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Arc brisé

L'arc brisé est formé par deux ou quatre segments d’arcs égaux concaves qui se recoupent en un point situé au sommet du tracé, formant ainsi une figure symétrique.

  • Arc Ă  deux segments :
    • arc en tiers-point : il s'inscrit dans un triangle Ă©quilatĂ©ral ;
    • arc en lancette : il est plus aigu que l'arc en tiers-point. Le centre des segments est placĂ© Ă  l'extĂ©rieur de la base de l'arc ;
    • arc brisĂ© surbaissĂ© : il est moins aigu que l'arc en tiers-point. On le rĂ©alise en plaçant le centre de chaque segment Ă  l'intĂ©rieur de la base de l'arc.
  • Arc Ă  quatre segments :
    • arc Tudor ou arc brisĂ© aplati. Bas et large avec un sommet pointu il est formĂ© par deux segments d'arc de très grand rayon qui se croisent au sommet et sont prolongĂ©s de chaque cĂ´tĂ© par deux segments de plus petit rayon.
  • Arc en tiers-point.
    Arc en tiers-point.
  • Arc en lancette.
    Arc en lancette.
  • Arc brisĂ© aplati appelĂ© aussi Tudor.
    Arc brisé aplati appelé aussi Tudor.
Arcs brisés de la loggia dei Militi à Crémone en Italie.

L'arc brisé est un des éléments caractéristiques de l'architecture gothique[1]. Après avoir été en plein cintre à l'époque romane, les baies, les croisées d'ogives et les voûtes prennent la forme de l'arc brisé.

  • Porte du XVIe siècle sous arc en tiers-point.
    Porte du XVIe siècle sous arc en tiers-point.
  • Arc brisĂ© en lancette du XIIIe siècle.
    Arc brisé en lancette du XIIIe siècle.
  • Arc brisĂ© surbaissĂ©.
    Arc brisé surbaissé.
  • Porte sous arc brisĂ© aplati.
    Porte sous arc brisé aplati.

Il ne faut pas nommer ogive un arc brisé comme l'ont fait de nombreux historiens au XIXe siècle et au XXe siècle[2]. Le mot ogival à la place de gothique est aussi à bannir puisque des ogives peuvent être en plein cintre[3] - [4].

Notes et références

  1. « Arc brisé », sur larousse.fr, Encyclopédie Larousse en ligne (consulté le ).
  2. Jean-Marie Pérouse de Montclos, Architecture, description et vocabulaire méthodiques, Paris, Éditions du patrimoine, (ISBN 978 2 7577 0124 9), p. 286.
  3. Eugène Lefèvre-Pontalis, « Comment doit-on rédiger la monographie d'une église », (consulté le ), p. 24.
  4. Robert de Lasteyrie, « L'architecture gothique », Bulletin monumental, no 58,‎ , p. 537 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

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