AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

HĂȘtraie

Une hĂȘtraie est une forĂȘt oĂč prĂ©domine le hĂȘtre.

Gros bois et bois mort de diamĂštres exceptionnels dans l'ancienne hĂȘtraie de la forĂȘt de Reinhard en Allemagne, forĂȘt qui aurait influencĂ© les frĂšres Grimm pour le conte La Belle au bois dormant.
La hĂȘtraie-sapiniĂšre est la forĂȘt mixte typique de l'Ă©tage montagnard du massif des Vosges. En automne, les sapins restent verts tandis que le feuillage des hĂȘtres prend des teintes orangĂ©es (Le Tholy).

Il existe plusieurs types de hĂȘtraie en fonction du sol (calcaire ou acide) : hĂȘtraie-chĂȘnaie (peuplement Ă  affinitĂ©s submontagnardes, qui domine les montagnes d'Europe de l'Ouest de moyenne altitude), hĂȘtraie-frĂȘnaie, hĂȘtraie-tillaie, hĂȘtraie-roncier (futaie sur les sols acides de l'Europe tempĂ©rĂ©e Ă  climat frais et humide), hĂȘtraie-sapiniĂšre prĂ©sente sur sol acide et calcaire de l'Ă©tage collinĂ©en Ă  l'Ă©tage montagnard dans les montagnes depuis l'Europe atlantique jusqu'aux rĂ©gions asiatiques de la mer Caspienne, hĂȘtraie-pessiĂšre qui se substitue Ă  la hĂȘtraie-sapiniĂšre sur terrain calcaire ou en station modĂ©rĂ©ment arrosĂ©e[1].

Étymologie

Le nom du hĂȘtre est issu du bas francique heester, petit arbre, terme picard, auquel on a accolĂ© le suffixe latin -etu(m) servant Ă  dĂ©signer un ensemble d'arbres. Les produits de -etu(m) Ă©tait du genre masculin en ancien français, on disait un chesnay, un boulay, parfois graphiĂ© -ey. Le mot hĂȘtraie a Ă©liminĂ© les diffĂ©rents termes des dialectes d'oĂŻl issu du bas latin fagetu(m) (de fagus hĂȘtre) du type Fay, Fey, Fy, restĂ©s dans des toponymes, ainsi que le dĂ©rivĂ© Foutelaye (issu de foutel hĂȘtre) (cf. La Fontelaye). Le hĂȘtre se disant fau, fou ou foutel selon les dialectes d'oĂŻl. On utilise Ă©galement le terme fayard issu du francoprovençal.

HĂȘtraie-sapiniĂšre sur sol acide

Description

ForĂȘts montagnardes des massifs siliceux, les hĂȘtraies-sapiniĂšres sur sol acide, dites « acidiphiles », sont dominĂ©es par le hĂȘtre. Ce dernier forme soit des peuplements purs, soit des peuplements mixtes avec le sapin pectinĂ©. L'aciditĂ© et la sĂ©cheresse relative du substrat freinent la dĂ©composition de la litiĂšre qui s'accumule dans les parties peu ou pas pentues. ComposĂ©e d'espĂšces acidiphiles, la strate herbacĂ©e est donc gĂ©nĂ©ralement peu dĂ©veloppĂ©e. Les plantes les plus frĂ©quentes telles que la canche flexueuse, le fĂ©tuque ovine et la luzule blanc-de-neige, croissent en petites touffes.

Variantes

Cet habitat varie surtout en fonction de la fraĂźcheur de la station et de la localisation gĂ©ographique. La fĂ©tuque ovine caractĂ©rise les stations sĂšches dans les pentes fortes. La fougĂšre des hĂȘtres et le gaillet Ă  feuilles rondes sont typiques des stations plus fraĂźches. La saxifrage Ă  feuilles en coin n'est prĂ©sente que sur le mont LozĂšre. À l'inverse, la petite pyrole y manque mais n'est pas rare Ă  l'Aigoual. Dans certains sites, le sapin prĂ©domine, favorisĂ© par les coupes de hĂȘtre ou comme essence de reboisement.

Flore caractéristique

Gaillet Ă  feuilles rondes (Galium rotundifolium), hĂȘtre (Fagus sylvatica), maĂŻanthĂšme Ă  deux feuilles (Maianthemum bifolium), mĂ©lampyre des prĂ©s (Melampyrum pratense), petite pyrole (Pyrola minor).

Fonge, et lichens

La hĂȘtraie abrite des cortĂšges de lichens et de mycocĂ©nose particuliĂšres. Elles incluent les champignons mycorhiziens fageticoles (mycorhiziens obligatoires du hĂȘtre ou fortement associĂ©s Ă  cette essence, tels que cortinaires, inocybes, lactaires (Lactarius subdulcis) notamment), russules, amanites[2]) qui varient selon les essences prĂ©sentes (de rĂ©sineux notamment en cas de forĂȘt mixte) mais aussi en fonction de l'Ăąge du peuplement, de la quantitĂ© de bois mort disponible et de l'hygromĂ©trie et de l'humiditĂ© du sol. La litiĂšre de feuilles de hĂȘtre est aussi dĂ©composĂ©e par Coprinus picaceus et d'autres espĂšces.

À titre d'exemple, dans quelques parcelles de HĂȘtraies Ă  SeslĂ©rie du piĂ©mont pyrĂ©nĂ©en (rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es) on a rĂ©coltĂ© (en 14 passages, sur 3 parcelles inventoriĂ©es, d'environ 1 ha chacune) 155 taxons diffĂ©rents de champignons terricoles (hors myxomycĂštes), dont une vingtaine considĂ©rĂ©s comme bioindicateur)s[3] de valeur patrimoniale Ă©levĂ©e[4], dont certains saproxyliques.

Faune remarquable

Cet habitat est fréquenté par des mammifÚres tels le cerf élaphe et la martre.

Oiseaux : Autour des palombes, Bec-croisé des sapins, Chouette de Tengmalm, CircaÚte Jean-le-Blanc, Grand Tétras, Grimpereau des bois, Pic noir.

Reptiles : Coronelle lisse, Orvet, VipĂšre aspic.

Amphibiens : Crapaud commun, Grenouille rousse, Salamandre tachetée (répartis de façon dispersée).

Insectes : Rosalie des alpes.

Valeur Ă©cologique

Relativement jeune hĂȘtre mort, dans les parcelles de forĂȘt dite "quasi-naturelle" de Serrahn, en PomĂ©ranie occidentale dans le nord-ouest de l'Allemagne ; dans les parcelles ayant subi peu d'interactions avec l'Homme depuis le Moyen Âge, on trouve en moyenne 94 m3/ha environ de bois mort, soit 14 % du volume total de tout le bois prĂ©sent et environ 50 fois ce qu'on trouve dans les parcelles exploitĂ©es[5]. Un des principes de la sylviculture durable est de conserver du bois mort en quantitĂ© suffisante pour qu'il puisse assurer les services Ă©cosystĂ©miques nĂ©cessaires Ă  la forĂȘt[5].

Les hĂȘtraies ne sont gĂ©nĂ©ralement pas monospĂ©cifiques, en tous cas sur l'ensemble d'un massif, ni mĂȘme uniquement constituĂ©es de feuillus. À certaines conditions Ă©daphiques, le hĂȘtre s'associe volontiers Ă  des rĂ©sineux. Divers types (sociophytologiques) de hĂȘtraies (Ă  luzules par exemple) sont rĂ©pertoriĂ©s comme habitats d'intĂ©rĂȘt europĂ©ens (Directive Habitats) et patrimoniaux.
Peu menacĂ©es, sauf Ă  moyen ou long terme par le rĂ©chauffement climatique, les hĂȘtraies-sapiniĂšres sur sol acide sont rĂ©pandues dans le centre de l'Europe de l'Ouest et une partie des massifs forestiers français, dont typiquement par exemple sur l'ensemble du territoire du Parc national des CĂ©vennes. Elles abritent certaines stations de plantes rares, situĂ©es par exemple dans les localitĂ©s naturelles du sapin pectinĂ© du mont LozĂšre, sont d'une grande valeur patrimoniale. Des groupements riches en houx y sont localement prĂ©sents et classĂ©s comme d'intĂ©rĂȘt communautaire.

DĂ©composition des hĂȘtres, bois mort, cycle du carbone

AprĂšs une phase de sĂ©nescence, les vieux hĂȘtres meurent. On observe alors des changements plus ou moins rapides dans les propriĂ©tĂ©s physico-chimiques du bois, liĂ©s Ă  l'apparition et Ă  la succession de communautĂ©s saproxylophages, d'abord constituĂ©es de bactĂ©ries et champignons, qui vont peu Ă  peu dĂ©composer le tronc et tous les dĂ©bris ligneux grossiers (DLG) dont les branches et racines[6]. Selon une Ă©tude ayant portĂ© sur 47 chicots et 66 troncs couchĂ©s classĂ©s en 5 classes (stades) de dĂ©composition, deux premiĂšres phases de dĂ©composition sont caractĂ©risĂ©es par deux dominantes en termes de chimie organique[6].

  • Lors de la 1re phase (classe de dĂ©composition 1 Ă  3), on observe une diminution simultanĂ©e des Ă©lĂ©ments non hydrolysables Ă  l'acide (ou AUR pour acide-unhydrolyzable rĂ©sidus) ainsi que de l'holocellulose[6] (fraction carbohydratĂ©e de la lignocellulose, l'une des briques les plus abondantes des biopolymĂšres).
  • Lors de la 2de phase (classe de dĂ©composition 3 Ă  5), l'holocellulose est sĂ©lectivement dĂ©gradĂ©e[6].

Une dizaine de champignons fructifient frĂ©quemment sur les chicots et gros morceaux de hĂȘtres. On peut les classer en colonisateurs pionniers et tardifs selon leurs dĂ©lais d'apparition aprĂšs la mort de l'arbre ou durant sa phase de sĂ©nescence[6].

La composition des communautĂ©s fongiques semble varier selon la taille et les propriĂ©tĂ©s physicochimiques du hĂȘtre mort, mais aussi, et fortement selon le stade de dĂ©composition, la teneur en eau du bois mort et le type de dĂ©bris de bois (chicots ou Ă©lĂ©ments tombĂ©s au sol)[6].
Il semble notamment que les basidiomycĂštes (pourriture blanche) dont en particulier[7] Omphalotus guepiniformis (qui peut briller d'une lueur verte dans le noir) jouent un rĂŽle central dans la premiĂšre phase de dĂ©composition. Les taxons de champignons apparaissant lors de la seconde phase de dĂ©composition ne peuvent pas dĂ©composer l'holocellulose[6]. Les processus de biodĂ©gradation du hĂȘtre mort par les champignons ne sont pas encore bien compris, plusieurs hypothĂšses restant Ă  Ă©prouver et valider[6].

Dans les hĂȘtraies naturelles ou sub-naturelles, parfois localement quasi monospĂ©cifiques le gros-bois d'arbres sĂ©nescents ou le bois mort sont des sources importantes voire essentielles d'abris et de nutriments pour les champignons, invertĂ©brĂ©s et autres organismes saproxylophages qui recyclent la matiĂšre organique morte (nĂ©cromasse) dans la forĂȘt. Les champignons qui pousseront dans le sol seront eux-mĂȘmes souvent des symbiotes essentiels au bon dĂ©veloppement du hĂȘtre[5].
Dans une hĂȘtraie naturelle, le stock permanent de bois mort est significatif : une hĂȘtraie sub-naturelle extensivement exploitĂ©e a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e sur 8 ha en forĂȘt de Serrahn, en PomĂ©ranie occidentale dans le nord-ouest de l'Allemagne ; On y trouvait en moyenne 94 m3/ha environ de bois mort, soit 14 % du volume total de tout le bois. On a aussi Ă©tudiĂ© durant 35 ans deux petites placettes permanentes d'observation protĂ©gĂ©es de l'exploitation (sur respectivement 0,36 et 0,25 hectare) ; sur ces 2 parcelles, environ 10 % des arbres sont morts Ă  diffĂ©rents degrĂ©s de dĂ©composition, et sur une large gamme de hauteurs ou diamĂštres, avec Ă  la fois des arbres morts debout, ou non et couchĂ©s/dĂ©racinĂ©s[5]. fragmentĂ©s ou non... Le motif de rĂ©partition spatiale globale des arbres morts est de type alĂ©atoire, hormis pour les arbres dĂ©racinĂ©s qui prĂ©sentent une lĂ©gĂšre tendance Ă  l’agrĂ©gation en Ăźlots dans certains chablis[5]). Dans la parcelle d'observation permanente, non gĂ©rĂ©e, une mortalitĂ© significative des arbres de l'Ă©tage supĂ©rieur a Ă©tĂ© observĂ©e (+ 1,3 % la premiĂšre annĂ©e), avec une quantitĂ© moyenne de bois mort en augmentation rapide (passĂ©e de 2,9 m3/ha Ă  111,6 m3/ha au cours des 35 annĂ©es de la pĂ©riode d'observation)[5]. Les donnĂ©es disponibles laissent penser que si cette hĂȘtraie quasi-naturelle de Serrahn a connu une longue pĂ©riode de faible pression anthropique, la structure et la dynamique du bois mort sont encore fortement affectĂ©es par les derniers Ă©vĂ©nements et perturbations majeures qui ont pourtant eu lieu Ă  la fin du Moyen Âge[5]. L'Ă©cologie rĂ©trospective et l'histoire environnementale sont donc « une exigence de base pour l'interprĂ©tation des rĂ©sultats obtenus dans les forĂȘts proches de la nature »concluaient en 2007 les auteurs qui Ă©tudient cette forĂȘt[5].

Usages

  • Agropastoraux : Sylvopastoralisme.
  • Forestiers : Sylviculture et exploitation du bois de hĂȘtre et de sapin.
  • Traditionnels : Chasse, cueillette de champignons.
  • Touristiques : IntĂ©rĂȘt esthĂ©tique des vieilles forĂȘts de hĂȘtres et de sapins.

Évolution & gestion

Les hĂȘtraies-sapiniĂšres acidiphiles forment le stade final de la succession vĂ©gĂ©tale dans les stations acides des massifs siliceux du territoire du Parc National des CĂ©vennes. Elles sont souvent issues d'anciens pĂąturages mis en dĂ©fense lors des grands travaux de reboisement amorcĂ© vers la fin du XIXe siĂšcle. Aujourd'hui, la plupart des peuplements sont parvenus Ă  maturitĂ© et ne prĂ©sentent guĂšre d'Ă©volution majeure. Dans ce cas, cet habitat profite de l'expansion actuelle de la forĂȘt. Il est exploitĂ© selon une sylviculture qui vise Ă  se rapprocher des fonctionnements naturels. Il est souhaitable d'Ă©viter de planter tout autre rĂ©sineux que le sapin pectinĂ©. Les autres rĂ©sineux non autochtones : sapin de Douglas, Ă©picĂ©a, pins noirs et autres sapins sont Ă  exclure. PrivilĂ©gier les peuplements irrĂ©guliers et composĂ©s de diverses essences est favorable aux insectes et aux oiseaux. Leurs cortĂšges s'enrichiront si les boisements comportent des arbres de fort diamĂštre, morts ou dĂ©pĂ©rissant. La rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle de hĂȘtres et de sapins doit ĂȘtre favorisĂ©e, ainsi que le mĂ©lange avec des essences secondaires. En raison de leur intĂ©rĂȘt Ă©cologique, certaines vieilles hĂȘtraies de l'Aigoual et du mont LozĂšre sont classĂ©es en rĂ©serves biologiques. D'autres sites, comme les stations riches en lichens et les zones de reproduction des oiseaux patrimoniaux, nĂ©cessitent Ă©galement une gestion sylvicole adaptĂ©e.

HĂȘtres et mycorhization

De nombreux champignons ectomycorhiziens (ECM) sont symbiotes du hĂȘtre. Avec certaines bactĂ©ries, ils forment des communautĂ©s complexes, dont la diversitĂ© fonctionnelle varie dans l'espace et le temps, et en fonction de divers facteurs environnementaux, abiotiques, biotique et mĂȘme selon les variations de « structure » de la hĂȘtraie. On sait notamment que :

  • La structure des espĂšces de la communautĂ© ectomycorhizienne, comme l'activitĂ© mĂ©tabolique de chaque morphotype changent selon la disponibilitĂ© des nutriments, mais aussi selon l'humiditĂ© du sol, selon la saison, et en fonction de la tempĂ©rature du sol[8].
  • Certains morphotypes sont plus abondants et actifs en hiver qu'en Ă©tĂ©[8].
  • La fonction globale de la communautĂ© ectomycorhizienne rĂ©sulte Ă  la fois de la spĂ©cialisation de chaque morphotype et des moments oĂč il est le plus actif[8].
  • Le traitement sylvicole (forte Ă©claircie, ou coupe rase) modifie parfois fortement la structure de la communautĂ© ectomycorhizienne[8].
Une Ă©tude espagnole a comparĂ© les champignons symbiotes d'une hĂȘtraie non exploitĂ©e Ă  ceux de deux hĂȘtraies ayant subi des coupes rases[9]. Les auteurs ont constatĂ© dans les deux zones perturbĂ©es (coupes rases) des variations saisonniĂšres marquĂ©es dans les taux de colonisation des racines de hĂȘtres par les champignons ectomycorhiziens, sans que le taux de racines colonisĂ©es par ceux-ci soit toujours associĂ© Ă  l'accumulation de glucides dans les racines.
La composition des communautĂ©s ectomycorhiziennes diffĂ©rait selon les parcelles, avec moins de morphotypes dans les hĂȘtraies perturbĂ©es. La diversitĂ© en champignons ectomycorhiziens restait Ă©levĂ©e et similaire dans les trois sites, ce qui a conduit les auteurs Ă  conclure que dans ce type d'environnement, l'introduction d'inoculums d'ectomycorhiziens par le sylviculteur n'apparaĂźt pas nĂ©cessaire pour amĂ©liorer la rĂ©gĂ©nĂ©ration de ces coupes Ă  blanc[10].

Évolution Ă©cologique

Une partie des hĂȘtraies ne sont pas en bon Ă©tat du point de vue de la conservation de la nature et de la biodiversitĂ© forestiĂšre.

Elles pourraient pĂątir du dĂ©rĂšglement climatique, en particulier les hĂȘtraies acidiphiles mĂ©dio-europĂ©ennes Ă  Luzule blanchĂątre (seules neuf des 27 hĂȘtraies Ă©tudiĂ©es dans le cadre des Ă©valuations nationales/biogĂ©ographiques, ont rĂ©vĂ©lĂ© une situation positive[11].).

Références

  1. Georges Métailié, Antoine Da Lage, Dictionnaire de biogéographie végétale (NE): Nouvelle édition encyclopédique et critique, CNRS éditions, , p. 109.
  2. Par Jacques Guinberteau, Les champignons de la hĂȘtraie relique du Ciron (VallĂ©e du Ciron) ; UnitĂ© de Recherche Mycologie. MYCSA - UPR- 1264 INRA – Bordeaux.
  3. Christensen, M., J. Heilmann-Clausen, R. Walleyn & S. Adamcik. 2004. Wood-inhabiting Fungi as Indicators of Nature Value in European Beech Forests. EFI-proceedings, p. 229-237.
  4. Laurent Larrieu, Étude BiodiversitĂ© HĂšches – Fonge des hĂȘtraies sĂšches ; CRPF Midi-PyrĂ©nĂ©es ; 2005-12-01 ; rĂ©sumĂ©
  5. Goddert von Oheimb, Christina Westphal and Werner HÀrdtle, Diversity and spatio-temporal dynamics of dead wood in a temperate near-natural beech forest (Fagus sylvatica) ; European Journal of Forest ResearchVolume 126, Number 3, 2007, 359-370, DOI: 10.1007/s10342-006-0152-4 (résumé)
  6. Yu Fukasawa, Takashi Osono and Hiroshi Takeda (2009), Dynamics of physicochemical properties and occurrence of fungal fruit bodies during decomposition of coarse woody debris of Fagus crenata ; Journal of Forest Research Volume 14, Number 1, 20-29, DOI: 10.1007/s10310-008-0098-0 (résumé)
  7. Yu Fukasawa, Takashi Osono and Hiroshi Takeda, Beech log decomposition by wood-inhabiting fungi in a cool temperate forest floor: a quantitative analysis focused on the decay activity of a dominant basidiomycete Omphalotus guepiniformis ; Ecological Research, 2010, Volume 25, Number 5, Pages 959-966 (Résumé)
  8. Marc Buée, Dominique Vairelles and Jean Garbaye, « Year-round monitoring of diversity and potential metabolic activity of the ectomycorrhizal community in a beech (Fagus silvatica) forest subjected to two thinning regimes » ; Mycorrhiza Volume 15, Number 4, 235-245, DOI: 10.1007/s00572-004-0313-6 (résumé).
  9. Respectivement en 1996 et en 2001, toutes deux en cours de régénération.
  10. Nieves Goicoechea, Ivån Closa and Ana María de Miguel, « Ectomycorrhizal communities within beech (Fagus sylvatica L.) forests that naturally regenerate from clear-cutting in northern Spain » ; New Forests Volume 38, Number 2, 157-175, DOI: 10.1007/s11056-009-9137-8 (résumé).
  11. Commission europĂ©enne, « État de conservation des espĂšces et des habitats naturels de l’Union europĂ©enne », consultĂ© le .

Voir aussi

En français

En anglais

  • Bartsch N. (2000), Element release in beech (Fagus sylvatica L.) forest gaps. Water Air Soil Pollut 122:3–16
  • Bauhus J, Vor T, Bartsch N, Cowling A (2004, The effects of gaps and liming on forest floor decomposition and soil C and N dynamics in a Fagus sylvatica forest. Can J For Res 34:509–518
  • Christensen M, Hahn K, Mountford EP, Ódor P, StandovĂĄr T, Rozenbergar D, Diaci J, Wijdeven S, Meyer P, Winter S, Vrska T (2005), Dead wood in European beech (Fagus sylvatica) forest reserves. For Ecol Manage 210:267–282
  • Czajkowski T, Kompa T, Bolte A (2006), Zur Verbreitungsgrenze der Buche (Fagus sylvatica L.) im nordöstlichen Mitteleuropa. Forstarchiv 77:203–216
  • Frangi J, Richter L, Barrera M, Aloggia M (1997), Decomposition of Nothofagus fallen dead wood in forests of Tierra del Fuego, Argentina. Can J For Res 27:1095–1102. doi:
  • Kuehne C, Donath C, MĂŒler-Using S, Bartsch N (2008), Nutrient fluxes via leaching from coarse woody debris in a Fagus sylvatica forest in the Solling Mountains, Germany. Can J For Res 38:2405–2413
  • MĂŒller-Using S, Bartsch N (2008), Storage and fluxes of carbon in coarse woody debris of Fagus sylvatica L. Forstarchiv 79:164–171
  • MĂŒller-Using S, Bartsch N (2009), Decay dynamic of coarse and fine woody debris of a beech (Fagus sylvatica L.) forest in Central Germany ; Eur J Forest Res (2009) 128:287–296 ; DOI 10.1007/s10342-009-0264-8
  • Mund M (2004), Carbon pools of European beech forests (Fagus sylvatica) under different silvicultural management. Ber Forschungszentrum Waldökosysteme, Göttingen, p A189
  • Schaefer M, Schauermann J. (1990) The soil fauna of beech forests: comparison between a mull and a moder soil. Pedobiologia 34, 299-314
  • Scheu S, Falca M (2000), The soil food web of two beech forests (Fagus sylvatica) of contrasting humus type: stable isotope analysis of a macro- and a mesofauna-dominated community. Oecologica 123:285–286
  • Von Oheimb G, Westphal C, HĂ€rdtle W (2007), Diversity and spatio-temporal dynamics of dead wood in a temperate near-natural beech forest (Fagus sylvatica). Eur J For Res 126:359–370. doi:10.1007/s10342-006-0152-4

En allemand

  • MĂŒller-Using S, Bartsch N (2003), Totholzdynamik eines Buchenbestandes (Fagus silvatica L.) im Solling—Nachlieferung, Ursache und Zersetzung von Totholz. Allg Forst Jagdz 174:122–130

Articles connexes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.