Giverny
Giverny est une commune française située dans le département de l'Eure en région Normandie. Elle est surtout connue pour la maison et les jardins du peintre impressionniste Claude Monet (1840-1926).
Giverny | |
L'Ă©glise Sainte-Radegonde. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Seine Normandie Agglomération |
Maire Mandat |
Claude Landais 2020-2026 |
Code postal | 27620 |
Code commune | 27285 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Givernois |
Population municipale |
486 hab. (2020 ) |
Densité | 75 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 49° 04âČ 37âł nord, 1° 31âČ 48âł est |
Altitude | Min. 10 m Max. 139 m |
Superficie | 6,46 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton de Vernon |
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription |
Localisation | |
Ses habitants sont appelés les Givernois.
GĂ©ographie
Localisation
Giverny est une commune de l'extrĂȘme est du dĂ©partement de l'Eure, limitrophe de celui des Yvelines et proche de celui du Val-d'Oise. Elle appartient Ă la rĂ©gion naturelle du Vexin bossu qui se caractĂ©rise par les multiples sillons qui ont creusĂ© le plateau et offre un paysage trĂšs ondulĂ© entre les vallons secs affluents de lâEpte[1]. Ă vol d'oiseau, la commune est Ă 3,5 km Ă l'est de Vernon[2], Ă 16,5 km au nord-ouest de Mantes-la-Jolie[3], Ă 28 km Ă l'est d'Ăvreux[4] et Ă 51 km au sud-est de Rouen[5].
Voies de communication et transports
Le sentier de grande randonnée 2 (GR2) passe par la commune.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Magnanville », sur la commune de Magnanville, mise en service en 1995[14] et qui se trouve Ă 16 km Ă vol d'oiseau[15] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 628,4 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[16]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Ăvreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et Ă 24 km[17], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18] Ă 10,8 °C pour 1981-2010[19], puis Ă 11,2 °C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
Giverny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [21] - [22] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (62,2 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (31,7 %), forĂȘts (29,6 %), prairies (26,9 %), zones urbanisĂ©es (8,6 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (0,3 %), eaux continentales[Note 8] (0,1 %)[26].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[27].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Giverniacum vers 1025[28] ou Givernacus vers 1026 (charte de Richard II)[29], Givernei en 1055 - 1066 (Fauroux 210)[28], Gyverni en 1271 (livre des jurés de Saint-Ouen), Giverneium en 1225[29], Giverne en 1227, Juverneium en 1251[29], S. Radegunde de Giverniaco en 1274, Gyverny en 1276 (archives de la Seine-Inférieure, fonds de Saint-Ouen)[29].
Il s'agit d'un nom de domaine gaulois ou gallo-roman *GABRINIACU, composĂ© avec le suffixe *-(I)ACU « lieu de, propriĂ©tĂ© de », autrement -acon en gaulois, qui remonte au proto-celtique *-Äko(n)[30]. Pour expliquer le premier Ă©lĂ©ment GABRIN(I)- François de Beaurepaire et Ă sa suite, RenĂ© Lepelley suggĂšrent le nom de personne bas latin *Gabrinius (non attestĂ©) pour le premier et Gabrinus pour le second, et que l'on retrouverait dans Givraines (Loiret)[28] - [31]. Le [Ê] initial au lieu du [g] normanno-picard, s'explique par la situation de Giverny au sud de la ligne Joret. Xavier Delamarre mentionne effectivement le nom de personne gaulois ou gallo-roman Gabrinus, dĂ©rivĂ© du gaulois gabros, gabra « chevreuil », « chĂšvre » (cf. vieil irlandais gabor « bouc » ; gallois gafr « chĂšvre » ; vieux breton gabr â breton gaor « chĂšvre »)[32]. On peut considĂ©rer alors qu'il s'agit de lâanthroponyme Gabrinus, suivi du suffixe -i-acum, forme allongĂ©e dâ-acum, d'oĂč le sens global de « propriĂ©tĂ© de Gabrinus »[31].
Le thĂšme gabro- se retrouve dans Gevry, Givry, GiĂšvres, Gabriac, etc.
Par contre, l'Ă©quivalent basĂ© sur le nom latin de la chĂšvre, caper, d'oĂč Caprinus, Caprinius se retrouve dans les Cheverny, Chevregny (Aisne, Capriniacum 893)[33].
Remarque : les formes anciennes Warnacus en 671, Wariniacus en 863 ont été attribuées à Giverny par Ernest Poret de Blosseville dans son Dictionnaire Topographique de l'Eure, alors qu'elles se rapportent vraisemblablement à Guerny, situé à 25 km de là , c'est la raison pour laquelle elles sont rejetées par François de Beaurepaire et René Lepelley. Malgré leur peu de compatibilité phonétique avec l'évolution en Giverny, elles ont été reprises par Albert Dauzat dans son ouvrage Dictionnaire étymologique des Noms de lieux en France et à sa suite par Ernest NÚgre dans sa Toponymie générale de la France. Le premier conscient du problÚme, ajoute prudemment aprÚs avoir proposé l'anthroponyme germanique Warin (+ -iacum) « qui a dû se croiser au Xe siÚcle avec un autre nom »[34], le second lui emboite le pas en supposant une hypothétique attraction d'un nom comme Gibertus[35].
Histoire
Des origines à la révolution française
La paroisse a été fondée sous les Mérovingiens et l'église placée sous le vocable de sainte Radegonde.
En 863, le roi Charles II le Chauve reconnaissait aux moines de l'abbaye de Saint-Denis-le-Ferment la possession de Giverny.
Au XIe siĂšcle, le fief et l'Ă©glise de Giverny revinrent Ă l'abbaye de Saint-Ouen Ă Rouen. Au Moyen Ăge, plusieurs seigneurs se succĂ©dĂšrent mais ils restaient toujours les vassaux du prieur de Saint-Ouen. Il existait alors plusieurs monastĂšres, dont l'un qui Ă©tait situĂ© Ă l'emplacement de la maison dite le MoĂ»tier. On relĂšvera que la propriĂ©tĂ© dite La DĂźme doit, elle, son nom Ă une grange dĂźmiĂšre qui servait de lieu de perception de l'impĂŽt Ă l'abbaye jusqu'Ă la RĂ©volution. Il s'y trouvait aussi une lĂ©proserie.
à la Révolution, c'est la famille Le Lorier[36] qui possédait les terres de Giverny. Monsieur Le Lorier fut d'ailleurs le premier maire du village en 1791.
L'impressionnisme
En 1883, Claude Monet s'installe dans le village, dans une maison qu'il loue puis achĂšte en 1890. Il en modifie la forme et rĂ©amĂ©nage complĂštement le verger en jardin fleuri. Il fera creuser en 1893, sur un bras de l'Epte, le bassin aux nĂ©nuphars au bord duquel il peindra les « NymphĂ©as ». Mort le , il est enterrĂ© dans le cimetiĂšre qui jouxte l'Ă©glise. Ă la mĂȘme Ă©poque, plusieurs peintres, notamment amĂ©ricains (par exemple Mary Fairchild), s'installent au village. Certains deviennent amis avec Claude Monet[37]. En 2001, meurt GĂ©rald van der Kemp qui a rĂ©novĂ© la maison et les jardins de Monet. Il est enterrĂ© non loin de ces derniers.
Le postimpressionnisme
Beaucoup d'artistes américains au cours du XXe siÚcle apparentés au courant postimpressionniste comme Berck ont peint à Giverny à partir de 1890[38]. Amorcée dÚs la fin du XIXe siÚcle, l'époque connaßt l'implantation d'une colonie américaine de Giverny[39].
Evolution récente
En 2020, le restaurateur gastronomique de renommée internationale David Gallienne ouvre son restaurant de cuisine normande à Giverny[40].
En 2021, l'échec du véhicule automatique fonctionnant par intelligence artificielle entre Vernon et Giverny coûte prÚs de 300 000 euros aux deux communes.
En 2022, plantation sur les hauteurs de Giverny de six mille pieds de vigne prÚs de l'église Sainte Radegonde[41] ParallÚlement, à but écologique et touristique un retour à l'agriculture ante révolution industrielle à Giverny avec traction animale et sans utilisation de pesticide à Giverny[42]. L'exposition Rothko à Giverny et sa comparaison avec Claude Monet au musée des Impressionismes de Giverny rencontre un important succÚs[43].
En 2023, l'association culturelle de Giverny et de Vernon "Le Bateau-atelier" va organiser les premiĂšres balades Ă©cocitoyennes[44].
Représentations de Giverny par Claude Monet
Tableau | Titre | Date | Dimensions | Lieu dâexposition |
---|---|---|---|---|
Coucher du Soleil à Giverny | 1883 | non précisé | ||
Entrée de Giverny en hiver, soleil couchant | 1885 | 65 à 81 cm | Collection privée | |
Paysage d'hiver au val de Falaise (Giverny) (W975) | 1885 | 65 à 81 cm | Collection privée | |
Dans le bois de Giverny, Blanche Hoschedé à son chevalet avec Suzanne lisant | 1885 | 91 à 98 cm | Musée d'art du comté de Los Angeles | |
Champ de coquelicots dans un creux prÚs de Giverny | 1885 | 65 à 81 cm | Musée des beaux-arts de Boston | |
Champ de coquelicots à Giverny | 1885 | 60 à 73 cm | Musée des beaux-arts de Virginie, Richmond (Virginie) | |
Meules à Giverny | 1886 | 60 à 81 cm | Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg | |
En Norvégienne. La barque à Giverny | 1887 | 69 à 80 cm | Musée d'Orsay, Paris | |
La Barque | 1887 | 146 à 133 cm | Musée Marmottan, Paris | |
Sous les peupliers, effet de soleil | 1887 | 74Ă 93 cm | Staatsgalerie (Stuttgart) | |
Peupliers Ă Giverny | 1888 | 93 Ă 74 cm | Museum of Modern Art (New York) | |
Courbe de l'Epte | 1888 | Philadelphia Museum of Art | ||
Le Pré à Giverny, soleil levant | 1888 | Musée de l'Ermitage (Saint-Pétersbourg) | ||
Canoé sur l'Epte | 1890 | 133 à 145 cm | São Paulo Museum of Art | |
Champ d'avoine aux coquelicots | vers 1890 | 65 à 92 cm | Musée d'art moderne et contemporain de Strasbourg | |
Champ de coquelicots Ă Giverny | 1891 | 61 Ă 96 cm | Art Institute of Chicago | |
Prairie à Giverny | 1894 | 73 à 92 cm | Musée d'art de l'université de Princeton | |
Jeunes femmes de Giverny, effets de soleil | 1894 | Musée d'Israël (Jérusalem) | ||
Inondation Ă Giverny | 1896 | Ny Carlsberg Glyptotek, Copenhague | ||
La Seine Ă Giverny | 1897 | 73 Ă 92 cm | National Gallery of Art, Washington | |
Matin sur la Seine, beau temps | 1897 | 89 Ă 92 cm | Maison-Blanche, Washington | |
Bras de Seine prÚs de Giverny | 1897 | 73 à 93 cm | Musée d'Orsay, Paris | |
Bras de Seine prÚs de Giverny | 1897 | 81 à 92 cm | Musée des beaux-arts de Boston | |
Matin sur la Seine (W1499) | 1898 | 73 à 91 cm | Musée national de l'art occidental (Tokyo) |
En 1992, la Terra Foundation for American Art inaugure le musée d'art américain qui devient le musée des impressionnismes Giverny en 2009.
En 1996, Giverny reçoit la visite de Hillary Clinton, Ă©pouse du prĂ©sident des Ătats-Unis et en 2007 celle de l'empereur du Japon Akihito.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[46].
En 2020, la commune comptait 486 habitants[Note 9], en diminution de 5,45 % par rapport Ă 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
ĂvĂ©nements
- Salon international du pastel (art du pastel en France) chaque année fin mai-début juin
- Musique de chambre à Giverny (festival international de musique de chambre fin août-début septembre)
- Festival de Giverny, festival de musiques actuelles, présente des auteurs compositeurs interprÚtes. Courant septembre.
- La Normandie et le Monde de l'Art, festival international de cinéma de Vernon (début juillet, au musée des impressionnismes).
- Rock in the Barn, festival de musiques actuelles.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La maison et les jardins de Claude Monet. Les jardins ont reçu le label « jardin remarquable ».
- La propriĂ©tĂ© fait lâobjet dâune inscription au titre des monuments historiques depuis le [49].
- Le musĂ©e des impressionnismes Giverny expose les Ćuvres originales des plus grands noms du courant impressionniste, notamment la colonie de peintres de Giverny et de la vallĂ©e de la Seine.
- Le muséum de mécanique naturelle abrite une collection de 130 moteurs anciens.
- L'ancien hĂŽtel Baudy et sa roseraie, oĂč se rĂ©unissaient les peintres.
- L'Ă©glise Sainte-Radegonde fait lâobjet dâune inscription au titre des monuments historiques depuis le [50]. Auparavant, l'abside et le pignon sud Ă©taient inscrits partiellement en date [51].
- La Pierre de Sainte-Radegonde, Ă proximitĂ© ouest de l'Ă©glise du mĂȘme nom.
Site classé
- Giverny â Claude Monet â Confluent de la Seine et de lâEpte Site classĂ© (1985)[52].
Personnalités liées à la commune
- Leni Escudero (ou Leny Escudero) (né le , mort le ), chanteur, résident du village.
- Gabrielle Bonaventure (1890-1964), peintre, belle-fille de Claude Monet.
- Albert Collignon (1839-1922), avocat et homme de lettres, fut maire de Giverny.
- René Mayer (1895-1972), ancien président du Conseil, ancien ministre, écrivain, maire du village, qui a vécu au hameau de Falaise.
- Claude Monet, peintre impressionniste, y a vécu de 1883 à sa mort, le .
- Jean-Marie Toulgouat (né à Giverny le - mort à Giverny le ), peintre.
- Germain Delavigne (1790-1868), auteur dramatique, né le à Giverny.
- Sébastien Lecornu, président du Musée des Impressionnismes.
- David Gallienne, né le au Mans (Sarthe)[53], le chef étoilé du restaurant le Jardin des Plumes, à Giverny, est le vainqueur de la saison 11 de Top Chef, diffusée sur M6 en 2020.
- Patrick et Isabelle Balkany, anciens maire et premier adjoint de Levallois-Perret, y possÚdent une résidence, à cheval entre le 27 et le 78.
Périphrase désignant Giverny
- Le village des peintres, acte de candidature pour un classement avec la commune voisine de Vernon sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco (octobre 2018).
Dans les arts
Musique
- Chris Rea consacre un titre de son album On the Beach (1986) Ă Giverny
Littérature
Michel Bussi, deuxiÚme écrivain français en nombre de livres vendus, derriÚre Guillaume Musso (classement GFK-Le Figaro, 2017) développe l'intrigue de Nymphéas noirs dans le village de Giverny. Ce roman a été le roman policier français le plus primé en 2011[54].
Galerie
- Late Afternoon, Giverny ; Guy Rose, 1910. Musée d'art de San Diego
- The House in Giverny, Frederick Carl Frieseke, 1912. Collection Carmen Thyssen-Bornemisza, en dépÎt au Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid
- L'entrée du Musée des Impressionnismes
- L'hĂŽtel Baudy
- L'Ă©glise Sainte-Radegonde
- Maison de Claude Monet Ă Giverny
- Nymphéas dans les jardins de Claude Monet
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[11].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
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- Prisma Média, « David Gallienne - La biographie de David Gallienne avec Gala.fr », sur Gala.fr (consulté le ).
- « Michel Bussi, un auteur à succÚs », sur France 3 Normandie, 27 mais 2016.
Voir aussi
Bibliographie
- Marina Bocquillon-Ferretti, Le Jardin de Monet Ă Giverny, l'invention d'un paysage, 5 continents,
- Marc Elder, Giverny, chez Claude Monet, Le Livre d'Histoire, , 176 p.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Giverny sur le site de l'Institut géographique national
- Giverny et Vernon: Au CĆur de l'Impressionnisme
- Le village de Giverny sur le site des Partenaires de l'Office de tourisme
- Le village de Giverny
- Maison du Tourisme Normandie-Giverny
- Office du tourisme