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Chiré-en-Montreuil

Chiré-en-Montreuil est une commune du centre-ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Chiré-en-Montreuil
Chiré-en-Montreuil
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes du Haut-Poitou
Maire
Mandat
Ibrahim Bichara
2020-2026
Code postal 86190
Code commune 86074
DĂ©mographie
Gentilé Chiréens
Population
municipale
921 hab. (2020 en augmentation de 1,54 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 43 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 38â€Č 23″ nord, 0° 07â€Č 38″ est
Altitude Min. 107 m
Max. 159 m
Superficie 21,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vouneuil-sous-Biard
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Chiré-en-Montreuil
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Chiré-en-Montreuil

    Ses habitants sont appelés les Chiréens[1].

    GĂ©ographie

    La commune abrite une trentaine de hameaux.

    La plus grande mĂ©tropole Ă  proximitĂ© est Tours, Paris est Ă  298 km.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Chiré-en-Montreuil
    Maillé

    Ayron

    Frozes
    Chiré-en-Montreuil Vouillé
    Latillé Boivre-la-Vallée

    GĂ©ologie et relief

    Les paysages de la commune de Chiré-en-Montreuil sont formés de bocages, de plaines de champs ouverts et de vallée.

    Les sols de la commune se composent[2]:

    • pour 17 % par des groies pour les plaines; les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă  la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles s’assĂšchent vite ;
    • pour 46 % par des bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse) et pour 26 % par de l'argile Ă  silex peu profondes pour les parties correspondantes aux plateaux du Seuil du Poitou ;
    • pour 11 % par du calcaire pour les vallĂ©es.

    Hydrographie

    Le territoire de la commune est traversĂ© par 11 km de cours d'eau dont les principaux sont l'Auxance pour une longueur de km et la Vendelogne pour une longueur de km. Des inondations et des coulĂ©es de boues ont eu lieu au cours des hivers de 1982, 1994, 1995, 1999,et 2010.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 4,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 711 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Vouille », sur la commune de VouillĂ©, mise en service en 1990[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 649,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  15 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    La gare la plus proche est celle de Poitiers situĂ© Ă  16,5 km qui accueille le TGV, ou celle du Futuroscope situĂ©e Ă  19 km. L'aĂ©roport le plus proche est celui de Poitiers, puis celui de Niort, situĂ© Ă  54,9 km.

    Urbanisme

    Typologie

    Chiré-en-Montreuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (76,4 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (77,1 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (57,8 %), forĂȘts (20,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (15,7 %), prairies (2,9 %), zones urbanisĂ©es (2,7 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de ChirĂ©-en-Montreuil est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Auxance et la Vendelogne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[24] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Chiré-en-Montreuil.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[25]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[26]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[27]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [28].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].

    Toponymie

    Le nom du bourg proviendrait pour Chiré de chiron qui désigne un tas de pierre ou d'un patronyme gaulois Carius issu de l'adjectif caro signifiant domaine de. Le rajout de Montreuil rappelle l'appartenance du fief de Chiré aux seigneurs de Montreuil-Bonin. Montreuil proviendrait du latin monasteriolum diminutif de monasterium qui signifie monastÚre[29].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    (Seconde Guerre mondiale) LĂ©on Saurois
    mars 1995 septembre 2006 Jean-Marie Gateau
    septembre 2006 En cours Nathalie Guillet[30] MoDem

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[32].

    En 2020, la commune comptait 921 habitants[Note 9], en augmentation de 1,54 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    612654507824850927921956987
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    983962932975954914922874840
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    851835827801766721721680631
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    608581554578656804857868900
    2018 2020 - - - - - - -
    912921-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour le bourg ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es par l'INSEE en 2012. La population est de 895 habitants. À cela, il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires soit 25 personnes. La population permanente est donc de 870 personnes sur le sol de la commune.

    L'évolution des naissances et décÚs à de 1968 à 2007 est la suivante

    • Entre 1999 et 2007 : 102 naissances et 51 dĂ©cĂšs.
    • Entre 1990 et 1999 : 87 naissances et 55 dĂ©cĂšs.
    • Entre 1982 et 1990 : 61 naissances et 60 dĂ©cĂšs.
    • Entre 1975 et 1982 : 39 naissances et 42 dĂ©cĂšs.
    • Entre 1968 et 1975 : 47 naissances et 55 dĂ©cĂšs.

    La répartition de la population par ùge en 1999 et en 2007 est la suivante:

    • de 0 Ă  14 ans : 194 habitants (153 en 1999).
    • de 15 Ă  29 ans : 120 habitants (170 en 1999).
    • de 30 Ă  44 ans : 209 habitants (210 en 1999).
    • de 45 Ă  59 ans : 186 habitants (118 en 1999).
    • de 60 Ă  74 ans : 98 habitants (115 en 1999).
    • de 75 ans ou plus : 56 habitants (38 en 1999).

    La répartition de la population par sexe et par ùge en 2007 est la suivante :

    • de 0 Ă  19 ans, homme : 136 et femme : 103.
    • de 20 Ă  64 ans, homme : 251 et femme : 250.
    • de 65 ans et plus habitant : 59 et femme : 63.

    En 2008,selon l'Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 41 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement de la Vienne, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2pour la France.

    Enseignement

    La commune de Chiré-en-Montreuil dépend de l'Académie de Poitiers et son école primaire de l'Inspection académique de la Vienne.

    Économie

    Il reste une Ă©picerie et une librairie-papeterie-journaux en 2009 selon l'INSEE.

    1145 emplois sont localisés sur la commune dont 565 dans le secteur de la fabrication et 165 dans le secteur des transports et de la logistique. (INSEE, en 2007).

    La commune abrite au total 40 entreprises.

    Le secteur agricole reste important :

    • Ă©levage de porcs et de veaux;
    • production laitiĂšre et sa transformation (beurre, fromage Chabichou)
    • production lĂ©gumiĂšre (melons)
    • production de safran
    • viticulture

    Selon la Direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 17 exploitations agricoles en 2010 contre 21 en 2000[35].

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont lĂ©gĂšrement augmentĂ© et sont passĂ©es de 1 347 hectares en 2000 Ă  1 471 hectares en 2010[35]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[36].

    46 % des surfaces agricoles sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement et orges), 38 % pour les olĂ©agineux (colza majoritairement et tournesol), 8 % pour le fourrage et 1 % reste en herbes. En 2000,2 hectares (0 en 2010) Ă©taient consacrĂ©s Ă  la vigne.

    4 exploitations en 2010 (contre 6 en 2000) abritent un petit Ă©levage de bovins (198 tĂȘtes en 2010 contre 310 tĂȘtes en 2000). 4 exploitations en 2010 (contre 8 en 2000) abritent un Ă©levage de volailles (35 tĂȘtes en 2010 contre 158 tĂȘtes en 2000)[35].

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    • La façade sur la place
      La façade sur la place
    • Le chƓur
      Le chƓur
    • Église de ChirĂ© date du XIIe siĂšcle. Elle est dĂ©diĂ©e Ă  Saint Jean-Baptiste. Elle est inscrite comme Monument Historique depuis 1942[37].

    Patrimoine civil

    • ChĂąteau de ChirĂ© : le logis
      Chùteau de Chiré : le logis
    • ChĂąteau de ChirĂ© : le pigeonnier
      Chùteau de Chiré : le pigeonnier
    • ChĂąteau de ChirĂ© : les communs
      Chùteau de Chiré : les communs
    • Le chĂąteau de la ChĂšze.
    • Le chĂąteau de ChirĂ© est inscrit comme Monument Historique depuis 1998 pour ses communs, son logis et son pigeonnier[38]. Il date du XVe siĂšcle. Il a Ă©tĂ© construit sur un important Ă©peron rocheux qui domine le village et les vallĂ©es de l'Auxance et de la Vendelogne. Le chĂąteau a Ă©tĂ© Ă©difiĂ© autour d'une tour carrĂ©e de 12 mĂštres de cĂŽtĂ©. En effet, la construction originelle Ă©tait un chĂąteau fĂ©odal dĂ©fensif, sans ouverture sur l'extĂ©rieur, en dehors de la porte du chĂątelet d'accĂšs. Le chĂąteau appartenait aux seigneurs de Montreuil-Bonnin, vassaux directs des comtes de Poitou. Des ouvertures sont amĂ©nagĂ©es au moment de la Renaissance. Mais ces derniĂšres sont obstruĂ©es lors des guerres de Religion. Le chĂąteau est en partie arasĂ© sur ordre du duc de Montpensier en 1574, aprĂšs la dĂ©faite des Huguenots Ă  Moncontour en 1569. Au XVIIe siĂšcle, les seigneurs de ChirĂ© restaurent la forteresse pour en faire une demeure confortable. À partir de 1974, le chĂąteau est abandonnĂ©. Il est rachetĂ© par la commune en 1992 qui a financĂ© d'importants travaux de restauration. Il possĂšde un souterrain refuge comportant 60 m de galeries. Le site seigneurial comporte des communs, un pigeonnier, une grange dimiĂšre de 360 m2.

    Patrimoine naturel

    • Les Plaines du Mirebalais et du Neuvillois situĂ©es sur la commune sont des zones naturelles d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique. Elles reprĂ©sentent 1 % de la surface du territoire. Ces plaines sont aussi protĂ©gĂ©es par la directive oiseaux qui a pour but de sauvegarder le biotope de certains oiseaux sauvages.

    Patrimoine industriel et technique

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
    2. Chambre régionale d'agriculture de Poitou-Charentes en 2007
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Vouille - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Chiré-en-Montreuil et Vouillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
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