Paul Verlet
Paul Verlet ( à Paris - à Saint-Pierre-du-Vauvray[1] - [2]), poète et soldat héroïque, est le chantre des « poilus » de la Première Guerre mondiale. Il est le fils du sculpteur académicien Raoul Verlet.
Naissance | |
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Décès |
(Ã 32 ans) Saint-Pierre-du-Vauvray |
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Père |
Grade militaire | |
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Conflit | |
Taille |
1,73 m |
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Genre artistique | |
Distinctions |
De la boue sous le ciel, esquisses d'un blessé |
Biographie
« Parti le 1er août 1914, comme simple soldat au 74e d’infanterie, fut blessé (de six blessures !) dans les corps à corps du Labyrinthe (en Artois) en 1915. Retourné au front à Auberive, une balle lui traverse la poitrine au raz du cœur […] Il repart volontaire une troisième et dernière fois en 1916 et subit une attaque par les gaz, qui le rejette définitivement du combat. » (citation de Sébastien-Charles Leconte).
Le général Gouraud lui remet la médaille militaire en 1916. Il reçoit également la croix de guerre.
Il publia, en 1919, un recueil de poèmes rédigés durant la guerre.
Paul Verlet devait mourir des complications de sa blessure en 1922. Le 27 octobre, ses obsèques sont célébrées en l'église Saint-Ferdinand-des-Ternes et il est inhumé au cimetière de Passy[3].
Il s'était lié d'amitié au compositeur Gustave Charpentier.
Distinctions
Å’uvres
Seigneur mon Dieu, Seigneur, je crois que je vivrai !
Oui, ma poitrine brûle et j'ai bien mal, c'est vrai...
Je vivrai, je vivrai !... Vouloir c'est déjà vivre !
— Paul Verlet, De la boue sous le ciel