Grand TĂ©tras
Tetrao urogallus âą Coq de bruyĂšre
Le Grand TĂ©tras (Tetrao urogallus), ou Grand coq de bruyĂšre, est un gros gallinacĂ© vivant en montagne dans les forĂȘts de conifĂšres.
Cette espĂšce appartient Ă l'ancienne famille des Tetraonidae actuellement incluse dans celle, plus vaste, des Phasianidae[1].
Deux sous-espÚces co-existent actuellement en France : Tetrao urogallus major dans les Vosges et le Jura et Tetrao urogallus aquitanicus dans les Pyrénées.
Description
Il s'agit du plus gros des Galliformes d'Europe.
- MĂąle (ou coq) : sombre, cou gris, menton noir, caroncules rouges, bec blanc, plastron verdĂątre (voire aussi bleutĂ©) ; dos brun-gris, ailes marron (tache blanche Ă lâĂ©paule) ; ventre sombre, flancs noirs, puis blancs vers lâarriĂšre, croupion noir et blanc ; sus-caudales grises Ă pointes blanches, rectrices noires Ă taches blanches (dont la densitĂ© varie selon les rĂ©gions), sous-caudales Ă pointes blanches. Taille : 74 Ă 90 cm ; envergure : jusquâĂ 125 cm ; poids : 3,5 Ă 4,1 kg, plus rarement jusquâĂ 5 kg.
- Femelle (ou poule) : rousse barrée de noir et de blanc, poitrine rousse, caroncules rouges (peu visibles), bec gris ; dos et ailes marron barrés de noir et de blanc ; ventre et flancs blancs tachetés de roux et de noir. Queue rousse, barrée de noir. Taille : 54 à 63 cm ; poids 1,5 à 2,2 kg.
- Les individus de la sous-espÚce pyrénéenne sont un peu plus petits et moins lourds que ceux de la sous espÚce major.
- Grand TĂ©tras â
- Grand TĂ©tras â
- Squelette de Grand Tétras Muséum de Toulouse.
- Crùne Muséum de Toulouse.
Comportement
Alimentation
Les adultes se nourrissent de bourgeons, de pousses de conifÚres, de baies (surtout myrtilles), de plantes herbacées, et, en hiver, d'aiguilles de conifÚres (surtout sapins et pins). Les poussins sont essentiellement insectivores jusqu'à l'ùge de 4 semaines puis la nourriture animale décroßt ensuite jusqu'à l'ùge de 11 semaines pour se rapprocher alors de celle des adultes.
Reproduction
- MĂąle en parade (Autriche).
- Ćufs collectĂ©s par RenĂ© de Naurois - MusĂ©um de Toulouse
Cette espÚce polygame se retrouve chaque année au printemps sur des lieux-dits « places de chant ».
Les coqs paradent (queue dĂ©ployĂ©e, ailes pendantes, cou et tĂȘte redressĂ©s, barbe hĂ©rissĂ©e, cou plus ou moins gonflĂ©), chantent (sĂ©ries de « te-lep » rapides, environ six ou sept secondes, accĂ©lĂ©rĂ© Ă la fin, puis « pokfok » semblable Ă un bruit de bouchon et « djedzje », bruit semblable Ă un bruit de scie rĂ©pĂ©tĂ© trois ou quatre fois). Les poules vagabondent ici et lĂ sur les places de chant et chacune choisit le coq avec lequel elle s'accouplera (en gĂ©nĂ©ral le coq dominant).
La femelle gratte une cuvette dans le sol, au pied d'un arbre, Ă l'abri d'un rocher ou sous une branche basse de conifĂšre. La ponte a lieu de mai Ă juillet et comporte six Ă neuf Ćufs, jaune clair tachĂ© de brun, couvĂ©s quatre semaines. Les petits sont nidifuges, ils sont capables de voler entre le 13e et 17e jour mais restent avec leur mĂšre jusqu'Ă l'automne.
RĂ©partition et habitat
RĂ©partition
Europe
CordillĂšre Cantabrique, ForĂȘt-Noire, Alpes suisses et Jura, aire dispersĂ©e en Allemagne, Pologne et Europe de l'Est (massifs montagneux), Scandinavie, Pays baltes, introduit en Ăcosse (Ă partir de 1837). En France, il a presque disparu des Alpes et il est encore prĂ©sent dans quelques rĂ©gions oĂč il devient malgrĂ© tout assez rare (CĂ©vennes, Vosges). Il se rarĂ©fie dans le Jura mais compte encore plus de 300 individus en 2020. Il se maintient dans les PyrĂ©nĂ©es avec au moins 6 000 individus[2]. En dĂ©pit de l'annulation par les tribunaux administratifs de chaque autorisation de chasse dĂ©livrĂ©e par les prĂ©fectures, la chasse du Grand TĂ©tras continue. Par exemple dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es en 2011-2012[3], comme en 2012-2013 [4], malgrĂ© l'interdiction faite par le tribunal administratif de Pau, la fĂ©dĂ©ration des chasseurs, avec l'accord de la prĂ©fecture et le soutien du ministre de l'Ăcologie, du dĂ©veloppement durable et de l'Ă©nergie a autorisĂ© les chasseurs Ă chasser durant quatre semaines, les mercredi et dimanche, et Ă prĂ©lever un oiseau par chasseur et par saison de chasse[5], un nombre de coqs Ă prĂ©lever par unitĂ© naturelle Ă©tant proposĂ© annuellement par la fĂ©dĂ©ration et l'ONCFS au prĂ©fet, « en concertation avec les sociĂ©tĂ©s de chasse concernĂ©es »[5] ; pour les contrĂŽles et statistiques, dans ce dĂ©partement « tout prĂ©lĂšvement doit ĂȘtre signalĂ© Ă la FĂ©dĂ©ration le lendemain de la capture, entre 8 h 30 et 12 h, dĂ©lai de rigueur »[5] et « Chaque oiseau prĂ©levĂ© doit obligatoirement ĂȘtre prĂ©sentĂ© Ă une personne mandatĂ©e par la fĂ©dĂ©ration (...) dans les trois jours qui suivent la capture. »[5].
Asie
Grande partie de la Russie (Oural), jusquâau fleuve IenisseĂŻ, nord du Kazakhstan et Nord-Ouest de la Mongolie.
Habitat
Le Grand TĂ©tras habite en Europe les forĂȘts de conifĂšres des montagnes (Abies alba, Picea abies, Pinus spp.) parsemĂ©es de feuillus (avec sous-bois riche en arbustes Ă baies et myrtilliers) ; en Asie et Scandinavie, ce milieu se retrouve aussi en plaine (taĂŻga).
Systématique
L'espÚce Tetrao urogallus a été décrite par le naturaliste suédois Carl von Linné en 1758[6].
Noms vernaculaires
- Grand TĂ©tras
- Grand coq de bruyĂšre
Taxinomie
Il existe neuf sous-espÚces, dont deux sont isolées :
- Tetrao urogallus cantabricus dans les Monts Cantabriques ;
- Tetrao urogallus aquitanicus dans les Pyrénées ;
- Tetrao urogallus major en Europe centrale ;
- Tetrao urogallus rudolfi dans le Sud des Balkans ;
- Tetrao urogallus urogallus en Scandinavie et dans le Nord de la Russie ;
- Tetrao urogallus uralensis ;
- Tetrao urogallus volgensis dans la partie du Sud-Ouest de la Russie ;
- Tetrao urogallus taczanowskii;
- Tetrao urogallus kureikensis dans la partie la plus orientale de lâaire.
Archéofaune
Selon Mourer-Chauvire (CNRS, 1993)[7], au milieu du PlĂ©istocĂšne[8] le Grand tĂ©tras Ă©tait l'oiseau le plus caractĂ©ristique d'Europe centrale alors que la perdrix et le Grand corbeau dominaient en Europe de l'Ouest. Au dĂ©but du PlĂ©istocĂšne, le Grand tĂ©tras a Ă©tĂ© dĂ©trĂŽnĂ© en Europe de l'Est Ă cause du refroidissement climatique probablement par Lagopus lagopus, Lagopus mutus, Bubo scandiacus et Pyrrhocorax graculus[7]. Ses ossements sont en France frĂ©quemment trouvĂ©s dans les gisements archĂ©o-palĂ©ontologiques, y compris dans les palĂ©oenvironnements du dernier maximum glaciaire (â21 000 Ă â15 075 ans), durant la pĂ©riode glaciaire tardive (â15 075 Ă â11 490) et au dĂ©but de l'HolocĂšne (â11 490 Ă â2 835) par exemple dans les grottes karstiques de Vaucluse Ă des moments oĂč les donnĂ©es palynologiques suggĂšrent un paysage trĂšs ouvert et un climat froid et plutĂŽt sec (mais plus boisĂ© durant la pĂ©riode dite de l'AllerĂžd, ce qui a profitĂ© au tĂ©tras[9]. Ses prĂ©dateurs Ă©taient alors (outre l'homme, trĂšs modĂ©rĂ©ment) le loup (Canis lupus), le lynx (Lynx lynx) et le chat sauvage (Felis silvestris) dont on retrouve les ossements aux mĂȘmes endroits et Ă©poques[9].
Ses ossements sont parfois trouvés dans des tombes préhistoriques. Par exemple Oshibkina signalait en 1994 la découverte d'ossements de Grand tétras disposés (et excavés lors d'une fouille) autour et sous les os de la jambe d'un homme préhistorique adulte enterré à Peschanitsa (époque mésolithique)[10] - [11].
Le Grand TĂ©tras et l'Homme
Ătat des populations
L'espĂšce est en rĂ©gression en France, en particulier dans le Sud-Ouest, malgrĂ© les inquiĂ©tudes de certains auteurs exprimĂ©es dĂšs le dĂ©but du XXe siĂšcle[12], et malgrĂ© les nombreuses Ă©tudes[13] ayant portĂ© sur l'espĂšce, sa prĂ©dation (ex : analyse de 129 cas de mortalitĂ© dans les PyrĂ©nĂ©es[14]), son comportement territorial[15], sa dynamique de population[16], ses besoins alimentaires[17] - [18], ses besoins en termes de perchoir et « dortoirs »[19], ses facteurs limitants ou de rĂ©gression, des annĂ©es 1980 Ă 2000, lesquelles ont montrĂ© l'importance de la disponibilitĂ© de ces bons habitats, du calme, de la pression de chasse ou de braconnage, des limitations aux dĂ©placements d'individus en raison d'une trame verte et bleue dĂ©gradĂ©e (selon E Menoni, « les mouvements (Ă©migration - immigration) entre forĂȘts voisines sont trĂšs importants dans la dynamique des populations. »)[20] et divers efforts locaux de protection de ses habitats (dans plusieurs parcs nationaux et rĂ©gionaux notamment), un classement en espĂšce protĂ©gĂ©e ou non-chassable dans certaines rĂ©gions, et un premier projet de plan de restauration dans les annĂ©es 1990[21], ainsi qu'une une stratĂ©gie nationale dâaction en faveur de cette espĂšce ().
Tout comme le lagopĂšde alpin (-60 % en 12 ans dans le massif des Trois Seigneurs, et de -14 % en 5 ans dans le Vicdessos) il a beaucoup rĂ©gressĂ© dans les PyrĂ©nĂ©es françaises (chute de 75 % des effectifs du Grand TĂ©tras en 50 ans (de 1960 Ă 2010). Les causes de sa disparition ou rĂ©gression Ă©taient autrefois la chasse et la dĂ©gradation des forĂȘts, elles seraient maintenant le braconnage, la rĂ©gression ou dĂ©gradation de ses habitats (morcellement forestier, ouverture de nouvelles pistes forestiĂšre ou de ski ou raquettes, station de sports d'hiver[22], sylviculture trop « dynamique »[19], etc.)[23].
Préservation
En , le Groupe TĂ©tras France a demandĂ© un statut d'espĂšce protĂ©gĂ©e pour le Grand TĂ©tras dans les PyrĂ©nĂ©es, statut quâil a dĂ©jĂ obtenu dans les autres massifs montagneux français. Dans le Sud-Ouest, neuf annĂ©es de suite, les tribunaux administratifs de Pau et Toulouse, suivis par la Cour d'appel de Bordeaux () ont rejetĂ© (avec un certain dĂ©lai) les arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux permettant la chasse de cette espĂšce. La stratĂ©gie nationale comprend un « plan de gestion cynĂ©gĂ©tique », mais il est contestĂ© par plusieurs ONG environnementales rĂ©unies dans le Groupe TĂ©tras France car rĂ©digĂ© unilatĂ©ralement avec le monde de la chasse et non discutĂ© au sein du « comitĂ© de suivi de la stratĂ©gie ». Le ministĂšre s'est retournĂ© vers le Conseil d'Ătat qui a tranchĂ© le , en rejetant le pourvoi de la ministre par manque de moyens sĂ©rieux[24]. Enfin, dans les rĂ©gions transfrontaliĂšres (dont certaines touchĂ©es par les retombĂ©es de Tchernobyl comme le montre une contamination croissante des sangliers dans les annĂ©es 1990), des comptages et une gestion transfrontaliĂšre sont nĂ©cessaires[25].
En France, le ministĂšre de l'Ăcologie et du DĂ©veloppement durable a lancĂ© en 2009 une stratĂ©gie nationale de conservation du Grand TĂ©tras.
C'est un groupement constituĂ© de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), de lâOffice national des forĂȘts (ONF), du Groupe TĂ©tras France[26] et du rĂ©seau des rĂ©serves naturelles de France qui a Ă©tĂ© responsable de la rĂ©daction de ce plan de sauvegarde dans l'Hexagone, avec un groupe de travail constituĂ© de l'ensemble des corps constituĂ©s utilisateurs des habitats du Grand tĂ©tras, d'experts de l'ONCFS et d'experts indĂ©pendants. Le document a Ă©tĂ© finalisĂ© dĂ©but 2012, et sa mise en Ćuvre a Ă©tĂ© confiĂ©e aux DREAL, qui s'appuiera sur l'ONCFS.
Le , sur requĂȘte de plusieurs associations dont France Nature Environnement et FNE Midi-PyrĂ©nĂ©es, le Conseil dâĂtat ordonne Ă la ministre de la Transition Ăcologique de prendre un moratoire de cinq ans sur la chasse du grand tĂ©tras. Il motive sa dĂ©cision par le fait que « la chasse du grand tĂ©tras nâest pas compatible avec le maintien de lâespĂšce et quâil est nĂ©cessaire de la suspendre sur lâensemble du territoire mĂ©tropolitain de la France pendant une durĂ©e suffisante pour permettre la reconstitution de lâespĂšce dans les diffĂ©rents sites de son aire de distribution »[27].
Dans la culture
Les retrouvailles entre Maryline (HélÚne FilliÚres) et Boris (Mathieu Amalric), les deux héros du film Un homme, un vrai (réalisé par Jean-Marie Larrieu et Arnaud Larrieu en 2003), se déroulent au cours d'une mémorable scÚne de parade nuptiale de coqs de bruyÚre, dans les Pyrénées.
Un poÚme d'André Breton s'intitule Coqs de bruyÚre (publié en 1919 dans le recueil Mont de Piété)[28].
Notes et références
- B.L. Monroe, C.G. Sibley, A World Checklist of Birds, Yale University Press, New Haven, 1993, 393 p.
- Leclercq et Ménoni, Le Grand tétras, Biotope édition, 2018.
- Décision CAA N° 13BX02196 de Bordeaux
- Décision N° 13BX02195 CAA de Bordeaux
- Modalités de chasse Grand Tétras, Campagne 2012 / 2013, mis à jour 27 septembre 2012, consulté 2013-08-27
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- (en) C. Mourer-Chauvire, « The Pleistocene avifaunas of Europe », Archaeofauna, no 2, 1993.
- (en) P.L Gibbard, M.J Head, « IUGS ratification of the Quaternary System/Period and the Pleistocene Series/Epoch with a base at 2.58 Ma », Quaternaire, vol.20-4, 2009
- E. Crégut-Bonnoure, J. Argant, S. Bailon, N. Boulbes, C. Bouville, J. Buisson-Catil, N. FrÚrebeau, « The karst of the Vaucluse, an exceptional record for the Last Glacial Maximum (LGM) and the Late-glacial period palaeoenvironment of southeastern France », Quaternary International, no 339, 2014, pages 41-61.
- (en) J.M GrĂŒnberg, « Animals in Mesolithic burials in Europe », Anthropozoologica, vol. 48, no 2, 2013, pages 231-253.
- (ru) S.V Oshibkina, « MezolitiÄeskie pogrebenija vostoÄnogo prioneĆŸâja », Archeologi Äe skie Vesti, no 3, 1994, pages 48-57
- R. Hainard, O. Meylan, Notes sur le Grand TĂ©tras, 1935.
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- E. Ménoni, « Caquetements et territorialité des poules de Grand Tétras au printemps dans les Pyrénées », Acta Biol Mont, 10, 1990, p. 63-82.
- Y. Magnani, M. H. Cruveille, R. Huboux, P. Collard, P. Roche, P. Longchamp, « Entre RhÎne et Rhin : Grand tétras et gelinotte. Statut territorial et évolution. », Bulletin Mensuel ONC, 162, 1991, p. 9-16.
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- L. Jacob, « Régime alimentaire du grand tétras (Tetrao urogallus, L.) et de la gélinotte des bois (Bonasa bonasia, L.) dans le Jura = Food habits of capercaillie (Tetras urogallus, L.) and hazel grouse (Bonasa bonasia, L.) in the Jura (univ. Bourgogne) », Title Acta oecologica. Oecologia generalis, 1988, vol. 9, no 4, p. 347-370 (2 p.) (ISSN 0243-766X) résumé avec Inist-CNRS
- J. Schatt, « La régression des populations de Grand Tétras dans le massif du Jura géographique. Influence de la sylviculture sur le biotope (ENGREF) », Revue forestiÚre française, 1981 (résumé).
- E. Menoni, « Ăcologie et dynamique des populations du Grand Tetras dans les PyrĂ©nĂ©es, avec des rĂ©fĂ©rences spatiales Ă la biologie de la reproduction chez les poules. Quelques applications Ă sa conservation », thĂšse soutenue Ă l'universitĂ© de Toulouse 3, 1991, 412 p. [rĂ©sumĂ© avec cat.inist/CNRS]
- E. Menoni, « Plan de restauration du Grand Tétras (Tetrao urogallus) en France », Gibier faune sauvage, 11, 1994, p. 159-202 (résumé avec Inist-CNRS)
- J.-F. Brenot, M. Catusse, E. Menoni, « Effets de la station de ski de fond du Plateau de Beille (AriÚge) sur une importante population de Grand Tétras Tetrao urogallus », Alauda, actes du Colloque International d'Ornithologie Pyrénéenne, tenu à Ordino (07/10/1995) 1996, vol. 64, no 2, p. 120-270, 249-260 ; DOI 10.4267/2042/21522 (résumé avec Inist-CNRS).
- Emmanuel RiondĂ©, « Le grand tĂ©tras, un oiseau rare abandonnĂ© par lâĂtat », sur Reporterre,
- Vers la fin de la chasse au Grand Tétras et au LagopÚde dans les Pyrénées ? Communiqué de FNE, 2013-03-07.
- E. MĂ©noni, C. Novoa, C. Berducou, J. Canut, J. Pique, M. Mossoll-Torres, ⊠J. A. Gil Gallus, « Ăvaluation transfrontaliers de la population de Grand TĂ©tras des PyrĂ©nĂ©es. », Faune sauvage, 263, 2004, p. 20-25.
- Groupe Tétras - Association pour la sauvegarde des tétraonidés et de leurs habitats.
- « Le grand tĂ©tras des PyrĂ©nĂ©es interdit de chasse pour cinq ans par le Conseil dâEtat », Le Monde.fr,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- André Breton, Clair de terre, Paris, Gallimard, , p. 23
Annexes
Article connexe
Liens externes
- (en) Référence CongrÚs ornithologique international :
- (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Tetrao urogallus dans Galliformes
- (en) Référence Tree of Life Web Project : Tetrao urogallus
- (en) Référence Catalogue of Life : Tetrao urogallus Linnaeus, 1758 (consulté le )
- (fr+en) Référence Avibase : Tetrao urogallus (+ répartition)
- (fr) Référence Oiseaux.net : Tetrao urogallus (+ répartition)
- (en) Référence Fauna Europaea : Tetrao urogallus Linnaeus, 1758 (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Tetrao urogallus Linnaeus, 1758
- (en) Référence Animal Diversity Web : Tetrao urogallus
- (en) Référence NCBI : Tetrao urogallus (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espÚce Tetrao urogallus Linnaeus, 1758 (consulté le )
- (fr) RĂ©fĂ©rence CITES : taxon Tetrao urogallus (sur le site du ministĂšre français de l'Ăcologie)
- (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Tetrao urogallus .
Bibliographie
- Olivier Duriez, Bernard Leclercq, Norbert Lefranc, Emmanuel MĂ©noni, Christian NappĂ©e et Françoise Preiss, « Le Grand TĂ©tras Tetrao urogallus en France : biologie, Ă©cologie et systĂ©matique ; statut actuel de l'espĂšce dans les Vosges, le Jura et les PyrĂ©nĂ©es ; disparition dans les Alpes ; rĂ©introduction dans les CĂ©vennes », Ornithos, vol. 15, no 4,â , p. 233-293 (ISSN 1254-2962)
- Maxime Metzmacher, « Oiseaux des Hautes-Fagnes. Histoire et gĂ©ographie des oiseaux nicheurs. », Eole,â , p. 253-254. (ISBN 2-87186-100-5)