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Coulogne

Coulogne est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Coulogne
Coulogne
La mairie.
Blason de Coulogne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité CA Grand Calais Terres et Mers
Maire
Mandat
Isabelle Muys
2020-2026
Code postal 62137
Code commune 62244
Démographie
Gentilé Coulonnois
Population
municipale
5 451 hab. (2020 en augmentation de 0,68 % par rapport à 2014)
Densité 595 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 55′ 30″ nord, 1° 53′ 09″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 7 m
Superficie 9,16 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Calais
(banlieue)
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calais-2
Législatives 7e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Coulogne
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Coulogne
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Coulogne
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Coulogne
Liens
Site web ville-coulogne.fr

    Ses habitants sont appelés les Coulonnois.

    La commune fait partie de la communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers qui regroupe 14 communes et compte 103 893 habitants en 2019.

    Géographie

    Localisation

    Coulogne est une ville d'environ 5500 habitants, française, limitrophe de Calais, située dans le département du Pas-de-Calais et au sein de l'ancienne du Nord-Pas-de-Calais, devenue région des Hauts de France au 1 er janvier 2015, après la réforme des régions voulue par le président François Hollande en 2014

    À proximité du littoral de la Côte d'Opale, la ville se trouve au Sud de la ville de Calais ; elle est à 30 km au nord-est de Boulogne-sur-Mer[1], 37 km à l'ouest de Dunkerque[2], 90 km au nord-ouest de Lille[3] et 230 km au nord de Paris[4] à vol d'oiseau.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :

    Communes limitrophes de Coulogne
    Calais
    Coquelles Coulogne Marck
    Hames-Boucres Les Attaques

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

    La commune est traversée par trois canaux :

    • le canal de Calais, d'une longueur de 32,51 km, qui prend sa source dans la commune de Saint-Pierre-Brouck, dans le département du Nord, et se jette dans la Manche au niveau de la commune de Calais[5] ;
    • le canal des Pierrettes, d'une longueur de 17,91 km, qui prend sa source dans la commune d'Ardres et se jette dans le canal de Calais au niveau de la commune de Calais[6] ;
    • le canal de Guînes, d'une longueur de 6,56 km, qui prend sa source dans la commune de Guînes et se jette dans le canal de Calais au niveau de la commune de Coulogne[7].

    La source

    Pont sur le Canal de Calais. Nouveau débouché de la source du pont aux Étoupes (aval).

    Une source est située sur la commune. En raison des pollutions issues de l'industrialisation des alentours de Calais, la source a été intégrée au réseau commun et se jette désormais dans le canal adjacent. Une plaque commémorative et indicative en bronze en marque encore l'emplacement[8].

    Centre d'intérêt patrimonial

    La source du Pont aux Etoupes près du lieu-dit des Marmoussets a longtemps servi comme « remède populaire Â». Les habitants de la commune et des communes voisines venaient en puiser les eaux. Cette spécificité n'est pas propre à la commune puisqu'elle est courante dans les départements du nord de la France[9]. Un contrôle a été mis en place à la suite du succès qui induisit des débordements et parfois de la violence aux abords. Par la suite, le conseil municipal interdit toute commercialisation. La ferveur populaire et la croyances en des vertus miraculeuses ne sont pas propre à la source du Pont aux Etoupes mais communes aux sources de la région[10].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : les watergangs des Attaques et d'Andres et le lac d'Ardres. Cette ZNIEFF est marqué par la présence d’un réseau dense de fossés, mares et watergangs[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Coulogne est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [12] - [13] - [14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Calais, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[15] et 98 712 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,8 %), zones urbanisées (30,3 %), prairies (11,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].

    Voies de communication et transports

    Coulogne est située à proximité de l'entrée française du tunnel sous la Manche qui permet de rejoindre l'Angleterre.

    Elle est également située à proximité de l'autoroute A16, qui relie la frontière avec la Belgique à la région parisienne via Dunkerque, Boulogne-sur-Mer, Abbeville, Amiens et Beauvais, et l'autoroute A26 qui relie Calais à Troyes via Arras, Saint-Quentin et Reims.

    La ville est située à proximité de la gare de Calais - Fréthun (desservie par des Eurostar vers Londres, Bruxelles ou Paris, par des TGV, des TER, mais aussi des TERGV vers Lille-Europe et Boulogne-Ville).

    Coulogne est desservie par les lignes 6, 7 et 8 du réseau Imag'in ainsi que par la navette fluviale « Calais Majest'in »[22].

    Coulogne est également située à proximité du port de Calais, premier port français pour le trafic de voyageurs entre la France et l'Angleterre.

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Colonia Sancti Vulmari au Xe siècle, Colonia en 1112, Couloigne en 1276, Couloingne en 1309, Coloigne en 1296, Coln en 1344, Colham ou Collam en 1556, Collongne en 1583, Haute et basse Coulogne en 1584, Couloine au XVIIe siècle[23], Coulogne depuis 1793 et 1801[24].

    Histoire

    Au tout début de son histoire, Coulogne n’était qu’une petite île, une sorte de banc de galets déposés par la mer qui occupait la région entre 5500 et 2000 avant J.C. Peu à peu, la mer se retire, laissant émerger des îlots où la terre est assez fertile. Plusieurs peuples s’y installent successivement et vivent de l’élevage, de la pêche et de l’artisanat. Mais à partir du IVe siècle, la mer envahit de nouveau la plaine.

    Au début du XIe siècle, l’intérieur du pays n’est plus submergé que par les marées d’équinoxe. C’est pourquoi l’agriculture se fera au moins jusqu’au XVIe siècle au gré de la nature.

    Au Moyen Âge, les rivières du Calaisis étaient très réputées car on y pêchait abondamment des poissons d’eau douce mais aussi de mer. Au XIe siècle, les abbayes de Saint-Wulmer (Colonia Wulméris - d’où le nom de Coulogne) et de Saint-Bertin possédaient des pêcheries sur la rivière qui traversait Coulogne et s’estimaient donc en droits de réclamer une part de la pêche. Mais le jour où les moines vinrent percevoir la dîme sur le poisson auprès des pêcheurs coulonnois, ceux-ci refusèrent, ce qui provoqua une révolte difficilement maîtrisée.

    Coulogne possédait également un château féodal sur une motte artificielle. Il s’agissait d’une tour de bois entourée d’une palissade et d’un fossé protecteur. Au XIIIe siècle, Pierre li Frérons, sénéchal du Boulonnais, possède ce château ; il y rend la justice. Or en 1251, lors d’un différend opposant le baron de Marck à l’abbaye de Saint-Bertin au sujet d’une terre, Pierre li Frérons donne tort aux moines qui étaient pourtant dans leur plein droit. Afin de réparer cette injustice, les échevins convoquent Pierre li Frérons qui refuse de comparaître. L’assemblée locale décide en conséquence de lui appliquer le droit d’arsin ; c’est une coutume qui consiste à détruire l’habitation d’une personne ayant commis un acte répréhensible et qui n’a pas été soumis à la justice ordinaire. Le 24 octobre 1251, 390 hommes armés détruisent à coups de pioche et par le feu le château et le pillent pour venger les moines de Saint-Bertin. C’est ainsi que disparut le château féodal à Coulogne et que Pierre li Frérons devint le premier personnage de l’histoire du village.

    En septembre 1346, les troupes anglaises d’Édouard III arrivent à Calais et trouvent une ville solidement défendue. Il leur faudra onze mois pour obtenir la reddition d’une population affamée : c’est l’épisode des Six Bourgeois. Mais la ville et le Pale, donc Coulogne, seront anglaises pendant un peu plus de deux siècles.

    L’année 1558 marque la fin de la présence anglaise dans le Calaisis. Nous sommes sous le règne du roi de France Henri II. À la suite d’une campagne audacieuse mais bien préparée et qui ne dura que huit jours, le duc François de Guise parvient à reconquérir Calais. Coulogne est également libérée ; une nouvelle ère commence.

    Il fallait repeupler rapidement le « pays reconquis ». Le roi de France propose des offres avantageuses et parvient à attirer d’abord d’humbles protestants fuyant les Pays-Bas où ils étaient persécutés pour leurs idées. Ils furent suivis par d’autres protestants possédant une grand savoir-faire dans les domaines artisanal, commercial, scientifique.

    Ceci contribua au développement économique du Calaisis dont le gouvernement avait été confié par Henri IV à Dominique de Vic, lui-même protestant.

    Aussi, la révocation de l’édit de Nantes (1685) fut-elle une véritable catastrophe pour notre cité. En effet, si le village ne connaît pas de persécutions cruelles, presque tous ceux qui avaient fait sa prospérité durent s’exiler.

    À partir de 1789, notre village apparaît largement épargné par le tourbillon des événements révolutionnaires. Et le début du XIXe siècle confirme le calme antérieur de la petite bourgade à l’exception de quelques décisions dont les répressions n’eurent pas d’incidence durable.

    Tout le XIXe siècle et le début du XXe furent bouleversés par l’invention de machines utilisées dans les usines et pour le transport ; c’est la révolution industrielle qui va changer le visage de notre commune. La première grande nouveauté à Coulogne fut l’inauguration de la ligne de chemin de fer Calais-Paris en septembre 1848 mais il faudra attendre 1890 pour qu’une halte soit établie à Coulogne.

    Entre-temps, la cité devient une véritable petite ville d’autant que dans les années 1880, le tramway hippomobile, une voiture sur rail tirée par deux chevaux, fait son apparition. Le réseau est électrifié en 1901 et, sous le patronage de la STCE , il relie Coulogne à la gare des Fontinettes, la Planche Tournoire Guînes…Plus lent que le train, le tramway est moins coûteux, ce qui permet aux ouvrier de s’installer en banlieue (le Marais). La population augmente donc considérablement et l’ambiance de notre petite commune est très animée. On se réunit dans la bonne humeur, dans les cafés proches des passages à niveau, on donne régulièrement des bals les dimanches et jours de fête…À partir de 1932, le succès du bus comme nouveau moyen de transport vient à nouveau modifier le paysage communal.

    [réf. nécessaire]

    Première Guerre mondiale

    Pendant la Première Guerre mondiale, les Britanniques établirent une base stratégique dans la région. Ces installations sont connues sous le nom de « Camp Vendroux » car elles se trouvaient en grande partie à Coulogne, sur les terres de cette famille. Sur une surface considérable, des « baraques » en bois sont édifiées afin d’y déposer du matériel de guerre (munitions, fils de fer barbelés) mais aussi des céréales. En tout près de 35 000 soldats, de toutes origines, s’affairèrent dans le Calaisis, transformant la commune en une cité cosmopolite. En effet, le Royaume-Uni est alors à la tête d’un empire colonial immense ; des coolies chinois, du Chinese Labour Corps, ont ainsi passé une partie de leur existence à Coulogne.

    Coulogne dépend du commandement d'étapes ayant son siège à Nouvelle-Église, (élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement d'étapes, en arrière du front)[25]. En juillet 1917, se trouvent ainsi, entre autres, à Coulogne un camp anglais de prisonniers de guerre et un dépôt anglais de prisonniers de droit commun[26]. Le 22 août 1917, s'est déclaré dans une ferme un cas de scarlatine compliqué de diphtérie, ce qui a obligé à des précautions pour éviter de contaminer des soldats cantonnés sur la commune[27]. Le 13 septembre 1917, un hôpital belge stationne au Beau Marais, section de la commune de Coulogne[28]. Le commandement d'étapes est transféré à Saint-Folquin le 1er décembre 1917. La commune dépend également en 1917-1918 du commandement d'étapes installé à Frethun puis à Coulogne même le 1er décembre 1917. Elle a donc accueilli des troupes à ces différents titres[25]. Coulogne dépend également du commandement d'étapes de Guînes[25].

    Seconde Guerre mondiale

    Durant la seconde Guerre mondiale, la commune subit l’occupation allemande dès juin 1940 en même temps que Calais et fut libérée le 30 septembre 1944 par des unités canadiennes. Pendant le conflit, les Allemands installèrent des batteries anti-aériennes sur le terrain de la commune.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Calais du département du Pas-de-Calais depuis 1962, auparavant, depuis 1801, elle dépendait de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer[24].

    Commune et intercommunalités

    La commune est membre de la communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers.

    Circonscriptions administratives

    La commune est rattachée au canton de Calais-2.

    Circonscriptions électorales

    Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la septième circonscription du Pas-de-Calais.

    Liste des maires

    Après un passage à gauche entre 2014 et 2020, la ville revient dans l’escarcelle de la droite locale avec l’élection d’Isabelle Muys, candidate soutenue par la droite locale à l’élection municipale de 2020 face au maire PS sortant.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    v. 1959 Louis Tenart MRP
    mars 1971 mars 1977 Christiane Sery[29]
    mars 1977 mars 1989 Albert Gommez Commissaire divisionnaire
    mars 1989 mars 2001 Albert Béharelle Clerc de notaire
    mars 2001 mars 2014 Jean-Claude Dubut DVD
    mars 2014 juillet 2020 Alain Fauquet PS Retraité
    juillet 2020 juin 2023
    Nouvelles éléctions le 25 juin 2023,
    en application de l’article L270 du code électoral
    [30]
    Isabelle Muys DVD Agricultrice[31]
    Juillet 2023 En cours
    (au 9 mai 2023)
    élections le 25 juin
    et le 2 juillet

    Équipements et services publics

    Justice, sécurité, secours et défense

    La commune dépend du tribunal de proximité de Calais, du conseil de prud'hommes de Calais, du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce de Boulogne-sur-Mer, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer et du tribunal pour enfants de Boulogne-sur-Mer[32].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Coulonnois[33].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[35].

    En 2020, la commune comptait 5 451 habitants[Note 4], en augmentation de 0,68 % par rapport à 2014 (Pas-de-Calais : −0,71 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    398452487536595696659656677
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7307427998128831 0431 2671 3411 399
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4241 7071 9502 2542 3182 6412 7593 0633 125
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    3 8984 7835 1945 3475 8095 7895 9405 8795 747
    2014 2019 2020 - - - - - -
    5 4145 4305 451------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 2 605 hommes pour 2 796 femmes, soit un taux de 51,77 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[37]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,4
    90 ou +
    1,0
    6,5
    75-89 ans
    10,4
    20,5
    60-74 ans
    20,5
    22,3
    45-59 ans
    23,1
    16,5
    30-44 ans
    15,5
    18,5
    15-29 ans
    13,5
    15,4
    0-14 ans
    16,1
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2018 en pourcentage[38]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    1,5
    5,4
    75-89 ans
    8,9
    15,9
    60-74 ans
    17,3
    20,2
    45-59 ans
    19,4
    19,1
    30-44 ans
    18,2
    18,6
    15-29 ans
    16,3
    20,3
    0-14 ans
    18,3

    Sports et loisirs

    Plusieurs sports sont pratiqués dans la commune, dont le twirling, le tir à l'arc, la danse, le judo, le football, le basketball, le tennis de table et le tennis.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Jacques.

    Patrimoine culturel

    La médiathèque l'Octogone ouvre ses portes le et est inaugurée le 23 et [40].

    Personnalités liées à la commune

    • Charles Oudinot de Reggio (1819-1858), militaire, mort dans la commune[41].
    • Fernand Devin (1913- 1941), sergent-chef des Forces aériennes françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale, né dans la commune et inhumé dans le cimetière communal.
    • Camille Cerf (1994-), Miss France 2015, a grandi dans la commune.

    Héraldique

    Blason de Coulogne Blason
    D'azur au sautoir cousu de gueules chargé en cœur d'une aigle de sable membrée d'argent[42].
    Détails
    * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces armes sont fautives (gueules sur azur).

    Adopté par la municipalité.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Stéphane Curveiller (sous la direction de), De Colonia à Coulogne 2000, Lille, Le Téméraire, 2000, 192 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Distance à vol d'oiseau entre Coulogne et Boulogne-sur-Mer », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    2. « Distance à vol d'oiseau entre Coulogne et Dunkerque », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    3. « Distance à vol d'oiseau entre Coulogne et Lille », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    4. « Distance à vol d'oiseau entre Coulogne et Paris », sur www.lion1906.com (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Calais ( E41-0082) » (consulté le )
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal des Pierrettes ( E4190750) » (consulté le )
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Guînes ( E4110900) » (consulté le )
    8. Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais, Commission départementale des monuments historique SUEUR-CHARRUEY, Libraire-Éditeur, 31 Petite Place, 62000 ARRAS 1875
    9. « Miraculeuses ou désaltérantes : aux sources du Nord - Pas-de-Calais », sur La Voix du Nord (consulté le ).
    10. « LA SOURCE MIRACULEUSE SAINTE GODELEINE », sur Nord Découverte, (consulté le ).
    11. « ZNIEFF 310007255 - Watergangs des Attaques et d'Andres et Lac d'Ardres », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Calais », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Calais », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    22. « La navette fluviale - La Majest’in relie Calais Nord à Coulogne », sur le site de la commune de Calais (consulté le ).
    23. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 110.
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