Gouzon
Gouzon (Gosom en occitan marchois) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Creuse en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine. Les habitants de Gouzon sâappellent les Gouzonnais et Gouzonnaises.
Gouzon | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Creuse | ||||
Arrondissement | Aubusson | ||||
Intercommunalité | Creuse Confluence | ||||
Maire Mandat |
Cyril Victor 2020-2026 |
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Code postal | 23230 | ||||
Code commune | 23093 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Gouzonnais, Gouzonnaises | ||||
Population municipale |
1 568 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 31 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 11âČ 33âł nord, 2° 14âČ 22âł est | ||||
Altitude | Min. 366 m Max. 476 m |
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Superficie | 50,03 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Gouzon (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | Circonscription unique | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Creuse
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | gouzon23.com | ||||
La commune de Gouzon est labellisée Village étape depuis 2008.
GĂ©ographie
Généralités
La commune est arrosée par la Voueize, par son affluent la Goze, et par le Signollet, affluent de la Goze, ainsi que briÚvement au sud-ouest par le Verraux, affluent de la Petite Creuse.
Communes limitrophes
GĂ©ologie
Gouzon se trouve au cĆur d'une zone au relief plat rare par son Ă©tendue au sein du paysage vallonnĂ© du Limousin, le « bassin sĂ©dimentaire de Gouzon ». Celui-ci s'Ă©tend des hauteurs de Toulx-Sainte-Croix au nord et au plateau de ChĂ©nĂ©railles au sud, et son point bas forme la retenue naturelle de l'Ă©tang des Landes sur la commune voisine de Lussat.
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[1].
Situation et transports
Située à 385 mÚtres d'altitude, à l'ouest de la micro-région de la Combraille (ou Combrailles), sur la Voueize, Gouzon est située à environ 30 km de Guéret et 35 km de Montluçon sur la Route Centre-Europe Atlantique qui relie La Rochelle et Nantes à GenÚve en Suisse. Il est également desservi par le train, la gare de Parsac - Gouzon étant située à 5 kilomÚtres à l'ouest sur la commune de Parsac. La ville est située à 13 kilomÚtres de l'aérodrome de Montluçon Guéret LFBK ouvert à la Circulation Aérienne Publique.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramÚtres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-aprÚs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et mise en service en 1959 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[8]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â0,8 | â0,7 | 1,2 | 3,2 | 6,9 | 10,2 | 11,9 | 11,3 | 8 | 5,8 | 2 | 0,1 | 5 |
Température moyenne (°C) | 3,2 | 4 | 6,7 | 9,1 | 13,2 | 16,6 | 18,8 | 18,3 | 14,8 | 11,4 | 6,5 | 3,9 | 10,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 8,7 | 12,2 | 15 | 19,4 | 22,9 | 25,8 | 25,3 | 21,5 | 16,9 | 11 | 7,8 | 16,2 |
Record de froid (°C) date du record |
â24 16.01.1985 |
â21 05.02.1963 |
â16,5 02.03.05 |
â6,5 04.04.1973 |
â4 01.05.1976 |
â0,1 05.06.1975 |
3 17.07.1980 |
0 29.08.1974 |
â3,2 27.09.1972 |
â9,5 30.10.1997 |
â12 24.11.1998 |
â16,8 27.12.1970 |
â24 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19 30.01.02 |
23,5 24.02.1990 |
25,5 16.03.12 |
30 30.04.05 |
34,5 27.05.05 |
39 17.06.02 |
38,5 26.07.06 |
41,5 19.08.12 |
36 17.09.1987 |
31 01.10.11 |
25 01.11.14 |
22 01.12.1974 |
41,5 2012 |
Précipitations (mm) | 66,1 | 57 | 57,7 | 74,3 | 91,4 | 78 | 68,8 | 64 | 71,7 | 73,8 | 69,4 | 69,5 | 841,7 |
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9].
En 2023, aucune aire protégée ne concerne le territoire communal[10].
RĂ©seau Natura 2000
Le rĂ©seau Natura 2000 est un rĂ©seau Ă©cologique europĂ©en de sites naturels d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique Ă©laborĂ© Ă partir des directives habitats et oiseaux, constituĂ© de zones spĂ©ciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spĂ©ciale (ZPS)[Note 4].
Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[12].
Zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique
L'inventaire des zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de rĂ©aliser une couverture des zones les plus intĂ©ressantes sur le plan Ă©cologique, essentiellement dans la perspective dâamĂ©liorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux diffĂ©rents dĂ©cideurs un outil d'aide Ă la prise en compte de l'environnement dans l'amĂ©nagement du territoire.
En 2023, quatre ZNIEFF sont recensées sur la commune d'aprÚs l'INPN[13].
Le site « Ătang et prairies humides de Tiolet » est une zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1[Note 5] qui s'Ă©tend sur 95 hectares du bassin versant du Mardallou, affluent du Signollet ; elle est situĂ©e Ă 88 % sur le territoire de La Celle-sous-Gouzon, le reste â onze hectares et demi, en deux zones distantes de plus de 300 mĂštres â Ă©tant sur celui de Gouzon[14].
Ce site est remarquable par la présence de quinze espÚces déterminantes d'animaux (deux libellules et treize oiseaux) et sept de plantes phanérogames[15].
Le site « Prairies et mares de la Voueize à Lussat » est une autre ZNIEFF de type 1 située essentiellement sur le territoire de Lussat, dans une moindre mesure sur celui de Chambon-sur-Voueize, et de façon minimaliste sur Bord-Saint-Georges et Gouzon ; il concerne une partie de la vallée de la Voueize et des vallées de deux de ses petits affluents, la Verneigette et le ruisseau de la Viergne, ainsi que leurs rives. Seule l'extrémité nord-ouest de cette zone tangente Gouzon, dans l'est de la commune, au lieu-dit Bois des Ganivotes[16].
Le site « Bois des Landes » est une autre ZNIEFF de type 1 située à plus de 97 % sur le territoire de Lussat, de façon marginale pour Gouzon (environ douze hectares) et minimaliste pour Saint-Loup (moins d'un hectare). Pour Gouzon, elle représente une zone morcelée en limite sud-est de la commune, limitrophe de Lussat, notamment à l'est du lieu-dit la Brande des Landes[17].
Le bassin versant de l'étang des Landes est une ZNIEFF de type 2[Note 6] concernant l'intégralité de ce bassin versant, qui s'étend sur 30,52 km2, sur le territoire de six communes[18]. Cette ZNIEFF est remarquable par la présence de trÚs nombreuses espÚces, dont 92 sont déterminantes : 73 animales et 19 végétales[19]. Sur le territoire de Gouzon, elle représente une zone morcelée en limite sud-est de la commune, sur environ douze hectares, limitrophe de Lussat, notamment à l'est du lieu-dit la Brande des Landes[20].
Bien que n'étant pas citée parmi les quatre communes concernées par la ZNIEFF de type 2, « vallée de la Voueize à l'amont de Chambon » [21], Gouzon est néanmoins concernée de façon marginale par l'extrémité nord-ouest de cette zone qui tangente l'est du territoire de Gouzon, au lieu-dit Bois des Ganivotes[22].
Urbanisme
Typologie
Gouzon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7] - [23] - [24] - [25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26] - [27].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (89,8 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (91,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (55,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (28,8 %), terres arables (5,9 %), forĂȘts (5,5 %), zones urbanisĂ©es (3 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (1,2 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,5 %)[28].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Gouzon est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses, et Ă un risque particulier : le risque de radon[29]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[30].
Risques naturels
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 34,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (33,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 950 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 675 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 71 %, Ă comparer aux 25 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[32].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2001. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[29].
Risques technologiques
Le risque de transport de matiĂšres dangereuses sur la commune est liĂ© Ă sa traversĂ©e par une ou des infrastructures routiĂšres ou ferroviaires importantes ou la prĂ©sence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible dâavoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matĂ©riau transportĂ©. Des dispositions dâurbanisme peuvent ĂȘtre prĂ©conisĂ©es en consĂ©quence[33].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du dĂ©partement sont concernĂ©es par le risque radon Ă un niveau plus ou moins Ă©levĂ©. Selon la classification de 2018, la commune de Gouzon est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[34].
Toponymie
Le toponyme Gosom est attesté depuis le XIIe siÚcle. Le suffixe -om viendrait du gaulois magos, qui semble démontrer une origine celtique[35]. Gouzon se nomme Gosom ou Gosum en occitan[36] - [37]. à noter que le village (l'écart) nommé Lauradoueix (en occitan marchois l'Oradoir), est une forme rare, intermédiaire entre l'occitan classique Orador et l'occitan marchois Ordoir (Lourdoueix)[37].
Histoire
Avant la conquĂȘte romaine, la Marche dĂ©pendait du pays des LĂ©movices. Plus tard, elle s'agrandit du pays de Combrailles.
Le premier seigneur connu de la baronnie de Gouzon est Alard de Goson. En 1279, Guy de Gouzon accorda à ce lieu des lettres de franchises qui furent confirmées le par Louis de Bourbon, duc du Bourbonnais, comte de Clermont et de la Marche. D'aprÚs la charte de franchise, les Gouzonnais sont déclarés « francs bourgeoys, exempts de tout guetz, harbans et corveez ».
Autour de Gouzon, on a retrouvĂ© des tĂ©moignages de lâoccupation prĂ©historique (haches Ă talon en schiste) et gallo-romaine (poteries sigillĂ©es, perles, boucles, collier, autel, sĂ©pultures Ă incinĂ©ration, tegulae). Gouzon appartient Ă la partie de la Combraille qui fut rattachĂ©e au comtĂ© de Bourges par Charlemagne.
Le premier seigneur connu, Alard de Gouzon, apparaĂźt dans le cartulaire de lâabbaye cistercienne de Bonlieu en 1187. Le suzerain est alors Henri II PlantagenĂȘt, comte dâAnjou, duc dâAquitaine (et roi dâAngleterre. Il a choisi le mari de Denise de DĂ©ols, Guy de Chauvigny, un fidĂšle, qui a la charge de la seigneurie voisine de Boussac.)
Les seigneurs de Gouzon auraient-ils pu aussi doter le tout proche prieuré de Grandmont, appelé Jayat[38] ?
Guy de Gouzon accorde des privilĂšges aux habitants du bourg en 1279 confirmĂ©s par un autre Guy de Gouzon et Louis de Bourbon, comte de la Marche en 1337, puis Pierre de Rochefort de Salvert en 1581. Gouzon Ă©tait passĂ© dans la mouvance de la seigneurie de Bourbon au dĂ©but du XIIIe siĂšcle. La famille de Gouzon a gardĂ© la baronnie jusquâen 1450. Ensuite les familles Brandon, de Cluis, Fricon, La Fin sont coseigneurs, puis François de Durat en 1615. Par mariage de sa petite fille, la seigneurie passa Ă Toussaint dâOiron en 1654. Henri-François de LigondĂšs en acheta une partie en 1770 Ă M. de FĂ©nis.
Le , deux communes fusionnent avec Gouzon : Les Forges en fusion simple et Gouzougnat en fusion-association, celle-ci devenant commune associée à Gouzon depuis cette date[39].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[41].
En 2020, la commune comptait 1 568 habitants[Note 8], en diminution de 0,44 % par rapport Ă 2014 (Creuse : â3,8 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Sports
Le club de football de la ville est l'Avenir Sportif de Gouzon.
Ăconomie
- Fromagerie au hameau de LaugÚre (Le gouzon est aussi un fromage fabriqué en Limousin).
- Cristallerie.
- Usine "Les Comtes de la Marche" (production et confection de gĂąteaux).
- Un supermarché de l'enseigne Carrefour Market.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ăglise Saint-Martin du XIIIe siĂšcle, clocher couvert en tavaillons. Inscrit MH (1933)[44].
- Ăglise Saint-Nicolas des Forges (5 km) : fresques mĂ©diĂ©vales, du IXe au XIIIe siĂšcle. ClassĂ© MH (1969) et Inscrit MH (1973)[45].
- Ăglise Saint-Pierre-Ăšs-Liens de Gouzougnat.
- Maison situĂ©e au 1 place de lâĂglise. ClassĂ© MH (2003)[46].
- Site de pĂȘche Ă la mouche (Ătang de Grands-Champs).
- RĂ©serve naturelle nationale de l'Ă©tang des Landes (7 km) : sur 166 ha, classĂ©e rĂ©serve naturelle nationale[47]. Câest un observatoire ornithologique.
- Golf.
- Camping 2 Ă©toiles.
- Gare de Parsac - Gouzon.
- Ăglise Saint-Martin.
- Ăglise Saint-Nicolas des Forges.
Personnalités liées à la commune
Les comtes de Gouzon Ă©taient anglais, et les Gouzonnais, au Moyen Ăge, bĂ©nĂ©ficiaient des droits de pĂȘche et de chasse, ce qui a beaucoup contribuĂ© Ă la prospĂ©ritĂ© de la commune.
- René Sappin des Raynaud (1878-1951), architecte, né à Gouzon.
- Germain Joseph Dorel (né le 25 février 1889 à 69380 Lozanne), architecte, décédé à Gouzon le 5 aout 1970 (mention sur l'acte de naissance).
HĂ©raldique
La commune associée de Gouzougnat dispose d'un blasonnement :
Blason | ||
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DĂ©tails | Cess armes sont celles de Jean des RiĂšges, Ă©cuyer et capitaine d'une compagnie de cavalerie, seigneur de Villemonteix et de Gousougnat en 1669[48]. |
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- D. Dussot, Carte archéologique de la Gaule, Creuse, dir. M.Provost, Paris, 1989, p. 134-5.
- M. Joullieton, Histoire de la Marche et du pays de Combraille, Guéret, 1814, 2 tomes, p. 95.
- A. Lecler, Dictionnaire topographique, archéologique et historique de la Creuse, (1902), Marseille 1994, p. 307-8.
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Site officiel
- Gouzon sur le site de lâInstitut national de l'information gĂ©ographique et forestiĂšre
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- Dans les sites Natura 2000, les Ătats membres s'engagent Ă maintenir dans un Ă©tat de conservation favorable les types d'habitats et d'espĂšces concernĂ©s, par le biais de mesures rĂ©glementaires, administratives ou contractuelles[11].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espÚces, d'association d'espÚces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Notes
Références
- « Didacticiel de la rÚglementation parasismique > Département : 23 > Commune : GOUZON - Le Plan Séisme », sur www.planseisme.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 23093001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
- « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Gouzon », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Réseau européen Natura 2000, MinistÚre de la transition écologique et solidaire
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Gouzon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Gouzon », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Carte de la ZNIEFF « Ătang et prairies humides de Tiolet » (centrĂ©e sur Gouzon) » sur GĂ©oportail., GĂ©oportail, consultĂ© le .
- [PDF] Chabrol, Espaces naturels du Limousin, Ătang et prairies humides de Tiolet - (Identifiant national 740006171), INPN, SPN-MNHN, Paris, consultĂ© le .
- « Carte de la ZNIEFF « Prairies et mares de la Voueize à Lussat » (en vert foncé) à Gouzon » sur Géoportail., consulté le .
- « Carte du bois des Landes (en vert) à Gouzon » sur Géoportail., consulté le .
- ZNIEFF 740120044 Bassin versant de l'étang des Landes, INPN - MNHN, consulté le .
- [PDF] Espaces Naturels du Limousin, L. Chabrol, Bassin versant de l'étang des Landes - (Identifiant national 740120044), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- « Carte du bassin versant de l'étang des Landes (en vert clair) à Gouzon » sur Géoportail., consulté le .
- ZNIEFF 740006140 Vallée de la Voueize à l'amont de Chambon, INPN - MNHN, consulté le .
- « Carte de la ZNIEFF « Vallée de la Voueize à l'amont de Chambon » (en vert foncé) à Gouzon » sur Géoportail., consulté le .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
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