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Arçay (Vienne)

Arçay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Arçay
Arçay (Vienne)
Dolmen de Briande.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement ChĂątellerault
Intercommunalité Communauté de communes du Pays loudunais
Maire
Mandat
Alain Noe
2020-2026
Code postal 86200
Code commune 86008
DĂ©mographie
Gentilé Arçois
Population
municipale
337 hab. (2020 en diminution de 11,78 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 24 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 58â€Č 10″ nord, 0° 00â€Č 54″ est
Altitude 78 m
Min. 50 m
Max. 122 m
Superficie 14,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Loudun
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Loudun
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Arçay
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Arçay

    GĂ©ographie

    Les citoyens d'Arçay sont nommés les Arçois et les Arçoises.

    Localisation

    La commune est proche du parc naturel régional Loire-Anjou-Touraine.

    Communes limitrophes

    Arçay est situĂ© Ă  33 km au sud-est de Saumur qui est la plus grande ville aux alentours.

    GĂ©ologie et relief

    La région d'Arçay présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de plaines de champs ouverts. Le terroir se compose de[1]:

    • dans les vallĂ©es et les terrasses alluviales, de calcaires (16 %) et de tourbe (9 %) ;
    • sur les collines et les dĂ©pressions sableuses des bordures du Bassin parisien, d'argilo (22 %) ;
    • sur les autres collines, de champagnes ou aubues (ce sont des sols gris clair, argilo-limoneux, sur craie et donc calcaires) pour moins de 1 % ;
    • sur les plaines, de groies moyennement profondes (52 %). Les groies sont des terres du Sud-Ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă  la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles s’assĂšchent vite

    En 2006, 94 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture, 3 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels et 3 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (voirie)[2].

    La forĂȘt privĂ©e reprĂ©sente, en 2007, 100 hectares soit 7 % du territoire communal[3]. Les espaces boisĂ©s sur le territoire communal contribuent Ă  assurer des fonctions de production (bois d’Ɠuvre mais aussi bois Ă©nergie), de protection (espĂšces, qualitĂ© des eaux) et sociales (accueil du public). Les forĂȘts les plus anciennes ou implantĂ©es dans des conditions Ă©cologiques particuliĂšres (pentes, bords de cours d'eau...) abritent en gĂ©nĂ©ral la biodiversitĂ© la plus forte. Mais, au cours de l’histoire, pour rĂ©pondre aux besoins d'une population rurale importante, la forĂȘt poitevine a Ă©tĂ© intensĂ©ment dĂ©frichĂ©e et surexploitĂ©e jusqu’à la rĂ©volution industrielle. Environ la moitiĂ© des forĂȘts actuelles du Poitou n'existait pas il y a 200 ans[4].

    Hydrographie

    La commune est parcourue par km de cours d'eau. La riviĂšre la Dive en est le principal cours d'eau qui traverse le territoire de la commune sur km.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 12,2 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 614 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Martaize », sur la commune de MartaizĂ©, mise en service en 1993[11] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 12,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 565,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  49 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[17].

    Voies de communication et transports

    Les gares les plus proches se trouvent Ă  Thouars Ă  17,08 km et Ă  Montreuil-Bellay Ă  21,25 km.

    Urbanisme

    Typologie

    Arçay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loudun, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 25 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), en augmentation par rapport Ă  1990 (94 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (72,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17,1 %), prairies (5,8 %), zones urbanisĂ©es (2,8 %), forĂȘts (1,3 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,3 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Arçay est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dive et la Briande. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[26] - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arçay.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[27]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[28]. 99 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [29].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Arciacus en 791[30] - [31], dans la phrase Artiacus villa in vicaria castri landunensis en 950[32].

    Histoire

    Arçay a eu une activité importante au temps des chemins de fer, notamment pour le trafic de marchandises. C'était l'embranchement des lignes Tours - Loudun - Thouars - Bressuire - Les Sables-d'Olonne et Loudun - Poitiers. Entre 1930 et 1940 (notamment, cf note 3), une bonne partie des foyers d'Arçay vivait du salaire versé par les "Chemins de Fer". Aujourd'hui, gare et rails sont désaffectés.

    Politique et administration

    Arçay dépend de l'arrondissement de Chùtellerault.

    Intercommunalité

    La commune appartient à la communauté de communes du Pays Loudunais.

    liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Pierre Pippelier
    mars 2001 mars 2008 Marcel Billaud
    mars 2008 Marceline Alezier

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de la Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    La gare est désaffectée.

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont nommés les Arçois[33]

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[35].

    En 2020, la commune comptait 337 habitants[Note 9], en diminution de 11,78 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    336314336327477456448457466
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    471492477419463548548618644
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    644678642619631613622596602
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    579503423446419406414409401
    2015 2020 - - - - - - -
    371337-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee Ă  partir de 2006[37].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 29 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Enseignement

    La commune d'Arçay dépend de l'académie de Poitiers et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Vienne. La commune possÚde encore une école primaire publique.

    Sport

    Club de foot : ES Arçay

    Économie

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 12 exploitations agricoles en 2010 contre 14 en 2000[38].

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont augmentĂ© et sont passĂ©es de 792 hectares Ă  940 hectares entre 2000 et 2010[38]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares.

    70 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre pour la moitié de la superficie, de l'orge et du maïs) et 20 % pour les oléagineux (tournesol)[38].

    Entre 2000 et 2010, l'Ă©levage a disparu. En 2000, on comptait trois exploitations d'Ă©levage de chĂšvres (337 tĂȘtes). Il n'y en a plus en 2010[38]. Cette disparition est rĂ©vĂ©latrice de l’évolution qu’a connu, en rĂ©gion Poitou-Charentes, cet Ă©levage au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par Ă©levage (38 chĂšvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chĂšvreries de 10 Ă  50 chĂšvres qui reprĂ©sentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des Ă©levages de plus de 200 chĂšvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette Ă©volution a principalement pour origine la crise de surproduction laitiĂšre de 1990-1991 qui, en parallĂšle des mesures incitatives, a favorisĂ© des dĂ©parts d’éleveurs en prĂ©retraite[39]

    L’Escargoterie de la Roche Briande est une vaste ferme poitevine en pierre de galuche qui abrite un Ă©levage d’escargots. Il est possible de visiter les serres d’élevage, vastes enclos oĂč ils naissent et sont nourris. Des visites guidĂ©es et commentĂ©es sur l'Ă©levage sont organisĂ©es. Elles permettent de dĂ©couvrir les mĂ©thodes d'Ă©levage des escargots. Plus de 100 000 "lumas" grandissent chaque annĂ©e dans les herbes de l'exploitation.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Patrimoine civil

    Patrimoine naturel

    • La zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique de la plaine d'Oiron Ă  Thenezay garantit la protection des oiseaux sauvages et de leur biotope.
    • Selon l'inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[41], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un MĂ»rier noir.

    Équipement culturel

    Le conservatoire de l'Amandier sur la butte de Marcoux. L'amandier, arbre ancré sur le pourtour méditerranéen depuis des millénaires, fleurit aussi dans les contrées loudunaises. DÚs le mois de février, sa floraison rose et blanche est spectaculaire. Ces amandiers sont plantés prÚs des vignes, au pied des murets de clos mais aussi isolément dans la plaine, et ceci depuis un millénaire. Le conservatoire permet de découvrir les amandiers de souche locale.

    Spécialités gastronomiques

    Le macaron d'Arçay, biscuit à base d'amandes.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    3. (selon les souvenirs d'un écolier à cette période)

    Références

    1. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    2. Observatoire RĂ©gional de l'Environnement de Poitou-Charentes
    3. Centre Régional de la Propriété ForestiÚre de Poitou-Charentes - 2007
    4. IFEN-BD CORINE Land CoverÂź 2006, toutes couches « ForĂȘt », hors espace vert artificialisĂ© non agricole
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Station Météo-France Martaize - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Orthodromie entre Arçay et Martaizé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station Météo-France Martaize - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Arçay et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    17. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Loudun », sur insee.fr (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    24. « Les risques prÚs de chez moi - commune d'Arçay », sur Géorisques (consulté le )
    25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    26. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    27. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    28. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
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    31. Ernest NÚgre - Toponymie générale de la France - Page 492 - (ISBN 2600028838).
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    Voir aussi

    Articles connexes

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