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Pierre Cardin

Pietro Costante Cardin[1] [karˈdin][alpha 1] dit Pierre Cardin [kaʁdɛ̃][alpha 2], nĂ© le Ă  Sant'Andrea di Barbarana (Royaume d'Italie) et mort le Ă  Neuilly-sur-Seine (France), est un couturier et homme d'affaires français d'origine italienne.

Pierre Cardin
Pierre Cardin en 2010.
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
SĂ©pulture
Nom de naissance
Pietro Costante Cardin
Nationalités
française (à partir de )
italienne
Activités
Période d'activité
signature de Pierre Cardin
Signature

Pierre Cardin intĂšgre la haute couture en 1957 et y restera environ dix ans. Il prĂ©sente Ă  la fin des annĂ©es 1950 une collection de prĂȘt-Ă -porter qui fera grand bruit. Il est considĂ©rĂ©, avec Paco Rabanne et AndrĂ© CourrĂšges, comme l'inventeur de la mode futuriste dans les annĂ©es 1960.

Sa marque Pierre Cardin est prĂ©sente, sous forme de licences commerciales[2] - [3], dans plus de cent pays, faisant du couturier l'un des cinq Français les plus connus au monde. Sa fortune a Ă©tĂ© estimĂ©e en 2009 Ă  plus de 600 millions d'euros[4] ; en 2012, il souhaitait se sĂ©parer de son groupe pour un milliard d'euros[5].

Biographie

Famille

Les parents de Pierre Cardin, Alessandro (né en 1878) et Maria (née en 1879), sont des agriculteurs vénitiens précipités dans la pauvreté par la PremiÚre Guerre mondiale qui émigrent en France au milieu des années 1920[6]. Ils obtiennent la nationalité française en 1936[7].

Leur fils Pietro naĂźt Ă  Sant'Andrea di Barbarana, hameau de la commune de San Biagio di Callalta le ; il est le dernier de la fratrie qui compte dix enfants.

La famille s'installe Ă  Saint-Étienne, dans le dĂ©partement français de la Loire, en 1930[8].

Des débuts modestes

En 1936, Pierre Cardin commence son apprentissage Ă  l’ñge de quatorze ans chez Louis Bompuis, un tailleur pour hommes Ă  Saint-Étienne Il y est d'abord comptable puis coupeur[9]. AprĂšs un passage chez Manby, tailleur Ă  Vichy qu'il rejoint Ă  bicyclette, il monte Ă  Paris. Vers la fin de la guerre, il dĂ©bute chez Jeanne Paquin. Par elle, il rencontre Jean Cocteau et Christian BĂ©rard, avec qui il rĂ©alise des costumes et des masques pour La Belle et la BĂȘte en 1946, il assiste Marcel Escoffier et Christian BĂ©rard sur les costumes de Jean Cocteau[10].

Il entre pour un passage Ă©clair chez Elsa Schiaparelli[11].

Premier tailleur de la maison Christian Dior lors de son ouverture en , Pierre Cardin participe ainsi au succĂšs du « tailleur Bar »[10], qui d'aprĂšs le Harper's Bazaar, dĂ©finit le New Look de Christian Dior. Il quitte la maison Dior sur un coup de tĂȘte trois ans aprĂšs[11].

En 1950, au 10, rue Richepanse, il rachĂšte la maison Pascaud, alors spĂ©cialisĂ©e dans les costumes de scĂšne, il y ouvre sa propre maison de couture. Il gardera ainsi sa double activitĂ© crĂ©atrice : les costumes de scĂšne ainsi que des crĂ©ations de haute couture plus tard. Il crĂ©e des costumes pour les bals, fĂȘtes somptueuses d'aprĂšs guerre, Ă  cĂŽtĂ© des manteaux et tailleurs, sa spĂ©cialitĂ©[11]. Progressivement, sa clientĂšle s’agrandit.

Sa premiĂšre collection voit le jour trois ans plus tard en 1953, il y montre rue du Faubourg-Saint-HonorĂ© des manteaux et des tailleurs d’une coupe impeccable, associant inventivitĂ© et sens du dĂ©tail.

Quatre ans plus tard, il triomphe avec la prĂ©sentation d'une collection de 120 vĂȘtements et devient membre de la Chambre syndicale de la couture parisienne[12].

PrĂȘt-Ă -porter

Tunique/robe Cosmos de 1967.

DĂ©jĂ , en 1954, Pierre Cardin dĂ©ploie une Ă©nergie farouche, s'engageant dans la politique de diffusion avec l’ouverture de sa premiĂšre boutique Eve, suivie d’Adam en 1957[13]. ConsidĂ©rĂ© comme un prĂ©curseur[14], Pierre Cardin souhaite alors poser les bases d'une production de prĂȘt-Ă -porter en parallĂšle Ă  la haute couture. Il ne croit pas au modĂšle Ă©conomique d'une haute couture produisant de façon Ă©litiste[14].

Pour les grands couturiers traditionnels, attachĂ©s Ă  sĂ©parer la mode haut de gamme de la mode populaire, c'est un Ă©norme scandale. Il persiste et signe en prĂ©sentant en 1959, une collection de prĂȘt-Ă -porter luxueux au Printemps : il sera ainsi le premier couturier Ă  prĂ©senter un dĂ©filĂ© de prĂȘt-Ă -porter inspirĂ© de la haute couture, qui plus est dans un grand magasin. Cet acte de « rĂ©bellion » va engendrer une lĂ©gende maintes fois reprise par les ouvrages qui fait croire que Cardin aurait Ă©tĂ© exclu de la Chambre syndicale de la couture parisienne. Ce fait est clairement dĂ©menti par Didier Grumbach qui affirme que « contrairement Ă  la lĂ©gende, Pierre Cardin n'a pas Ă©tĂ© exclu de la Chambre syndicale[15]. » Au contraire, quelques annĂ©es plus tard, on lui propose la prĂ©sidence, qu'il refuse[14]. D'autres sources Ă©voquent son renvoi puis sa rĂ©intĂ©gration[10].

La ligne pour homme, lancée à la fin des années 1950, révolutionne la mode masculine :

« Des vestes avec lesquelles on peut dévisser un boulon de voiture, mais aussi aller au Windsor. »

VoilĂ  dĂ©finis les nouveaux critĂšres : confort et Ă©lĂ©gance. En 1961, il crĂ©e une ligne Ă  la demande du Printemps qui doit ĂȘtre commercialisĂ©e sous le nom du grand magasin ; Ă©chec commercial, celle-ci a un retentissement important dans les mĂ©dias, dont Elle qui organise au couturier une campagne de presse[16] avec le soutien d'HĂ©lĂšne Lazareff[14]. Tout cela concourt Ă  ce qu'il se mette encore Ă  dos la profession[16] mais soit connu mondialement[14]. Il bĂ©nĂ©ficie Ă©galement du soutien de plusieurs journalistes de mode : Lucien François (Combat), Viviane Greymour et Janie Samet (Le Figaro), Alice Chavannes de Dalmassy (Elle), Diana Vreeland (Vogue) et Eugenia Sheppard (New York Herald Tribune)[10]. Tous les grands magasins du monde lui ouvrent des corners et le nombre de produits sous licence augmente dĂ©jĂ  Ă  grande vitesse[17].

En 1966, allant une fois de plus à l'encontre des rÚgles ancestrales de la Chambre syndicale en refusant de respecter le calendrier édicté au sujet de la remise à la presse de certains documents, Pierre Cardin fait parvenir une lettre de démission qui est acceptée[18].

Dans les annĂ©es 1970, le succĂšs de sa ligne masculine va jusqu'aux États-Unis[17], les lignes fĂ©minines sont partout dans le monde (il a organisĂ© plusieurs coups mĂ©diatiques, comme un dĂ©filĂ© dans le dĂ©sert de Gobi ou un autre sur la place Rouge de Moscou[10]) ; tout cela va perdurer jusque dans les annĂ©es 1980[17]. Au dĂ©but de ces annĂ©es lĂ , le nombre de licences est estimĂ© Ă  plus de 500 : vampirisant la couture et la crĂ©ation, la perte d'image se fait sentir[19].

Une longue suite de créations

Logo de la marque Pierre Cardin.
Stylo Ă  bille Pierre Cardin.

De la robe bulle au costume Mao, de la mode cosmonaute Ă  la mode unisexe, de la chasuble Ă  dĂ©coupe hublot Ă  la robe moulĂ©e en fibres synthĂ©tiques, Pierre Cardin tĂ©moigne d’un appĂ©tit fĂ©roce pour l’expĂ©rimentation. Ses formes construisent des silhouettes gĂ©omĂ©triques Ă  base de ronds et de triangles ; leur volume sculptural impose au corps de s’y adapter.

Précurseur, il importe à Paris l'art de vivre japonais et le fait vivre dans ses collections. Un voyage en 1957 au Japon sera décisif pour cette rencontre avec la culture japonaise. Il y fait la connaissance de Hiroko Matsumoto, mannequin japonais qui l'accompagne à Paris et deviendra sa maßtresse. Dans sa maison de couture, Mademoiselle Hiroko est sa muse et son égérie pendant prÚs de dix années[20] - [21].

Le couturier est au cƓur des annĂ©es 1960. En 1963, il crĂ©e les fameux costumes de scĂšne, une veste sans col, des Beatles[14] - [22]. En 1961, il crĂ©e les costumes fĂ©minins pour le film La Princesse de ClĂšves de Jean Delannoy. Il habille John Steed pour la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Chapeau melon et bottes de cuir en 1967. En 1968, il crĂ©e l'uniforme des hĂŽtesses de l'air, personnel navigant commercial d'UTA.

Designer, il présente dÚs 1970 une collection de meubles.

MĂ©cĂšne, il crĂ©e l'Espace Cardin en 1971 dans l'ancien thĂ©Ăątre des Ambassadeurs Ă  Paris, oĂč se produisent des artistes comme MarlĂšne Dietrich, Bob Wilson, GĂ©rard Depardieu, Jeanne Moreau (avec laquelle il a une liaison[10]), de nombreux groupes de jazz et de rock, le Pilobolus.

En 1972, il dĂ©bat dans l'Ă©mission Italiques avec Gonzague Saint-Bris et Jean d'Ormesson sur le retour du « dandysme ». Il est le premier Français Ă  s’implanter en Chine communiste en 1978[23] ; ses mannequins dĂ©filent dans la CitĂ© interdite Ă  PĂ©kin[14].

Pierre Cardin en 1978.

Il s'attelle Ă  la rĂ©habilitation du chĂąteau du marquis de Sade, Ă  Lacoste (Vaucluse)[10] oĂč il organise chaque annĂ©e un festival. Il s'intĂ©resse aussi au village dont il veut faire un « Saint-Tropez local de la culture ». Pour ce faire, il achĂšte une quarantaine de maisons, une dizaine de boutiques et quarante hectares de terre qu’il laisse inexploitĂ©es. Il transforme ce village en un village-musĂ©e. Un Ă©crivain, Cyril Montana, qui a passĂ© dans ce lieu une grande partie de son enfance et de son adolescence, se mobilise pour redonner vie au village. Un documentaire rĂ©alisĂ© par Thomas Bornot, Cyril contre Goliath raconte ce combat[24] - [25].

Homme d'affaires, gastronome et amoureux de l'art, Cardin devient en 1981 le propriĂ©taire du restaurant Maxim's de Paris[10], cĂ©lĂšbre restaurant Belle Époque, temple de l'Art nouveau, et s'implique personnellement dans le renouveau de l'Ă©tablissement. Il en dĂ©veloppe la marque dans le monde entier[26].

Dans les années 1980 et jusqu'au milieu des années 1990, il apporte son soutien amical à l'association de la presse, du music-hall et du cirque (PAVDEC-Presse associée de la variété, de la danse et du cirque) présidée par Jacqueline Cartier, avec à ses cÎtés diverses personnalités dont Guy des Cars, Francis Fehr, Yves Mourousi et Jean-Pierre Thiollet.

Dans les années 2000, il inaugure un musée consacré à l'art nouveau aux 2e et 3e étages du restaurant Maxim's de Paris.

Licences

Showroom Sculptures utilitaires Venise.
Pierre Cardin - Sculptures Utilitaires - Table et chaise Cobra.

L’envie de dĂ©velopper et de rendre accessibles ses crĂ©ations, ainsi que le coĂ»t jugĂ© prohibitif des droits de douane pour les produits vendus Ă  l'Ă©tranger, pousse Pierre Cardin Ă  formaliser un systĂšme de licence : il dessine, les industriels fabriquent puis lui reversent des pourcentages sur les ventes, sa signature constituant ainsi la politique de dĂ©veloppement de sa marque[14].

Ce systĂšme de production qu'il exploite au maximum[14] lui permet d’adapter son concept au marchĂ© ambiant, le plaçant premier au monde en nombre de licences ainsi qu’en volume de ventes. Il existerait selon le couturier, plus de 700 licences aujourd'hui, du textile aux arts de la table, en passant par l'eau minĂ©rale[27] les poĂȘles Ă  frire, les vĂ©los, les sacs en plastique, les briquets ou les tringles Ă  rideaux[14].

« Si je vois une trÚs belle boßte de sardines, j'ai envie de lui donner mon nom[14] ! »

Cette diversification tous azimuts de produits dérivés sans notion de qualité fait que nombre de ses pairs lui tournent le dos, jugeant cela peu en adéquation avec l'idée de la couture ou du luxe[14]. Il est juste, qu'au contraire de Cardin, nombre de marques issues de la mode ont sensiblement réduit leurs licences ces derniÚres décennies, à l'image de la reprise en main de Saint Laurent, Gucci, ou Dior, permettant de maintenir un niveau de gamme élevé[14].

À son apogĂ©e, ce systĂšme commercial reprĂ©sente du travail pour 200 000 personnes et un chiffre d'affaires de dix milliards de francs (environ 1,5 milliard d'euros), permettant Ă  Pierre Cardin de multiplier ses acquisitions variĂ©es[14].

Vie privée

Pierre Cardin partage la vie de Jeanne Moreau durant quatre ans. Il dĂ©clare Ă  La Gazette Drouot, l'hebdomadaire de ventes aux enchĂšres, son regret de ne pas avoir eu d'enfants avec la comĂ©dienne. ParallĂšlement, il dĂ©clare ĂȘtre homosexuel[10]. Il a eu aussi d'autres muses : Hiroko Matsumoto, MaĂŻa PlissetskaĂŻa, Sylvana Lorenz , etc.[28]

Il est propriétaire du palais de Casanova à Venise, du chùteau du marquis de Sade à Lacoste, du Palais Bulles de Théoule-sur-Mer (qu'il met en vente en 2016), de l'immeuble du restaurant Maxim's et de deux bateaux parisiens (l'un devant Notre-Dame et l'autre devant la tour Eiffel)[10].

Il indique ĂȘtre catholique, mais non pratiquant[29].

Mort

Tombe de Pierre Cardin.

Pierre Cardin meurt le , Ă  l'Ăąge de 98 ans, Ă  l'hĂŽpital amĂ©ricain de Neuilly-sur-Seine[30] - [31]. Ses obsĂšques ont lieu dans l'intimitĂ© le , suivies de l'inhumation au cimetiĂšre de Montmartre (division 5) Ă  Paris[32], aux cĂŽtĂ©s de son ami et associĂ© AndrĂ© Oliver[33].

En 2018, il avait nommĂ© son petit-neveu Rodrigo Basilicati Cardin directeur gĂ©nĂ©ral de Pierre Cardin Évolutions (80 salariĂ©s en France et 350 licences Ă  l'international). En 2020, quelques mois avant sa mort, il lui confie la succession de son empire. Rodrigo Basilicati Cardin prĂ©pare pour dĂ©but 2022 un dĂ©filĂ© hommage au couturier au musĂ©e de l'Air et de l'Espace[34].

Distinctions

Prix

Pierre Cardin reçoit le DĂ© d'or de la haute couture française en 1977, 1979 et 1982[14], l'Oscar de la mode en 1985 pour l'ensemble de son Ɠuvre[9], les palmes de l'AcadĂ©mie royale catalane des beaux-arts de Saint-Jordi en 1990[9] puis, en 2010, le Legend Award dĂ©cernĂ© par le Fashion Group Ă  New York pour l'ensemble de sa carriĂšre[9] et, en 2007, le prix international du Conseil des crĂ©ateurs de mode amĂ©ricains.

Il est récompensé par plus d'une centaine de grands prix internationaux tant dans le domaine de la couture, de l'art, du design que des affaires.

Académies

Pierre Cardin et le compositeur français Régis Campo, membre de l'Académie des beaux-arts.

En 1992, il est le premier couturier Ă  ĂȘtre Ă©lu membre de l'AcadĂ©mie des beaux-arts (France) au sein de la section VI, membres libres, fauteuil 8. Il dessine lui-mĂȘme son Ă©pĂ©e d'acadĂ©micien[14]. À la suite de la mort du graveur Pierre-Yves TrĂ©mois, il en devient le doyen d'Ăąge le .

Il est membre d'honneur de l'Académie des beaux-arts russe depuis 2008.

Honneurs

Pierre Cardin est ambassadeur honoraire de l'Unesco de 1991 à sa mort. Il est nommé, le , Ambassadeur de bonne volonté de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Décorations françaises

DĂ©corations Ă©trangĂšres

Hommages

Pierre Cardin fait partie depuis 1960 des cinq Français les plus connus dans le monde. Il est l'un des trÚs rares couturiers à avoir fait la couverture du magazine Time[38]. Les plus grands musées du monde organisent des expositions sur ses créations de mode et de design.

Expositions

En 1994, une rĂ©trospective des 40 ans de sa carriĂšre est organisĂ©e dans le cadre des fĂȘtes pour le 1 200e anniversaire de la ville de Kyoto.

En 2006, Pierre Cardin installe son musĂ©e Ă  Saint-Ouen-sur-Seine, dans une ancienne usine de peinture de 3 000 m2. En 2014, le musĂ©e est transfĂ©rĂ© 5, rue Saint-Merri dans le 4e arrondissement de Paris.

En 2019, le Brooklyn Museum à New York lui consacre une rétrospective intitulée « Pierre Cardin: Future Fashion »[39].

Dans la culture populaire

Dans la version française du film Retour vers le futur (1985) de Robert Zemeckis, le personnage de Marty McFly porte un ou plusieurs vĂȘtements Ă©tiquetĂ©s « Pierre Cardin »[alpha 3] en 1985. Quand il fait un voyage dans le temps en 1955, sa future mĂšre Lorraine Baines, voyant l'Ă©tiquette de la marque sur ses vĂȘtements, pense qu'il s'agit de son vrai nom. Marty profite de cette confusion pour se faire appeler « Pierre Cardin » (inconnu Ă  l'Ă©poque), fausse identitĂ© qu'il adopte tant qu'il reste en 1955.

Dans la version originale anglaise du film, le nom qui est donné par Lorraine Baines à Marty est celui de Calvin Klein.

Notes et références

Notes

  1. Prononciation en italien standard retranscrite phonémiquement selon la norme API
  2. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API
  3. Dans la version originale du film, ces vĂȘtements sont signĂ©s Calvin Klein.

Références

  1. Base des décÚs en France (I.n.s.e.e.)
  2. https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2020/12/29/comment-pierre-cardin-a-bati-un-empire-mondial_6064752_3382.html
  3. https://www.strategies.fr/actualites/marques/4054732W/pierre-cardin-le-roi-des-licences.html
  4. Voir sur challenges.fr.
  5. Thiébault Dromard, « Dans les arcanes de l'empire de Pierre Cardin », Luxe, sur challenges.fr, Challenges, (consulté le ).
  6. Catherine Schwaab, nécrologie de Jeanne Moreau, Paris Match, semaine du 3 au , p. 64-65.
  7. Doan Bui et Isabelle Monnin. Ils sont devenus français. Dans le secret des archives. Jean-Claude LattÚs, 2010, p. 165.
  8. Fred Sauron, « Pierre Cardin, son enfance et ses dĂ©buts dans la couture Ă  Saint-Étienne », sur le site du quotidien Le ProgrĂšs, (consultĂ© le ).
  9. Who's Who in France, Ă©dition 2015, p. 467.
  10. Sylvie Yeu, « Cardin, l'éternel futur », Vanity Fair no 5, novembre 2013, pages 122-133.
  11. Grumbach 2008, p. 137.
  12. Grumbach 2008, p. 138.
  13. Grumbach 2008, p. 140.
  14. Stéphane Marchand, Les guerres du luxe, Fayard, , 382 p. (ISBN 978-2-213-60953-9), « Pierre Cardin dans l'enfer des licences », p. 209 à 214.
  15. Grumbach 2008, p. 104.
  16. Grumbach 2008, p. 141.
  17. Grumbach 2008, p. 142.
  18. Grumbach 2008, p. 40.
  19. Grumbach 2008, p. 143.
  20. Matthias Gurtler, « Pierre Cardin », VSD, le 19 juillet 2006
  21. Jean-Noël Liaut, ModÚles et mannequins : 1945 - 1965, Paris, Filipacchi, , 220 p. (ISBN 978-2-85018-341-6, BNF 35660421, présentation en ligne), p. 155 à 159.
  22. « Quand Pierre Cardin faisait des Beatles des icÎnes de la mode », sur LEFIGARO (consulté le )
  23. Pierre Cardin et la Chine.
  24. « Pierre Cardin, un village forcĂ© », LibĂ©ration,‎ (lire en ligne)
  25. « Sept films Ă  dĂ©couvrir sur le Web en attendant la rĂ©ouverture des salles. "Cyril contre Goliath", l’histoire d’un village confisquĂ© Ă  ses habitants », sur Le Monde, .
  26. « Comment Pierre Cardin a bùti un empire mondial », sur lemonde.fr, .
  27. Florent Bonnefoi, « Pierre Cardin : "Mon nom vaut un milliard d'euros, minimum" », La Provence, le 19 mai 2011.
  28. Sophie Rosemont et Karine Porret, « Mort de Pierre Cardin : ce qu'il faut retenir du couturier des sixties », L'express (site eb),‎ (lire en ligne AccĂšs payant, consultĂ© le )
  29. Pierre Cardin, interviewé par Laurence Haloche, « Pierre Cardin : "Pourquoi se fixer des limites ?" », Le Figaro Magazine, semaine du 25 novembre 2016, page 34.
  30. « Le couturier français Pierre Cardin est mort », sur lemonde.fr, .
  31. Fabienne Reybaud et Émilie Faure, « Pierre Cardin, un visionnaire s'Ă©teint », sur lefigaro.fr, (consultĂ© le ).
  32. « Pierre Cardin a été inhumé à Montmartre en habit d'académicien des beaux-arts », sur francetvinfo.fr, (consulté le ).
  33. 7 sur 7, article du 2 janvier 2021
  34. Alyette Debray-Mauduy, « Rodrigo Basilicati Cardin, un hĂ©ritage qui coule de source », Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous »,‎ 30-31 octobre 2021, p. 37 (lire en ligne).
  35. Décret du 31 décembre 1996 portant promotion.
  36. « Cardin Sig. Pierre », sur quirinale.it.
  37. Ordonnance souveraine n° 1396 du 18 novembre 2007 : promotions ou nominations par le prince Albert II : récipiendaires.
  38. Couverture de la version Europe de Time du 23 décembre 1974. Source : « Pierre Cardin, le créateur entrepreneur qui inspire les jeunes », sur Madame Figaro, 6 avril 2017 (consulté le 9 septembre 2020) (lire en ligne).
  39. IrÚne Mosalli, « Pierre Cardin au Brooklyn Museum, entre futur et passé », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

  • Didier Grumbach, Histoires de la mode, Paris, Éditions du Regard, (1re Ă©d. 1993 Éditions du Seuil), 452 p. (ISBN 978-2-84105-223-3). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • (en) Richard Morais, Pierre Cardin : The man Who Become a Label, Bantam Press, 1991, 272 p. (ISBN 978-0593018002)
  • Benjamin LoyautĂ©, Pierre Cardin Evolution, Ă©ditions Flammarion, 2006, Paris
  • Sylvana Lorenz, Biographie de Pierre Cardin, Ă©ditions Calmann-LĂ©vy, 2006, Paris
  • Jean-Pascal Hesse, Pierre Cardin, 60 ans de crĂ©ation, Ă©ditions Assouline, 2010, Paris
  • Jean-Pascal Hesse, Cardin, Ă©ditions Assouline,
  • Bertrand Meyer-Stabley, 12 Couturiers qui ont changĂ© l'histoire, Pygmalion, 2013
  • Sylvana Lorenz, Madame Cardin, Ă©ditions de L'Archipel, 2021

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Articles connexes

Liens externes

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