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Nouaillé-Maupertuis

Nouaillé-Maupertuis est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Nouaillé-Maupertuis
Nouaillé-Maupertuis
Village et abbaye de Nouaillé-Maupertuis.
Blason de Nouaillé-Maupertuis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Michel Bugnet
2020-2026
Code postal 86340
Code commune 86180
DĂ©mographie
Gentilé Nobiliens
Population
municipale
2 895 hab. (2020 en augmentation de 5,35 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 131 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 30â€Č 34″ nord, 0° 24â€Č 54″ est
Altitude Min. 93 m
Max. 139 m
Superficie 22,13 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Nouaillé-Maupertuis
(ville isolée)
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vivonne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Nouaillé-Maupertuis
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Nouaillé-Maupertuis
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Nouaillé-Maupertuis

    GĂ©ographie

    Les citoyens de Nouaillé-Maupertuis sont nommés les Nobiliens et les Nobiliennes.

    Localisation

    Nouaillé-Maupertuis reste encore une commune rurale malgré sa situation dans l'immédiate banlieue de Poitiers. Nouaillé possÚde sur son territoire un important ensemble abbatial qui se dresse le long du Miosson.

    La grande ville la plus proche de NouaillĂ©-Maupertuis est Poitiers et se trouve Ă  un peu plus de 10 km au nord-ouest.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 741 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Vernon », sur la commune de Vernon, mise en service en 1986[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 792,9 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  11 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Voies de communication et transports

    Les gares les plus proches se trouvent Ă  Mignaloux-Beauvoir (2,02 km), LigugĂ© (6,46 km), Poitiers (10,38 km), Iteuil (8,03 km), Chasseneuil-du-Poitou (16,28 km).

    Urbanisme

    Typologie

    NouaillĂ©-Maupertuis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de NouaillĂ©-Maupertuis, une unitĂ© urbaine monocommunale[17] de 2 751 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (62,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (39,3 %), forĂȘts (29,3 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (14,5 %), zones urbanisĂ©es (10,3 %), prairies (6,7 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de NouaillĂ©-Maupertuis est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et le risque nuclĂ©aire[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Miosson. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1987, 1993, 1999 et 2010[25] - [23].

    NouaillĂ©-Maupertuis est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[26]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 8] - [27], celles relatives Ă  l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [28] - [29].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nouaillé-Maupertuis.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[30]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[31]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[32]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [33].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].

    Risque technologique

    La commune Ă©tant situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre du plan particulier d'intervention (PPI) de 20 km autour de la centrale nuclĂ©aire de Civaux, elle est exposĂ©e au risque nuclĂ©aire. En cas d'accident nuclĂ©aire, une alerte est donnĂ©e par diffĂ©rents mĂ©dias (sirĂšne, sms, radio, vĂ©hicules). DĂšs l'alerte, les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de km se mettent Ă  l'abri[Note 10]. Les personnes habitant dans le pĂ©rimĂštre de 20 km peuvent ĂȘtre amenĂ©es, sur ordre du prĂ©fet, Ă  Ă©vacuer et ingĂ©rer des comprimĂ©s d’iode stable[Note 11] - [34] - [35].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme latinisée cella de Novaliacinse en 780[36].

    Il s'agit d'une formation toponymique gallo-romane en -(i)acum, suffixe locatif d'origine gauloise. Il a abouti généralement à la terminaison -é dans l'ouest.

    Le premier Ă©lĂ©ment Noval(i)- reprĂ©sente sans doute le latin novalis « terre nouvellement dĂ©frichĂ©e »[37], peut-ĂȘtre ici au pluriel neutre novalia, tout comme Noailles (CorrĂšze, comitem Novalium XIVe siĂšcle) et Noailles (Tarn, Noailla 1259).

    Le sens global du toponyme est donc « lieu oĂč les terres ont Ă©tĂ© nouvellement dĂ©frichĂ©es ».

    Ce type toponymique semble absent du nord de la France, alors qu'au sud il est fréquent : Naillac (Dordogne, Noalhac XIIIe siÚcle), Noailhac (Aveyron), Noalhac (Lot), Noaillac (CorrÚze, Gironde, Aveyron, Tarn), Noailly (Loire, de Noaliaco 959), etc.

    Histoire

    Monument aux morts de Nouaillé-Maupertuis.

    La bataille de NouaillĂ©-Maupertuis qui voit la dĂ©faite de Jean le Bon avec une armĂ©e de 12 000 hommes face aux Anglais du prince de Galles se dĂ©roule le . Le roi Jean II Le Bon et son fils sont faits prisonniers et beaucoup de seigneurs sont tuĂ©s ou pris. C'est au cours de cette bataille que Philippe, futur duc de Bourgogne, aurait prononcĂ© cette phrase cĂ©lĂšbre : « PĂšre, gardez-vous Ă  droite ! Gardez-vous Ă  gauche ! »[38].

    Les Anglais se retirent par Gençay, Couhé et Ruffec, sans attaquer Poitiers. Tous les ans, des festivités médiévales sont représentées par l'association Nouaillé 1356 afin de reconstituer cette bataille.

    Dans le cadre du traité de Brétigny, conséquence directe de cette défaite, la France cÚde au roi d'Angleterre et duc d'Aquitaine, le Poitou, la Saintonge, l'Angoumois, le Limousin, le Périgord, le Quercy et le Rouergue.

    NouaillĂ© accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fĂȘtes et des principaux Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires, comme la fĂȘte de la FĂ©dĂ©ration annuelle et cantonale[39].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Depuis le Nouaillé-Maupertuis est rattachée à la Communauté de Communes Vallées du Clain.

    Elle était précédemment membre de la Communauté de communes de la Région de La Villedieu-du-Clain.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mai 1953 mars 1971 Norbert Puisais (1897-1984) Industriel
    mars 1971 mars 1983 Jacques Borzeix (1934-2010 ) Professeur d'université, président de l'université de Poitiers[40] - [41]
    mars 1983 juin 1995 Daniel Moinard (1947- ) Directeur d'hĂŽpital[42]
    Chevalier de la LĂ©gion d’honneur et de l’Ordre national du MĂ©rite
    juin 1995 mars 2001 Gérard Rivaud PS Conseiller général (2008-2015)
    mars 2001 mars 2014 Henri Bosq (1956- ) PS Informaticien
    RĂ©Ă©lu en 2008[43]
    mars 2014 En cours Michel Bugnet (1961- ) SE Cadre supérieur RH
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les rĂ©formes successives de La Poste ont conduit Ă  la fermeture de nombreux bureaux de poste ou Ă  leur transformation en simple relais. La commune a pu maintenir le sien jusqu’en mars 2023, la mairie prenant la suite sous la forme de relai postal

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[44].

    Jumelage

    Dans le cadre de son programme de jumelage avec d'autres villes du monde, et par le biais de sa communauté de communes, la ville de Nouaillé-Maupertuis est jumelée avec Bernareggio (Italie) et Wachtberg (Allemagne).

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[46].

    En 2020, la commune comptait 2 895 habitants[Note 12], en augmentation de 5,35 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    730694724707787818810818815
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    820801813835832829833850840
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    858850839736703668686641711
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    7407961 0171 4332 1422 4042 5882 6602 761
    2015 2020 - - - - - - -
    2 7452 895-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee Ă  partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 124 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie de NouaillĂ© Maupertuis administre une population totale de 2 825 personnes. À cela il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (74 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 2 751 habitants.

    Selon l'INSEE, en 2005, la rĂ©partition par sexe de la population Ă©tait la mĂȘme qu'en 1999, Ă  savoir: 49,6 % d'hommes (49 % en 2007) et 50,4 % de femmes (51 % en 2007).

    En 2005 (INSEE):

    • Le nombre de cĂ©libataires Ă©tait de 28,5 %.
    • Les couples mariĂ©s reprĂ©sentaient 60,4 % de la population.
    • Les divorcĂ©s reprĂ©sentaient 4,6 %.
    • Le nombre de veuves et veufs Ă©tait de 6,5 %.

    Enseignement

    Nouaillé-Maupertuis dépend de l'Académie de Poitiers et les écoles primaires de la commune dépendent de l'Inspection académique de la Vienne. Nouaillé-Maupertuis possÚde une école maternelle publique et une école primaire publique.

    Économie

    Agriculture

    Selon la Direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[49], il n'y a plus que 17 exploitations agricoles en 2010 contre 29 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 1 552 hectares en 2000 Ă  1 337 hectares en 2010. 55 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement mais aussi orges et maĂŻs), 16 % pour les olĂ©agineux (colza et tournesol), 21 % pour le fourrage et 2 % reste en herbes. En 2000, un hectare (0 en 2010) Ă©tait consacrĂ© Ă  la vigne[49].

    4 exploitations en 2010 (contre 10 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (787 tĂȘtes en 2010 contre 895 tĂȘtes en 2000). 3 exploitations en 2010 (contre 7 en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (113 tĂȘtes en 2010 contre 228 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles a disparu au cours de cette dĂ©cennie[49].

    Emplois

    Le taux de chĂŽmage en 2005 Ă©tait de 5,3 % (5,1 % en 1999).

    Le taux d'activité était de 76,7 % en 2005 (74,2 % en 1999).

    Les retraités et les préretraités représentaient 17,2 % de la population en 2005 (13,3 % en 1999).

    Commerce

    Selon l'INSEE, en 2009, il restait:

    • une supĂ©rette;
    • une boulangerie;
    • un tabac-librairie-papeterie-journaux;
    • un salon de coiffure;
    • un salon d'esthĂ©tique.

    Un marché a lieu toute l'année le vendredi, de 16h à 20h.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    • L'abbaye occupe le fond plat de la vallĂ©e du Miosson, Ă  l'intĂ©rieur d'un ancien mĂ©andre abandonnĂ©. De l'importante fondation bĂ©nĂ©dictine, il subsiste Ă  l'heure actuelle, un ensemble encore important de bĂątiments. Ces derniers entourent la vaste Ă©glise romane transformĂ©e Ă  plusieurs reprises au cours des ans.
    • Abbaye Saint-Junien
      Abbaye Saint-Junien
    • Jardin mĂ©diĂ©val
      Jardin médiéval
    • Mairie de NouaillĂ©-Maupertuis
      Mairie de Nouaillé-Maupertuis

    Patrimoine civil

    • Proche de NouaillĂ©-Maupertuis, il est possible de voir le champ de bataille (itinĂ©raire flĂ©chĂ©). Un bloc de pierre porte la mention : « À la mĂ©moire des chevaliers, barons et hommes d'armes de France, de Gascogne et d'Angleterre, tombĂ©s en ces lieux le . » Des panneaux explicatifs permettent de suivre les combats et d'apprĂ©cier l'importance de l'Ă©vĂšnement pour l'histoire de France et d'Angleterre.

    Patrimoine naturel

    Le bois de Saint-Pierre est situĂ© Ă  une dizaine de kilomĂštres au sud de Poitiers. Il s’étend sur le territoire des communes de NouaillĂ©-Maupertuis et de Smarves. C’est un vaste ensemble boisĂ© qui occupe un plateau faiblement ondulĂ©. Le site comprend, aussi, sur sa lisiĂšre nord, un versant raide qui plonge vers le Miosson, un affluent du Clain, ainsi que la vallĂ©e de FontfrĂšre, un petit vallon latĂ©ral.

    Les sols limoneux profonds (dĂ©nommĂ©s "bornais"), Ă  tendance acide et hydromorphe situĂ©s sur les plateaux accueillent une unique chĂȘnaie calcifuge Ă  chĂȘne sessile. En revanche, les sols argilo-calcaires profonds et sains situĂ©s sur les pentes ont permis une diversification de la vĂ©gĂ©tation forestiĂšre: une chĂȘnaie pubescente s’est installĂ©e sur le rebord du plateau ; une chĂȘnaie-charmaie composĂ©e de chĂȘnes pĂ©donculĂ©s et de charmes a trouvĂ© refuge sur les pentes modĂ©rĂ©es ; un boisement mixte Ă  Scolopendre occupe les pentes fortes ; enfin, une aulnaie a poussĂ© en bas du versant, dans la zone humide voire inondable de la nappe alluviale du Miosson.

    Cette variĂ©tĂ© d’habitats forestiers a permis le dĂ©veloppement d’une riche flore de sous-bois, Ă  l’origine du classement et de la protection du bois. La plante la plus rare est le Lis martagon, une espĂšce protĂ©gĂ©e en France. C’est une plante surtout montagnarde qu’on ne trouve que trĂšs rarement dans le plaines atlantiques oĂč elle ne peut subsister que dans des sites au microclimat particulier. Sa prĂ©sence est, en fait, le tĂ©moin d’un climat aujourd’hui rĂ©volu. Le lis martagon, ainsi, trouve sur les pentes du Miosson qui sont exposĂ©es au nord, un climat frais et humide nĂ©cessaire Ă  la rĂ©alisation de son cycle vĂ©gĂ©tatif. Toutefois, comme dans d’autres sites situĂ©s dans le dĂ©partement, de nombreux pieds restent stĂ©riles et tĂ©moignent de conditions Ă©cologiques limites pour cette plante trĂšs Ă©loignĂ©e ici des forĂȘts montagnardes qui reprĂ©sentent son biotope normal. En bas de pente, le lis est accompagnĂ© par plusieurs autres espĂšces peu communes ou rares des bois poitevins: c’est le cas de l’Isopyre faux-pigamon, de la Raiponce en Ă©pi, du Laser Ă  feuilles larges et, surtout, de la LathrĂ©e Ă©cailleuse, une curieuse plante de couleur ivoire, dĂ©pourvue de chlorophylle, qui trouve ses substances nutritives en parasitant les racines d’arbres divers tels que les ormes, les noisetiers, les Ă©rables ou les frĂȘnes.

    Le bois de Saint-Pierre abrite non seulement une avifaune commune aux sites forestiers poitevins (fauvettes, pouillots et grives) mais aussi quelques espĂšces plus rares et plus localisĂ©es comme le Bouvreuil pivoine (une espĂšce plutĂŽt nordique et "montagnarde", trĂšs dissĂ©minĂ©e en rĂ©gion Poitou-Charentes), la MĂ©sange huppĂ©e ou le Pouillot siffleur qui est un passereau insectivore infĂ©odĂ© aux forĂȘts ĂągĂ©es Ă  canopĂ©e Ă©levĂ©e. La plus remarquable est le Pic mar, un oiseau Ă©troitement liĂ© aux vieilles forĂȘts feuillues - chĂȘnaies, hĂȘtraies, chĂȘnaies-charmaies - oĂč il se nourrit essentiellement des invertĂ©brĂ©s vivant dans les fissures de l’écorce des arbres centenaires. Cette espĂšce, protĂ©gĂ©e en France, est en nette rĂ©gression sur tout le territoire national comme dans toute l’Europe occidentale. Elle n’est plus reprĂ©sentĂ©e en Poitou-Charentes, au dĂ©but du XXIe siĂšcle que par une population de 150 Ă  250 couples, d’oĂč l’importance de ce site.

    Parmi les mammifÚres, la présence du Cerf élaphe et de la Martre (Martes), un petit carnivore trÚs disséminé dans la région, est également à signaler.

    Équipement culturel

    La bibliothĂšque municipale propose plus de 4 000 livres, textes enregistrĂ©s sur CD et revues. La majoritĂ© des documents appartient Ă  la bibliothĂšque, les autres sont dĂ©posĂ©s par la BibliothĂšque DĂ©partementale de la Vienne, le service Lecture Publique du Conseil DĂ©partemental.

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis 1983, l’association NouaillĂ© 1356[50] propose des animations, des spectacles ainsi qu'une journĂ©e mĂ©diĂ©vale.

    L'histoire et art mediaval du "Jour/''Nuit"

    Le "Jour/Nuit" Ă©tait une pratique typique et native de la commune de NouaillĂ© Maupertuis, rapportĂ© par les archives historiques anglaises. Cette coutume remonterait Ă  des temps jadis, oĂč les ducs et bourgeois se divertissaient et admiraient la population dĂ©ambuler autour de l'abbaye. En effet, les nuits de fĂȘte, Ă  l'aide de flambeaux, la plĂšbe devait Ă©teindre et rallumer quasi simultanĂ©ment ses Ă©clairages, afin que l'abbatiale soit Ă©clairĂ©e puis plongĂ©e dans le noir Ă  nouveau. Cette opĂ©ration pouvait, selon les archives durer plusieurs minutes ou heures. Les bourgeois se positionnaient sur les parties hautes de la ville afin d'observer le spectacle du meilleur point de vue. Cette activitĂ© divertissante pour certains devait ĂȘtre assez compliquĂ©e, si l'on reconnaĂźt les difficultĂ©s de l'Ă©poque Ă  allumer et Ă©teindre des flambeaux et ceci simultanĂ©ment.

    Ouvrage de référence British Library (BibliothÚque Monastique Medievale) traduction littéral.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur, Ă  trois fleurs de lis d'or, deux et une, Ă  deux crosses de mĂȘme passĂ©es en sautoir[51].
    Commentaires : La ville a adoptĂ© les armes de Raoul du Fou, Ă©vĂȘque d’Évreux et abbĂ© commendataire de l'abbaye de NouaillĂ©-Maupertuis.
    Blason Blasonnement :
    D'azur à la fleur de lys d'or supportant deux éperviers affrontés d'argent perchés sur chacune de ses branches[52].
    Commentaires : Les armes de l'ancienne abbaye de Nouaillé.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Farid Abdelouahab (dir.) (prĂ©f. Jack Lang), Regards objectifs : Mieusement et Lesueur photographes Ă  Blois, Paris, Somogy, , 183 p. (ISBN 2-85056-436-2), p. 66
      Photographie de Séraphin-Médéric Mieusement de l'église en 1879.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă  l’air libre ou Ă  l’aide d’incinĂ©rateurs individuels est interdit toute l’annĂ©e et sur l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    10. Le pĂ©rimĂštre de km correspond au pĂ©rimĂštre de mise Ă  l'abri rĂ©flexe. AlertĂ©s par les sirĂšnes et/ou par un appel automatique sur le tĂ©lĂ©phone du domicile, les habitants concernĂ©s doivent se mettre Ă  l’abri dĂšs l’alerte et suivre les consignes.
    11. Les comprimĂ©s d’iode stable protĂšgent efficacement la thyroĂŻde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nuclĂ©aire.
    12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Vernon - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Nouaillé-Maupertuis et Vernon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Vernon - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Nouaillé-Maupertuis et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    17. « Unité urbaine 2020 de Nouaillé-Maupertuis », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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    36. Albert Dauzat et Charles Rostaing, DNLEF, p. 488b
    37. Albert Dauzat et Charles Rostaing, op. cit.
    38. Jacques Marseille, Journal de la Bourgogne, Larousse, , p. 108. Ces mots célÚbres auraient été transmis par le chroniqueur Giovanni Villani.
    39. Robert Petit, Les Arbres de la libertĂ© Ă  Poitiers et dans la Vienne, Poitiers, Éditions CLEF 89/FĂ©dĂ©ration des Ɠuvres laĂŻques, 1989, p. 77-78 et 175
    40. « M. Jacques Borzeix prĂ©sident de l'universitĂ© de Poitiers », Le Monde,‎ (lire en ligne)
    41. Dictionnaire de l'université de Poitiers. Sous la direction de Joël Dalançon. Geste éditions-2012.
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    43. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
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    47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    49. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    50. Nouaillé 1356
    51. Malte-Brun rapporte, dans la France illustrée, tome V (1884)
    52. (Source Gaso)
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