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Marçay (Vienne)

Marçay est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Marçay
Marçay (Vienne)
Église de Marçay.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Sandra Girard
2020-2026
Code postal 86370
Code commune 86145
DĂ©mographie
Population
municipale
1 192 hab. (2020 en augmentation de 8,07 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 39 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 27â€Č 49″ nord, 0° 13â€Č 51″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 151 m
Superficie 30,32 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vivonne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Marçay
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Marçay
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Marçay
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Marçay

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[1]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 744 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[5] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[6] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lusignan-Inra », sur la commune de Lusignan, mise en service en 1965[7] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[8] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 817,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[9]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  14 km[10], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[11] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[12], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Marçay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (70,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (71,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (52,8 %), forĂȘts (26,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,3 %), prairies (5,8 %), zones urbanisĂ©es (2,4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,6 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Marçay est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[20]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[21].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Marçay.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[22]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[23]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [24].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010, par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].

    Histoire

    Marçay accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fĂȘtes et des principaux Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires, comme l’enrĂŽlement des futurs soldats lors de la levĂ©e en masse[25].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    23 juin 1995 Gabriel Simar
    mars 2001 2014[26] Jean-Jacques Deschamps
    2014 En cours Sandra Girard Suppléante du député LREM Sacha Houlié
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[28].

    En 2020, la commune comptait 1 192 habitants[Note 9], en augmentation de 8,07 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    805779686809918875864840844
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9079299649359651 0031 0321 0531 024
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0159891 060922799748752796681
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5815395565916026957641 0011 160
    2020 - - - - - - - -
    1 192--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee Ă  partir de 2006[30].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 26 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[31], il n'y a plus que 23 exploitations agricoles en 2010 contre 28 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 2 036 hectares en 2000 Ă  1 910 hectares en 2010. 5 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement mais aussi orges et maĂŻs), 22 % pour les olĂ©agineux (colza et tournesol), 3 % pour les protĂ©agineux, 7 % pour le fourrage et 5 % reste en herbes. En 2000, 2 hectares (2 en 2010) Ă©taient consacrĂ©s Ă  la vigne[31].

    Cinq exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un Ă©levage de bovins (328 tĂȘtes en 2010 contre 370 en 2000). Ont disparu au cours de cette dĂ©cennie, les Ă©levages d'ovins (733 tĂȘtes sur onze fermes) et de volailles (1 112 tĂȘtes sur quatorze fermes en 2000)[31]. Cette Ă©volution est conforme Ă  la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destinĂ© Ă  la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă  2007[32].

    DĂ©veloppement durable

    La commune accueille l'un des onze centres de compostage des dĂ©chets organiques du dĂ©partement. Le tonnage annuel est de 10 000 tonnes alors que pour l'ensemble des Ă©quipements du dĂ©partement, il est de 175 050 tonnes[33].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Basilique Saint-BenoĂźt-Labre de Marçay. Marçay possĂšde une basilique, fruit du rĂȘve de son curĂ©, François Joseph Joanneau. Celui-ci, en poste Ă  partir de 1856, rĂȘvait de faire de cette petite commune de la campagne proche de Poitiers un haut-lieu de pĂšlerinage. Il fit le projet de la construction d'un centre cultuel concurrençant ceux de Lourdes ou de Notre-Dame de Lorette. En 1884, la construction de la basilique dĂ©diĂ©e Ă  saint BenoĂźt Joseph Labre, nouveau patron de la commune, commença. Sa dĂ©coration fut achevĂ©e quinze ans plus tard et les travaux s'arrĂȘtĂšrent avec la mort du curĂ© Joanneau. Les reliques du saint reposaient Ă  l'intĂ©rieur de la basilique avant sa dĂ©sacralisation et sa vente ; elles sont conservĂ©es maintenant dans l'Ă©glise paroissiale. Ce lieu a fait l'objet d'un pĂšlerinage relativement important jusqu'en 1952. La basilique tombait doucement en ruines, mais son nouveau propriĂ©taire a procĂ©dĂ© Ă  une rĂ©fection totale qui s'est achevĂ©e en 2017. Son architecture est de style nĂ©o-gothique. Elle prĂ©sente une façade avec des pierres d'arrachement, car le clocher n'a jamais Ă©tĂ© construit par suite du dĂ©cĂšs de son curĂ© bĂątisseur. Sur cette façade inachevĂ©e, deux cloches ont Ă©tĂ© logĂ©es en 2016 dans un passage qui devait permettre l'accĂšs Ă  la toiture depuis le clocher, et la grande ouverture qui Ă©tait autrefois obturĂ©e par des briques et cela depuis l'origine, a laissĂ© place Ă  un vitrail qui a Ă©tĂ© posĂ© durant l'hiver 2016-2017, donnant ainsi une clartĂ© exceptionnelle Ă  l'intĂ©rieur de la nef unique. Celle-ci est accostĂ©e de galeries-cloĂźtre extĂ©rieures qui ont Ă©tĂ© habillĂ©es de verriĂšres afin de crĂ©er des espaces confortables de circulation ou d'exposition. Trois beaux vitraux historiĂ©s relatant la vie du Saint-Patron, BenoĂźt-Joseph Labre, ont Ă©tĂ© commandĂ©s au XIXe siĂšcle par l'abbĂ© Joanneau auprĂšs de l'atelier parisien des Lavergne, cĂ©lĂšbres peintres verriers, pour enrichir le chevet du maĂźtre-autel ; ce dernier, en marbre de carrare, abrite un gisant de cire figurant Saint-Labre en priĂšre pour l'Ă©ternitĂ©. Deux autres vitraux de mĂȘme Ă©poque ont Ă©tĂ© mis en place en 2016 dans le double transept, l'un Ă  l'effigie de Saint-Augustin, l'autre Ă  celle de Saint-Athanase ; ils ont Ă©tĂ© offerts par les sƓurs de l'abbaye de Jouarre. L'Ă©glise a cette particularitĂ© d'avoir un double transept ; elle a Ă©tĂ© construite par les architectes Perlat et Boutaud. Il est Ă  noter qu'Alcide Boutaud, architecte diocĂ©sain, a rĂ©alisĂ© de nombreuses Ă©glises dans les dĂ©partements de l'Ouest. Il a Ă©galement bĂąti la maison du grand Ă©crivain Joris-Karl Huysmans qui existe toujours Ă  LigugĂ©, commune voisine. En 2019, la restauration s'est achevĂ©e par la pose en façade de deux escaliers extĂ©rieurs Ă  vis en fer de fonte, reliĂ©s par une passerelle permettant l'accĂšs Ă  la tribune intĂ©rieure de la grande nef. Au cours du printemps 2023, un orgue rĂ©alisĂ© vers 1850 par Jan Arnold ClĂ©rinx, facteur d'orgue Ă©tabli Ă  Saint-Trond en Belgique, a Ă©tĂ© installĂ© sur cette tribune. La basilique a Ă©tĂ© inscrite en totalitĂ© au titre des Monuments Historiques le [34] et elle abrite dĂ©sormais un centre culturel consacrĂ© au Livre.
    • L'Ă©glise paroissiale Saint-MĂ©dard de Marçay possĂšde deux cloches. La plus ancienne date de 1584. C'est l'une des douze cloches recensĂ©es datant du XVIe siĂšcle existantes encore dans le dĂ©partement de la Vienne. L'autre cloche date de 1882. Comme celle de l'Ă©glise Saint-Pierre de Chaunay, elle a Ă©tĂ© fondue par Georges BollĂ©e Ă  OrlĂ©ans.
    • Abbaye de Bonnevaux est inscrite comme monument historique en 1967 pour son cloĂźtre et sa galerie.
    • Le chĂąteau de Bierson est inscrit comme monument historique pour son vitrail depuis 1989 et pour ses façades, ses toitures sa terrasse et son perron Ă  partir de 1997.

    Voir aussi

    Articles de Wikipédia

    Liens externes

    Sources

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Lusignan-Inra - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Marçay et Lusignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Lusignan-Inra - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Marçay et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    20. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Marçay », sur Géorisques (consulté le )
    21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    24. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
    25. Robert Petit, Les Arbres de la libertĂ© Ă  Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/FĂ©dĂ©ration des Ɠuvres laĂŻques, 1989, p. 95
    26. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
    27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    31. Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
    32. Agreste – Bulletin n°12 de mai 2013
    33. Rapport de l’AREC – La gestion des dĂ©chets mĂ©nagers en Vienne – Recueil des donnĂ©es – AnnĂ©e 2011
    34. « Basilique Saint-Benoßt-Labre », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
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