est une association loi de 1901. Reconnue d'utilité publique par décret du . (décret, publié au Journal officiel le ) elle a pour objectif d'aider les plus démunis et de participer à la lutte contre l'exclusion sociale.

Elle est propriétaire du nom et du logo « Restaurants du Cœur », dits « Restos du Cœur ».

Chaque année, l'assemblée générale élit un conseil d'administration, qui choisit parmi ses membres le président et le bureau. Ceux-ci mettent en œuvre de façon collégiale la politique des Restos définie par le conseil d'administration en se réunissant chaque semaine. L'association nationale a pour vocation :

  • De centraliser les achats et d'approvisionner les dĂ©partements en denrĂ©es alimentaires.
  • D'inciter les dĂ©partements Ă  s'engager dans l'aide Ă  l'insertion de leurs bĂ©nĂ©ficiaires et de leur apporter Ă  cet effet l'appui technique et l'aide financière nĂ©cessaires.
  • D’assurer la formation des bĂ©nĂ©voles
  • De veiller Ă  la cohĂ©rence des messages grâce aux chargĂ©s de missions.
  • De contrĂ´ler et consolider les comptes des associations dĂ©partementales, de veiller Ă  leur bon fonctionnement et au respect des règles.
  • D'assurer la communication gĂ©nĂ©rale des Restos.
  • D'aider et d'apporter une assistance bĂ©nĂ©vole aux personnes dĂ©munies, notamment dans le domaine alimentaire par l'accès Ă  des repas gratuits, et par la participation Ă  leur insertion sociale et Ă©conomique, ainsi qu'Ă  toute l'action contre la pauvretĂ© sous toutes ses formes.

Leurs différentes actions sont: l'aide alimentaire, le logement, l'insertion par emploi et les Restos bébés du cœur. Les ressources financières étant limitées, les Restos du Cœur essaient de réduire le montant des frais généraux (7 % des ressources en 2012-2013). En conséquence, plus de 90 % des ressources sont consacrés aux missions sociales de l'association.

Les associations départementales

Les 119 associations dĂ©partementales sont rĂ©parties dans 96 dĂ©partements. Autonomes juridiquement, elles fonctionnent sur le mĂŞme principe que l'association nationale (AssemblĂ©es gĂ©nĂ©rales, Conseils d'administration, Bureaux) et lui sont liĂ©es par un contrat d'agrĂ©ment.

Dans toute la France, les associations dĂ©partementales gèrent, animent et coordonnent les actions sur le terrain avec 66 000 bĂ©nĂ©voles dans 2 069 centres Restos qui ont accueilli 960 000 personnes en 2012-2013. Elles ont pour vocation de mettre en Ĺ“uvre toutes les activitĂ©s d'aide alimentaire, d'aide Ă  l'hĂ©bergement, d'aide Ă  l'insertion (Ă  travers les Jardins du cĹ“ur par exemple), d'activitĂ©s culturelles…

Toutes ces activités d'aide à l'insertion contribuent à permettre aux personnes accueillies d'être des gens comme tout le monde.

Cette appellation d'« aide à la personne et à l'insertion » comprend aujourd'hui différents types d'activités parmi lesquelles :

  • Les ateliers, chantiers et jardins.
  • Les camions ou la « maraude » dans les grandes villes, avec des solutions d'hĂ©bergement Ă  plus long terme.
  • Les sorties culturelles.

Bien que l'aide alimentaire reste l'activité la plus visible des Restos, elle ne permet pas à elle seule de sortir durablement de l'exclusion. Désormais, l'aide à l'insertion est considérée, aux Restos, comme prioritaire.

Les acteurs

Les donateurs des Restos du CĹ“ur

Il existe différents types de donateurs :

  • Des jeunes gens aux retraitĂ©s, des artisans aux multinationales, des mères de famille aux stars ; ils constituent le plus sĂ»r soutien, chacun Ă  sa manière ;
  • Ceux qui offrent gĂ©nĂ©reusement leurs services (prĂŞt de locaux, transport, imprimerie, etc.) ou participent aux diverses manifestations autorisĂ©es ;
  • Ceux qui donnent de l'argent, en achetant le CD des « EnfoirĂ©s », en lĂ©guant leur bien ou en abandonnant leurs droits d'auteur ;
  • Ceux qui font des dons en nature (livres, vĂŞtements, denrĂ©es alimentaires, produits d'hygiène, etc.)[27].
  • Subventions de l’Union europĂ©enne et autres organismes ;

Les manifestations au profit des Restos sont soumises à une réglementation juridique et fiscale très stricte.

Les bénévoles

Dès la première campagne des Restos du CĹ“ur lancĂ©e par Coluche en 1985, les bĂ©nĂ©voles Ă©taient 5 000 Ă  rĂ©pondre prĂ©sents. Aujourd'hui, ils sont plus de 70 000, Ă  travers toute la France avec un point commun essentiel : la fidĂ©litĂ© Ă  cette gĂ©nĂ©rositĂ© initiale, l'adhĂ©sion Ă  la Charte des bĂ©nĂ©voles de l'association, avec une totale indĂ©pendance Ă  l'Ă©gard du politique ou du religieux. La Charte des bĂ©nĂ©voles est constituĂ© de 5 points qui sont garants du bon fonctionnement de l'association. Pour mener Ă  bien leur mission, des formations permettent aux bĂ©nĂ©voles d'acquĂ©rir les compĂ©tences et les techniques nĂ©cessaires Ă  leurs missions. Formateurs professionnels et bĂ©nĂ©voles expĂ©rimentĂ©s animent des sĂ©minaires oĂą se retrouvent les bĂ©nĂ©voles venus de tous les dĂ©partements.

Des formations sont mises en place afin d'apprendre Ă  :

  • Savoir gĂ©rer un centre Restos,
  • Accueillir ceux qui n'osent pas entrer dans une administration,
  • Accompagner ceux qui demandent un soutien moral,
  • Aider ceux qui ont des difficultĂ©s Ă  faire face aux loyers de l'appartement qu'ils ont enfin obtenu,
  • ĂŠtre animateur dans un Atelier ou un Jardin du cĹ“ur.

Les artistes

Le créateur Coluche le savait : le meilleur moteur qu'il pouvait offrir aux Restos, c'était sa propre image et celle de ses amis. En un hiver, il a constitué autour de son idée une bande d'Enfoirés.

Lors du lancement officiel des Restos le , il offre à Daniel Balavoine le parrainage de son association. Il fut l'un des premiers artistes à en faire la promotion, multipliant les appels aux dons sur l'antenne d'Europe 1. Le , au cours d'une mission humanitaire en Afrique, l'hélicoptère qui le transporte s'écrase en marge du Paris-Dakar. Daniel Balavoine n'aura été parrain que trente jours.

En , Coluche demande à Jean-Jacques Goldman de lui créer un tube fédérateur, permettant de mobiliser les foules pour récolter plus de dons. Le chanteur compose en trois jours La Chanson des Restos, interprétée par des artistes emblématiques de l'époque de tout bord : Coluche lui-même, deux acteurs (Yves Montand et Nathalie Baye), un homme de télévision (Michel Drucker), un sportif (Michel Platini) et un chanteur (Jean-Jacques Goldman)[28].

Le , en partenariat avec plusieurs radios, Coluche anime un show caritatif sur la chaîne nationale TF1, diffusé l'après-midi, pendant quatre heures : un plateau exceptionnel réunissant des hommes politiques de tous bords, des animateurs de toutes les chaînes de télé et de radio, des artistes de tous genres et des sportifs de toutes disciplines. À l'issue de cette émission, Coluche récolte 20 millions de francs, ce qui permet de distribuer 8,5 millions de repas la première année[29].

En 1989, une première Tournée d'Enfoirés voit Jean-Jacques Goldman, Michel Sardou, Eddy Mitchell, Véronique Sanson et Johnny Hallyday parcourir la France pour recueillir des fonds.

À partir de 1992, le concert des Enfoirés, qui réunit de plus en plus d'artistes et de personnalités du spectacle, du sport… rassemble et encourage les bénévoles des Restos. Il est devenu un événement médiatique très populaire. À chacune de ces occasions, les médias relatent l'action de l'association et rappellent où l'on peut adresser ses dons.

Les Enfoirés soutiennent l'association en abandonnant leurs droits lors des concerts et albums issus de ceux-ci, au profit des Restos du Cœur. Le principal objectif des concerts annuels des Enfoirés est de dégager des ressources financières supplémentaires pour mettre en place les actions de solidarité. De plus, cela constitue une action promotionnelle pour l’association en vue d’attirer de nouveaux donateurs. Cette action une levée de fonds essentielle : plus de 22 millions d’euros en 2012-2013.

Alors qu'ils devaient être provisoire en attendant une solution pérenne permettant de juguler la montée de la pauvreté, les Restos du Cœur sont aujourd’hui toujours en activité, et l’appel à la générosité du public est plus que jamais nécessaire, année après année.

Le , les pensionnaires d'On n'demande qu'à en rire (émission de France 2) ont réalisé un sketch pour la 27e saison des Restos du cœur, avec un hommage à Coluche. Le sketch obtient la note de 100/100[30]

Parrains/marraines des Restos du CĹ“ur

Autres associations non affiliées

Certaines associations françaises ou étrangères, se revendiquent directement ou indirectement d’une filiation avec les Restos notamment en utilisant, dans leur dénomination ou leur communication, la marque « Restos du Cœur »[31]. Ces associations ne sont affiliées en aucune façon à l'association créée par Coluche[31]. La Fédération des Restos du Cœur de Belgique, dont le premier resto a été inauguré par Coluche en 1986[32], demande une participation financière symbolique du bénéficiaire pour les repas et recourt à du personnel salarié pour certains postes (cuisiniers, assistants sociaux), ce qui est contraire à la philosophie de l'association française[31].

Notes et références

Notes

  1. C'est bien l'orthographe utilisée par ses fondateurs, en lieu et place du plus classique restaus.

Références

  1. Composition du conseil d’administration (CA) national, restosducoeur.org, consulté le 26 juillet 2019
  2. « En 1985, Coluche lance les Restos du Cœur », RTL.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Amendement Coluche » : prolongement de la réduction d’impôts pour les associations, gouvernement.fr du , consulté le
  4. Loi Coluche votée le 20 octobre 1988 à l’unanimité, sur le site restosducoeur.org.
  5. rubrique organisation., restosducoeur.org
  6. Chiffres clés : 2017-2018 (33e campagne), sur restosducoeur.org, consulté le 10 janvier 2019
  7. Présentation de l'association, sur le site restosducoeur.org.
  8. Henri Fabre, Témoins et acteurs de la Ve république, Éditions Privat, , p. 65.
  9. Thierry Rouault, Daniel Balavoine, Camion Blanc, , p. 57.
  10. Valérie Péronnet, Les Restaurants du cœur, 1985-2000, Lafon, , p. 20-36.
  11. Nathaniel Herzberg, « Éthiopie », sur Le Monde, .
  12. Il y a 25 ans, l’appel de Coluche, sur le site europe1.fr.
  13. Gilbert Garibal, Bénévolat mode d'emploi, Numerilivre, , p. 47.
  14. Valérie Péronnet, Les Restaurants du cœur, 1985-2000, Lafon, , p. 14.
  15. « Restos du cœur : il y a 25 ans, l'appel de Coluche », sur Le Parisien, .
  16. [PDF] Coluche crée les Restos, p. 5, sur le site restosducoeur.org, consulté le 20 janvier 2015.
  17. Valérie Péronnet, Les Restaurants du cœur, Lafon, , p. 251.
  18. Valérie Péronnet, op. cit., p. 252.
  19. Au cours de l’hiver 2008-2009, près de 100 millions de repas ont été distribués par l’association., sur restosducoeur.org, consulté le 27 mars 2019.
  20. Rapport annuel - Les Restos Du CĹ“ur 2009/2010 (lire en ligne), p. 6
  21. Les Restos du Cœur lancent leur 32e campagne d'hiver, sur huffingtonpost.fr du 22 novembre 2016, consulté le 23 novembre 2017.
  22. « Restos du cœur : la faim et les moyens », sur ladepeche.fr, .
  23. « Restos du cœur : un million de bénéficiaires attendus cet hiver », Le Nouvel Observateur, 23 novembre 2013.
  24. restosducoeur.org, 2013.
  25. [PDF]Contribution des Restos du cœur, conférence gouvernementale de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale, 10 et .social-sante.gouv.fr, consulté le 25 février 2023
  26. « Chiffres clés », sur Les Restos du Cœur (consulté le )
  27. Voir l'exemple des "cartons" cités dans l'ouvrage d'Alice Précaire, 2021, Un "Resto du Cœur"... sans cœur, Paris, Editions Saint-Honoré.
  28. Fabien Lecœuvre, Le petit Lecœuvre illustré. Dictionnaire : histoire des chansons de A à Z, éditions du Rocher, , p. 87.
  29. Valérie Péronnet, Les Restaurants du cœur, Lafon, , p. 27.
  30. [vidéo] Hommage des humoristes d'On demande qu'à en rire, sur France 2.
  31. « Présentation », sur restosducoeur.org (consulté le )
  32. « Restos du cœur: Une solidarité qui passe mal la frontière… », sur Moustique.be, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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