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Marnay (Vienne)

Marnay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Marnay
Marnay (Vienne)
Ferme ancienne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Christian Chaplain
2020-2026
Code postal 86160
Code commune 86148
DĂ©mographie
Gentilé Marnaisiens[1]
Population
municipale
713 hab. (2020 en augmentation de 3,78 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 16 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 23â€Č 49″ nord, 0° 20â€Č 36″ est
Altitude 120 m
Min. 96 m
Max. 144 m
Superficie 45,1 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vivonne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Marnay
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Marnay
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GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Marnay
Liens
Site web http://www.marnay.fr/

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    Dans la bourg de Marnay coule la ClouĂšre[2].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 783 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « La FerriĂšre Airoux_sapc », sur la commune de La FerriĂšre-Airoux, mise en service en 1990[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 771,2 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  20 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Marnay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (71,8 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (73,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (54,5 %), forĂȘts (27,1 %), prairies (12,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,7 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,6 %), zones urbanisĂ©es (0,5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Marnay est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la ClouĂšre. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1999 et 2010[24] - [22].

    Marnay est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[25]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 8] - [26], celles relatives Ă  l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [27] - [28].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Marnay.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[29]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[30]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[31]. 99,6 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 9] - [32].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].

    Toponymie

    Le nom du village est attesté sous la forme Matriniaco en 938 - 939[33].

    De l’anthroponyme gallo-romain Maternus[33] ou Matrinius (dĂ©rivĂ© du gaulois matir « mĂšre » auquel se superpose le latin mater), suivi du suffixe de localisation et de propriĂ©tĂ© -(i)acum[33], d'origine gauloise.

    Histoire

    Durant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs opĂ©rations pick up ont eu lieu au nord du village de MĂ©delle, mais sur la commune d’Aslonnes[34].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[35]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    avant 1970 ? ?
    1970 1994 Robert Rouillon
    1994 2001 Henri Boisseau
    mars 2001 mars 2008 Chantal Thillet
    mars 2008 février 2011 Pascal Pascreau
    février 2011 En cours Christian Chaplain
    Les données manquantes sont à compléter.


    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    DĂ©mographie

    En 2020, la commune comptait 713 habitants.

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8188421 0457749791 0381 0299831 031
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9671 0061 0331 0561 0151 0041 0149701 015
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0731 000934910900901877766736
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    645571476473501531583598686
    2018 2020 - - - - - - -
    706713-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 13 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Économie

    Selon la direction RĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Foret de Poitou-Charentes[38], il n'y a plus que 30 exploitations agricoles en 2010 contre 35 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont paradoxalement augmentĂ© de 9 % et sont passĂ©es de 2 628 hectares en 2000 Ă  2 867 hectares en 2010 dont 666 sont irrigables[38]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[39].

    48 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 24 % pour les oléagineux (colza pour 87 % de la surface et un peu de tournesol), 15 % pour le fourrage et 6 % restent en herbes. En 2000, trois hectares (deux en 2010) étaient consacrés à la vigne[38].

    Huit exploitations en 2010 (contre quinze en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (921 tĂȘtes en 2010 contre 1 190 en 2000). sept exploitations en 2010 (contre treize en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (678 tĂȘtes en 2010 contre 1 036 tĂȘtes en 2000)[38]. Cette Ă©volution est conforme Ă  la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destinĂ© Ă  la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă  2007[40]. L'Ă©levage de volailles a connu une baisse: 413 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur seize fermes contre 208 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur onze fermes[38].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Pierre de Marnay. DĂ©diĂ©e Ă  Saint Pierre, l’église est en partie romane, façade, murs de la nef et abside. La façade prĂ©sente un portail cĂŽtĂ© nord avec deux voussures brisĂ©es reposant sur des chapiteaux Ă  palmettes. Les contreforts posĂ©s a posteriori empiĂštent sur le portail rĂ©vĂ©lant que cet Ă©difice a dĂ» ĂȘtre stabilisĂ©. De ce fait, la fenĂȘtre est du cĂŽtĂ© sud, tandis qu'en partie haute le mur pignon est d'Ă©poque moderne. Une corniche ornĂ©e d'entrelacs reposant sur des modillons du XIIe siĂšcle sĂ©pare les deux niveaux. On y voit du nord au sud une chouette, un joueur de viĂšle, ce qui semble ĂȘtre un acrobate (sculpture mutilĂ©e), un couple s'enlaçant et plus Ă  l'est des modillons ornĂ©s de masques. Elle est inscrite Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[41]. L'intĂ©rieur est sobre. La nef unique est Ă©clairĂ©e par des baies prĂ©sentant des vitraux fabriquĂ©s entre 1888 et 1891 dans les ateliers de L. Lobin, vitrailler de Tours. Ils comportent des armoiries de gĂ©nĂ©reux donateurs. Le vitrail d'axe du chƓur reprĂ©sente un Saint Pierre, patron de l'Ă©glise (1885). Dans le bras gauche du transept, au mur nord, un Saint Louis avec la Couronne d'Ă©pines dont il fit l'acquisition et pour laquelle il fit construire la Sainte Chapelle Ă  Paris. Dans le bras droit du transept, au mur est, Sancta Agnes, « Sainte AgnĂšs » (1891) et au mur sud, la Vierge dans une mandorle, les pieds sur un croissant de lune (1888). Dans la nef, au nord, le vitrail prĂ©sente un Saint Jean-Baptiste (1889) et au mur ouest, on voit dans un mĂ©daillon un prĂȘtre en Ă©tole et surplis, agenouillĂ© (1889).
    • Dans la campagne, sur le coteau Ă  proximitĂ© du lieudit Trancart, se trouve le Bitochon. Ce monument phallique sert de cheminĂ©e Ă  une chambre troglodytique.

    Avant d'arriver au bourg de Marnay, sur le cÎté de la route départementale D 742, il est possible de voir une stÚle érigée à la mémoire d'un résistant, fusillé le .

    • ChĂąteau de La Touche.
      ChĂąteau de La Touche.
    • Puits couvert, voisin de la ferme de La GrimaudiĂšre.
      Puits couvert, voisin de la ferme de La GrimaudiĂšre.
    • Le Bitochon, cheminĂ©e d’un lieu de rendez-vous galants troglodytiques.
      Le Bitochon, cheminĂ©e d’un lieu de rendez-vous galants troglodytiques.
    • Foire aux produits du terroir : Elle se dĂ©roule le deuxiĂšme dimanche d'octobre de chaque annĂ©e. FondĂ©e dans les annĂ©es 1970, elle attire des centaines de visiteurs, venus acheter des produits locaux prĂ©sentĂ©s par les Ă©leveurs, producteurs, artisans d'arts et mĂ©tiers, associations...

    Personnalités liées à la commune

    Robert Rouillon (1923-2011) a Ă©tĂ© maire de la commune pendant 4 mandats (1970-1994). Durant ses annĂ©es en tant que maire, il a travaillĂ© sans relĂąche pour amĂ©liorer la vie de ses concitoyens et pour faire progresser la ville. Il a mis en place des projets importants, tels que la construction d'une salle des fĂȘtes, l'entretien des infrastructures... Avec son expĂ©rience d'exploitant agricole, Robert Rouillon a Ă©tĂ© l'un des premiers Ă  comprendre le potentiel des produits en circuit court, dans une pĂ©riode de mondialisation et de production de masse. Il a mis en avant les produits locaux et les petits producteurs, souvent nĂ©gligĂ©s face Ă  la domination des grandes firmes. C'est sous son initiative que la commune a mis en place la "Foire aux produits du terroir" toujours programmĂ©e aujourd'hui. Son Ă©pouse, Marie-Annick, nĂ©e Vadier (1936-2009), est une des rares femmes diplĂŽmĂ©e en France (annĂ©es 1950), Ă  l'universitĂ© Sorbonne Paris. SecrĂ©taire de mairie et correspondante pour les journaux Centre-Presse et La Nouvelle RĂ©publique, elle a Ă©tĂ© un soutien indĂ©fectible. CultivĂ©e, proche des habitants elle a Ă©tĂ© un atout majeur dans ses rĂ©Ă©lections et dans la rĂ©alisation de sa politique.

    Robert Rouillon a été un membre actif de l'association des anciens combattants de la vienne. Durant la durant la Seconde Guerre mondiale, pour la libération de son pays, il était un jeune résistant dans le maquis « Joël ». Il s'est engagé dans la 1re armée et a participé à la campagne Rhin et Danube sous le commandement du général de Lattre de Tassigny. En remerciment, Robert Rouillon, a été décoré chevalier de l'Ordre national du mérite.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă  l’air libre ou Ă  l’aide d’incinĂ©rateurs individuels est interdit toute l’annĂ©e et sur l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 27/09/2008.
    2. Pierre Rossignol, Bernard Balusseau, Louis Vibrac, Le Horst, une histoire naturelle et humaine., Geste Ă©ditions, La CrĂšche, 2014, 165 p., (ISBN 978-2-36746-262-2).
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France La FerriÚre Airoux_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Marnay et La FerriÚre-Airoux », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France La FerriÚre Airoux_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Marnay et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    22. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Marnay », sur Géorisques (consulté le )
    23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
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