Leffrinckoucke
Leffrinckoucke (prononcé [ləfʁɛ̃kuk] ; Leffrinkhoeke[1] en flamand occidental) est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Leffrinckoucke | |||||
La plage et la digue. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Dunkerque | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine de Dunkerque | ||||
Maire Mandat |
Olivier Ryckebusch 2020-2026 |
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Code postal | 59495 | ||||
Code commune | 59340 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Leffrinckouckois | ||||
Population municipale |
4 150 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 570 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 51° 03′ 12″ nord, 2° 26′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 23 m |
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Superficie | 7,28 km2 | ||||
Type | Commune urbaine et littorale | ||||
Unité urbaine | Dunkerque (banlieue) |
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Aire d'attraction | Dunkerque (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dunkerque-2 | ||||
Législatives | Quatorzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.leffrinckoucke.fr/ | ||||
Géographie
Leffrinckoucke est située sur le rivage de la mer du Nord, à l'est de Dunkerque à une quinzaine de kilomètres de la frontière avec la Belgique.
Communes limitrophes
Transports
Leffrinckoucke est desservie par les lignes C1, C2, C3, 20, 21 et 24 du réseau de transports en commun de la communauté urbaine de Dunkerque, DK'Bus. Le pôle d'échange Leffrinckoucke Fort des Dunes situé à proximité du fort éponyme rassemble la plupart de ces lignes.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dunkerque », sur la commune de Dunkerque, mise en service en 1917[8] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 697,8 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Boulogne-sur-Mer », sur la commune de Boulogne-sur-Mer, dans le département du Pas-de-Calais, mise en service en 1947 et à 69 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,6 °C pour la période 1971-2000[12] à 10,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Leffrinckoucke est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Dunkerque, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[18] et 166 021 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21] - [22].
La commune, bordée par la mer du Nord, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[23]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (42,6 %), zones urbanisées (17,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,1 %), prairies (4,7 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Histoire
Époque gallo-romaine
Durant les années 2000 à 2002, des poteries d'époque gallo-romaine ont été ramassées sur l'estran. Le rivage antique qui se situait en avant de son tracé actuel, à cause de la régression carolingienne, laisse supposer une strate archéologique présente sous la plage, et peut-être un gisement de l'âge du fer lié à l'exploitation ignigène du sel par les Gaulois ménapes qui occupaient alors tout le littoral.
Moyen Âge
Avant 1789, Leffrinckoucke dépendait de la châtellenie de Bergues.
En 1176, Didier évêque des Morins (évêque de Thérouanne), avec l'approbation de l'archidiacre Walter (ou Gautier) et du curé de Tetingehem (Téteghem), détermine les avantages dont jouira dorénavant le desservant de la paroisse de Lefres (Leffrinckoucke), qui est érigée en paroisse distincte[28], et donc a priori séparée de celle de Téteghem.
On trouve le nom de Lefringhehoeck dans un charte de 1241, de Thomas II de Piémont, comte de Flandre.
Des recherches dans les archives, menées par A. Lesmaries en 1923, confirment la datation du site, mentionné dans un diplôme de 1265 émanant de Gui de Dampierre, comte de Flandre et marquis de Namur, accordant des privilèges :
- « ...à ceulx qui demeurent ou venront manoir à Leffringhehouc sur la mer, au lieu qu'on appelle Le Herde Sainte Katherine... »
En 1309, Le Herde devenu Le Heyde (Les Dunes) perd sa référence à « Sainte Katherine » et se trouve relié au village de Leffrinckoucke par une route de terre. En 1318, Le Heyde devenu Le Hyde est doté d'un domaine propre ou « appartenances », fief concédé par le seigneur foncier de Dunkerque moyennant redevance annuelle (ammanie). Le rapport de dénombrement de 1458 est le dernier document faisant mention de Le Hidde et confirmant son rattachement à Dunkerque. Après sa disparition à la fin du XVIe siècle, il subsiste encore dans les textes une « Ammanie de Yde » jusqu'au XVIIIe siècle. Le nom du village côtier : Le Heyde/Le herde/Yde, fait référence à une crique (cf. Coxyde, Lombardsyde, etc.) située au débouché d'un cours d'eau dont le Zeegracht = fossé de la mer est un vestige (rectifié). Le lieu-dit Zuydcrabbenburg (au sud du Canal de Furnes) = château des crabes du sud atteste ironiquement d'anciennes invasions marines.
Leffrinckoucke appartient au comté de Flandre puis par le jeu des mariages et successions, devient possession des ducs de Bourgogne, puis des rois d'Espagne.
Du point de vue religieux, elle relève du diocèse de Thérouanne puis du diocèse d'Ypres, doyenné de Dunkerque[29].
Bataille des Dunes
Le , Turenne met le siège devant Dunkerque. Le 25 juin dans les dunes de Leffrinckoucke, eut lieu une action décisive, qu'on appellera bataille des Dunes. L'armée franco-anglaise repousse alors l'armée des Pays-Bas espagnols ; par suite d'un accord entre Louis XIV et ses alliés, Dunkerque devient provisoirement anglaise. La possession anglaise recouvre non seulement la ville de Dunkerque mais aussi des territoires dont certains jusque là relevaient de la châtellenie de Bergues : Mardyck, Grande Synthe, Petite Synthe, une partie d'Armbouts-Cappel, Cappelle-la-Grande, une partie de Coudekerque, Téteghem, Uxem, Ghyvelde, Leffrinckoucke, Zuydcoote. En 1662, Louis XIV rachète ce territoire aux Anglais[30]. Leffrinckoucke est définitivement française
XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle, on construit à Leffrinckoucke une écluse sur le canal de Furnes (Canal Nieuport-Dunkerque). Le commandant de la Flandre maritime Anne Louis Alexandre de Montmorency, prince de Robecq, grand d'Espagne de 1ère classe, lieutenant général des armées du Roi fait implanter sur le territoire de la commune un poste de garde, sur le canal de Furnes, dans l'objectif d'éviter les désertions. Des militaires restent donc à demeure sur la commune[31].
Révolution française
Pendant la Révolution française, le curé qui dessert la paroisse de Leffrinckoucke refuse de prêter le serment voulu par la constitution civile du clergé. Mais il refuse également de quitter son église comme doit le faire en principe tout membre du clergé réfractaire. Il faut l'expulser de force[32].
En août , Leffrinckoucke se retrouva en première ligne lors du siège de Dunkerque par les ennemis coalisés contre la France, siège qui prit fin avec la victoire française lors de la Bataille d'Hondschoote.
Depuis la Révolution française
En 1802-1803, il existe sur la commune un bac appelé Bac du Chapeau Rouge utilisé pour franchir le canal de Furnes et faire communiquer les deux rives[33].
En 1911, est construite à Leffrinckoucke une aciérie, l'usine des Dunes, qui compte parmi les plus modernes de son époque par les Aciéries et forges de Firminy.
Première Guerre mondiale
Pendant la Première Guerre mondiale, en 1915-1916, Leffrinckoucke fait partie du commandement d'étapes d'Honschoote, c'est-à-dire d'un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front.
Le 10 juillet 1916, un avion allemand a lancé cinq bombes dans les champs aux environs de l'usine de Firminy. Il n'y a pas eu de victimes, et ont été notés comme dégâts, cinq fils télégraphiques coupés sur la ligne de chemin de fer de Dunkerque-Locale à Bray-Dunes[34].
En mars 1917, une agricultrice de Leffrinckoucke eut maille à partir avec quelques soldats belges pris d'alcool. Ils ont passé la nuit dans sa ferme malgré son désaccord et elle eut à subir des menaces comme celle de « la faire dormir dehors »[35].
En 1917-1918, Téteghem est le siège d'un autre commandement d'étapes. Leffrinckoucke fait partie de ce nouveau centre et a accueilli des troupes à ce titre[36].
Le , le commandement d'étapes de Téteghem est transféré à Leffrinckoucke[37]. Relèvent du commandement d'étapes et ont accueilli des troupes, les communes de Téteghem, Malo-les-Bains, Coudekerque-Village, Zuydcoote, Uxem, Rosendaël, Coudekerque-Branche, Ghyvelde, Bray-Dunes, Saint-Pol-sur-Mer, Cappelle-la-Grande, Spycker, Armbouts-Cappel, Mardyck, Petite-Synthe, Grande-Synthe[36]. Il va cependant rapidement retourner à Tétéghem.
Seconde Guerre mondiale
Du 25 mai au , le rivage de Dunkerque, Leffrinckoucke, Zuydcoote et Bray-Dunes fut le théâtre de l'opération Dynamo qui permit de ramener en Grande-Bretagne 338 226 combattants (dont 123 095 Français) encerclés dans la poche de Dunkerque.
Du au (lendemain de l'armistice), l'armée allemande occupa la ville ainsi que toute l'agglomération.
Depuis 1945
Le fort de Leffrinckoucke faisait partie de la ceinture de sécurité des villes-frontières érigée après la guerre de 1870. Six cents soldats pouvaient loger dans une série de constructions en brique, accessibles par un pont-levis. Depuis cinq ans, des bénévoles de jeunesse et reconstruction s'y installent chaque été. Les douves doivent encore être débroussaillées, les escaliers extérieurs restaurés et les murs débarrassés des lichens.
Politique et administration
La ville est membre de la communauté urbaine de Dunkerque (Dunkerque grand littoral).
- Maire de 1802 à 1807 : Fr. Brykaert[38] - [39].
- Maire en 1854 : Leuregans[40].
- Maire en 1883 : A. Baeckeroot[41]
- Maire de 1887 à 1897 : Th. Deswarte[42].
- Maire de 1897 à 1899 : H. Ponseel[43].
- Maire de 1899 à 1914 : J. Deswarte[44].
- Maire de 1922 à 1929 : A. Outerleys[45].
- Maire de 1929 à 1932 : E. Lepercq[46].
- Maire de 1932 à 1938 : J. Farse[47].
- Maire en 1938 et 1939 : M. Turck[48].
- Maire de 1962 à 1965 : Ch. Broucke[49].
Leffrinckoucke faisait partie du canton de Dunkerque-Est, formé d'une partie de Dunkerque et des communes de Bray-Dunes, Leffrinckoucke, Téteghem, Uxem et Zuydcoote, qui regroupait 38 569 habitants jusqu'en 2014. Dorénavant, la commune fait partie du canton de Dunkerque-2, regroupant une fraction de Dunkerque et les communes de Bray-Dunes, Ghyvelde, Leffrinckoucke et Zuydcoote, comptant 51 322 habitants.
Leffrinckoucke fait également partie de la communauté urbaine Dunkerque Grand Littoral dont le Président est Patrice Vergriete, maire de Dunkerque
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].
En 2020, la commune comptait 4 150 habitants[Note 8], en diminution de 3,62 % par rapport à 2014 (Nord : +0,16 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,5 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 065 hommes pour 2 190 femmes, soit un taux de 51,47 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
L'essor de la commune date du début du siècle, tout d'abord par la création d'une plage coquette et riante (avant-guerre), un peu à l'écart du bruit de la ville pour les vrais amoureux de la mer, avec des services de transports rapides, ce qui n'a pas empêché l'industrie d'y prendre une part importante par la suite.
En 1911, l'Usine de Dunes de Leffrinckoucke est construite par les Aciéries et forges de Firminy, qui fusionnent en 1954 avec les forges de la Marine pour créer la Compagnie des ateliers et forges de la Loire (CAFL).
Dans les années 1960, l'Usine de Dunes de Leffrinckoucke emploie 2 200 personnes et assure à elle seule 20 % environ du chiffre d'affaires de la Compagnie des ateliers et forges de la Loire (CAFL)[61].
Le développement de l'aciérie, tout comme celle toute proche de Usinor Dunkerque à partir de 1963, a fait passer la population de la commune de 463 habitants en 1960 à 3 000 en 1965, avec une zone de peuplement dotée en 1962 de toutes les caractéristiques des communes mono-industrielles : population jeune (46,4 % de moins de 20 ans), mais peu de services et commerces: aucun boucher, une boulangerie, une alimentation générale pour 418 personnes, aucun médecin, aucun cinéma[61].
Appartenant ensuite au groupe Ascometal, filiale en 1999 du groupe Lucchini acheté en 2005 par le groupe russe Severstal, cette usine emploie en 2008 près de 1 000 employés. En 2018, le groupe suisse Schmolz et Bickenbach AG a repris l'usine[62].
Un marché se tient chaque vendredi matin sur la commune.
Sports
Le ministère des sports a décompté 38 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013[63].
- Chaque année, au mois de novembre, se déroule le Cross de l'Acier, où se côtoient amateurs et internationaux de la course à pied.
- Leffrinckoucke est aussi un spot réputé pour la pratique du kitesurf et du speed sail.
- Michel Hidalgo sélectionneur de l'équipe de France de football de 1976 à 1984 est né à Leffrinckoucke le . C'est aussi le cas de Christian Synaeghel, milieu de terrain des verts de Saint-Étienne, finaliste de la Coupe d'Europe en 1976.
- Le stade municipal Georges Dacosse est mis par la ville à la disposition de l'US Football de Leffrinckoucke
- Saison 2008-2009, exploit « historique » : après 26 ans d'attente, une équipe de l'US Football de Leffrinckoucke a réussi à atteindre la Ligue Nord/Pas-De-Calais; il s'agit de l'équipe 15 ans Excellence 2008-2009.
Un circuit de randonnée pédestre de 6 km, le « Circuit de la dune Dewulf » sur Leffrinckoucke-Ghyvelde permet de découvrir ce patrimoine[64].
Culture
L'office de tourisme de Leffrinckoucke renseigne les visiteurs sur lac richesses culturelles et patrimoniales de la ville
- La salle de la poudrière accueille de janvier à mars plusieurs bals du carnaval de Dunkerque. Cette salle est également réputée pour avoir accueilli en concert des groupes de rock mythiques comme Ten Years After, Canned Heat, UFO, Blue Öyster Cult...
- École de musique
- Harmonie batterie municipale
Patrimoine
- Le Fort des Dunes : en 1874, le général Séré de Rivières qui dirigeait les services du génie était maître d'œuvre de la construction de réseau de fortifications. Un seul fort terrestre de type « Séré de Rivières » fut construit sur le littoral : « le Fort des Dunes » qui devait devenir l'une des pièces maîtresses de la stratégie de défense du territoire et de l'agglomération dunkerquoise.
On choisit le goulet de Bray-Dunes formé du cordon dunaire et de polders primitifs, possédant un canal, deux routes et une voie ferrée venant de la frontière belge, pour édifier le fort.
Le secteur dunaire permettait d'incorporer au paysage un ouvrage fortifié. De fait, le Mont de sable à la sortie de Leffrinckoucke abrite un fort de douze hectares, réalisé avec plus de 40 000 000 briques faites sur place. - La batterie de Zuydcoote, ouvrage militaire construit en 1879 sur la dune bordière à proximité du Fort des Dunes, chargé de protéger la passe maritime dite de Zuydcoote. Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'occupant allemand renforce la position et l'intègre dans le mur de l'Atlantique. Un circuit pédestre de 2,5 km permet de la découvrir[65].
- 150 hectares des dunes de Flandres qui constituent un patrimoine naturel exceptionnel, classé Réserve naturelle de la Dune Marchand dont la gestion est confiée au conservatoire du littoral.
- La plage de Leffrinckoucke, longue de trois kilomètres.
- La nécropole nationale du Fort des Dunes.
Personnalités liées à la commune
- Michel Hidalgo (1933-2020), footballeur international puis entraîneur français, sélectionneur de l'équipe de France championne d'Europe en 1984, y est né.
- Christian Synaeghel (1951-), footballeur et international français, y est né.
- Lodewijk Allaert (1980-), écrivain français, y a grandi.
Héraldique
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Les armes se blasonnaient des années 1930 à 1989 : L'usine d'argent à un ciel d'azur et d'or au lion léopardé de sable armé et lampassé de gueules à la bande de gueules brochant sur le tout de dextre à senestre. |
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Les armes se blasonnaient des origines aux années 1930 : Echiqueté d'argent et d'azur. |
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Leffrinckoucke dans la littérature et au cinéma
- Les scènes finales du film Rosalie Blum (2015) du cinéaste Julien Rappeneau ont été tournées à Leffrinckoucke[66].
- Dunkirk de Christopher Nolan a été tourné en partie sur les plages de Leffrinckoucke.
Jumelages
Węgorzewo (Pologne) depuis le 1er juin 1992 (voir site web de la commune de Węgorzewo)
Pour approfondir
Bibliographie
La commune de Leffrinckoucke a été mentionnée dans la chanson De Leffrinckoucke à Coudekerque-Branche chantée par Raoul de Godewarsvelde.
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « proussel.voila.net/pages/noms_… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
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- « Station météorologique de Boulogne-sur-Mer - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 1ère partie, Année 1176.
- Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 65, lire en ligne.
- Louis de Baecker, Recherches historiques sur la ville de bergues (lire en ligne), p. 83.
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