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Vouillé (Vienne)

Vouillé est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Vouillé
Vouillé (Vienne)
Le monument aux morts de Vouillé
Blason de Vouillé
Blason
Vouillé (Vienne)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes du Haut-Poitou
Maire
Mandat
Éric Martin
2020-2026
Code postal 86190
Code commune 86294
DĂ©mographie
Gentilé Vouglaisiens ou Vogladiens[1].
Population
municipale
3 677 hab. (2020 en augmentation de 0,33 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 108 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 38â€Č 29″ nord, 0° 10â€Č 11″ est
Altitude 80 m
Min. 97 m
Max. 155 m
Superficie 33,95 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Vouillé
(ville isolée)
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vouneuil-sous-Biard
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Vouillé
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Vouillé
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Vouillé
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Vouillé
Liens
Site web http://www.mairie.vouille86.fr/

    Depuis 2017, la commune fait partie de la Communauté de communes du Haut-Poitou dont le siÚge se trouve à Neuville-de-Poitou, 9 km plus au nord.

    GĂ©ographie

    Localisation, description

    Ancien chef-lieu de canton situé à une quinzaine de kilomÚtres au nord-ouest de Poitiers[2], de l'Auxance au sud à la route de Poitiers à Parthenay au nord[3].

    Historiquement centrĂ© sur la vallĂ©e de l'Auxances oĂč se trouve le cƓur du bourg joliment amĂ©nagĂ©, le village de VouillĂ©-la-Bataille s'Ă©tend dĂ©sormais de toutes parts dans une urbanisation aĂ©rĂ©e[3].

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La région de Vouillé présente un paysage complexe composé de bocages, de plaines de champs ouverts et de vallées.

    Le paysage de bocage dans le dĂ©partement de la Vienne se caractĂ©rise par des champs cultivĂ©s ou des prĂ©s enclos par des haies avec des alignements plus ou moins continus d'arbres et arbustes. Ces haies si caractĂ©ristiques contribuent Ă  une meilleure qualitĂ© des eaux, permettent son infiltration et protĂšgent ainsi contre l'Ă©rosion des sols. Elles constituent des zones de refuge pour la biodiversitĂ©. Elles ont, aussi, un rĂŽle de rĂ©gulation climatique et de nombreux intĂ©rĂȘts agronomiques (brise vent, protection du bĂ©tail...).

    Le terroir se compose[4]:

    • de groies pour 25 % sur les plaines. Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă  la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles s’assĂšchent vite.
    • d'argile Ă  silex peu profonde et de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse) pour respectivement 28 % et 37 % situĂ©s sur les plateaux du seuil du Poitou.
    • de 6 % de calcaire qui se trouve dans les vallĂ©es alluviales.
    • de 4 % pour l'agglomĂ©ration.

    En 2006, 71 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture, 22 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels et 8 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (voirie)[5]. La prĂ©sence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiĂ©s sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables Ă  l’accueil de nombreuses espĂšces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, dĂ©placement, refuge). ForĂȘts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides 
 constituent ainsi des cƓurs de biodiversitĂ© et/ou de vĂ©ritables corridors biologiques.

    La forĂȘt privĂ©e reprĂ©sente, en 2007, 119 hectares soit 4 % du territoire communal[6]. Les espaces boisĂ©s sur le territoire communal contribuent Ă  assurer des fonctions de production (bois d’Ɠuvre mais aussi bois Ă©nergie), de protection (espĂšces, qualitĂ© des eaux) et sociales (accueil du public). Les forĂȘts les plus anciennes ou implantĂ©es dans des conditions Ă©cologiques particuliĂšres (pentes, bords de cours d'eau, etc.) abritent en gĂ©nĂ©ral la biodiversitĂ© la plus forte. Mais, au cours de l’histoire, pour rĂ©pondre aux besoins d'une population rurale importante, la forĂȘt poitevine a Ă©tĂ© intensĂ©ment dĂ©frichĂ©e et surexploitĂ©e jusqu’à la rĂ©volution industrielle. Environ la moitiĂ© des forĂȘts actuelles du Poitou n'existait pas il y a 200 ans[7].

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par l'Auxances sur une longueur de km. La commune se situe en zone de rĂ©partition des eaux, oĂč l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernĂ©e par le classement en zones sensibles, oĂč une Ă©limination plus poussĂ©e des paramĂštres azote et/ou phosphore prĂ©sents dans les eaux usĂ©es est nĂ©cessaire pour lutter contre les phĂ©nomĂšnes d’eutrophisation[5].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[8]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,7 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 6,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 730 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[12] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[13] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1990 Ă  2015 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[14]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records VOUILLE (86) - alt : 111 m 46° 38â€Č 30″ N, 0° 12â€Č 00″ E
    Statistiques établies sur la période 1990-2010 - Records établis sur la période du 01-12-1990 au 04-01-2015
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 2 1,7 3,4 5,1 8,7 11,5 13,1 13,2 10,2 8,2 4,4 2,1 7
    Température moyenne (°C) 5,2 5,9 8,9 11,1 15 18,2 20,1 20,2 16,7 13,1 8,2 5,1 12,3
    Température maximale moyenne (°C) 8,4 10,1 14,3 17,1 21,3 25 27 27,2 23,1 18,1 11,9 8,1 17,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −13,9
    07.01.09
    −15,5
    12.02.12
    −12,1
    01.03.05
    −4,2
    04.04.96
    −0,6
    14.05.10
    3,6
    01.06.06
    6
    12.07.00
    4,2
    29.08.98
    0,2
    25.09.02
    −5,1
    30.10.97
    −9,5
    23.11.93
    −11,1
    31.12.96
    −15,5
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17
    05.01.99
    23,6
    20.02.98
    26,6
    23.03.96
    30
    30.04.05
    34,9
    27.05.05
    38,3
    22.06.03
    39,5
    18.07.06
    42,6
    06.08.03
    34,8
    03.09.05
    31,1
    02.10.11
    22,9
    01.11.14
    18,2
    07.12.00
    42,6
    2003
    Précipitations (mm) 60,7 41,6 40,3 47,1 47,9 47,8 51,5 41,1 54 69,6 78,8 69,4 649,8
    Source : « Fiche 86294003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    VouillĂ© est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trĂšs peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [15] - [16] - [17]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de VouillĂ©, une unitĂ© urbaine monocommunale[18] de 3 701 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (69,2 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (71 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (64,9 %), forĂȘts (16,3 %), zones urbanisĂ©es (9,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (5,2 %), prairies (3,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (1,1 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de VouillĂ© est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Auxance. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999, 2010 et 2013[26] - [24].

    VouillĂ© est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[27]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 6] - [28], celles relatives Ă  l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [29] - [30].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vouillé.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[31]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[32]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[33]. 99,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [34].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[24].

    Toponymie

    Le nom de la commune proviendrait de deux sources : soit du gaulois vo-cladum qui signifie les deux fossĂ©s, soit du gentilice gallo-romain Vitellius, de l'empereur romain du mĂȘme nom[35].

    Souvent appelé Vouillé-la-Bataille en souvenir de la victoire, en 507, de Clovis sur Alaric II, roi des Wisigoths.

    Histoire

    Au dĂ©but du Ve siĂšcle, les Wisigoths dominent l'Aquitaine de Toulouse Ă  Bordeaux et de Bordeaux Ă  Poitiers. En 470, le royaume est indĂ©pendant. La capitale provisoire d'Alaric II, roi des Wisigoths, est Poitiers. À la suite d'une querelle religieuse, Clovis, roi des Francs, entreprend une vĂ©ritable croisade contre l'hĂ©rĂ©sie arienne dĂ©fendue par Alaric. Les deux rois vont se rencontrer trois fois : en 494, en 498 et en 507. C'est lors d'une bataille dite bataille de VouillĂ© en 507 que Clovis remporta la victoire dĂ©cisive sur le royaume wisigoth.

    En 1848, avec la rĂ©volution de fĂ©vrier 1848 et le retour de la RĂ©publique, un arbre de la libertĂ© est plantĂ© : ce peuplier d'Italie survit jusqu’à ce qu’une tempĂȘte l'arrache en 1962[36]. Deux autres arbres de la libertĂ© sont plantĂ©s sous la TroisiĂšme RĂ©publique : un peuplier pour le centenaire de la RĂ©volution (sur la place), et un ormeau en 1892 pour le centenaire de la premiĂšre RĂ©publique française[37].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[38]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Maire en 1880 ? Paul-Octave Besnard-Dutemple Notaire, suppléant du juge de paix du canton de Vouillé
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1887 mai 1896 Théophile Vallaud
    mai 1896 décembre 1944 Gabriel Guitton
    décembre 1944 octobre 1947 Julien Surault
    novembre 1947 octobre 1953 EugĂšne Chasseboeuf
    octobre 1953 1960 André Marmain
    février 1961 décembre 1978 Gilbert Motheau DVD Négociant, éleveur
    1979 janvier 1987 Aimé Fossier
    janvier 1987 mars 2008 Roland Allerit
    mars 2008 mars 2014 Alain Jordan SE Retraité
    mars 2014 En cours Éric Martin SE Fonctionnaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal judiciaire de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers (et de la cour administrative d'appel de Bordeaux), du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne ainsi que de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    La commune dispose aussi d'un centre des finances publiques.

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[39].

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[41].

    En 2020, la commune comptait 3 677 habitants[Note 8], en augmentation de 0,33 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7457887971 2281 4351 4641 5451 6041 575
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6601 6701 7561 6511 7461 8331 7871 6841 603
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 5701 6021 5581 4091 4011 3921 3711 4161 433
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    1 4141 4561 7882 3802 5742 7743 1523 2003 581
    2015 2020 - - - - - - -
    3 6603 677-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee Ă  partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’INSEE, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 103 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    L'accroissement de la population de la commune illustre le constat dĂ©mographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone pĂ©riurbaine autour de Poitiers (c'est le cas pour VouillĂ©) et de ChĂątellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du dĂ©partement (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances dĂ©mographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroĂźtre de + 16,5 %[44]. La population de la commune devrait donc continuer Ă  croitre.

    Économie

    Agriculture

    Selon la Direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[45], il n'y a plus que seize exploitations agricoles en 2010 contre 26 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 2 348 hectares en 2000 Ă  2 104 hectares en 2010 dont 472 sont irrigables.

    53 % des surfaces agricoles sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement mais aussi orges et maĂŻs) et 34 % pour les olĂ©agineux (essentiellement du colza et un peu de tournesol). En 2000, 5 hectares (0 en 2010) Ă©taient consacrĂ©s Ă  la vigne[45].

    Les Ă©levages de volailles ont disparu au cours de cette dĂ©cennie (588 tĂȘtes rĂ©parties sur neuf fermes en 2000).

    Industries

    Ville trÚs riche ; économie industrielle et florissante. Sa situation géographique en fait l'une des villes les plus riches de son canton. Une zone d'activité économique a vu le jour et de nombreuses entreprises s'y sont installés grossissant ainsi la richesse de la ville.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine civil

    • Le monument aux morts a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© en 1899 et - c'est son originalitĂ© - pour les soldats du canton de VouillĂ© morts pour la France en 1870-1871. La liste a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©e, par la suite, par ceux morts pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Le monument est composĂ© de la statue grandeur nature d'un jeune fantassin de pierre, Ă  l'air intrĂ©pide, voire arrogant, debout, appuyĂ© sur son fusil. Il a Ă©tĂ© sculptĂ© par DesoulliĂšres. Autour de ce monument, une grille, des tubes de quatre canons, une chaĂźne qui repose sur de petits piliers de pierre surmontĂ©s d'une grenade sont des Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques d'un parti pris classique dans l'amĂ©nagement des monuments aux morts des annĂ©es 1920-1930.
    • Les remparts : il ne reste des remparts bĂątis au XVe siĂšcle pour protĂ©ger la ville des Anglais, qu'une porte qui abrite aujourd'hui la mairie.
    • Le Pigeonnier du XVIIe siĂšcle situĂ© dans les "Basses rues" - Il faisait partie de l'ancienne ferme fortifiĂ©e de la Tour du PoĂ«le. Superbe pigeonnier de 1650 boulins restaurĂ© par la mairie dans les annĂ©es 1990-2000.
    • Un dolmen, appelĂ© "la Pierre de Massigny" se situe prĂšs de VouillĂ©, en sortant par la D 7, en direction de Villiers. Ce dolmen, situĂ© sur la commune de Villiers, est en calcaire. Le dolmen Ă©tait utilisĂ© comme sĂ©pulture collective. À l'origine, il Ă©tait recouvert de pierres et de terre pour former une butte artificielle appelĂ©e tumulus. Une entrĂ©e permettait d'y accĂ©der pour y placer les morts. ÉrodĂ©e par le temps et la pluie, la butte s'est dĂ©gradĂ©e et seules les plus grosses pierres sont restĂ©es. Les tumulus de Bougon dans le dĂ©partement voisin des Deux-SĂšvres permettent de se donner une idĂ©e de ce que devait ĂȘtre ces sites Ă  la prĂ©histoire.
    • Le menhir de Cillais est situĂ© au nord-est du hameau de Cillais. Il est haut de 1,60 m pour une largeur au sol de 1,60 m et une Ă©paisseur de 30 cm. Il est en calcaire silicieux. Il date du nĂ©olithique. Lors des fouilles, deux grattoirs en silex, des poteries fragmentaires protohistoriques et des dĂ©bris de poteries romaines ont Ă©tĂ© dĂ©couverts. Il est aussi dĂ©nommĂ© "Grosse Pierre de Cillais" ou "Menhir de Gadiot".
    • Le chĂąteau de Grandmaison est inscrit comme Monument historique depuis 1928.
    • Le lavoir de "La Pisseloup" se situe Ă  Traversonne et est le dernier lavoir prĂ©sent sur la commune de VouillĂ©, ce site a Ă©tĂ© restaurĂ© et mis en valeur Ă  l'initiative de l'association "VouillĂ© et son histoire" et en collaboration avec la MunicipalitĂ© de VouillĂ© et ses services techniques, des Ă©coles et des artisans.

    Patrimoine naturel

    La commune possĂšde sur son territoire deux zones naturelles d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[46] qui couvrent 31 % de la surface communale :

    • La forĂȘt de VouillĂ© - Saint-Hilaire.
    • Les plaines du Mirebalais et du Neuvillois.
    La forĂȘt de VouillĂ©

    Elle est situĂ©e Ă  une dizaine de kilomĂštres Ă  l'ouest de Poitiers. C'est un important massif domanial de 1 500 hectares. Elle couvre un plateau Ă  topographie trĂšs plane et d'altitude modeste : entre 130 et 140 mĂštres en moyenne.

    Le peuplement forestier est homogĂšne. Il s'agit essentiellement de chĂȘnes et de hĂȘtres. Quelques zones ouvertes sont occupĂ©es par des landes Ă  bruyĂšres.

    La forĂȘt prĂ©sente un intĂ©rĂȘt biologique considĂ©rable illustrĂ© par la prĂ©sence de 18 espĂšces de vĂ©gĂ©taux rares et/ou menacĂ©s. On peut dĂ©couvrir :

    • la Vesce de PomĂ©ranie dans les lisiĂšres internes de la foret ;
    • le Framboisier sauvage ;
    • L’Ɠillet superbe qui est une espĂšce protĂ©gĂ©e en France et dont la forĂȘt de VouillĂ© constitue l'une des deux zones oĂč on peut le dĂ©couvrir en RĂ©gion Poitou-Charentes ;
    • les cicendies (la cicendie filiforme ou la cicendie fluette), plantes naines sur les chemins sablonneux temporairement humides qui traversent les landes ;
    • la centenille naine ;
    • le Remoncule tripartite ou la Hottonie des marais, dans certaines mares ;
    • la Bartsie visqueuse ;
    • l'IllĂ©cĂšbre verticillĂ© ;
    • la LaĂźche des montagnes ou la laiche dĂ©gitĂ©e ;
    • le laser Ă  feuilles larges ;
    • la pivoine coralline ;
    • la scille du printemps.

    La forĂȘt semi-ouverte et la lande offrent un abri aux rapaces et aux passereaux dont 8 font l'objet d'une protection sur tout le territoire national. Il est ainsi possible de voir :

    Arbres remarquables

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[47], il y a deux arbres remarquables sur la commune: un chĂȘne pĂ©donculĂ© et un thuya gĂ©ant.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D'azur Ă  trois fleurs de lys d'or, celle de la pointe accostĂ©e des lettres S et R capitales du mĂȘme.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[10].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[11].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă  l’air libre ou Ă  l’aide d’incinĂ©rateurs individuels est interdit toute l’annĂ©e et sur l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 27/09/2008.
    2. « Distance Vouillé-Poitiers, trajet sur carte », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (dans l'onglet à gauche de l'écran, cliquer sur "Itinéraires".
    3. « Vouillé, carte IGN interactive » sur Géoportail.
    4. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
    5. Observatoire RĂ©gional de l'Environnement de Poitou-Charentes
    6. Centre Régional de la Propriété ForestiÚre de Poitou-Charente
    7. IFEN-BD CORINE Land CoverÂź 2006, toutes couches « ForĂȘt », hors espace vert artificialisĂ© non agricole
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    11. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    12. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    13. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    14. « Fiche du Poste 86294003 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Unité urbaine 2020 de Vouillé », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    19. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    20. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Vouillé », sur Géorisques (consulté le )
    25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    27. « Protection de la forĂȘt contre les incendies », sur le site de la prĂ©fecture de la Vienne, (consultĂ© le )
    28. « ArrĂȘtĂ© relatif aux obligations de dĂ©broussaillement - Vienne », sur le site de la prĂ©fecture de la Vienne, (consultĂ© le )
    29. « RÚglement permanent de l'emploi du feu et du brûlage des déchets verts », sur le site de la préfecture de la Vienne, (consulté le )
    30. « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la prĂ©fecture de la Vienne (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
    31. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    32. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Vouillé », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    33. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    34. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    35. Le Patrimoine des communes de la Vienne en 2 tomes – Édition FLOHIC – 2002 – (ISBN 2-84234-128-7).
    36. Robert Petit, Les Arbres de la libertĂ© Ă  Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/FĂ©dĂ©ration des Ɠuvres laĂŻques, 1989, p. 217
    37. Robert Petit, op. cit., p. 218
    38. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    39. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    44. Étude de KPMG pour le Conseil GĂ©nĂ©ral de la Vienne : FuturS en Vienne – diagnostic – novembre 2009
    45. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    46. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
    47. Poitou-Charentes Nature, 2000
    48. « MORT DE M. YVES CHATAIGNEAU », Le Monde,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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