Val-de-Reuil
Val-de-Reuil est une commune située dans le département de l'Eure, en région Normandie. Elle est l'une des neuf villes nouvelles créées en France à la fin des années 1960.
Val-de-Reuil | |
Le menhir de la Basse Crémonville. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Seine-Eure |
Maire Mandat |
Marc-Antoine Jamet 2020-2026 |
Code postal | 27100 |
Code commune | 27701 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Rolivalois |
Population municipale |
12 702 hab. (2020 ) |
Densité | 477 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 49° 16âČ 30âł nord, 1° 12âČ 40âł est |
Altitude | Min. 4 m Max. 120 m |
Superficie | 26,61 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Louviers (ville-centre) |
Aire d'attraction | Louviers (commune du pĂŽle principal) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Val-de-Reuil (bureau centralisateur) |
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.valdereuil.fr |
Elle est parfois citée comme la plus récente commune française créée ex nihilo en 1981[1], car avant cette date, sa population était inexistante. Depuis, d'autres communes ont aussi été créées par détachement mais, contrairement à Val-de-Reuil, leur population était déjà constituée.
GĂ©ographie
Localisation
Transport ferroviaire
La commune est traversée par la ligne ferroviaire de Paris à Rouen.
Le bùtiment voyageurs de la gare de Val-de-Reuil est implanté sur son territoire.
Transport urbain et interurbain
Le réseau urbain est organisé et exploité en concession de service public par Seine-Eure Mobilité (SEMO)[3], sous compétence de la CASE.
La commune est desservie par la ligne interurbaine 216 du réseau Nomad.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960[10] et qui se trouve Ă 7 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 723,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le dĂ©partement de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et Ă 13 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,1 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă 10,5 °C pour 1981-2010[15], puis Ă 11 °C pour 1991-2020[16].
Toponymie
Val, est une forme de relief au sens plus restreint que celui de la vallée.
Val-de-Reuil peut se traduire par « Le val de la clairiÚre du gué », du Vaudreuil. La traversée de l'Eure était facilitée par un dédoublement de la riviÚre qui a donné naissance à une grande ßle dite l'Ile l'Homme[17].
Histoire
Ătapes du projet de la Ville Nouvelle de Val-de-Reuil
Le territoire de la commune du Vaudreuil accueille lâune des neuf villes nouvelles initiĂ©es Ă partir de 1965 et crĂ©Ă©es par la loi du . Leur objectif Ă©tait, aux termes de la loi du , « d'assurer un meilleur Ă©quilibre social, Ă©conomique et humain dans des rĂ©gions Ă forte concentration de population, en offrant des possibilitĂ©s d'emploi et de logements, ainsi que des Ă©quipements publics et privĂ©s »[18] - [19].
Ce projet d'urbanisme a Ă©tĂ© mis en Ćuvre de 1959 Ă 1978 par « l'Atelier de Montrouge », une Ă©quipe dâarchitectes, avec l'idĂ©e de « changer la ville, changer la vie[20] », de donner les villes « Ă faire » Ă leurs habitants[21], et de faire naĂźtre une prise de conscience collective des problĂšmes de lâarchitecture et de la ville.
Catherine Blain analyse les espoirs mis dans le développement de la ville nouvelle comme démesurés (100 000 habitants en 2000), et le reflet des prévisions conjoncturelles de l'époque calculées sur la base de l'envolée économique des Trente Glorieuses et des extrapolations des acteurs politiques et des offices HLM. La crise économique de 1973, intervenue juste au début de la réalisation de la ville nouvelle est une des raisons qui expliquent le frein de son expansion[22] - [23].
Les Ă©tapes importantes de ce projet de ville nouvelle sont :
- Juin 1972 : crĂ©ation de l'Ătablissement public d'amĂ©nagement de la ville nouvelle du Vaudreuil ;
- Décembre 1972 : création de l'ensemble urbain du Vaudreuil qui s'étend sur des parcelles de plusieurs communes dont Le Vaudreuil. Parmi les neuf villes nouvelles, elle sera la seule à choisir ce statut. Les habitants de l'ensemble ne dépendent plus des communes, mais ont un statut particulier qui amÚnera de nombreuses contestations ;
- Juillet 1975 : les tout premiers habitants s'installent dans l'immeuble prototype, plus tard, le titre de premier habitant donnera lieu à une polémique[24] ;
- : pour répondre aux contestations, l'ensemble urbain devient une commune, dont la création ampute le territoire du Vaudreuil et prend le nom de Le Vaudreuil-Ville nouvelle ;
- : pour Ă©viter les confusions de nom avec Le Vaudreuil, la nouvelle commune prend le nom de Val-de-Reuil ;
- Décembre 1985 : dissolution de l'établissement public d'aménagement (EPV), dont les compétences sont transférées à la commune ;
- 1996 : Val-de-Reuil s'associe en communauté de communes avec Louviers et Incarville ;
- 2000 : Val-de-Reuil participe à la création de la communauté d'agglomération Seine-Eure, dont elle est la principale ville aprÚs Louviers.
- Entre 2001 et 2005, la ville bénéficie d'une vaste opération de renouvellement urbain grùce à l'aide du ministre de la ville Claude Bartolone. 300 logements sont déconstruits, permettant au quartier sur dalle de se dédensifier et aux habitants de bénéficier d'un cadre de vie plus agréable.
- Entre 2010 et 2015, l'agence nationale pour le renouvellement urbain (ANRU) poursuit le programme de rénovation sous l'impulsion de Jean-Louis Borloo. La plupart des espaces publics, qui avait été mal conçus à l'origine de la ville, sont refaits. De nombreux équipements publics sont également rénovés (CCAS/hÎtel d'entreprises des 4 Soleils) ou reconstruits (théùtre de l'Arsenal). 1 300 logements sont rénovés. La ville reprend des couleurs et retrouve une attractivité auprÚs des salariés des entreprises des parcs d'activités qui s'installent dans les nouvelles opérations de logements des quartiers des Noës, des Coteaux et du Cavé.
- En 2019, le président de l'ANRU Olivier Klein et le directeur général de l'ANRU Nicolas Grivel viennent signer la convention permettant à la ville de bénéficier du nouveau programme de renouvellement urbain.
Urbanisme et architecture
Typologie
Val-de-Reuil est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [25] - [26] - [27]. Elle appartient à l'unité urbaine de Louviers, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[28] et 39 762 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[29] - [30].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Louviers, dont elle est une commune du pÎle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[31] - [32].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (47,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (59,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (32,1 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (14,9 %), eaux continentales[Note 8] (11,8 %), zones urbanisĂ©es (10,7 %), forĂȘts (9,1 %), prairies (7,7 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,4 %), mines, dĂ©charges et chantiers (3,5 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (2,7 %)[33].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[34].
Morphologie urbaine
C'est dans cet espace privilĂ©giĂ© dâĂ©changes et de passages, un large mĂ©andre intĂ©rieur de la Seine en confluence avec l'Eure, d'une grande beautĂ©[35] - [36], dĂ©jĂ habitĂ© 7 000 ans av. J.-C.[37] (qui a connu la domination romaine, le pouvoir mĂ©rovingien, le long rĂšgne de Charlemagne dit le Pieux, la premiĂšre, puis la seconde vague d'invasion des Vikings, vĂ©cu la crĂ©ation de la province de Normandie, la guerre de Cent Ans[38]), que va naĂźtre une opĂ©ration d'urbanisme volontaire â une « ville-pilote en matiĂšre de qualitĂ© environnementale, d'Ă©conomie d'Ă©nergie, de gestion parcimonieuse des sols, d'innovation dans les procĂ©dĂ©s de construction et de lutte contre les nuisances » (GĂ©rard Thurnauer) â conçue, Ă la fin des annĂ©es 1960[39].
Le projet urbain est confié aux architectes de l'Atelier de Montrouge (notamment Gérard Thurnauer) et à l'équipe pluridisciplinaire dirigée par Jean-Paul Lacaze et dans laquelle figurent notamment Alain Sallez (économiste) ou François Gay (géographe). La ville est organisée selon le principe du « Plan de voirie en grille » qui permet de ne pas établir à l'avance l'emplacement des fonctions centrales. Cette méthode a été mise en place justement en réaction contre la rigidité de l'urbanisme fonctionnaliste. Son centre se caractérise par une forme d'urbanisme opérationnel particuliÚre, appelée urbanisme sur dalle et par le concept du Germe de ville. Elle dispose également d'un systÚme de voirie orthogonal, ou plan hippodamien dans lequel les rues se coupent à angle droit.
Le plan local d'urbanisme de la commune, validé en décembre 2007, vise à préserver cet important patrimoine urbain et architectural. Des démarches sont en cours pour faire classer la ville au label architecture contemporaine remarquable.
Politique et administration
En 2016, la commune détient le label « Ville Internet @@@@ »[40].
Liste des maires
Liste des maires du Val-de-Reuil | |||||
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Année | Maire | Parti | Autres mandats[41] | Notes | |
1981-2001 | Bernard Amsalem | PS | Premier maire de la ville nouvelle | ||
Depuis 2001 | Marc-Antoine Jamet | PS | Conseiller régional de Haute-Normandie (2004-2015) puis de Normandie (2016-2021) Conseiller départemental de l'Eure (depuis 2021) |
Premier secrétaire de la Fédération PS de l'Eure (2012-2017) |
Le , Val de Reuil a reçu une Marianne d'Or (25 lauréats en 2008).
Politique de développement durable
Un des premiers Ă©coquartiers de France, l'Ă©covillage des NoĂ«s a Ă©tĂ© construit par le bailleur Siloge et la ville entre 2010 et 2016. DessinĂ© par Philippe Madec, il a remplacĂ© un ancien champ d'agriculture intensive par 97 logements, un vaste parc et une Ă©co-crĂȘche. Il est drainĂ© par un rĂ©seau de canaux et de bassins permettant Ă la fois l'infiltration des eaux pluviales mais aussi une excellente gestion des eaux en cas de crue de l'Eure. L'opĂ©ration a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e Ă plusieurs reprises notamment le prix de l'Ăquerre d'argent du Moniteur (2019), le grand prix villes durables (2017) et les victoires du paysage (2020). L'amĂ©nagement du quartier des NoĂ«s (48 ha) se poursuit dans le mĂȘme esprit avec la rĂ©alisation d'un Ă©co-lotissement de 100 parcelles le long de la voie Dagobert entre 2018 et 2020, l'amĂ©nagement d'une ferme pĂ©dagogique (Anymania/2020) et la rĂ©alisation d'un parc Ă©cologique de 30 hectares entre la ville et la base de loisirs.
Dans le cadre du Nouveau Projet de Renouvellement Urbain, de nombreuses opérations sont menées pour laisser une large part aux vélos et aux piétons:
- une avenue cyclable de 7 km, entre la gare et les zones d'activités, pour permettre aux salariés d'aller travailler en sécurité mais aussi pour permettre aux villes voisines d'accéder aux principaux équipements publics.
- la promenade des Tilleuls, mail piéton de 3 km, traversant la ville du nord du sud, qui sera bordé par un nouveau gymnase dessiné par James Cowey du cabinet Studios Architecture et par la nouvelle école Victor-Hugo dessinée par Jean-François Bodin.
- la transformation de 14 km de voies rapides, dimensionnées au début des années 70 pour une ville qui devait faire 200 000 habitants, pour laisser une place plus grande aux piétons et aux vélos.
En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[42].
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1975. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque annĂ©e Ă la suite d'une enquĂȘte par sondage auprĂšs d'un Ă©chantillon d'adresses reprĂ©sentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement rĂ©el tous les cinq ans[43] - [Note 9].
En 2020, la commune comptait 12 702 habitants[Note 10], en diminution de 3,47 % par rapport Ă 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La ville nouvelle a vu sa population passer de 421 habitants en 1975 à 11 373 en 1990. La croissance s'est ensuite poursuivie plus lentement et le nombre d'habitants stagne depuis l'an 2000. En 2010, la ville compte plus de 13 000 habitants et les nombreux projets de construction (notamment la ZAC des Coteaux, la ZAC de la Ferme équestre et l'ex-ZAC des Noës) permettent d'envisager une légÚre augmentation de population dans les années à venir.
La population est trĂšs jeune, puisque Val-de-Reuil se place en quatriĂšme position des villes de plus de 1 000 habitants les plus jeunes de France[46], avec 38,7 % de la population de moins de 20 ans.
Gentilé : Rolivalois.
Ăconomie
La notion de parc d'activités, par opposition aux zones industrielles, est apparue dans les années 1970 avec la création du Parc de la Fringale et l'installation de l'Institut Pasteur. Le cahier des charges prévoyait un important volet paysager imposant notamment la création d'arbres et d'espaces verts. En outre, de nombreux espaces verts publics ont été créés. La ville compte désormais une dizaine de parcs d'activités.
Les entreprises installées sur le domaine communal sont notamment spécialisées dans :
- l'industrie pharmaceutique : Sanofi Pasteur, Johnson & Johnson (Janssen Cilag, Roc, Neutrogena, Biafine, etc.), Valois, Valdepharm (500 p., groupe Fareva, façonnier pharmaceutique participant au vaccin COVID-19 Curevac)[47], Carlo Erba, Biopak, Erlab, etc. ;
- la logistique : Geodis/Pharmalog, ATA, logistrans, Duhamel ;
- le bĂątiment et les travaux publics : SCREG, Viafrance, De Biasio ;
- l'industrie de l'armement et de la construction navale : Cassidian, DGA Techniques hydrodynamiques ;
- l'hébergement Web : EDF, Orange, Altitude télécom[48] ;
- le Cloud Computing : Power Cloud, Orange, Altitude Infra
- le luxe : maroquinerie et parfums HermĂšs[49]
- hÎtellerie et restauration : un important parc hÎtelier et de restauration a été créé au niveau de la sortie de l'autoroute A13.
Le Centre de détention de Val-de-Reuil.
Avec 18 000 m2 de bĂątiments d'activitĂ©s construits chaque annĂ©e en moyenne, Val-de-Reuil se caractĂ©rise par un dynamisme important, la plaçant au mĂȘme rang que des villes comme Chartres, Dreux ou Caen.
Enseignement
- Val-de-Reuil compte 7 groupes scolaires : Léon-Blum, les Cerfs-Volants, le Pivollet, Coluche, les Dominos, Louise-Michel et Jean-Moulin. à l'exception du groupe scolaire les Cerfs-Volants qui a fusionné depuis 2011, chaque groupe scolaire comporte deux directeurs distincts, un pour la maternelle et un pour l'élémentaire. Pour résumer, il existe donc sur le secteur de Val-de-Reuil 6 écoles maternelles, 6 écoles élémentaires ainsi qu'une école primaire (maternelle + élémentaire).
- Val-de-Reuil compte 2 collÚges (Alphonse Allais et Michel de Montaigne, sur la commune du Vaudreuil) ainsi que le lycée Marc-Bloch[50]. Ce dernier est réguliÚrement classé meilleur lycée du département depuis son ouverture en 1992.
- De 1976 Ă 2008, Val-de-Reuil a accueilli l'Ăcole supĂ©rieure d'ingĂ©nieurs et de techniciens pour l'agriculture (ESITPA), crĂ©Ă©e en 1919 Ă Paris, elle est dĂ©sormais implantĂ©e sur le campus de Mont-Saint-Aignan prĂšs de Rouen[51].
- De 2009 à 2012 était implanté un établissement d'enseignement supérieur privé, ELISA Aerospace. Aujourd'hui, cette école est implantée à Saint-Quentin (Picardie)[52].
Sports
- Meeting national indoor d'athlétisme tous les ans depuis 2010.
Culture locale et patrimoine
Monuments historiques
La commune compte plusieurs monuments historiques :
- le menhir de la Basse CrĂ©monville, classĂ© par arrĂȘtĂ© du 27 juin 1927[53] ;
- la ferme de la Haute-CrĂ©monville, inscrite par arrĂȘtĂ© du 6 septembre 1978[54]. Les Ă©curies des Haras nationaux occupent une partie du site, qui est Ă©galement renommĂ© pour son restaurant gastronomique ;
- la ferme de la Motte, qui abritait au Moyen Ăge les Ă©curies du chĂąteau du Vaudreuil, et dont le parc est encore visible sur les plans du cadastre ;
- le chĂąteau des Sablons, oĂč s'est implantĂ© le centre Ă©questre du mĂȘme nom en 2010.
Sites et monuments de la ville nouvelle
- Le centre-ville constitue l'une des plus grandes opĂ©rations d'urbanisme sur dalle rĂ©alisĂ©es en France avec 2 500 logements, un ensemble de rues piĂ©tonnes et de nombreux Ă©quipements publics. Il a Ă©tĂ© dessinĂ© par les architectes de l'atelier de Montrouge Ă la fin des annĂ©es 60 et les premiers immeubles livrĂ©s en 1975. Il constitue un tĂ©moignage aussi rare qu'exceptionnel de l'urbanisme des annĂ©es 70. De nombreux chantiers ont Ă©tĂ© menĂ©s par l'Ătat et la ville pour moderniser ce patrimoine avec l'aide de l'agence nationale pour la rĂ©novation urbaine.
- Le théùtre de l'Arsenal, dessiné par Jean-François Bodin, a été construit en lieu et place de l'ancienne caserne des pompiers. Il a été inauguré en 2015.
- L'école Les Dominos, située voie de la Ferme, a été dessinée par Annette Tison dans l'esprit des barbapapa. Il s'agit d'un des rares bùtiments publics réalisés dans l'esprit des maisons bulles ou du palais bulle cher à Pierre Cardin.
- L'astrolabe, créé par Alain Le Boucher, est situé dans le centre-ville de Val-de-Reuil. Il présente en direct sur son pupitre les différentes régions du ciel, et il fut notamment représenté sur le timbre de Val-de-Reuil en 2001.
- La nouvelle école Louise-Michel a été confiée à l'architecte designer Jean-Michel Wilmotte.
- La place des 4-Saisons, centre commercial de la ville, a été réaménagée en 2005/2006 par Jean-Jacques Ory. Elle est le point d'appui du projet de village commercial qui opérera la jonction entre la rue Courtine et la place des 4-Saisons.
- La médiathÚque créée dans les années 1970 a été rénovée par Jean-Baptiste Pietri en 2005. à cette occasion, elle a été rebaptisée médiathÚque Le Corbusier.
- Le Monument de la Paix, confié aux architectes Jakob + MacFarlane et Franck Vialet, est inauguré le 6 juillet 1996 à l'entrée de ville (rond-point route des Falaises et chaussée de Ritterhude). Répondant à une demande des anciens combattants, la ville nouvelle n'ayant pas de monument aux morts, son architecture déroutante est cependant diversement appréciée[55].
- La base régionale de plein air et de loisirs de Léry-Poses est située à 60 % sur le territoire de la ville nouvelle. Lieu d'activités et de loisirs, elle accueille chaque été plusieurs centaines de milliers de touristes.
- La halle d'athlétisme, construite en 2008 par Vincent Rivoire, est un complexe multisport couvert de 15 000 m2 permettant d'accueillir des manifestations sportives nationales.
- Construit en 1989, le centre de détention Les Vignettes était à l'époque, avec ses 54 000 m2, le plus grand d'Europe. Il accueille les détenus condamnés à un an de détention et plus.
- Il existe au sein de la ville nouvelle l'un des vingt-deux centres d'Ă©ducation avec un encadrement militaire dĂ©nommĂ© DĂ©fense 2e chance ou Ă©tablissement public d'insertion de la DĂ©fense (Ăpide).
- L'Ă©glise de la FraternitĂ© a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par l'architecte Hubert Lefrançois, et la premiĂšre pierre a Ă©tĂ© posĂ©e en 1987 par Jacques Gaillot, alors Ă©vĂȘque d'Ăvreux. Le diocĂšse catholique d'Ăvreux en est le propriĂ©taire et la paroisse Saint-Pierre-des-Deux-Rives dessert cette Ă©glise.
- Gare de Val-de-Reuil
- Depuis 2012, Biotropica, un parc zoologique, est ouvert au bord de la base régionale de plein air et de loisirs de Léry-Poses, il dispose d'une des plus grandes serres tropicales d'Europe[56]. La serre a été totalement construite dans une butte de terre, permettant de bénéficier de la géothermie tout en maximisant les apports solaires. Elle accueille chaque année plus de 300 000 visiteurs, devenant ainsi le 2e site touristique le plus visité du département aprÚs les jardins de Claude Monet à Giverny.
Site inscrit
- Les falaises de l'Andelle et de la Seine, Site inscrit (1981) [57].
HĂ©raldique
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Les armoiries de Val-de-Reuil se blasonnent ainsi :
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Personnalités liées à la commune
- Bernard Amsalem, premier maire, de 1981 à 2001, puis président de la Fédération française d'athlétisme.
- Marc-Antoine Jamet, maire depuis 2001, secrétaire général du groupe LVMH.
- Méba-Mickaël Zézé, athlÚte spécialiste du sprint et du relais, vice-champion de France du 100 m en 2021, double sélectionné aux Jeux olympiques de Rio de Janeiro et de Tokyo (relais 4 à 100 m).
Jumelages
- Ritterhude (Allemagne) ;
- Sztum (Pologne) ;
- Workington (Angleterre) ;
- Meitar (Israël) ;
- TÄÈnad (Roumanie).
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de nâafficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă 1999, que les populations correspondant Ă une enquĂȘte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la derniĂšre population lĂ©gale publiĂ©e par lâInsee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Source : France-Inter, émission « Va chez ton maire » du 8 février 2008
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Transbord, le réseau de bus de l'agglomération Seine-Eure », sur http://www.transbord.fr/ (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
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- « Changez de vie, venez vivre au Vaudreuil » était le slogan de l'affiche pour l'exposition de 1972 (coll. IFA /DAF direction des archives de France)
- ATM/Riboulet, 1968, IFA.
- La ville nouvelle du Vaudreuil a Ă©tĂ© retenue comme un Ă©chec : cet ambitieux projet d'une ville nouvelle de 100 000 habitants (conduit sans concertation locale), qui prĂ©tendait ĂȘtre Ă la fois une opĂ©ration tĂ©moin d'urbanisme et d'architecture modernes et une ville pilote pour l'environnement, n'aura finalement donnĂ© naissance qu'Ă une petite commune de 13 500 habitants, qui a pris le nom de Val-de-Reuil en 1995 - Source : Entame de la prĂ©sentation de l'article de Catherine Blain « L'atelier de Montrouge et le Vaudreuil », parue dans la revue Ethnologie française, 2003, 1 La mĂ©moire des villes nouvelles.
- Les objectifs d'occupation n'ont pas Ă©tĂ© remplis, mais « il est pourtant admis que ce projet, et notamment lâapproche mise en avant par lâĂ©quipe pluridisciplinaire de la ville nouvelle, reprĂ©sente un fragment significatif de lâhistoire du XXe siĂšcle en cela quâil marque le point dâaboutissement dâune sĂ©rie de recherches ayant tentĂ©, en rĂ©action aux mĂ©thodes et modĂšles privilĂ©giĂ©s dans lâaprĂšs-guerre, de (re)donner une « qualitĂ© » au cadre de vie - LâAtelier de Montrouge et le Vaudreuil, Catherine Blain. Presses Universitaires de France. Ethnologie française 2003/2 - tome XXXVII, (ISSN 0046-2616), (ISBN 2-13-053399-X), pages 41 Ă 50. ».
- Claire Brossaud, Le Vaudreuil, ville nouvelle - Le Val de Reuil et son imaginaire Collection Villes et entreprises, L'Harmattan, 2003, pages 209-210 Val de Reuil, le premier habitant.
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- « Ce site d'une grande beautĂ©, gĂ©ographiquement bien dĂ©limitĂ© dans cette typologie de confluence de riviĂšres (Seine, Eure, Andelle), devait permettre de dĂ©velopper une vaste base de loisirs avec ses plans d'eau (celle-ci fonctionne de maniĂšre active aujourd'hui) et une ville pouvant atteindre 140 000 habitants, si la croissance dĂ©mographique, Ă©conomique et urbaine suivait les mĂȘmes pentes ascendantes des annĂ©es 1950-1960. » « Val-de-Reuil peut redevenir une ville- pilote », HORIZONS, No 5235 du 26/03/2004 - page 456. http://www.valdereuil.fr/pdf/articlevillepilote.pdf]
- « Dans le fil de ce questionnement, lâattention se centre rapidement sur un site : la plaine de Poses qui, situĂ©e au confluent des vallĂ©es de la Seine, de lâEure et de lâAndelle [...] et, surtout, recĂšle des qualitĂ©s paysagĂšres indĂ©niables.» LâAtelier de Montrouge et le Vaudreuil Catherine Blain
- La fouille préventive menée sur le site de Val-de-Reuil (Eure) au lieu-dit Les Varennes a permis la découverte d'une sépulture isolée, datée du Mésolithique, située à faible distance d'une allée sépulcrale du Néolithique final⊠Bulletin de la Société préhistorique française (ISSN 0249-7638).
- Histoire de la Normandie, publiée sous la direction de Michel de Bouard, Privat, 1970.
- « Val-de-Reuil peut redevenir une ville-pilote », Horizons, no 5235, 26 mars 2004, p. 456.
- [PDF]PalmarÚs 2016 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 27 mars 2017.
- simultanément à celui de maire du Val-de-Reuil
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 9 février 2018.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- L'internaute : Encyclopédie des villes de France
- https://actu.fr/normandie/val-de-reuil_27701/covid-19-a-val-de-reuil-fareva-va-participer-a-la-fabrication-d-un-vaccin_38041240.html
- L'Expansion.com, 02/06/2009
- Ă Val-de-Reuil, lâexcellence dâHermĂšs entre leurs mains
- Section Ăducation et Formation du site de la ville :
- Historique sur le site officiel de l'Ă©cole.
- Site de l'Ă©cole Elisa.
- Notice no PA00099550, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Notice no PA00099549, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- Un signe de paix à Val-de-Reuil⊠Article sur Libération.fr, le 19 juillet 1996.
- Site officiel Biotropica.
- « Les Falaises de l'Andelle et de la Seine », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel
- Val-de-Reuil sur le site de l'Insee