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Bellegarde-en-Marche

Bellegarde-en-Marche est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Bellegarde-en-Marche
Bellegarde-en-Marche
La tour de l'Horloge et la Grande rue.
Blason de Bellegarde-en-Marche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine
Maire
Mandat
Jean-Pierre Bonnaud
2020-2026
Code postal 23190
Code commune 23020
Démographie
Population
municipale
392 hab. (2020 en diminution de 1,75 % par rapport à 2014)
Densité 125 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 58′ 53″ nord, 2° 17′ 41″ est
Altitude Min. 530 m
Max. 648 m
Superficie 3,14 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Aubusson
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aubusson
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Bellegarde-en-Marche
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Bellegarde-en-Marche
Liens
Site web www.bellegarde-en-marche.fr

    Géographie

    Généralités

    Dans le quart sud-est du département de la Creuse, la commune de Bellegarde-en-Marche s'étend sur 3,14 km2.

    L'altitude minimale se trouve localisée à l'extrême est, là où un petit ruisseau affluent de la Tardes quitte la commune et entre sur celle de Saint-Silvain-Bellegarde. L'altitude maximale avec 648 mètres est située au sud-ouest, dans le bois de Bias[1].

    À l'intersection des routes départementales 9, 39, 40A et 988, le bourg de Bellegarde-en-Marche est situé, en distances orthodromiques, dix kilomètres à l'est-nord-est d'Aubusson.

    Le GR 46 traverse le territoire communal sur environ deux kilomètres, passant par le bourg et sa rue principale.

    Communes limitrophes

    Le territoire communal de Bellegarde-en-Marche est presque intégralement inclus dans celui de Saint-Silvain-Bellegarde, hormis à l'ouest où il est limitrophe — sur moins d'un kilomètre — de l'enclave de Montignat qui dépend de la commune de Saint-Alpinien.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 9,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 991 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aubusson_sapc », sur la commune d'Aubusson, mise en service en 1991[8] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[9] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 9,8 °C et la hauteur de précipitations de 973,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Clermont-Fd », sur la commune de Clermont-Ferrand, dans le département du Puy-de-Dôme, mise en service en 1923 et à 65 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 11,6 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Bellegarde-en-Marche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubusson, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (73,5 %), zones urbanisées (12,5 %), forêts (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bellegarde-en-Marche est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bellegarde-en-Marche.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 12,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 267 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 19 sont en en aléa moyen ou fort, soit 7 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2020. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Bellegarde-en-Marche est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].

    Toponymie

    La commune se nomme Bèla Garda en occitan.

    Histoire

    Bellegarde est une bastide créée au XIIIe siècle[26]. C'est en 1892 que la commune prend son nom actuel[27].

    • Ancienne capitale du Franc-alleu.
    • Dans le sillage d'Aubusson et de Felletin, des ateliers de tapisserie étaient implantés dans la ville, après le Moyen Âge. Bellegarde fut même un temps considérée comme une « rivale » d'Aubusson et de Felletin dans cette activité.

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1988 ? Jean Lauradoux
    mars 2001 En cours Jean-Pierre Bonnaud DVG Agent technique

    Jumelages

    Panneau de jumelage de Bellegarde-en-Marche.
    Jumelages et partenariats de Bellegarde-en-Marche.
    VillePaysPériode
    Chamblon[28]Suissedepuis

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].

    En 2020, la commune comptait 392 habitants[Note 7], en diminution de 1,75 % par rapport à 2014 (Creuse : −3,8 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 687647687829868871852796816
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    746758727688728706692679629
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    621605580572545509504445395
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    404413417407425425417397408
    2020 - - - - - - - -
    392--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église.
      L'église.
    • La tour Jacqueron.
      La tour Jacqueron.
    • La tourelle de la maison Chevanne.
      La tourelle de la maison Chevanne.
    • Fronton daté de 1666 de la maison Allègre.
      Fronton daté de 1666 de la maison Allègre.
    • Rue Magosse (ancienne rue du marché: « magos » signifiant « marché » en celto-gaulois), juillet 2019
      Rue Magosse (ancienne rue du marché: « magos » signifiant « marché » en celto-gaulois), juillet 2019
    • Rue des cornes de chèvres (juillet 2019). voir la page d'histoire sur la tour de l'Horloge pour un historique sur Bellegarde et les cornes de chèvres.
      Rue des cornes de chèvres (juillet 2019). voir la page d'histoire sur la tour de l'Horloge pour un historique sur Bellegarde et les cornes de chèvres.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armoiries de Bellegarde-en-Marche se blasonnent ainsi :

    De sable aux trois pals d'argent chargés chacun de six tourteaux de gueules.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    "Bellegarde-en-Marche" Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « 648 » sur Géoportail (consulté le 6 juillet 2018)..
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Aubusson_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Bellegarde-en-Marche et Aubusson », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Aubusson_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Bellegarde-en-Marche et Clermont-Ferrand », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Clermont-Fd - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Clermont-Fd - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Clermont-Fd - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    21. « Les risques près de chez moi - commune de Bellegarde-en-Marche », sur Géorisques (consulté le )
    22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bellegarde-en-Marche », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    25. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le )
    26. « Tour de l'Horloge, sur la Grande-Rue », notice no PA00100006, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 6 juillet 2018.
    27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    28. « Le comité de jumelage fête ses vingt ans », La Montagne,  : « Le comité de jumelage entre Bellegarde et Chamblon, village du Nord Vaudois, a fêté dignement son 20e anniversaire. »
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    32. Air mémorial creusois
    33. « Creusois et petit-fils de Francis Chigot », Le Populaire du Centre,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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