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Bas francique

Le bas francique est un ensemble de langues ou de dialectes germaniques, considĂ©rĂ©es comme faisant partie du bas allemand, parlĂ©es essentiellement aux Pays-Bas et en Belgique (rĂ©gion flamande) ainsi que dans de petites portions de l’ouest de l’Allemagne et du nord de la France.

Les parlers bas franciques en Europe aujourd’hui.

Le néerlandais, langue officielle des Pays-Bas et de Belgique, en est issu ; et l'afrikaans, langue officielle en Afrique du Sud, est à son tour issu du néerlandais.

Ces dialectes forment un continuum linguistique de parlers locaux, les délimitations et les regroupements ne sont donc pas toujours évidents.

Liste des langues

Il contient :

Les Francs saliens d'avant Charlemagne parlaient une langue (ou plusieurs dialectes) du bas francique, appelĂ©e « vieux francique » (ou « vieux bas francique ») : ce sont eux qui avaient importĂ© cette langue en Flandre en s’installant dans cette rĂ©gion avant leur conquĂȘte de la Gaule, ce qui donnera le flamand. Les MĂ©rovingiens parlaient donc le bas francique, bien qu’ils eussent aussi adoptĂ© la langue et la culture des Gallo-romains ; Charlemagne, en revanche, avait pour langue maternelle le francique rhĂ©nan, une langue du groupe moyen-allemand, non affiliĂ©e au bas francique, car sa lignĂ©e avait adoptĂ© la langue de la rĂ©gion oĂč elle s'Ă©tait Ă©tablie.

L’inscription runique de Bergakker, dĂ©couverte dans la Betuwe et attribuĂ©e aux Francs saliens entre 425 et 450, est le plus ancien fragment du vieux francique parvenu jusqu’à nos jours. Cette langue se rĂ©vĂšle trĂšs proche du vieux nĂ©erlandais du Moyen Âge : cette inscription peut donc ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme la plus ancienne en nĂ©erlandais[2].

L’un des plus vieux manuscrits Ă©crit en bas francique, De Reis van Sinte Brandaen, date du XIIe siĂšcle et rapporte le pĂ©riple de l’abbĂ© irlandais Brendan de Clonfert. Les philologues estiment qu’il s’agit de la compilation d’une source en moyen haut-allemand aujourd’hui perdue, avec des lĂ©gendes irlandaises, que l’on devine au syncrĂ©tisme christo-celtique imprĂ©gnant le rĂ©cit.

Notes et références

  1. Pour plus de détails, voir nl:Zuid-Gelders#Alternatieve indelingen.
  2. « The Bergakker inscription and the beginnings of Dutch », in: ‘’Amsterdamer beitrĂ€ge zur Ă€lteren Germanistik’’: Band 56- 2002, edited by Erika Langbroek, Annelies Roeleveld, Paula Vermeyden, Arend Quak, PubliĂ© par Rodopi, 2002, (ISBN 90-420-1579-9 et 9789042015791)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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