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Giverny

Giverny est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie. Elle est surtout connue pour la maison et les jardins du peintre impressionniste Claude Monet (1840-1926).

Giverny
Giverny
L'Ă©glise Sainte-Radegonde.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Seine Normandie Agglomération
Maire
Mandat
Claude Landais
2020-2026
Code postal 27620
Code commune 27285
DĂ©mographie
Gentilé Givernois
Population
municipale
486 hab. (2020 en diminution de 5,45 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 75 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 04â€Č 37″ nord, 1° 31â€Č 48″ est
Altitude Min. 10 m
Max. 139 m
Superficie 6,46 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vernon
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Giverny

    Ses habitants sont appelés les Givernois.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Giverny est une commune de l'extrĂȘme est du dĂ©partement de l'Eure, limitrophe de celui des Yvelines et proche de celui du Val-d'Oise. Elle appartient Ă  la rĂ©gion naturelle du Vexin bossu qui se caractĂ©rise par les multiples sillons qui ont creusĂ© le plateau et offre un paysage trĂšs ondulĂ© entre les vallons secs affluents de l’Epte[1]. À vol d'oiseau, la commune est Ă  3,5 km Ă  l'est de Vernon[2], Ă  16,5 km au nord-ouest de Mantes-la-Jolie[3], Ă  28 km Ă  l'est d'Évreux[4] et Ă  51 km au sud-est de Rouen[5].

    Hydrographie

    La commune est située au confluent de la Seine et de l'Epte.

    Voies de communication et transports

    Le sentier de grande randonnée 2 (GR2) passe par la commune.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 3,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 705 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Magnanville », sur la commune de Magnanville, mise en service en 1995[14] et qui se trouve Ă  16 km Ă  vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 628,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et Ă  24 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18] Ă  10,8 °C pour 1981-2010[19], puis Ă  11,2 °C pour 1991-2020[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Giverny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24] - [25].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (62,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (31,7 %), forĂȘts (29,6 %), prairies (26,9 %), zones urbanisĂ©es (8,6 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,3 %), eaux continentales[Note 8] (0,1 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[27].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Giverniacum vers 1025[28] ou Givernacus vers 1026 (charte de Richard II)[29], Givernei en 1055 - 1066 (Fauroux 210)[28], Gyverni en 1271 (livre des jurés de Saint-Ouen), Giverneium en 1225[29], Giverne en 1227, Juverneium en 1251[29], S. Radegunde de Giverniaco en 1274, Gyverny en 1276 (archives de la Seine-Inférieure, fonds de Saint-Ouen)[29].

    Il s'agit d'un nom de domaine gaulois ou gallo-roman *GABRINIACU, composĂ© avec le suffixe *-(I)ACU « lieu de, propriĂ©tĂ© de », autrement -acon en gaulois, qui remonte au proto-celtique *-āko(n)[30]. Pour expliquer le premier Ă©lĂ©ment GABRIN(I)- François de Beaurepaire et Ă  sa suite, RenĂ© Lepelley suggĂšrent le nom de personne bas latin *Gabrinius (non attestĂ©) pour le premier et Gabrinus pour le second, et que l'on retrouverait dans Givraines (Loiret)[28] - [31]. Le [ʒ] initial au lieu du [g] normanno-picard, s'explique par la situation de Giverny au sud de la ligne Joret. Xavier Delamarre mentionne effectivement le nom de personne gaulois ou gallo-roman Gabrinus, dĂ©rivĂ© du gaulois gabros, gabra « chevreuil », « chĂšvre » (cf. vieil irlandais gabor « bouc » ; gallois gafr « chĂšvre » ; vieux breton gabr → breton gaor « chĂšvre »)[32]. On peut considĂ©rer alors qu'il s'agit de l’anthroponyme Gabrinus, suivi du suffixe -i-acum, forme allongĂ©e d’-acum, d'oĂč le sens global de « propriĂ©tĂ© de Gabrinus »[31].

    Le thĂšme gabro- se retrouve dans Gevry, Givry, GiĂšvres, Gabriac, etc.

    Par contre, l'Ă©quivalent basĂ© sur le nom latin de la chĂšvre, caper, d'oĂč Caprinus, Caprinius se retrouve dans les Cheverny, Chevregny (Aisne, Capriniacum 893)[33].

    Remarque : les formes anciennes Warnacus en 671, Wariniacus en 863 ont été attribuées à Giverny par Ernest Poret de Blosseville dans son Dictionnaire Topographique de l'Eure, alors qu'elles se rapportent vraisemblablement à Guerny, situé à 25 km de là, c'est la raison pour laquelle elles sont rejetées par François de Beaurepaire et René Lepelley. Malgré leur peu de compatibilité phonétique avec l'évolution en Giverny, elles ont été reprises par Albert Dauzat dans son ouvrage Dictionnaire étymologique des Noms de lieux en France et à sa suite par Ernest NÚgre dans sa Toponymie générale de la France. Le premier conscient du problÚme, ajoute prudemment aprÚs avoir proposé l'anthroponyme germanique Warin (+ -iacum) « qui a dû se croiser au Xe siÚcle avec un autre nom »[34], le second lui emboite le pas en supposant une hypothétique attraction d'un nom comme Gibertus[35].

    Histoire

    Des origines à la révolution française

    La paroisse a été fondée sous les Mérovingiens et l'église placée sous le vocable de sainte Radegonde.

    En 863, le roi Charles II le Chauve reconnaissait aux moines de l'abbaye de Saint-Denis-le-Ferment la possession de Giverny.

    Au XIe siĂšcle, le fief et l'Ă©glise de Giverny revinrent Ă  l'abbaye de Saint-Ouen Ă  Rouen. Au Moyen Âge, plusieurs seigneurs se succĂ©dĂšrent mais ils restaient toujours les vassaux du prieur de Saint-Ouen. Il existait alors plusieurs monastĂšres, dont l'un qui Ă©tait situĂ© Ă  l'emplacement de la maison dite le MoĂ»tier. On relĂšvera que la propriĂ©tĂ© dite La DĂźme doit, elle, son nom Ă  une grange dĂźmiĂšre qui servait de lieu de perception de l'impĂŽt Ă  l'abbaye jusqu'Ă  la RĂ©volution. Il s'y trouvait aussi une lĂ©proserie.

    À la RĂ©volution, c'est la famille Le Lorier[36] qui possĂ©dait les terres de Giverny. Monsieur Le Lorier fut d'ailleurs le premier maire du village en 1791.

    L'impressionnisme

    En 1883, Claude Monet s'installe dans le village, dans une maison qu'il loue puis achĂšte en 1890. Il en modifie la forme et rĂ©amĂ©nage complĂštement le verger en jardin fleuri. Il fera creuser en 1893, sur un bras de l'Epte, le bassin aux nĂ©nuphars au bord duquel il peindra les « NymphĂ©as ». Mort le , il est enterrĂ© dans le cimetiĂšre qui jouxte l'Ă©glise. À la mĂȘme Ă©poque, plusieurs peintres, notamment amĂ©ricains (par exemple Mary Fairchild), s'installent au village. Certains deviennent amis avec Claude Monet[37]. En 2001, meurt GĂ©rald van der Kemp qui a rĂ©novĂ© la maison et les jardins de Monet. Il est enterrĂ© non loin de ces derniers.

    Le postimpressionnisme

    Beaucoup d'artistes américains au cours du XXe siÚcle apparentés au courant postimpressionniste comme Berck ont peint à Giverny à partir de 1890[38]. Amorcée dÚs la fin du XIXe siÚcle, l'époque connaßt l'implantation d'une colonie américaine de Giverny[39].

    Evolution récente

    En 2020, le restaurateur gastronomique de renommée internationale David Gallienne ouvre son restaurant de cuisine normande à Giverny[40].

    En 2021, l'Ă©chec du vĂ©hicule automatique fonctionnant par intelligence artificielle entre Vernon et Giverny coĂ»te prĂšs de 300 000 euros aux deux communes.

    En 2022, plantation sur les hauteurs de Giverny de six mille pieds de vigne prÚs de l'église Sainte Radegonde[41] ParallÚlement, à but écologique et touristique un retour à l'agriculture ante révolution industrielle à Giverny avec traction animale et sans utilisation de pesticide à Giverny[42]. L'exposition Rothko à Giverny et sa comparaison avec Claude Monet au musée des Impressionismes de Giverny rencontre un important succÚs[43].

    En 2023, l'association culturelle de Giverny et de Vernon "Le Bateau-atelier" va organiser les premiĂšres balades Ă©cocitoyennes[44].

    Représentations de Giverny par Claude Monet

    TableauTitreDateDimensionsLieu d’exposition
    Coucher du Soleil à Giverny1883non précisé
    EntrĂ©e de Giverny en hiver, soleil couchant188565 × 81 cmCollection privĂ©e
    Paysage d'hiver au val de Falaise (Giverny) (W975)188565 × 81 cmCollection privĂ©e
    Dans le bois de Giverny, Blanche HoschedĂ© Ă  son chevalet avec Suzanne lisant188591 × 98 cmMusĂ©e d'art du comtĂ© de Los Angeles
    Champ de coquelicots dans un creux prĂšs de Giverny188565 Ă— 81 cmMusĂ©e des beaux-arts de Boston
    Champ de coquelicots Ă  Giverny188560 × 73 cmMusĂ©e des beaux-arts de Virginie, Richmond (Virginie)
    Meules Ă  Giverny188660 × 81 cmMusĂ©e de l'Ermitage, Saint-PĂ©tersbourg
    En NorvĂ©gienne. La barque Ă  Giverny188769 Ă— 80 cmMusĂ©e d'Orsay, Paris
    La Barque1887146 × 133 cmMusĂ©e Marmottan, Paris
    Sous les peupliers, effet de soleil188774× 93 cmStaatsgalerie (Stuttgart)
    Peupliers à Giverny188893 × 74 cmMuseum of Modern Art (New York)
    Courbe de l'Epte1888Philadelphia Museum of Art
    Le Pré à Giverny, soleil levant1888Musée de l'Ermitage (Saint-Pétersbourg)
    CanoĂ© sur l'Epte1890133 × 145 cmSĂŁo Paulo Museum of Art
    Champ d'avoine aux coquelicotsvers 189065 × 92 cmMusĂ©e d'art moderne et contemporain de Strasbourg
    Champ de coquelicots à Giverny189161 × 96 cmArt Institute of Chicago
    Prairie Ă  Giverny189473 × 92 cmMusĂ©e d'art de l'universitĂ© de Princeton
    Jeunes femmes de Giverny, effets de soleil1894Musée d'Israël (Jérusalem)
    Inondation Ă  Giverny1896Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague
    La Seine Ă  Giverny189773 Ă— 92 cmNational Gallery of Art, Washington
    Matin sur la Seine, beau temps189789 × 92 cmMaison-Blanche, Washington
    Bras de Seine prĂšs de Giverny189773 × 93 cmMusĂ©e d'Orsay, Paris
    Bras de Seine prĂšs de Giverny189781 × 92 cmMusĂ©e des beaux-arts de Boston
    Matin sur la Seine (W1499)189873 × 91 cmMusĂ©e national de l'art occidental (Tokyo)

    En 1992, la Terra Foundation for American Art inaugure le musée d'art américain qui devient le musée des impressionnismes Giverny en 2009.

    En 1996, Giverny reçoit la visite de Hillary Clinton, Ă©pouse du prĂ©sident des États-Unis et en 2007 celle de l'empereur du Japon Akihito.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1945 1953 René Mayer Rad. Président du Conseil, ministre, conseiller général, député de Constantine
    1953 1963 Suzanne Legé Sans étiquette Directrice de maison de repos
    mars 1963 1983 Bernard Berche UDF agriculteur
    mars 1983 1989 François Lamy UDF chirurgien
    mars 1989 1993 Bernard Berche UDF agriculteur
    mars 1993 2008 Guy Colombel PS Conducteur de travaux
    mars 2008 en cours Claude Landais DVD Directeur de logistique retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    DĂ©mographie


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46].

    En 2020, la commune comptait 486 habitants[Note 9], en diminution de 5,45 % par rapport Ă  2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    422430327407396417406378348
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    334354340328306279277305291
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    250313273243309298276304372
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    363386509502548524508506501
    2017 2020 - - - - - - -
    494486-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    ÉvĂ©nements

    • Salon international du pastel (art du pastel en France) chaque annĂ©e fin mai-dĂ©but juin
    • Musique de chambre Ă  Giverny (festival international de musique de chambre fin aoĂ»t-dĂ©but septembre)
    • Festival de Giverny, festival de musiques actuelles, prĂ©sente des auteurs compositeurs interprĂštes. Courant septembre.
    • La Normandie et le Monde de l'Art, festival international de cinĂ©ma de Vernon (dĂ©but juillet, au musĂ©e des impressionnismes).
    • Rock in the Barn, festival de musiques actuelles.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La maison de Claude Monet vue du jardin
    Le bassin aux nymphéas de Claude Monet
    Le pont japonais cÎté étang
    Le pont japonais cÎté bief
    La propriĂ©tĂ© fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [49].

    Site classé

    Personnalités liées à la commune

    Périphrase désignant Giverny

    • Le village des peintres, acte de candidature pour un classement avec la commune voisine de Vernon sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco (octobre 2018).

    Dans les arts

    Musique

    Littérature

    Michel Bussi, deuxiÚme écrivain français en nombre de livres vendus, derriÚre Guillaume Musso (classement GFK-Le Figaro, 2017) développe l'intrigue de Nymphéas noirs dans le village de Giverny. Ce roman a été le roman policier français le plus primé en 2011[54].

    Galerie

    • Late Afternoon, Giverny ; Guy Rose, 1910. MusĂ©e d'art de San Diego
      Late Afternoon, Giverny ; Guy Rose, 1910. Musée d'art de San Diego
    • The House in Giverny, Frederick Carl Frieseke, 1912. Collection Carmen Thyssen-Bornemisza, en dĂ©pĂŽt au MusĂ©e Thyssen-Bornemisza, Madrid
      The House in Giverny, Frederick Carl Frieseke, 1912. Collection Carmen Thyssen-Bornemisza, en dépÎt au Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid
    • L'entrĂ©e du MusĂ©e des Impressionnismes
      L'entrée du Musée des Impressionnismes
    • L'hĂŽtel Baudy
      L'hĂŽtel Baudy
    • L'Ă©glise Sainte-Radegonde
      L'Ă©glise Sainte-Radegonde
    • Maison de Claude Monet Ă  Giverny
      Maison de Claude Monet Ă  Giverny
    • NymphĂ©as dans les jardins de Claude Monet
      Nymphéas dans les jardins de Claude Monet

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[11].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le Vexin bossu », sur Atlas des paysages de la Haute-Normandie (consulté le ).
    2. « Distance à vol d'oiseau entre Giverny et Vernon », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    3. « Distance à vol d'oiseau entre Giverny et Mantes-la-Jolie », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    4. « Distance Ă  vol d'oiseau entre Giverny et Évreux », sur www.lion1906.com (consultĂ© le ).
    5. « Distance à vol d'oiseau entre Giverny et Rouen », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    6. « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
    7. « Géoportail (IGN), couche « Communes » activée ».
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    12. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    13. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    14. « Station Météo-France Magnanville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Giverny et Magnanville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Magnanville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Giverny et Huest », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Marina Bocquillon-Ferretti, Le Jardin de Monet Ă  Giverny, l'invention d'un paysage, 5 continents,
    • Marc Elder, Giverny, chez Claude Monet, Le Livre d'Histoire, , 176 p.

    Articles connexes

    Liens externes

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