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Mont-Saint-Aignan

Mont-Saint-Aignan est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie, connue pour son campus universitaire (14 344 étudiants en 2019) et l'Espace Marc-Sangnier abritant la programmation culturelle de la ville et celle du Centre dramatique national de Normandie-Rouen.

Mont-Saint-Aignan
Mont-Saint-Aignan
L'Espace Marc-Sangnier de Mont-Saint-Aignan.
Blason de Mont-Saint-Aignan
Blason
Mont-Saint-Aignan
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Catherine Flavigny
2020-2026
Code postal 76130
Code commune 76451
Démographie
Gentilé Mont-Saint-Aignanais
Population
municipale
19 686 hab. (2020 en augmentation de 1,86 % par rapport à 2014)
Densité 2 479 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 27′ 45″ nord, 1° 05′ 14″ est
Altitude Min. 44 m
Max. 171 m
Superficie 7,94 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Rouen
(banlieue)
Aire d'attraction Rouen
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Mont-Saint-Aignan
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Mont-Saint-Aignan
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Mont-Saint-Aignan
Liens
Site web montsaintaignan.fr

    Géographie

    Localisation

    Chef-lieu de canton, la commune est située sur une colline en surplomb et accolée à Rouen. Déville-lès-Rouen est l'autre commune du canton.

    La ville compte quatre quartiers : la Vatine, le Village (Saint-Aignan), le Mont-aux-Malades et Saint-André.

    Voies de communication et transports

    Mont-Saint-Aignan est desservie par la ligne T1 de l'infrastructure TEOR depuis son inauguration en 2002. La ligne relie le campus au centre-ville de Rouen à une fréquence d'un bus toutes les 6 minutes en heure de pointe. Depuis , cette ligne connait notamment une extension de ses horaires le soir (jusqu'à 1 h 30 en semaine, et jusqu'à 2 h 30 le vendredi).

    La ligne T1 est complétée par quatre lignes régulières de bus (F2, F7, F8, 10 et 43) dont deux à haute fréquence qui relie le centre commercial La Vatine au centre-ville de Rouen. Ainsi que les communes aux alentours

    Mont-Saint-Aignan est également desservie par le Noctambus, circulant jusqu'à plus d'une heure du matin les dimanches, lundis, mardis, mercredis et jeudis, et circulant jusqu'à un peu plus de 3 h 30 du matin les vendredis, samedis et veilles de jours fériés.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 13,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 882 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen - Jardin », sur la commune de Rouen, mise en service en 1979[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 805,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 12 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Mont-Saint-Aignan est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[17] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (92,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (57,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (23,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,8 %), terres arables (2,9 %), forêts (2,8 %), prairies (1,4 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de Mont-Saint-Aignan provient des anciennes communes du Mont-aux-Malades et de Saint-Aignan.

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Sanctum Anianum au XIIe siècle[24].

    L'hagiotoponyme Saint-Aignan se réfère à l'hagionyme Aignan d'Orléans, ancien évêque d'Orléans, saint patron de la paroisse[24].

    Histoire

    Dès l'âge de la Tène finale (Ier siècle av. J.-C. en Gaule), on retrouve des traces d'une activité agricole sur la commune de Mont-Saint-Aignan. « Les fouilles effectuées dans le cadre du contournement routier (de Bois-Guillaume) ont mis au jour quatre occupations gauloises et gallo-romaines liées à l'aménagement du territoire rural » parmi lesquelles on retrouve aujourd'hui le site des Bouillons[25].

    En 933, Guillaume Longue Epée sortit de la ville (de Rouen) avec ses partisans pour s'installer sur une colline dite Le Mont aux Malades[26].

    Commune formée au 1819 par la fusion des deux anciennes paroisses de Saint-Aignan (Sanctum Anianum, ancien évêque d'Orléans patron de la paroisse, cité au XIIe siècle) et du Mont-aux-Malades (Monte Infirmorum vers 1251 qui tire son nom d'un établissement hospitalier fondé au XIIe siècle). Une léproserie fut fondée vers 1119 sous la garde d'un prieuré de chanoines réguliers, par dix-neuf paroisses de Rouen sur le mont Saint-Jacques. Elle prit le nom de Mont-des-Lépreux ou Mont-des-Malades. Le prieuré, tombé en commende en 1518, fut dévasté par les protestants en 1562 et ses archives détruites. Henri II y adjoignit en 1176 une église dédiée à saint Thomas de Canterbury dont il espérait ainsi expier le meurtre. Ce prieuré devint église paroissiale en 1790 et servit sous la Révolution aux réunions de la « Société populaire et républicaine du Mont-Libre ».

    Au cours de la Révolution française, la commune, alors nommée Mont-aux-Malades, porte provisoirement le nom du Mont-Libre[27].

    En 1815, la commune absorbe une partie de celle voisine de Saint-Denis-de-Bondeville, qui se retrouve partagée entre Notre-Dame-de-Bondeville, Le Houlme, Maromme, Saint-Aignan et Saint-Jean-du-Cardonnay[27].

    En 1819, elle absorbe celle de Saint-Aignan et devient Mont-Saint-Aignan[27].

    Le passé rural de Mont-Saint-Aignan a été bouleversé par une urbanisation rapide à partir des années 1960.

    Politique et administration

    Tendances et résultats politiques

    La ville de Mont-Saint-Aignan, tout comme sa voisine Bois-Guillaume, est très ancrée à droite (au sein d'une agglomération rouennaise nettement acquise à la gauche). Néanmoins, dans le cadre d'une élection triangulaire avec un candidat du MoDem, les élections municipales de 2008 ont porté, pour la première fois, une majorité de gauche aux responsabilités.

    Lors du second tour des élections législatives de 2012, le candidat de l'UMP, Cyrille Grenot, a obtenu, dans la seule commune de Mont-Saint-Aignan, 17 voix de plus que Valérie Fourneyron, ministre des sports des gouvernements Ayrault et candidate PS, élue au niveau de la circonscription.

    Élections présidentielles

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections législatives

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Elections cantonales et départementales
    Élections municipales

    Résultats des deuxièmes tours :

    Référendums :

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1864 Mesnil
    1874 André Gouellain
    1876 1883 Pierre Bazière
    1884 1894 Pierre Bazière
    1897 1899 Henri Frère Avocat
    1901 Houssard
    1902 1911 Barbier Juge de paix
    1913 1919 Alfred Campmas Directeur des contributions directes
    1921 27 novembre 1925 Ernest Lesueur Receveur de rentes
    Les données manquantes sont à compléter.
    1926 1945 William Clamageran
    Les données manquantes sont à compléter.
    1946 1947 Victor Boutrolle Notaire
    Les données manquantes sont à compléter.
    1953 décembre 1961 Victor Boutrolle Notaire
    décembre 1961 juin 1980 Alain Brajeux MRP Avocat
    juin 1980 mars 2001 Pierre Albertini UDF-PPDF Professeur de droit
    Vice-président du conseil régional de Haute-Normandie (1992 → 1994)
    Député de la Seine-Maritime (2e circ.) (2007 → 2017)
    Maire de Rouen (2001 → 2008)
    mars 2001 mars 2008 Françoise Guégot UDF puis UMP Consultante en informatique
    Député de la Seine-Maritime (2e circ.) (1993 → 2007)
    Vice-présidente de la CA Agglomération de Rouen (2001 → ? )
    mars 2008 octobre 2012 Pierre Léautey PS Professeur de droit, conseiller général, vice-président du conseil général, président de Seine-Maritime Expansion
    Démissionnaire
    octobre 2012[39] 2014 Patrice Colasse PS Président du Centre d'information et de documentation jeunesse (CIDJ) à l'échelle nationale
    2014 En cours
    (au 10 août 2020)
    Catherine Flavigny LR Professeure d'allemand
    Réélue pour le mandat 2020-2026 - [40]

    Jumelages

    La commune entretient des accords de coopération[41] avec :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42] - [Note 8].

    En 2020, la commune comptait 19 686 habitants[Note 9], en augmentation de 1,86 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6259767541 6171 9292 1162 3822 3692 567
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6032 8883 0452 9092 9853 1153 4083 3793 729
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 1514 2424 3164 9425 2625 5885 8456 5857 358
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 98916 03119 14619 73619 96121 26520 65919 33318 944
    2020 - - - - - - - -
    19 686--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune comprend la plus grosse partie du pôle universitaire, et est à ce titre, la ville de France où le taux d'étudiant est le plus élevé[44].

    À sa population d'un peu plus de 21 000 habitants s'ajoutaient auparavant près de 20 000 étudiants. Depuis la répartition des différentes UFR sur l'ensemble de l'agglomération rouennaise, il reste environ 12 000 étudiants sur le campus historique de Mont-Saint-Aignan, principalement à travers l'UFR des lettres et sciences humaines, L'UFR des Sciences de L'Homme et de la Société, le pôle chimie/biologie de l'UFR des sciences, l'Institut régional de chimie organique fine, l'IUT de Rouen, l'UFR des STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) et l'ESPE.

    Par ailleurs, on peut mentionner aussi la présence d'un centre de formation du CNAM et d'une partie de l'INSA de Rouen. Depuis 1965, la ville abrite le campus du groupe Rouen Business School, regroupant au sein de NEOMA Business School l'IFI, l'ECAL et l'ISPP. En 2008, l'ÉSITPA est venu s'installer à Mont-Saint-Aignan alors que l'ESIGELEC l'a quitté en 2005 au profit de Saint-Étienne-du-Rouvray, campus que l'INSA de Rouen a également rejoint en septembre 2009.

    L'enseignement du primaire est assuré par l'école Saint-André, l'école Albert-Camus, l'école Berthelot, l'école du Village, les écoles Pierre-et-Marie-Curie, et l'école Saint-Exupéry.

    L'enseignement secondaire est assuré par le collège Jean-de-La Varende.

    Manifestations culturelles et festivités

    • L'Espace Marc-Sangnier organise régulièrement des spectacles (danse, musique, théâtre) tout public et jeune public, ainsi que des expositions. Inauguré en après une longue période de travaux, il accueille en ses lieux la toute nouvelle bibliothèque municipale, l'école municipale de musique, les cours d'Arts Dramatiques, les cours de danse ainsi que l'école d'improvisation de jazz (EIJ), Doté de deux salles de spectacle (l'une de 440 places et l'autre de 120 places), il propose à la fois une saison culturelle propre à la Ville de Mont-Saint-Aignan et baptisée pour la saison 2020/2021 "La vi[ll]e demain!" mais également une partie de la programmation du CDN Normandie-Rouen dirigé par David Bobée de 2013 à 2021.
    • Le cinéma Ariel, classé Art et Essai, participe également à divers festivals comme « la Semaine italienne », « À l'Est du nouveau » ou encore « Le Courtivore ». Inauguré le , ce cinéma doté d'une salle unique propose aujourd'hui une programmation sur cinq jours dès le mercredi et des séances Galopins plus particulièrement destinées aux enfants. Des soirées thématiques sont régulièrement organisées qui permettent aux spectateurs de dialoguer et débattre avec des réalisateurs/réalisatrices ou des producteurs/productrices venus présenter leur travail. Le responsable de ce cinéma poursuit, au travers d'un dispositif d'éducation à l'image soutenu par le pôle Normandie Images[45], un travail d'initiation à la sémiologie de l'image avec les élèves des classes primaires de la commune.

    Labels

    • La Ville est labellisée « Ville en poésie », « Ville amie des enfants ».
    • La commune a obtenu en 2017 le niveau 3 du label 0 % phyto de la charte d'entretien des espaces publics.
    • Depuis le , la Ville est labellisée « Terre Saine communes sans pesticides ».
    • Depuis 2020, Mont Saint Aignan participe à l'initiative « Territoire engagé pour la Nature » qui vise à faire émerger, reconnaître et valoriser des plans d'actions en faveur de la biodiversité portés par des collectivités locales.

    Santé

    Sports

    • Mont-Saint-Aignan Basket Club
    • Le Rugby Club Mont-Saint-Aignan au stade Boucicaut
    • Golf de Rouen Mont-Saint-Aignan
    • Rink hockey
    • L'ASRUC (Association Sportive Rouen Université Club), club universitaire dont les installations sont situées sur la commune de Mont-Saint-Aignan, rue de la Croix-Vaubois. Le club est constitué de nombreuses sections (tennis, rugby, hockey sur gazon, judo, apnée, etc.).
    • Le Judo club de Mont-Saint-Aignan au centre sportif des Coquets
    • Le SUAPS (Service Universitaire des Activités physiques et sportives)

    Médias

    Économie

    Le secteur agricole en tant qu'exploitation a totalement disparu de la commune - Il subsiste une seule ferme maraîchère, non exploitée[46] - mais reste présent sur la ville notamment par la coopérative agricole Cap Seine qui y a son siège (plus d'un milliard d'euros de CA en 2013).

    • Parc d'activités technologiques de la Vatine : siège de Ferrero France ; siège de la société Replitec (duplication CD, DVD, clés USB et disquettes 3" ½)
    • Centre commercial Carrefour La Vatine.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine naturel

    • 80 hectares de forêts
    • 3 grands massifs forestiers : le bois du Cotillet, le bois l'Archevêque et le bois des Compagnons
    • 3 169 arbres en milieu urbain, hors parc et bois, soit l'équivalent de 30 hectares d'espaces boisés
    • plus de 200 espèces de plantes
    • 121 arbres remarquables recensés en 2015
    • 70 espèces d'oiseaux
    • 20 espèces de papillons
    • De nombreux arbres centenaires : chênes, magnolias, cèdres bleus, désespoir des singes

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Armes de Mont-Saint-Aignan

    Les armes de Mont-Saint-Aignan se blasonnent ainsi :

    D'or au léopard de gueules accosté de branches de laurier de sinople, les tiges passées en sautoir liées de gueules, au chef endenté d'azur chargé de trois fleurs de lys et de deux demies d'or.


    Le léopard des armoiries de Mont-Saint-Aignan rappelle les armes de la Normandie.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Claude Boudin et Patrice Macqueron (préf. Pierre Albertini et Étienne Rousseau), Mont-Saint-Aignan à la Belle-Époque, Mont-Saint-Aignan, MIL/Maury, , 125 p. (ISBN 978-2-9504019-0-8, OCLC 34500688)
    • Philippe Deschamps et François Gay (ill. Marcel Laquay et Christophe Ronel), Mont-Saint-Aignan, hier, aujourd'hui, Mont-Saint-Aignan, MIL/CRDP, , 106 p. (OCLC 461737229)
    • « Mont-Saint-Aignan », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5)
    • « Saint André, histoire d'un quartier de l'agglomération », Études normandes, no 2, 2010
    • Claude Boudin et Patrice Macqueron, Mont-Saint-Aignan : naissance d'une ville, éditions des Falaises, , 176 p. (ISBN 978-2-84811-147-6)
    • Albert Tougard, Le Clocher de l'église du Mont-aux-Malades et la cérémonie de la bénédiction des cloches, Rouen, Imprimerie Nouvelle Paul Leprêtre, 1889.
    • Guy Pessiot, Les communes de l'agglomération de Rouen : De Maromme à Ymare, vol. 2, Rouen, Éd. des Falaises, , 512 p. (ISBN 978-2-84811-063-9).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Rouen - Jardin - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Mont-Saint-Aignan et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Rouen - Jardin - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Mont-Saint-Aignan et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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