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Chaussoy-Epagny

Chaussoy-Epagny est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Chaussoy-Epagny
Chaussoy-Epagny
L'église entourée du cimetière, à l'écart du village.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Montdidier
Intercommunalité Communauté de communes Avre Luce Noye
Maire
Mandat
Christian de Caffarelli
2020-2026
Code postal 80250
Code commune 80188
Démographie
Population
municipale
589 hab. (2020 en augmentation de 1,38 % par rapport à 2014)
Densité 51 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 43′ 39″ nord, 2° 19′ 53″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 143 m
Superficie 11,59 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Ailly-sur-Noye
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Chaussoy-Epagny
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Chaussoy-Epagny
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Chaussoy-Epagny

    Géographie

    Localisation

    Chaussoy-Épagny est un bourg picard situé à moins de cinq kilomètres d'Ailly-sur-Noye, à 20 km au sud d'Amiens et sur le tracé du méridien de Paris.

    Par la photographie aérienne, l'archéologue Roger Agache a démontré que le village s'est formé autour d'une villa gallo-romaine[1].

    Hameaux et écarts

    Le chef-lieu communal, Chaussoy, est situé à l'ouest, sur le plateau.

    Les hameaux de Hainneville et d'Épagny sont dans la vallée de la Noye.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    La commune est limitée à l'est par la Noye, sous-affluent de la Somme par l'Avre.

    Urbanisme

    Typologie

    Chaussoy-Epagny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,6 %), forêts (12,3 %), zones urbanisées (5,5 %), eaux continentales[Note 3] (5,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le village était dénommé en 1239 Saucois et, en 1301, Salchetum ou Sauchois. Au XVIe siècle, on trouvait Chauchoy, puis, jusqu'en 1811, Chaussoy-Damehaut puis Chaussoy[9].
    Sens du toponyme : « bois de saules » (latin salicetum).

    La commune portait en 1793 la dénomination de Le Sanchoy Epagny, puis, en 1801, de Saulchoy et Epagny, avant de prendre son nom actuel de Chaussoy-Epagny[10].
    Epagny, hameaux de Chaussoy, est attesté sous les formes Espanny en 1079 ; Espany en 1105 ; Hispaniacum, Hispania en 1161 ; Espaigny en 1195 ; Hespaini en 1266 ; Espagny en 1322 ; Epaigny en 1334 ; Espaigni en 1387 ; Espeny, Espaingny au XVe siècle ; Espeigniacum au XVIe siècle ; Epagny en 1757[11].
    La racine est bien spina, comme épingle , de spimela, « petite épine », suivi de espine devenu « épine » (« haie d'épines »).

    Histoire

    Le site de l'église était depuis des siècles un lieu sacré puisque des tombes mérovingiennes du VIe siècle ont été mises au jour en 1884. L'hypothèse d'une léproserie justifiant son éloignement des populations est à écarter.

    Le seigneur d'Epagny, Maximilien de Gouffier, porta le titre de marquis d'Espagny fin XVIIe[12].

    La commune de Le Saulchoy, instituée lors de la Révolution française, a absorbé entre 1790 et 1794 celles d'Epagny et de Hainneville, qui sont devenues des hameaux[10].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle fait partie depuis 1793 du canton d'Ailly-sur-Noye[10], qui a été modifié et agrandi dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du Val de Noye, créée par un arrêté préfectoral du [13], et qui succèdait, conformément aux dispositions de la Loi Chevènement, au district du Val de Noye, créé en 1994.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes du Grand Roye (CCGR), du canton de Montdidier (CCCM), du Santerre et d’Avre, Luce et Moreuil[14], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet qui prévoit la « des communautés de communes d’Avre Luce Moreuil et du Val de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[15] - [16]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[17] et de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[18] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2016[19], qui prend effet le .

    La commune est donc désormais membre de la communauté de communes Avre Luce Noye (CCALN).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1834 Édouard de Morgan[20] Bonapartiste propriétaire-agriculteur
    Député de la Somme (1857→ 1867)
    Conseiller général d'Ailly-sur-Noye (1848 → 1867)
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2008 Henri Mullet UDF
    mars 2008[21] juillet 2020[22] Germain Montaigne[23] Retraité
    2020[24] En cours
    (au 26 janvier 2022)
    Christian de Caffarelli

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

    En 2020, la commune comptait 589 habitants[Note 4], en augmentation de 1,38 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    595579596620604646620633628
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    614613621602613587570551535
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    520514485486442395385409456
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    368378382521587622638641594
    2014 2019 2020 - - - - - -
    581590589------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Pour l'année scolaire 2016-2017, l'école publique élémentaire et maternelle compte 72 Ã©lèves[28].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Elle est classée (inscription sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques) depuis le [31].
    Le retable de la dormition de la Vierge, en pierre, réalisé en 1546[32] - [33], la statue de saint Denis, du XVIIe siècle[34], patron de l'église, un tableau du XVIe siècle représentant saint Firmin (ou saint Nicolas) et un donateur[35], ont été classés en 1905 et 1907. On peut également noter une pierre tombale du XVIe siècle, classée en 1980[36].
    • Le château de Chaussoy-Epagny, construit pour la famille Gouffier de Cambray dans un vaste parc boisé, a été achevé en 1777. Il est de style Louis XVI. Une tour demi-cylindrique au centre de la façade sur la cour a été ajoutée au milieu du XIXe siècle, avec des ornements sculptés par les frères Duthoit. En octobre 1788, la famille de Cambray le vend à Jean-Baptiste Morgan de Belloy, industriel, maire d'Amiens. Cette propriété privée est restée depuis en possession de la même famille. Le parc avec sa voie romaine, la glacière et ses arbres remarquables, peuvent être visités. Des chambres d'hôtes ont été aménagées par les propriétaires[37] - [38] - [39] - [40]. Les façades et les toitures du château sont inscrites aux Monuments historiques depuis un arrêté du 24 juin 1992.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Carte spéciale des régions dévastées : 21 NE, Montdidier [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.

    Bibliographie

    • Bruneau Tabuteau, Chaussoy-Epagny-Hainneville : église Saint-Denis, (lire en ligne [PDF]).

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Roger Agache, La Somme pré-romaine et romaine d'après les prospections aériennes à basse altitude, Société des antiquaires de Picardie, Musée de Picardie, Amiens, 1978, p. 437.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. « D'hier à aujourd'hui », Histoire, sur http://www.chaussoy-epagny-hainneville.fr, (consulté le ).
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 325 (lire en ligne sur DicoTopo) .
    12. Dict. de Picardie, Montdidier, p 199 ; cf le Père Anselme, Hist. de la Maison de France, 5-625, 626 (Marquis d'Espagny).
    13. « CC du Val de Noye (N° SIREN : 248000523) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
    14. Cécile Latinovic, « HAUTE-SOMME Moreuil exclue des projets de fusions intercommunaux? », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
    15. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    16. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    17. Carlos Da Silva, « Intercommunalité - Moreuil accepte l’idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand : Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l’idée d’un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
    18. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
    19. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Avre Luce Noye issue de la fusion de la communauté de communes Avre Luce Moreuil et de la communauté de communes du Val de Noye à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
    20. « Edouard, Marie, Pierre de Morgan (1803 - 1867) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    21. « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    22. « Clap de fin pour Germain Montaigne, maire de Chaussoy-Epagny », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La cérémonie a débuté avec une certaine émotion chez l’élu et dans l’assistance. « Après avoir été conseiller municipal, adjoint au maire et maire (en tout 37 ans)… je pense qu’il est temps de laisser la place à une équipe plus jeunes pour gérer les affaires de la commune ».
    23. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Les élus », sur http://www.chaussoy-epagny-hainneville.fr, (consulté le ).
    24. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    28. L'école sur le site de l'éducation nationale.
    29. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Chaussoy-Epagny, d'après nature, 1877 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    30. « Héliogravure : Eglise de Chaussoy-Epagny (Extrait de "La Picardie historique et monumentale"). », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    31. « L'église », notice no PA00125669, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    32. « Le retable », notice no PM80001543, base Palissy, ministère français de la Culture.
    33. « Héliogravure : A) Retable de Chaussoy-Epagny (Extrait de "La Picardie historique et monumentale") B) Retable de Chaussoy-Epagny-Hainneville (Somme) - 1546. », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    34. « Statue : Saint Denis », notice no PM80001545, base Palissy, ministère français de la Culture.
    35. « tableau (panneau peint) : Saint Firmin et un donateur », notice no PM80001544, base Palissy, ministère français de la Culture.
    36. « Pierre tombale », notice no référence, base Palissy, ministère français de la Culture.
    37. « Site du château de Chaussoy-Epagny ».
    38. « Chaussoy-Epagny-Hainneville », sur http://www.valdenoye.com (consulté le ).
    39. « Cartes postales anciennes : A) Chaussoy-Epagny - Château. L. Caron, phot.-édit., Amiens B) Environs d'Ailly-sur-Noye - Chaussoy - Le château (côté du parc) C) Coullemelle (Somme) - Le château. Edit. C. H. (O.) - Cliché Hermann », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    40. « Le château », notice no référence, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 206 (ASIN B000WR15W8).
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