Quinçay
Quinçay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Quinçay | |||||
L'église de Quinçay. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Vienne | ||||
Arrondissement | Poitiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Haut-Poitou | ||||
Maire Mandat |
Philippe Brault 2020-2026 |
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Code postal | 86190 | ||||
Code commune | 86204 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
2 132 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 72 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 36âČ 26âł nord, 0° 14âČ 14âł est | ||||
Altitude | Min. 82 m Max. 146 m |
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Superficie | 29,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Quinçay (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Vouneuil-sous-Biard | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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SituĂ©e au nord-ouest de Poitiers, cette commune fait partie de la communautĂ© de communes du Haut-Poitou. La commune est traversĂ©e par lâAuxances, surplombĂ©e par endroits de coteaux escarpĂ©s, et jouxte la forĂȘt domaniale de VouillĂ© Saint-Hilaire.
GĂ©ographie
Localisation
Traversée par l'Auxances, la commune est dotée d'un riche patrimoine naturel. Le circuit de la vallée de l'Auxances à Quinçay[1] permet de découvrir la vallée encaissée, longue de 12 km. Les méandres isolent des presqu'ßles étroites (Chambon, Sencret) parfois bordées de falaises abruptes. Cette vallée fait la frontiÚre entre plaine céréaliÚre sur la rive gauche et polyculture sur la rive droite[2].
Cet itinĂ©raire permet de longer l'Auxances et de profiter de la fraĂźcheur de la forĂȘt. Il fait dĂ©couvrir le patrimoine architectural local, tels que le chĂąteau de Masseuil ou le lavoir de RingĂšre. Ăgalement Ă voir autour de cet itinĂ©raire : Site antique de SĂ©nere't, ChĂąteau de Masseuil, ChĂąteau-Gaillard, Logis du PrĂ©-Bernard, les lavoirs, moulins Ă eau, Ă©glise Saint-Eleusippe et l'ensemble des rives de l'Auxances.
La commune s'Ă©tend sur prĂšs de 30 km2.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
Les différents types de sols de la commune[3] de Quinçay sont :
- Plaines calcaires
- Groies moyennement profondes (15 %)
- Groies profondes (moins de 1 %) (Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm dâĂ©paisseur â et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles sâassĂšchent vite)
- Plateaux du seuil du Poitou
- Argile Ă silex peu profonde (49 %)
- Bornais (23 %) ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă tendance siliceuse
- Vallées et terrasses alluviales
- Vallées calcaires (12 %)
Hydrographie
Traversée par l'Auxances sur une longueur de 8 km.
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[4]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921[10] et qui se trouve Ă 6 km Ă vol d'oiseau[11] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Transports
Le bourg ainsi que certains hameaux de la commune sont desservis par la Ligne 109 du rĂ©seau interurbain de la Vienne d'autocars Lignes en Vienne Poitiers â LatillĂ© â Chalandray. Cette ligne dessert la gare SNCF de Poitiers[15].
La gare la plus proche de Quinçay se trouve à Poitiers (7,71 km ), à Ligugé (12,1 km), à Iteuil (14,86 km ),à Chasseneuil-du-Poitou (11,41 km), à Jaunay-Clan (13,8 km).
L'aéroport de Poitiers est situé sur la commune de Biard, à 01 km de Quinçay.
Urbanisme
Typologie
Quinçay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Quinçay, une unité urbaine monocommunale[19] de 2 215 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[22] - [23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (54,6 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (55,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (50,4 %), terres arables (32,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (7,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (4,2 %), zones urbanisĂ©es (3,2 %), prairies (2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
La commune de Quinçay est composée d'un bourg principal et de 11 villages et hameaux (les Roches, Pré Bernard, Rochecourbe, le Moulin de Vaux, la GÚre, Bois Frémin, Guissabeau, Masseuil, le Vivier, RingÚre, le Grillas).
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Quinçay est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[25]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[26].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Auxance. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999, 2010 et 2013[27] - [25].
Quinçay est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[28]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 7] - [29], celles relatives Ă l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [30] - [31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[32]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[33]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[34]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [35].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[25].
Toponymie
Le nom du village proviendrait de lâanthroponyme gallo-romain Quintus avec le suffixe latin de propriĂ©tĂ© -acum devenu -ec puis -ay et signifiant domaine de[36].
Le gentilé des habitants de Quinçay est Quincéen/Quincéenne.
Histoire
La Grande Roche de la Plématrie
La grotte de la Grande Roche, aussi connue sous le nom de Grande Roche de la Plématrie, se trouve à environ 2,2 km au nord-ouest de Quinçay. Découverte en 1952, elle a livré une stratigraphie exceptionnelle de Chùtelperronien[37].
La couche supérieure du Chùtelperronien a livré entre autres une série de dents de faune percées et soigneusement travaillées. Cette série a renforcé l'hypothÚse de la fabrication de parures par les néandertaliens[38].
Moyen-Ăge
Au VIe siÚcle, ce lieu a probablement été emprunté par les armées de Clovis (vers 465- 511), roi des Francs, lors de la bataille de Vouillé en 507[39].
Certaines recherches mentionnent saint Achard (en latin Acardus, Aicardus, ou Aicadrus dâoĂč aussi Aycadre), comme ayant Ă©tĂ© abbĂ© Ă Quinçay au VIe siĂšcle[40].
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour dâassises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Population et société
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[44].
En 2020, la commune comptait 2 132 habitants[Note 9], en diminution de 3,88 % par rapport Ă 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
La densité de population de la commune est de 72 hab./km2. Celle du département est de 61 hab./km2. Elle est de 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et de 115 hab./km2 pour la France[47].
En 2009, la part des couples mariés représente 60,2 % de la population. Les célibataires, 27,8 % et les veufs/veuves, 6,7 %.
Ăconomie
Agriculture
Selon la direction RĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Foret de Poitou-Charentes[48], il n'y a plus que 12 exploitations agricoles en 2010 contre 19 en 2000.
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 873 hectares en 2000 à 591 hectares en 2010. 59 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi de l'orge), 33 % pour les oléagineux (colza et navette) et 2 % restent en herbes. En 2000, deux hectares (zéro en 2010) étaient consacrés à la vigne[48].
Les Ă©levages d'ovins et de volailles ont disparu au cours de cette dĂ©cennie[48]. La disparition de l'Ă©levage d'ovins est conforme Ă la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau dâovins, exclusivement destinĂ© Ă la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă 2007[49]
Emploi
En 2009, le taux de chÎmage de la population ùgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3,7 % Le taux d'activité était à 77,4 %
Entreprises et commerces
Plusieurs entreprises sont implantées à Quinçay.
Parmi les commerces, il existe une boulangerie, une Ă©picerie, un salon de coiffure ainsi qu'un bureau de poste.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
- Chùteau de Masseuil. Ce chùteau date du XVe siÚcle. Il a été construit en 1443 pour permettre au chapitre de Saint-Hilaire le Grand de Poitiers d'offrir un refuge à ses gens et à ses biens les plus vulnérables. Lors de sa construction, le chùteau était une véritable forteresse qui comprenait une vaste enceinte entourée de douves profondes, une porte fortifiée avec un pont-levis et des bùtiments à l'intérieur pouvant accueillir les villageois en cas de danger. Le chùteau fut démoli vers 1580 puis reconstruit peu de temps aprÚs. De l'époque médiévale, il reste les deux tours d'enceinte qui ont été inscrites comme monument historique en 1963.
- Le logis de Pré-Bernard[50] dont les façades et les toitures sont classées comme monument historique depuis 1990 et ainsi que les piÚces.
- La fontaine de RingĂšre
Patrimoine religieux
- L'Ă©glise de Quinçay (Ă©glise Saint-Ăleusippe): la porte de cette Ă©glise a Ă©tĂ© inscrite comme monument historique en 1926[51]. Les parties romanes datent des XIe et XIIe siĂšcles.
La forĂȘt de VouillĂ©
La forĂȘt de VouillĂ© est situĂ©e tout prĂšs de la commune de Quinçay. C'est un important massif domanial de 1 500 hectares. Elle couvre un plateau Ă topographie trĂšs plane et d'altitude modeste : entre 130 m et 140 m en moyenne.
Le peuplement forestier est homogĂšne. Il s'agit essentiellement de chĂȘnes et de hĂȘtres. Quelques zones ouvertes sont occupĂ©es par des landes Ă bruyĂšres.
La forĂȘt prĂ©sente un intĂ©rĂȘt biologique considĂ©rable illustrĂ© par la prĂ©sence de 18 espĂšces de vĂ©gĂ©taux rares et/ou menacĂ©s. On peut dĂ©couvrir :
- la Vesce de PomĂ©ranie dans les lisiĂšres internes de la forĂȘt,
- le Framboisier sauvage
- L'Ćillet superbe qui est une espĂšce protĂ©gĂ©e en France et dont la forĂȘt de VouillĂ© constitue l'une des deux zones oĂč on peut le dĂ©couvrir en rĂ©gion Poitou-Charentes.
- les Cicendies (la cicendie filiforme ou la cicendie fluette), plantes naines sur les chemins sablonneux temporairement humides qui traversent les landes.
- la Centenille naine,
- le Remoncule tripartite ou la Hottonie des marais, dans certaines mares.
- la Bartsie visqueuse,
- l'IllécÚbre verticillé,
- la Laßche des montagnes ou la laiche dégitée,
- le laser Ă feuilles larges,
- la pivoine coralline,
- la scille du printemps,
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes, il existe un arbre remarquable en forĂȘt de VouillĂ©. Il s'agit du Pin laricio de Corse. Il est situĂ© prĂšs du parking de la zone de silence, de la route forestiĂšre des trois chĂȘnes et de l'allĂ©e du Pianisseau[52].
La forĂȘt semi-ouverte et la lande offrent un abri aux rapaces et aux passereaux dont huit font l'objet d'une protection sur tout le territoire national. Il est ainsi possible de voir :
- le CircaĂšte Jean-le-Blanc, un aigle mĂ©ridional spĂ©cialisĂ© dans la capture des reptiles. Il est en forĂȘt de VouillĂ© au nord occidental de son aire de rĂ©partition en France.
- la Fauvette pitchou est un petit passereau originaire des maquis méditerranéens qui niche dans les secteurs de landes hautes à brande et ajoncs de la foret.
- la Bondrée apivore,
- le Busard cendré,
- le Busard Saint-Martin,
- l'Engoulevant d'Europe,
- le Locustelle tachetée,
- le Torcol fourmillier.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă lâair libre ou Ă lâaide dâincinĂ©rateurs individuels est interdit toute lâannĂ©e et sur lâensemble du dĂ©partement de la Vienne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
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- (en) « Vouglaisien.com », sur vouglaisien.com (consulté le ).
- Chambre régionale d'agriculture de Poitou-Charentes 2007
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- INSEE- 2008
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
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