Ailly-sur-Noye
Ailly-sur-Noye est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
Ailly-sur-Noye | |||||
La rue Saint-Martin, avec l'hôtel de ville à droite et l'église Saint-Martin au fond. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Somme | ||||
Arrondissement | Montdidier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Avre Luce Noye | ||||
Maire Mandat |
Pierre Durand 2020-2026 |
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Code postal | 80250 | ||||
Code commune | 80010 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aillysiens | ||||
Population municipale |
2 778 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 110 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 45′ 25″ nord, 2° 21′ 51″ est | ||||
Altitude | Min. 43 m Max. 143 m |
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Superficie | 25,35 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Ailly-sur-Noye (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Amiens (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Ailly-sur-Noye (bureau centralisateur) |
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Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Somme
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | mairie-aillysurnoye.fr | ||||
Géographie
Localisation
La petite ville picarde d'Ailly-sur-Noye est située à 17 km au sud de la préfecture Amiens dans le vallon de la Noye, qui est l'une des brisures du Plateau picard, au sud du département de la Somme à une dizaine de kilomètres de l'Oise.
Elle est traversée par le méridien de Paris.
Hameaux et écarts
La commune d'Ailly-sur-Noye est formée en 1965 par la fusion de trois anciennes communes : Ailly-sur-Noye, Berny-sur-Noye, au sud, et Merville-au-Bois, à l'est[1]. Entre Ailly-sur-Noye et Merville-au-Bois se trouve le hameau l'Argilière.
- Entrée d'Ailly-sur-Noye.
- Entrée de Merville-au-Bois.
Communes limitrophes
Voies de communication et transports
Ailly-sur-Noye est située au carrefour de l'ancienne route nationale 320 (actuelle RD 920) de Dieppe à Moreuil et notamment :
- de la RD 7 vers Amiens, au nord ;
- de la RD 26 vers Breteuil et Montdidier, au sud.
Elle est facilement accessible par la sortie no 17 de l'autoroute A16.
- Sur la RD 920, qui portait alors le n° GC 215.
- Sur la RD 134, qui portait alors le n° GC 188.
Elle est desservie par la gare d'Ailly-sur-Noye TER Picardie sur la ligne de Paris-Nord à Lille.
Urbanisme
Typologie
Ailly-sur-Noye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ailly-sur-Noye, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[6] et 3 356 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[7] - [8].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9] - [10].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,4 %), forêts (20,2 %), zones urbanisées (7 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %), eaux continentales[Note 3] (1,1 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Asli vers 1150, Ally et Alliacum en 1164[13].
Ailly en picard.
Ce toponyme dérive de l'anthroponyme romain Allius, ancien nom de domaine gallo-romain (suffixe -acum > -y).
La Noye est la rivière passant dans la commune. Prenant sa source au sud de Breteuil sur le territoire de Vendeuil-Caply, elle est un affluent de l'Avre.
Histoire
Lors de la reconstruction de l'église à la fin du XIXe siècle, un sarcophage, des poteries et verreries remontant de l'époque gallo-romaine furent découverts sur les lieux. L'archéologie aérienne réalisée notamment par Roger Agache a confirmé la présence de substructions préhistoriques ou antiques[14] - [15] - [16] et médiévales[17].
Certains écrits relèvent qu'Ailly aurait d'abord appartenu aux comtes de Vermandois au XIIe siècle : Ébrard de Breteuil se qualifiait ainsi "seigneur de Tartigny et d'Ailly". La seigneurie fut cédée par succession, mariage ou vente tout au long du Moyen Âge jusqu'à l'époque révolutionnaire.
Notamment, elle passa par mariage des comtes de Breteuil aux Clermont, puis aux Flandre-Dampierre-Termonde et aux Luxembourg-Ligny-St-Pol[Note 4].
Une maladrerie fut fondée au XVe siècle par Jean de Luxembourg (1400-1466), fils du connétable Waléran III, dit le Bâtard de Saint-Pol ou Hennequin, chevalier de la Toison d'or, et Jacqueline de la Trémoille, sa femme.
La suite des seigneurs est sans doute les Luxembourg-Ligny comtes de Saint-Pol, puisqu'on trouve Marie de Luxembourg comme dame d'Ailly-sur-Noye (femme du comte François de Bourbon-Vendôme : les arrière-grands-parents d'Henri IV).
En 1650, un ouragan terrible dévasta la contrée, en 1665, un incendie détruisit tout le village, seule l'église resta debout.
La contrée relevait de la prévôté de Montdidier et du bailliage de Vermandois jusqu'en 1749 ; à cette date, la prévôté de Montdidier fut supprimée et réunie au bailliage de Vermandois.
Un marché franc tous les mois et un marché ordinaire tous les jeudis furent établis par lettres patentes en 1750.
En 1757 Charles-François d'Hervilly se qualifiait comte de Canisy, seigneur de Deniécourt, Ailly-sur-Noye et autres lieux. Une foire ayant lieu le de chaque année fut créée par le comte. Son fils, Marc-Pierre-Antoine-Augustin-César d'Hervilly, mort en 1796, fut le dernier seigneur d'Ailly-sur-Noye[18].
Il y avait un notaire à la fin du XVIIIe siècle. À cette même époque, les habitants excellaient dans la serrurerie et on y remarquait aussi une manufacture de papier gris.
La commune bénéficie de l'arrivée du chemin de fer, avec la mise en service de la gare d'Ailly-sur-Noye le par la Compagnie des chemins de fer du Nord, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne de Paris à Lille et Valenciennes.
L'église actuelle date de la fin du XIXe siècle et remplace celle[19] - [20] - [21] - [22] - [23] dont le clocher du XIIIe siècle s'était effondré le à la suite des ébranlements provoqués par le passage des trains d'artillerie de l'armée prussienne pendant la guerre franco-allemande de 1870.
- Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, le village était à l'arrière[24] de la ligne de front, notamment lors de la bataille de la Somme.
L'attaque allemande de l'Offensive du printemps du sur le front Saint-Quentin-La Fère avait réussi à créer une poche de 80 km de profondeur dans le front anglo-français. Celui-ci était totalement rompu entre les rivières Avre et Luce. Le , général Foch, commandant en chef des troupes alliées, envoya des renforts et chargea la 1re armée française du général Debeney d’étendre son front lors de la bataille d'Amiens et de maintenir à tout prix la liaison avec l'armée anglaise du général Gough qui reculait vers Villers-Bretonneux et Amiens. L'ordre fut donc donné aux français de résister jusqu'à la mort sur le plateau du Santerre, et les combats ont concerné le village[25] - [26]. Le village était près de la ligne de front lors de l'offensive du Printemps et de la bataille d'Amiens (1918)[27].
À la fin de la guerre, le village a subi des destructions importantes[28] - [29] - [30] - [31] - [32] - [33] - [34]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [35].
- Deuxième Guerre mondiale
La commune est également décorée de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de bronze[36].
- Après-guerre
En 1965, la commune absorba administrativement celles de Berny-sur-Noye et de Merville-au-Bois[1].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton d'Ailly-sur-Noye[1], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France et dont la ville est désormais le bureau centralisateur.
Intercommunalité
La commune était le siège de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [37], et qui succèdait, conformément aux dispositions de la loi Chevènement, au district du Val de Noye, créé en 1994.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[38], la préfète dévoile en son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[39] - [40]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[41] et de la commission départementale de coopération intercommunale en [42] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du [43], qui prend effet le .
La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).
Tendances politiques et résultats
Lors du second tour des élections municipales de 2020 la liste menée par Pierre Durand, avec laquelle avait fusionné celle menée par Nicolas Blin, a largement battu avec 57,36 % des suffrages exprimés et 771 voix, celle menée par la maire sortante Marie-Hélène Marcel (42,63 %, 573 voix), lors d'un scrutin marqué par 35,67 % d'abstention[44].
Politique locale
Le , le Conseil d'État annule les élections municipales de [45] en raison d'un très faible écart de voix avec la liste concurrente[46], ce qui induit l'organisation d'élections municipales partielles remportées par la maire invalidée et réélue le [47] - [48]. Celle-ci est néanmoins battue lors des élections municipales de 2020 et Pierre Durand lui a succédé comme maire pour la mandature 2020-2026.
Liste des maires
Politique environnementale
En 2021, la ville reçoit le 2è prix départemental d'honneur et le prix du développement durable pour ses efforts en matière de fleurissement[54].
Jumelages
La ville d’Ailly-sur-Noye est jumelée depuis 2000 avec la ville allemande d’Altforweiler, située en Sarre, à 20 km de la frontière française.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[56].
En 2020, la commune comptait 2 778 habitants[Note 5], en diminution de 3,21 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Activités associatives, culturelles et sportives
- Depuis 1986, l'association Les Spectacles d'Ailly-sur-Noye organise un spectacle nocturne en plein air appelé Le Souffle de la Terre. Il raconte la vie du peuple picard depuis le paléolithique supérieur jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. En 2021, l'association,composée de plus de 800 bénévoles, célébrera ses 35 ans. Plus de 700 000 spectateurs ont déjà vu le Souffle de la Terre.
- Les sports nautiques sont pratiqués sur le plan d'eau de Berny-sur-Noye.
- Le club de moto-cross dispose de deux terrains.
- Le village est le siège d'une vie associative importante : environ 45 associations y exercent leurs activités.
Économie
La commune compte notamment une entreprise industrielle, Tubesca-Comabi, qui fabrique des échelles, échafaudages et escabeaux principalement en aluminium. Elle est la propriété du groupe familial français Frénéhard et Michaux qui emploie environ 200 salariés en 2017. C'est le plus gros employeur du secteur. L'unité est implantée depuis 2011[58] dans la zone d'activité créée par l'ex -communauté de communes du Val de Noye. Ses dix lignes de production sont abritées par un bâtiment de 14 000 m2. Un autre bâtiment assure le stockage sur 5 500 m2[59].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin :
L'église Saint-Martin a été construite sur les plans de Paul Delefortrie en 1898 en styles néo-roman et néo-gothique en remplacement de l'édifice précédent. Elle a été restaurée après des dégradations lors de la Première Guerre mondiale[60] - [61], et comprend des vitraux commémoratifs de la guerre, conçus et réalisés en 1954 par Gérard Ansart et l'atelier Cagnart[62].
- Compte tenu du terrain disponible, la façade principale est orientée au nord, ce qui est compensé par la présence d'un grand portail et du clocher vers l'ouest, orienté vers la rue principale du bourg.
- Le monument le plus remarquable de l'ancienne église a été conservé et replacé dans la nef actuelle : le tombeau en pierre bleue de Tournai de Jean de Luxembourg, qui trépassa le , et de sa femme Jacqueline de la Trémoille[63].
- Elle contient la sépulture de Jean de Luxembourg et de son épouse, Jacqueline de la Tremoille du XVe siècle, ainsi qu'un triptyque sculpté en bas-relief et un ecce homo également du XVe siècle[64].
- Vue générale depuis la rue Saint-Martin.
- L'église vue en arrivant de Montdidier.
- L'église vue du nord.
- La nef.
- Autel dans le transept.
- Le chœur.
- L'hôtel de ville, comprenant une vaste salle des fêtes, construit en style moderne en 1953, agrandi en 2017[65] - [66].
- L'ancienne mairie, avant les destructions des guerres.
- L'hôtel de ville de 1953, photographié en 2007.
- L'hôtel de ville pendant les travaux d'extension en 2017.
- Chapelles :
- L'église du hameau de Merville[68], fermée et en mauvais état, nécessite une restauration[69]
- Patrimoine industriel : bâtiment situé 91 rue Sadi-Carnot, construit en 1872 par la Cie Sucrière de Poix, reprise par la Cie Sucrière d'Ailly, puis par la S.A. des Sucreries de Poix et d'Ailly, qui y réalisa d'importants travaux en 1892 avant sa transformation en laminoir métallurgique en 1909 par Rudolf Kronenberg, exploité en 1914 par la Société Métallurgique de Douai, puis par Fernand Gillet et devenant en 1924 la Société Métallurgique des Usines d'Ailly-sur-Noye. En 1945, les locaux sont repris par la S.A. des Hauts Fourneaux de la Chiers, puis les laminoirs de Thionvielle qui y font du laminage à froid de feuillard d'acier. Au 3e quart du XXe siècle, les locaux sont étendus par Mullca avant d'être transformés en usine de fabrication d'échelles en duralumin, acier et aluminium[70].
- Plan d'eau d'Ailly-sur-Noye, équipé depuis d'une passerelle permettant de relier les deux rives de l'étang[71].
- Parc de loisirs Terrains d’Aventure, situé sur les hauteurs de la commune[72].
- Ailly vue depuis la descente de Jumel.
- Vue générale depuis l'église.
- Centre-ville (rue Saint-Martin).
- Le moulin désaffecté sur la Noye.
Personnalités liées à la commune
Jean de Luxembourg (1400-1466), bâtard de Saint-Pol, chambellan du duc de Bourgogne Philippe le Bon, seigneur d'Ailly et de Hautbourdin en Flandre, chevalier de la Toison d'or en 1433, combattant célèbre de la guerre de Cent Ans, mort le . Il était marié avec Jacqueline de la Trémoille qui ne lui survécut que 13 jours. Leur monument funéraire en pierre de Tournai se trouve dans l'église Saint-Martin[73].
- Le tombeau de Jean de Luxembourg.
- Côté du tombeau.
François Corbier (1944-2018, né Alain Roux), chansonnier, auteur-compositeur-interprète et animateur de télévision français y a passé sa petite enfance entre 1947 et 1952.
Héraldique
Blason | D'argent au lion de gueules, la queue fourchée et passée en sautoir, armé et couronné d'or, la queue fourchée et passée en sautoir[74]. |
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Détails | Ornement extérieur :
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Pour approfondir
Bibliographie
- René Boyenval, René Debrie, René Vaillant, Répertoire des Noms de Famille de la Somme en 1849, 232 pages, éd. Éklitra (Amiens, 1972)
- François Poulain, Histoire d'Ailly-sur-Noye, éd. Res Universis (1993), (ISBN 978-2-7428-0182-4)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
- Ailly-sur-Noye sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune d’Ailly-sur-Noye (80010) », Recensement général de la population de 2014, INSEE, (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
- Site de l'office de tourisme du Val de Noye
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- On trouvera le schéma généalogique aux articles Clermont-Nesle, Guillaume, Jean, Guy, Waléran III.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Ailly-sur-Noye », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Dans le cartulaire de l'abbaye de Saint-Laurent dont il ne reste que l'abbatiale à Saint-Paul-aux-Bois .
- « Photo aériennes de Roger Agache : Plusieurs petits enclos circulaires, grands enclos aux contours courbes très irréguliers et petit enclos carré », notice no ARR22_sd80102ZA, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Photo aérienne de Roger Agache : Habitat matérialisé par trois petites substructions rectangulaires, une autre substruction plus vaste et une grande mardelle. Au sol, tuiles et moellons. Occupation : de La Tène au IIIe siècle », notice no ARR22_sd80105ZA, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Photo aérienne de Roger Agache : Voie gallo-romaine », notice no ARR22_sd8093ZA, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- « Photo aérienne de Roger Agache en 1983 : Deux mottes médiévales situées à 30 m d'écart. Les textes nous apprennent que vers 1107, un château possédé par Ferry de Picquigny, fut abattu. Un château fut également démoli en 1357 », notice no ARR22_8380113ZA, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie - Canton D'Ailly-sur-Noye
- Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église d'Ailly-sur-Noye, chef-lieu de canton, arrondissement de Montdidier, d'après nature, 12 juin 1867 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- « Héliographie : Ailly-sur-Noye - Façade ouest de l'église détruite à la fin du XIXe siècle (Extrait de "La Picardie historique et monumentale"). », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- Héliographie Dujardin, « Héliographie : Ally-sur-Noye - Ancienne église vue du Nord-Est (Extrait de "La Picardie historique et monumentale"). », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
- Imp. Lemercier à Paris, « Lithographie : Ailly-sur-Noye -1) Église 2) Plan de l'église 3) Façade latérale 4) Piscine 5) Bénitier 6) Cuve baptismale 9) Ecce Homo. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, avant 1870 (consulté le ).
- Héliographie Dujardin, « Aquarelle : Ailly-sur-Noye - Intérieur de l'ancienne église (Extrait de "La Picardie historique et monumentale"). », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville, années 1870 (consulté le ).
- Cliché Serive, Section photographique de l'armée, « Photo : Ailly-sur-Noye (près). Route de Sains à Ailly (à 2 km d'Ailly) ; cabane de réfugiés belges travaillant à l'exploitation d'une sapinière », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Ailly-sur-Noye (près). Pièces d'artillerie lourde remorquées à travers champ », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Ailly-sur-Noye (près). Grande route d'Essertaux : le 53e régiment d'infanterie relevé des lignes. Va au repos », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- cliché lieutenant Jung, Section photographique de l'armée, « Photo : Ailly-sur-Noye (près). Mise en batterie, par un tracteur Latil, d'un obusier de 220 Schneider », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, début juillet 1918 (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Section photographique de l'armée, « Photo : Ailly-sur-Noye. Angle des rues Damour et Sadi Carnot », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Ailly-sur-Noye. Rue Sadi Carnot », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Ailly-sur-Noye. L'hôtel de ville », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Ailly-sur-Noye. Un carrefour sur la route de Chirmont », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Ailly-sur-Noye. La rue Saint-Martin », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Section photographique de l'armée, « Photo : Ailly-sur-Noye. Place de l'Hôtel de ville », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 9, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
- Journal officiel du 7 novembre 1920, p. 17721.
- « Communes décorées de la Croix de guerre 1939-1945 » [PDF], Mémorial des batailles de la Marne - Dormans (51), (consulté le ), p. 42.
- « CC du Val de Noye (N° SIREN : 248000523) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
- Cécile Latinovic, « HAUTE-SOMME Moreuil exclue des projets de fusions intercommunaux? », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
- « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
- Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
- Carlos Da Silva, « Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand : Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
- « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
- « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Avre Luce Noye issue de la fusion de la communauté de communes Avre Luce Moreuil et de la communauté de communes du Val de Noye à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
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- Thierry Griois, « La passerelle sur le plan d’eau d’Ailly-sur-Noye est posée : D’un poids de 13 tonnes et d’une longueur de 26 mètres, le pont en bois, qui permettra de passer d’une rive à l’autre de l’étang, a été installé par un camion-grue hier midi », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Flavien Belpaume, « Jouez les Robin des Bois en pleine forêt d’Ailly-sur-Noye : Terrains d’Aventure a ouvert, en avril, un nouveau jeu mêlant balle au prisonnier et tir à l’arc à Ailly-sur-Noye », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Source : affichette placée sur le côté de l'église.
- Jacques Estienne et Mireille Louis (préf. Pierre-Marcel Wiltzer), Armorial du Département et des Communes de la Somme, Abbeville, F. Paillart, , p.14.