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Moncontour (Vienne)

Moncontour est une commune du Centre-Ouest de la France, située au nord-ouest du département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Moncontour
Moncontour (Vienne)
Le village de Moncontour.
Blason de Moncontour
Blason
Moncontour (Vienne)
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Châtellerault
Intercommunalité Communauté de communes du Pays loudunais
Maire
Mandat
Edouard Renaud
2020-2026
Code postal 86330
Code commune 86161
Démographie
Gentilé Moncontourois
Population
municipale
993 hab. (2020 en augmentation de 2,8 % par rapport à 2014)
Densité 24 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 52′ 57″ nord, 0° 00′ 57″ ouest
Altitude Min. 51 m
Max. 115 m
Superficie 41,06 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Loudun
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Moncontour
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Moncontour
Liens
Site web https://www.moncontour-de-poitou.fr/

    C'est le lieu de la bataille de Moncontour qui, à l'extrême sud-est de l'Anjou, opposa en 1569 les protestants aux catholiques de l’armée royale. La commune est aujourd'hui connue pour sa base de loisirs et son plan d'eau.

    Géographie

    Localisation

    La cité de Moncontour, sise dans la partie nord du département de la Vienne, aux limites du département des Deux-Sèvres, est située à 18 km de Loudun et de Thouars, à 50 km de Saumur et de Poitiers. Le village est dominé par son donjon et traversé par la Dive. Les ruelles sont bordées de maisons anciennes. Elles escaladent la butte où on cultive, dans les caves, des champignons mis en conserve dans le village même.

    Depuis 1973, le territoire communal se compose de deux entités disjointes. L'ensemble principal formé par Messais, Moncontour et Ouzilly-Vignolles, est séparé de l'enclave de Saint-Chartres, plus au sud, par la commune de Marnes.

    La commune est proche du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes de Moncontour et de l'enclave de Saint-Chartres sont les suivantes.

    Communes limitrophes de Moncontour (enclave de Saint-Chartres)
    Marnes
    (Deux-Sèvres)
    Airvault
    (Deux-Sèvres)
    Moncontour (enclave de Saint-Chartres) La Grimaudière
    Assais-les-Jumeaux
    (Deux-Sèvres)

    Géologie et relief

    La région de Moncontour présente un paysage de plaines de champs ouverts. Le terroir se compose[1] :

    • dans les vallées et les terrasses alluviales :
      • de terres tourbeuses pour 12 %.
      • de calcaire pour 9 %.
    • dans les plaines : de groies pour 72 %. Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière mais elles s’assèchent vite ;
    • sur les collines et dépressions sableuses des bordures du Bassin parisien : de buttes sableuses du Loudunais pour 7 % ;
    • de l'agglomération pour 1 %.

    En 2006, 86 % de la superficie de la commune était occupée par l'agriculture, 12,8 % par des forêts et des milieux semi-naturels et 1,2 % par des zones construites et aménagées par l'homme (voirie)[2]. La présence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiés sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables à l’accueil de nombreuses espèces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, déplacement, refuge). Forêts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides… constituent ainsi des cœurs de biodiversité et/ou de véritables corridors biologiques.

    Hydrographie

    La commune contient environ 43,7 km de cours d'eau, comprenant principalement :

    • La Dive sur une longueur de 20,1 km ;
    • La Dive du Nord sur une longueur de 6,2 km ;
    • La Vieille Dive sur une longueur de 3,5 km ;
    • Fossé de Huit Pieds sur une longueur de 3,4 km;
    • La Dive du Sud sur une longueur de 2,4 km ;
    • Le Saint-Martin sur une longueur de km ;
    • Fossé de la Liberté sur une longueur de 1,4 km ;
    • Le Prepson sur une longueur de 1,4 km ;
    • La Sauves sur une longueur de 1,4 km ;
    • Le Fossé Courant sur une longueur de 1,3 km ;
    • Le Sauzeau sur une longueur de 0,7 km.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 11,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 633 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,9 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martaize », sur la commune de Martaizé, mise en service en 1993[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de précipitations de 565,6 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 42 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,7 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    La gare de Thouars est la plus proche de Moncontour. Elle est située à une distance d'environ 18,7 km.

    L'aéroport de Poitiers-Biard est le plus proche de la commune. Il se trouve à 41 km.

    Urbanisme

    Typologie

    Moncontour est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [16] - [17] - [18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19] - [20].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (72,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), forêts (11,3 %), prairies (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), zones urbanisées (1,4 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Trois communes ont été rattachées à Moncontour en 1970 : Messais avec ses 110 habitants, Ouzilly-Vignolles avec 191 habitants et Saint-Chartres avec 118 habitants.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Moncontour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dive et la Sauves. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2005, 2010 et 2013[24] - [22].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moncontour.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. 99,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7] - [27].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2009 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].

    Toponymie

    Le nom de la commune proviendrait du latin Mons consularis qui signifie le « mont du comte », en référence à Foulque Nerra[28].

    Histoire

    En 769, Charles, qui deviendra quelques années plus tard Charlemagne, a réprimé la révolte de l'Aquitaine menée par Hunaud (Hunold) sur le territoire de la commune de Moncontour (Duasdives tel que le mentionnent les annales d'Éginhard)[Note 8]. Carloman a délaissé son frère Charles au moment où les deux armées devaient agir de concert (conformément à une loi franque) pour juguler cette révolte. Il espérait que Charles serait défait et qu'il pourrait recueillir tout seul l'héritage de leur père Pépin le Bref. La victoire nette de Charlemagne à la bataille de Moncontour lui a permis de prendre à son frère l'Aquitaine orientale (il avait hérité de l'Aquitaine occidentale) ; c'est le début de l'ascension de Charlemagne[Note 9].

    Moncontour dans la sénéchaussée de Saumur sous l'Ancien Régime.
    La sénéchaussée de Saumur en Anjou au XVIIIe siècle.

    La cité est à la frontière de l’Anjou après 1034 et la victoire de Geoffroy II d'Anjou, fils de Foulques Nerra, sur Guillaume VI, duc d'Aquitaine. Les trois cités de Moncontour, Mirebeau et Loudun furent cédées au comte d'Anjou, tout en restant dans le diocèse de Poitiers.

    Moncontour possède alors une famille seigneuriale, dont l'héritière Fossifia/Fossilia/Falsifie, fille probable de Pierre de Moncontour, épouse Geoffroy de Rancon :

    Dans la seconde moitié du XIVe siècle, on trouve Moncontour et Marnes aux mains de Renaud de Montbazon (vers 1325-1383)[Note 10], seigneur aussi de Montsoreau, Villandry/Coulombiers, Savonnières et du Brandon, mari de Jeanne/Aléonor (petite-fille d'Amaury III de Craon ; héritière de Ste-Maure, Nouâtre, Ferrière-Larçon, Ferrière(s), Verneuil, Précigny, Châteauneuf et Jarnac).

    Moncontour est fortifié par les comtes d'Anjou. En 1370, les Poitevins, dépendant des Anglais, s'emparèrent de la place forte, mais Du Guesclin la reprit en 1372.

    Le , les catholiques, conduits par le duc d’Anjou (futur Henri III), y tiennent en échec les protestants de Coligny lors de la sanglante bataille de Moncontour (environ 17 000 morts). La plaine en a gardé le nom "La vallée Rouget".

    Sous l'Ancien Régime, la baronnie de Moncontour dépend de la sénéchaussée de Saumur, comme sa voisine Mirebeau.

    Comme une grande partie du reste de la France, Moncontour accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI ou le serment de haine à la royauté et de fidélité à la constitution de l'An III[29]. Un peu plus tard, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune change de nom pour Montagne-sur-Dive[30].

    En 1972 avec la création l'année précédente du statut de commune associée, la ville de Messais fusionne avec Moncontour, suivi en 1973 de Saint-Chartres et Ouzilly-Vignolles[31].

    Politique et administration

    Intercommunalité

    Moncontour fait partie de la communauté de communes du Pays Loudunais.

    Moncontour est un ancien chef-lieu de canton. Avant la réforme des départements, Moncontour était dans le canton No 16 de Moncontour dans la 4e circonscription. Moncontour dépend, dorénavant du canton de Loudun.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 réélu en 2008[32], 2014 et 2020 Édouard Renaud DVD puis UDI Conseiller général

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[34].

    En 2020, la commune comptait 993 habitants[Note 11], en augmentation de 2,8 % par rapport à 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    600645664539694697665697763
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    750711699720754891855804801
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    765723730654645632611602561
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    5825431 0611 0369299801 0091 013978
    2017 2020 - - - - - - -
    986993-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 25 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Les dernières statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 1 051 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (21 personnes) pour constater que la population permanente sur le territoire de la commune est de 1 030 habitants.

    La répartition par sexe de la population est la suivante:

    • en 1999 : 49,7 % d'hommes et 50,3 % de femmes.
    • en 2007 : 49,7% d'hommes et 50,3% de femmes.
    • en 2010 : 49,4 % d'hommes pour 50,6 % de femmes.

    En 2007, selon l'Insee :

    • Le nombre de célibataires était de 28,4 % dans la population.
    • Les couples mariés représentaient 51,6 % de la population.
    • Les divorcés étaient 7,3 %.
    • Le nombre de veuves et veufs était de 12,8 %.

    Evolution des naissances et décès de 1968 à 2007

    • Entre 1999 et 2007 : 70 naissances et 165 décès.
    • Entre 1990 et 1999 : 100 naissances et 164 décès.
    • Entre 1982 et 1990 : 60 naissances et 116 décès.
    • Entre 1975 et 1982 : 70 naissances et 104 décès.
    • Entre 1968 et 1975 : 79 naissances et 110 décès.

    Les naissances et décès de 1999 à 2008 :

    • en 2008 : 7 naissances et 22 décès.
    • en 2007 : 11 naissances et 14 décès.
    • en 2006 : 8 naissances et 24 décès.
    • en 2005 : 6 naissances et 23 décès.
    • en 2004 : 10 naissances et 11 décès.
    • en 2003 : 10 naissances et 17 décès.
    • en 2002 : 15 naissances et 29 décès.
    • en 2001 : 8 naissances et 20 décès.
    • en 2000 : 8 naissances et 23 décès.
    • en 1999 : 5 naissances et 18 décès.

    Enseignement

    La commune de Moncontour dépend de l'académie de Poitiers (rectorat de Poitiers) et son école primaire dépend de l'inspection académique de la Vienne. Son école élémentaire et maternelle accueille 95 élèves.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[36], il n'y a plus que 40 exploitations agricoles en 2010 contre 52 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisées ont paradoxalement augmenté de 3 % et sont passées de 3 719 hectares en 2000 à 3 846 hectares en 2010 dont 358 irrigables[36]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[37].

    60 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement pour 54 % de la surface céréalière mais aussi orge et maïs), 20 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 2 % pour les protéagineux (pois), 4 % pour le fourrage et 1 % reste en herbes. En 2000, trois hectares (deux en 2010) étaient consacrés à la vigne[36].

    Les élevages de bovins (320 têtes), de caprins (1 141 têtes), d'ovins (38 têtes) et de volailles (317 têtes) ont disparu au cours de cette décennie[36]. La disparition de l'élevage de caprins est révélatrice de l’évolution qu’a connu, en région Poitou- Charentes, cet élevage au cours des deux décennies précédentes : division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par élevage (38 chèvres en 1988, 115 en 2000), division par dix des chèvreries de 10 à 50 chèvres qui représentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par six des élevages de plus de 200 chèvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette évolution a principalement pour origine la crise de surproduction laitière de 1990-1991 qui, en parallèle des mesures incitatives, a favorisé des départs d’éleveurs en préretraite[38].

    La transformation de la production agricole est de qualité et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :

    Industrie

    L'entreprise SIAM qui est spécialisée dans la fabrication de machines et des équipements.

    Les établissements Boucher (RTL) intervenant dans le secteur des travaux de construction spécialisés et l'exploitation de carrières.

    Tourisme

    En 1976, la mairie met en place une base de loisirs autour d'un plan d'eau artificiel, puis d'un camping, attirant plus de 30 000 visiteurs certaines années. En 2006, la base se modernise et accueille un téléski nautique grâce à un partenariat public/privé, qui propose un parcours de 650 m. Le plan d'eau accueille des compétitions de ski nautique nationales et européennes.

    Capacité d'accueil touristique, en 2008 était de 1 036 lits, soit une densité touristique 0,3 lits/ha. Le nombre d'emplacements campings était de 123.

    Commerces

    En 2012, deux commerces existent encore sur le territoire de la commune de Moncontour : une boulangerie et une épicerie.

    Activité et emplois

    Le taux d'activité était de 72,1 % en 2007 et 69,6 % en 1999.

    Le taux de chômage en 2007 était de 11,6 % et en 1999 il était de 15,5 %

    Les retraités et les pré-retraités représentaient 28,3 % de la population en 2007 et 29,3 % en 1999.

    La répartition des emplois par secteur en 2011 :

    • Agriculture: 21.89 %
    • Construction: 3.67 %
    • Industrie: 26.79 %
    • Tertiaire marchand: 23.29 %
    • Tertiaire non marchand: 24.36 %

    La répartition de la population (plus de 15 ans) par catégories sociaux professionnelles en 2011:

    • Agriculteurs exploitants 6.22 %
    • Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 2.39 %
    • Cadres 0.48 %
    • Employés 14.36 %
    • Ouvriers 16.76 %
    • Professions intermédiaires 8.14 %
    • Retraités 35.43 %
    • Autres sans activité 16.21

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le donjon de Moncontour.
      Le donjon de Moncontour.
    • Le lac de Moncontour.
      Le lac de Moncontour.
    • La base de loisirs avec téléski nautique installé en 2006.
      La base de loisirs avec téléski nautique installé en 2006.

    Patrimoine civil

    • Ancienne forteresse construite vers 1040 par Foulques Nerra (965/970 - 1040), le donjon de Moncontour des XIIe et XVe siècles est classé au titre des monuments historiques depuis 1877[39]. Les vestiges du château et de l'église sont inscrits comme monument historique depuis 1995. Le donjon a subi de nombreux sièges. La toiture a été reconstituée dans le cadre de la restauration ainsi que l'escalier intégré dans l'épaisseur des murs. La vue depuis le sommet est superbe. D'autres éléments de défense sont encore visibles : mâchicoulis, bretèches, meurtrières ; fragments d'enceinte XIIe et XIVe siècles. Une légende raconte que le donjon aurait été élevé en un jour par la fée Mélusine.
    • Base de loisirs installée autour d'un lac de 10 hectares.
    • Le sentier des lavoirs. Il fait environ km. La ville comptait jusqu'à 80 lavoirs. Des 35 lavoirs recensés sur la Dive nord, 18 sont couverts de tuile et d'ardoise et ont été rénovés en 1998. Il est possible de voir un lavoir à plancher mobile. Un treuil et une manivelle reliés au plancher mobile permettent d'adapter ce dernier au niveau de l'eau et de l'utiliser malgré les fluctuations de niveau de l'eau de la rivière.
    • La commune propose aussi quinze sentiers représentant 350 km de chemins balisés : le sente de l'eau vive de 4,5 km permet de découvrir la vie sauvage, la flore, la faune aquatique au cÅ“ur du marais; la sente divine permet, quant à elle, de faire le tour du pays loudunais en 50 km.

    Patrimoine religieux

    • Église Notre-Dame de Moncontour.
    • L'église Saint-Nicolas de Moncontour est une église romane au lourd clocher bas, couronné d'une courte flèche aiguë. L'église est inscrite comme monument historique depuis 1985. À l'origine, l'église était dotée d'un transept. Elle se compose aujourd'hui, d'une nef autrefois charpentée et percée de douze hautes baies en plein cintre. Le chÅ“ur est prolongé par une abside semi-circulaire. La façade occidentale possède portail du XIIe siècle très dégradé. Le côté nord comporte des contreforts et un petit portail latéral de trois voûtes sculptées en plein cintre. des modillons surmontent le portail et d'autres sont présents sur la corniche du chÅ“ur et sur le clocher. Ce dernier, situé sur le croisillon nord a été remanié au XVe siècle. La voûte a été restaurée au XIXe siècle. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historique en 1985[40].
    • L'église Saint-Philibert de Messais est un édifice qui fut construit sur des fondations romaines mises au jour lors de fouilles réalisées au début du XXe siècle. Le prieuré date du IXe siècle. En 854, le roi Charles le Chauve fit don aux moines de l'abbaye Saint-Philibert du domaine. Ceux-ci étaient originaires de Grand-Lieu de Noirmoutier. Ils avaient été chassés par les Normands. Ils restèrent à Messais de 854 à 871 avant de partir pour Saint-Pourçain (département de l'Allier en Auvergne). L'édifice actuel date des XIIe et XIVe siècles. Son plan est simple : il se compose d'une seule nef et d'un chevet plat. Sa façade occidentale présente un portail avec des colonnettes supportant un arc brisé à deux voussures. Le chÅ“ur est presque carré. Il présente une voûte très archaïque. Autour de l'église, trois cimetières ont été dénombrés. Dans l'un d'eux, un sarcophage du Ve siècle a été exhumé et est présenté à la porte de l'église.
    • L'église Sainte-Juliette-et-Saint-Cyr de Saint-Chartres a été construite au cours des XIIe, XVe et XIXe siècles. Saint Cyr est le fils de sainte Juliette, tous deux martyrisés en 303 à Tarse. L'église se compose d'une tour carrée romane qui sert de base au clocher, d'une nef autrefois charpentée, d'un chÅ“ur et d'une abside voûtée en plein cintre, d'une collatérale qui a été ajoutée au XVe siècle. La coupole nervurée de la nef et ses modillons sculptée de feuilles et de motifs géométriques réutilisés en façade permettent de la dater du XIIe siècle. Dans l'allée centrale de l'église, des pierres tombales portent des inscriptions. Des sarcophages auraient été trouvés lors de travaux de restauration réalisés au XIXe siècle, notamment lorsque les murs de l'église furent abattus.
    • Une croix hosannière est dans le cimetière de Messais. Elle est en pierre du pays. Elle est haute de quatre mètres. Elle est inscrite comme monument historique depuis 1986. Les croix hosannières tirent leur nom de l’hébreu "hosanna". Ce mot est le premier d'une hymne chantée le dimanche des Rameaux. Les villageois, ce jour-là, se rendaient en procession jusqu'au cimetière et se réunissaient au pied du calvaire où ils chantaient l'Hosanna.
    • Tout comme Messais, Saint-Chartres possède aussi une croix hosannière, en pierres provenant de la carrière des Roches. La croix date du XIVe ou XVe siècle. Elle est inscrite comme monument historique depuis 1986.

    Patrimoine naturel

    Certains espaces naturels de la commune ont un intérêt écologique reconnu, et sont ainsi classés en tant que zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[41]. Ces espaces couvrent 85 % de la surface du territoire communal. Il s'agit:

    Deux sites sont aussi classés en tant que zone importante pour la conservation des oiseaux (ZICO)[42]. Il s'agit :

    Les sites suivants sont aussi classées par Directive oiseaux qui assure la protection des oiseaux sauvages et de leurs biotopes sur 62 % de la surface communale[43] :

    Des espaces naturels de la commune bénéficient d'une protection par maîtrise foncière. Ce les espaces naturels sensibles (ENS) qui couvrent 3 % de la surface communale :

    • la butte de Lauray,
    • les coteaux de Chollet,
    • le Font Rivaud,
    • la vallée de la Dive.

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[44], il y a trois arbres remarquables sur la commune qui sont :

    • un orme champêtre situé au lieudit la Cure au hameau de Vignolles,
    • un pin parasol à Montigny,
    • un sapin d'Espagne dans le jardin public de Moncontour.

    Équipement culturel

    Le musée logis Terra Villa : le hameau d'Ouzilly-Vignolles demeure un exemple unique en région Poitou-Charentes par son patrimoine ethnologique. Pour construire dans ces lieux hostiles, les habitants n'avaient d'autres ressources que la terre des marais, les roseaux du marais, les granulats et l'eau. C'est ainsi que s'élevèrent à Ouzilly, des maisons en terre crue, probablement dès le XIIe siècle, mises en œuvre selon la technique de la bauge. Ces constructions n'ont aucune fondation et ne montrent aucune trace d'un système de coffrage pour le montage des murs. Le procédé de construction est relativement simple, mais la connaissance des dosages des différents éléments ne peut s'acquérir qu'avec l'expérience. Ce savoir-faire a quasiment disparu de nos jours. L'ensemble de l'habitat était totalement en terre crue, « bauge », jusqu'au XXe siècle. Il reste aujourd'hui 104 maisons pour témoigner de cette technique de construction, dont la ferme des Tiveaux, inscrite comme monument historique depuis 1994[45].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason Blasonnement :
    D'or à la croix ancrée de gueules.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'Å“uvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    8. Ce fait historique a été relaté par Arte dans un documentaire fiction diffusé le 20 avril 2013.
    9. On retrouve trace de cette bataille sur l'article consacré à Carloman, l'autre fils de Pépin le Bref, sur le site de Wikipedia en anglais.
    10. Comment Renaud de Montbazon est-il devenu seigneur de Moncontour ? Par achat, échange, saisie sur créance, don du roi, ou par un lien familial méconnu ? On remarque qu'un fils cadet d'Hugues II de Parthenay et Valence de Lusignan, Hugues de Pathenay, † en 1304 dans la campagne de Flandres (cf. Mons-en-Pévèle) a pour femme Mabile de Maulévrier, épousée vers 1290 : or une Jeanne de Maulévrier semble épouser un Montbazon vers la mi-XIVe siècle : un indice bien maigre et incertain....
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    2. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Martaize - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Moncontour et Martaizé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Martaize - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Moncontour et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. « Les risques près de chez moi - commune de Moncontour », sur Géorisques (consulté le )
    23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    24. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    26. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    27. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    28. Le Patrimoine des communes de la Vienne (2 tomes), Éditions Flohic, 2002, (ISBN 2-84234-128-7).
    29. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 177 et 186
    30. Charles Bouyssi, Communes et paroisses d’Auvergne, mis en ligne en 2002, consulté le 18 novembre 2008
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    36. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    37. Agreste – Enquête Structure 2007
    38. Agreste – Bulletin no 11 de décembre 2005
    39. « Château », notice no PA00105538, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 3 août 2011.
    40. « Eglise Saint-Nicolas », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    41. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
    42. MNHN, DREAL Poitou-Charentes, 2011
    43. DREAL Poitou-Charentes / MNHN, 2013
    44. Poitou-Charentes Nature, 2000
    45. « Ferme des Tiveaux », notice no PA00132787, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 3 août 2011.
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