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Warnant

Warnant (en wallon Warnin) est une section de la commune belge d'Anhée située en Région wallonne dans la province de Namur[1].

Warnant
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
RĂ©gion Drapeau de la RĂ©gion wallonne RĂ©gion wallonne
Communauté Drapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
Province Drapeau de la province de Namur Province de Namur
Arrondissement Dinant
Commune Anhée
Code postal 5537
Zone téléphonique 082
DĂ©mographie
Gentilé Warnantais(e)
Population 462 hab. (01/01/2008)
DensitĂ© 39 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 50° 19′ nord, 4° 50′ est
Superficie 1 183 ha = 11,83 km2
Localisation
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    Une première opération de fusion la rattacha à la commune d'Anhée en 1964, avec Haut-le-Wastia.

    En 1977, une nouvelle fusion fit naître le "grand Anhée"

    Cette ancienne commune couvre une superficie de 1 182 ha au confluent de la Meuse et de la MolignĂ©e; la commune est bornĂ©e au nord par Annevoie, Ă  l'est par la Meuse, au sud par Haut-le-Wastia et FalaĂ«n, et Ă  l’ouest par Bioul. Ses dĂ©pendances sont Salet, Moulins, Maison de Pierre, Corbais, la Papeterie, HĂ©nemont, la Roche Ă  Moulin et Ohet.

    Histoire

    On a découvert à Warnant des vestiges préhistoriques ainsi que des cimetières francs.

    Le territoire est resté durant des siècles dans le domaine des comtes de Namur. En 1753, la terre est érigée en seigneurie, engagée à Jean-Guillaume de Propper, seigneur de Hun, et à ses descendants jusqu’à la fin de l’Ancien Régime.

    En 1231, une abbaye de religieuses cisterciennes voit le jour au hameau de Moulins ; deux siècles plus tard, elles sont remplacées par des moines du même ordre qui vont construire un moulin à papier.

    D’autre part, des forges sont exploitées au même endroit par les Jamart (1716), les Montpellier (1742) et les Wilmet (1765). Au XIXe siècle, elles sont remplacées par une fonderie et une tréfilerie.

    On a extrait de la pierre et du marbre tandis que l’agriculture, importante au XIXe siècle, a fait place à l’élevage[2].

    Monuments

    • Monument aux soldats du 129e RĂ©giment français d’Infanterie : situĂ© Ă  l’entrĂ©e du cimetière, près de l’église, dĂ» au statuaire local Dekoninck, reprĂ©sente une tĂŞte d’homme penchĂ©e tandis que le soubassement est formĂ© de six pierres provenant des dĂ©partements d’origine des soldats : Seine-Maritime, Paris, Calvados, Manche, Eure et Orne. Les 49 soldats français tombĂ©s les 13 et faisaient partie de la 5e Division d’infanterie motorisĂ©e.
    • Monument au commandant du 129e RĂ©giment d'Infanterie : Le colonel Tachet des Combes, chef du rĂ©giment tombe sous le feu de l’ennemi Ă  Yvoir. Le , ses soldats inaugurèrent au Tombois une stèle Ă  sa mĂ©moire[3].
    • Monument au bombardier britannique : Le , un bombardier britannique Liberator de la 419e escadrille s’écrase dans la commune aux premières heures du jour ; un homme d’équipage, qui a sautĂ© en parachute, est retrouvĂ© mort sur la voie de chemin de fer proche. Les tombes des cinq hommes d’équipage sont dressĂ©es dans le cimetière près de l’église (mur nord).

    GĂ©ographie

    Warnant est située en Condroz. Le village de Warnant est construit principalement le long du Ry du Baty, un affluent de la Molignée.

    Notes et références

    1. Philippe Vander Maelen, Dictionnaire géographique de la Province de Namur,
    2. Cécile Douxchamps-Lefèvre, Communes de Belgique, Crédit Communal, 1980.
    3. André Lépine, 80 monuments insolites d’Entre-Sambre-et-Meuse, cahier n° 520 du Musée de Cerfontaine, 1989.

    Bibliographie

    • AndrĂ© LĂ©pine, « 80 monuments insolites d'Entre-Sambre-et-Meuse », Cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 520,‎
    • AndrĂ© LĂ©pine et Guy Heynen, « Rommel traverse l’Entre-Sambre-et-Meuse, de Dinant Ă  Landrecies, par Philippeville », Cahier du MusĂ©e de Cerfontaine, no 415,‎
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