Saint-Pierre-du-Vauvray
Saint-Pierre-du-Vauvray est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
Saint-Pierre-du-Vauvray | |
Le pont sur la Seine. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Seine-Eure |
Maire Mandat |
Laetitia Sanchez 2020-2026 |
Code postal | 27430 |
Code commune | 27598 |
Démographie | |
Gentilé | Saint Pierrois |
Population municipale |
1 240 hab. (2020 ) |
Densité | 238 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 58″ nord, 1° 13′ 19″ est |
Altitude | Min. 7 m Max. 128 m |
Superficie | 5,22 km2 |
Type | Commune urbaine |
Aire d'attraction | Louviers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Louviers |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.levauvray.fr/ |
Géographie
Localisation
Hydrographie
La commune est riveraine de la Seine.
Voies routières
La commune est desservie par la D 313 sur l'axe Louviers - Les Andelys.
Un pont routier reconstruit après la Seconde Guerre mondiale traverse la Seine entre la rive gauche et l'île du Bac, frontière avec la commune d'Andé. C'est le seul pont existant avant le barrage de Poses entre Le Manoir et Les Andelys.
Transport ferroviaire
La commune est traversée par la ligne ferroviaire de Paris à Rouen.
Le bâtiment voyageurs de la gare de Saint-Pierre-du-Vauvray est implanté sur son territoire.
Avant 1940, la gare était le point de passage obligé des trains de la ligne Louviers - Les Andelys.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Louviers », sur la commune de Louviers, mise en service en 1960[9] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 723,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à 17 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 11 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Saint-Pierre-du-Vauvray est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Louviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19] - [20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (29,2 %), zones urbanisées (18,2 %), forêts (16,6 %), eaux continentales[Note 8] (10,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), prairies (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,6 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Wavrey en 996 et 1026[23], Saint Pere de Vauvrey en 1372 (aveu de Robert de Brucour, évêque d’Évreux)[24], Saint pierre de Vauvray de 1587 à 1719, Saint Pierre du Vauvray en 1741[23].
L'examen des formes anciennes de Saint-Pierre-du-Vauvray montre que la structure avec l'article, du Vauvray, ne s'est instauré qu'au XVIIIe siècle, sans doute par attraction des deux paroisses voisines de Notre-Dame-du-Vaudreuil et Saint-Cyr-du-Vaudreuil[23].
Saint-Pierre est un hagiotoponyme faisant référence à l'église Saint Pierre dédiée à Pierre (apôtre).
Vauvray (de Waurei, dans une charte de Richard II), est un toponyme dérivant du gaulois vobero (« ruisseau »).
Histoire
- : Le Vaudreuil Ensemble urbain est créée à partir de parcelles de huit communes dont Saint-Pierre-du-Vauvray.
- : Le Vaudreuil (ex-ensemble urbain) est érigée en commune.
- : accident de Saint-Pierre-du-Vauvray, le train Le Havre-Paris percute à pleine vitesse un camion sur le passage à niveau de Saint-Pierre-du-Vauvray (8 morts).
Héraldique
Blason | D'azur à la barre partie de gueules et d'argent, accompagnée en chef d'une étoile d'or et en pointe de deux clés d'argent passées en sautoir. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Le , le tribunal administratif de Rouen décide d'annuler l'élection de la maire sortante, Laëtitia Sanchez ainsi que ses adjoints. En effet, cette décision survient après que Laëtitia Sanchez se soit présentée comme maire sur le site internet du village ainsi que sur les réseaux sociaux, avant le conseil municipal[25].
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2020, la commune comptait 1 240 habitants[Note 9], en diminution de 4,76 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le pont de Saint-Pierre-du-Vauvray sur la Seine, construit en 1923, était le plus long pont en béton armé à arche unique lors de son inauguration ; il a été classé monument historique en 1975. Il bénéficie en outre du Label « Patrimoine du XXe siècle »[30].
- L'église Saint-Pierre[31]. Le diocèse catholique d'Évreux en est l'affectataire par l'intermédiaire de la paroisse "Père Laval - Louviers - Boucle de Seine" qui dessert cette église.
- Le monument aux morts dû à Raoul Verlet[32].
- Le château Saint-Pierre[33].
- Château fort, situé dans le bois du Val au Queu (vestiges)[34].
Pont sur la Seine . Église Saint-Pierre. Monument aux morts. La gare.
Personnalités liées à la commune
- Paul Verlet (1890-1922), poète.
- Léon Coutil (1856-1943), érudit et archéologue.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Louviers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Pierre-du-Vauvray et Louviers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Louviers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Pierre-du-Vauvray et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- François de Beaurepaire - Les noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Page 187.
- Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1572.
- « Saint-Pierre-du-Vauvray : le tribunal annule l'élection de la maire Laetitia Sanchez et de ses adjoints », sur actu.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Le dire de l'architecte des bâtiments de France - Les essentiels - n° 119 du 31 juillet 2014.
- « Église Saint-Pierre », notice no IA00019236, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Monument aux morts », notice no IA00019573, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château Saint-Pierre », notice no IA00019234, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château fort », notice no IA00019230, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Les Falaises de l'Andelle et de la Seine », sur Carmen - L'application cartographique au service des données environnementales (consulté le ).