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Vouneuil-sous-Biard

Vouneuil-sous-Biard est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans la banlieue ouest de Poitiers, dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Vouneuillois[1].

Vouneuil-sous-Biard
Vouneuil-sous-Biard
La Boivre Ă  l'est de Vouneuil-sous-Biard.
Blason de Vouneuil-sous-Biard
HĂ©raldique
Vouneuil-sous-Biard
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Poitiers
Maire
Mandat
Jean-Charles Auzanneau
2020-2026
Code postal 86580
Code commune 86297
DĂ©mographie
Gentilé Vouneuillois
Population
municipale
6 142 hab. (2020 en augmentation de 10,77 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 236 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 34â€Č 27″ nord, 0° 16â€Č 20″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 149 m
Superficie 25,98 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Poitiers
(banlieue)
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vouneuil-sous-Biard
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Vouneuil-sous-Biard
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Vouneuil-sous-Biard
Liens
Site web http://www.vouneuil-sous-biard.fr/

    La commune comprend trois unités distinctes, Pouzioux-la-Jarrie (au nord), le Centre Bourg et Précharaux (au sud).

    GĂ©ographie

    GĂ©ologie et relief

    La région de Vouneuil-sous-Biard présente un paysage complexe composé de plaines de champs ouverts, de plaines vallonnées plus ou moins boisées, de vallées et de zones urbanisées. Vouneuil-centre et Pouzioux-la-Jarrie appartiennent à deux ''unités paysagÚres'' différentes et bien distinctes. La premiÚre est caractérisée par un paysage de vallée, boisé, la seconde par un paysage de plaines et de champs ouverts.

    Le terroir se compose :

    • de groies moyennement profondes pour 25 % sur les plaines calcaires situĂ©s sur les plateaux du seuil du Poitou. Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines, et donc propices Ă  la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles s’assĂšchent vite ;
    • d'argile Ă  silex et de bornais pour respectivement 58 % et 9 % situĂ©s sur les plateaux du seuil du Poitou. Les bornais sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse ;
    • de 8 % de calcaire qui se trouve dans les vallĂ©es alluviales[2].

    En 2006, 57 % de la superficie de la commune Ă©taient occupĂ©s par l'agriculture, 27 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels et 15 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (ville, voirie, zones artisanales, entrepĂŽts)[3].

    La prĂ©sence de milieux naturels et semi-naturels riches et diversifiĂ©s sur le territoire communal permet d’offrir des conditions favorables Ă  l’accueil de nombreuses espĂšces pour l'accomplissement de leur cycle vital (reproduction, alimentation, dĂ©placement, refuge). ForĂȘts, landes, prairies et pelouses, cours d’eau et zones humides constituent ainsi des cƓurs de biodiversitĂ© et/ou de vĂ©ritables corridors biologiques.

    La forĂȘt privĂ©e, en 2007, reprĂ©sente 365 hectares soit 14 % du territoire communal[4].Les espaces boisĂ©s contribuent Ă  assurer des fonctions de production (bois d’Ɠuvre mais aussi bois Ă©nergie), de protection (espĂšces, qualitĂ© des eaux) et sociales (accueil du public). Les forĂȘts les plus anciennes ou implantĂ©es dans des conditions Ă©cologiques particuliĂšres (pentes, bords de cours d'eau...) abritent en gĂ©nĂ©ral la biodiversitĂ© la plus forte. Mais, au cours de l’histoire, pour rĂ©pondre aux besoins d'une population rurale importante, la forĂȘt poitevine a Ă©tĂ© intensĂ©ment dĂ©frichĂ©e et surexploitĂ©e jusqu’à la rĂ©volution industrielle. Environ la moitiĂ© des forĂȘts actuelles du Poitou n'existait pas il y a 200 ans[5].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Vouneuil-sous-Biard
    Quinçay Migné-Auxances Poitiers
    Vouneuil-sous-Biard Biard
    BĂ©ruges Fontaine-le-Comte Poitiers

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par 14 km de cours d'eau, avec comme riviĂšre principale l'Auxance sur une longueur de km et la Boivre sur une longueur de km[3]. La commune se situe en zone de rĂ©partition des eaux, oĂč l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernĂ©e par le classement en zones sensibles, oĂč une Ă©limination plus poussĂ©e des paramĂštres azote et/ou phosphore prĂ©sents dans les eaux usĂ©es est nĂ©cessaire pour lutter contre les phĂ©nomĂšnes d’eutrophisation[3].

    84 mares ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es sur l’ensemble du territoire communal. Elles ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es par l'homme, notamment pour rĂ©pondre aux besoins en eau des habitants (mares communautaires), du cheptel ou Ă  la suite d'activitĂ©s extractives (argile, marne, pierres meuliĂšres). TrĂšs riches au niveau botanique, elles jouent un rĂŽle majeur pour les batraciens (tritons, grenouilles), les reptiles (couleuvres) et les libellules. Elles sont un Ă©lĂ©ment symbolique du patrimoine rural et du maintien de la biodiversitĂ© en zone de plaine et de bocage[6].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[7]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 755 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[11] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[12] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921[13] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[14] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[17].

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par le réseau Vitalis.

    La commune est desservie par les lignes de bus 20, 29 et 31 du réseau de transports en commun Vitalis[18].

    Au nord de la commune, les quartiers de Pouzioux-la-Jarrie et d'Actiparc sont desservis par la ligne 20 avec possibilitĂ© de correspondance pour rejoindre le centre ville de Poitiers. Au centre, la ligne 31 BĂ©ruges-Poitiers-centre permet la desserte du quartier de Chanteloup. La ligne 29 quant Ă  elle dessert le centre et le sud de la commune (Vouneuil bourg, PrĂ©charaux, la Nougeraie). La ligne 17 a une frĂ©quence plus Ă©levĂ©e et a pour terminus l'arrĂȘt Vouneuil-Nougeraie, aux portes de la commune.

    La commune est aussi desservie par de nombreux bus scolaires permettant de rejoindre les différents collÚges et lycées de la ville de Poitiers.

    Cependant, la commune demeure peu desservie les week-end et plus du tout pendant l'été (mois de juillet et août).

    Urbanisme

    Typologie

    Vouneuil-sous-Biard est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [19] - [20] - [21]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Poitiers, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 8 communes[22] et 131 499 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[23] - [24].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[25] - [26].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (59,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (38,2 %), forĂȘts (23,7 %), zones urbanisĂ©es (15,7 %), prairies (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (5,6 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,9 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (2,4 %)[27].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Vouneuil-sous-Biard est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[28]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[29].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment l'Auxance et la Boivre. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999, 2010 et 2015[30] - [28].

    Vouneuil-sous-Biard est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. En 2014, le deuxiĂšme plan dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PDPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2015-2024[31]. Les obligations lĂ©gales de dĂ©broussaillement dans le dĂ©partement sont dĂ©finies dans un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du [Note 7] - [32], celles relatives Ă  l'emploi du feu et au brĂ»lage des dĂ©chets verts le sont dans un arrĂȘtĂ© permanent du [33] - [34].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Vouneuil-sous-Biard.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[35]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[36]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[37]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [38].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1994, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[28].

    Urbanisme et habitat

    Les deux noyaux de peuplement principaux sont Vouneuil-Bourg et Pouzioux-la-Jarrie.

    L'urbanisation, l’extension urbaine n'a cessĂ© de se dĂ©velopper. La commune prĂ©sente toutes les caractĂ©ristiques d'une commune pĂ©riurbaine.

    Histoire

    Vouneuil-sous-Biard accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fĂȘtes et des principaux Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires, comme la levĂ©e en masse fin 1793, ou la fĂȘte cĂ©lĂ©brant la reprise de Toulon aux Anglais[39].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1947 1958 Aimé Sébastien
    1958 1977 Camille Hablizig
    mars 1977 mars 1989 Albert Turbide
    mars 1989 mars 2008 Jean-Pierre Jarry RPR puis DVD Attaché principal de l'ONF
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Poitiers-5 (1994 → 2015)
    Vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral de la Vienne (2004 → 2015)
    mars 2008 juillet 2020 Alain Tanguy[40] DVD Chef d'entreprise
    RĂ©Ă©lu en 2014[41]
    juillet 2020 en cours Jean-Charles Auzanneau DVC Chef d'entreprise [42]

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[43].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[45].

    En 2020, la commune comptait 6 142 habitants[Note 9], en augmentation de 10,77 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6994796117821 1031 2031 2101 369875
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    835867835853864886911869833
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8408318046857127117558501 094
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    9751 0651 9492 8593 7904 1264 3414 6325 028
    2014 2019 2020 - - - - - -
    5 5456 0606 142------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee Ă  partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 138 hab./km2, contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    La commune appartient Ă  la communautĂ© d’agglomĂ©ration de Poitiers, qui connaĂźt un certain dynamisme dĂ©mographique puisque sa population s’est accrue de 1,32 % par an en moyenne sur la pĂ©riode 1999-2006 (ce taux est de 0,7 % pour le dĂ©partement). Ceci illustre le constat dĂ©mographique suivant : des zones rurales qui perdent de plus en plus d’habitants au profit d’une zone pĂ©riurbaine autour de Poitiers et de ChĂątellerault. Cette vaste zone concentre 70 % de la population du dĂ©partement (soit environ 300 000 personnes) et 25 % des moins de 20 ans. En outre, en supposant le maintien des tendances dĂ©mographiques depuis 1990, entre 2006 et 2020, la population de l’aire urbaine de Poitiers devrait s’accroĂźtre de + 16,5 % et celle de ChĂątellerault de + 5,0 %[48]. La population de la commune devrait donc continuer Ă  croĂźtre.

    Enseignement

    La commune dispose de 2 groupes scolaires (maternelle et primaire), l'un situé à Vouneuil bourg (groupe scolaire Camille Desmoulins) et l'autre à Pouzioux-la-Jarrie (groupe scolaire Jacques-Yves Cousteau).

    Le collÚge Joséphine Baker, en construction au nord de la commune, doit ouvrir ses portes en mai 2022. Il sera le 35e collÚge de la Vienne[49].

    Sport

    Depuis 1945, la commune abrite le CREPS de Poitiers. Le site, fort de ses 51 552 m2 d'installations sportives, est spĂ©cialisĂ© dans le tennis, le basket et l'athlĂ©tisme. Le tennisman Jo-Wilfried Tsonga a notamment passĂ© 2 ans au pĂŽle espoir du CREPS[50].

    En 2018, Grand Poitiers devient la premiĂšre collectivitĂ© Ă  sponsoriser une Ă©quipe esport. À la suite de cette dĂ©cision, un an plus tard le CREPS accueille pour la toute premiĂšre fois une Ă©quipe dans une nouvelle salle destinĂ©e Ă  l'esport.

    Dans le cadre des Jeux olympiques d'Ă©tĂ© de 2024 Ă  Paris, le CREPS a mis en Ɠuvre une sĂ©rie de travaux de modernisation[51] - [52].

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[53], il n'y a plus que 14 exploitations agricoles en 2010 contre 18 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont augmentĂ© de 7 % et sont passĂ©es de 1 054 hectares en 2000 Ă  1 129 hectares en 2010 dont 185 sont irrigables[53]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme Ă  l’évolution constatĂ©e sur tout le dĂ©partement de la Vienne puisque de 2000 Ă  2007, chaque exploitation a gagnĂ© en moyenne 20 hectares[54].

    42 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement et orges), 18 % pour les oléagineux (colza et navette), 32 % pour le fourrage et 3 % restent en herbe. En 2000, un hectare (0 en 2010) était consacré à la vigne[53].

    Six exploitations en 2010 (contre quatre en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (629 tĂȘtes en 2010 contre 504 tĂȘtes en 2000). Trois exploitations en 2010 (contre cinq en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (554 tĂȘtes en 2010 contre 585 tĂȘtes tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles a disparu au cours de cette dĂ©cennie[53].

    Commerce

    Un marché a lieu une fois par semaine, le mercredi, depuis la rue de l'église Saint-Joseph jusqu'à Pouzioux-la-Jarrie.

    Culture locale et patrimoine

    • Église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs de Vouneuil-sous-Biard.

    Lieux et monuments

    La partie classĂ©e de la vallĂ©e de la Boivre : la partie de la vallĂ©e classĂ©e comme zone naturelle d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[55] est situĂ©e en pĂ©riphĂ©rie ouest de Poitiers. La zone englobe le cours infĂ©rieur du cours d'eau la Boivre, un petit affluent de la rive gauche du Clain. Le nom de Boivre vient du vieux français "biĂšvre" qui signifie "castor". Les castors devaient donc, manifestement, ĂȘtre abondant dans la vallĂ©e pour avoir laissĂ© en mĂ©moire leur nom. Dans ce secteur, la Boivre dĂ©crit de profonds mĂ©andres. Ils sont bordĂ©s de versants pentus d'exposition trĂšs variable, encadrant un fond de vallĂ©e plat et large de 100 Ă  200 mĂštres.

    Cette zone est couverte de chĂȘnes, de charmes, d'Ă©rables sur les pentes fortes exposĂ©es plutĂŽt vers le nord. En fond de vallĂ©e, les espĂšces d'arbres les plus reprĂ©sentĂ©es sont les frĂȘnes et les aulnes.

    Les sous-bois frais situés sur les pentes exposées au nord abritent des végétaux à la belle floraison au printemps : jacinthes des bois bleues, anémones blanches et lamiers jaunes ainsi que quelques espÚces rares comme la Lathrée écailleuse qui est une curieuse plante dépourvue de chlorophylle et qui parasitent les racines de certains arbres, le Corydale à bulbe plein ou l'Isopyre faux-pigamon.

    Les versants exposĂ©s au sud sont occupĂ©s essentiellement par les chĂȘnes pubescents et quelques chĂȘnes verts qui ont la propriĂ©tĂ© de ne pas perdent leur feuillage en hiver. À leurs pieds, s'est installĂ©e la Tulipe sauvage qui est une plante rare et qui est protĂ©gĂ©e sur l'ensemble du territoire français.

    En fond de vallée, sur les rives, la grande douve qui est le plus grand des "boutons d'or" de la flore française, a trouvé un biotope favorable. La Grande Douve est protégée sur l'ensemble du territoire français tout comme une sorte de tulipe sauvage ne fleurissant que dans les prairies humides. Ces fleurs sont voisines de la fritillaire pintade.

    La vallĂ©e abrite les oiseaux que l'on rencontre habituellement dans les milieux forestiers du dĂ©partement de la Vienne, Ă  l’exception du Bouvreuil, qui est une espĂšce peu commune et trĂšs dispersĂ©e dans le dĂ©partement.

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[56], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un Ă©rable de Montpellier.

    Personnalités liées à la commune

    Jumelage

    Depuis 2002, la commune est jumelée avec la commune de Moretta dans la région du Piémont en Italie.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Le brĂ»lage des dĂ©chets verts Ă  l’air libre ou Ă  l’aide d’incinĂ©rateurs individuels est interdit toute l’annĂ©e et sur l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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    3. Observatoire RĂ©gional de l'Environnement de Poitou-Charente
    4. Centre Régional de la Propriété ForestiÚre de Poitou-Charente
    5. IFEN-BD CORINE Land CoverÂź 2006, toutes couches « ForĂȘt », hors espace vert artificialisĂ© non agricole
    6. Mares rĂ©pertoriĂ©es par maille, d’aprĂšs cartes IGN, dans l’Inventaire des mares de Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature 2003
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    11. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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