Celle-LĂ©vescault
Celle-LĂ©vescault[1], Ă©galement nommĂ©e localement Celle-l'Ăvescault[2] est une commune du Centre-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Vienne en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.
Celle-LĂ©vescault | |||||
Ăglise Saint-Ătienne de Celle-LĂ©vescault. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Vienne | ||||
Arrondissement | Poitiers | ||||
Intercommunalité | Communauté urbaine du Grand Poitiers | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Leonet 2020-2026 |
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Code postal | 86600 | ||||
Code commune | 86045 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Célestins | ||||
Population municipale |
1 352 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 46° 25âČ 28âł nord, 0° 11âČ 18âł est | ||||
Altitude | Min. 90 m Max. 159 m |
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Superficie | 42,67 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Poitiers (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Lusignan | ||||
LĂ©gislatives | TroisiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.celle-levescault.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune se trouve à quelques kilomÚtres de Lusignan, dans le département de la Vienne. Le bourg est situé aussi à 8 km, à l'ouest, de Vivonne par les routes départementales D 742 et D 141.
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
La région de Celle-L'évescault présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées, de bocages et de vallées.
Le terroir se compose[3] :
- d'argile Ă silex peu profonde pour 43 % sur les plateaux du seuil du Poitou,
- de calcaires pour 4 % dans les vallées et les terrasses alluviales,
- de Terres Rouges (ce sont des sols couleur acajou, siliceux, dĂ©rivĂ©s dâargiles ferrugineuses Ă silex provenant dâĂ©pandages superficiels du Massif Central) pour 38 % sur les plateaux,
- de groies profondes pour 14 % sur les plaines; les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm dâĂ©paisseur â et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles sâassĂšchent vite.
Hydrographie
La commune est traversĂ©e par 12 km de cours d'eau dont le principal est la Vonne sur une longueur de 7 km. Comme pour l'ensemble de la rĂ©gion Poitou-Charentes, la commune a vu la qualitĂ© de son eau se dĂ©grader ces derniĂšres annĂ©es. Au dĂ©ficit rĂ©current s'ajoute une pollution engendrĂ©e par les diverses activitĂ©s humaines, notamment agricoles. Ainsi, la commune se situe en zone de rĂ©partition des eaux, oĂč l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernĂ©e par le classement en zones sensibles, oĂč une Ă©limination plus poussĂ©e des paramĂštres azote et/ou phosphore prĂ©sents dans les eaux usĂ©es est nĂ©cessaire pour lutter contre les phĂ©nomĂšnes dâeutrophisation.
131 mares ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es sur lâensemble du territoire communal (30 000 recensĂ©es dans la rĂ©gion de Poitou-Charentes). Les mares de Poitou-Charentes ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es par l'homme, notamment pour rĂ©pondre aux besoins en eau des habitants (mares communautaires), du cheptel ou Ă la suite d'activitĂ©s extractives (argile, marne, pierres meuliĂšres). TrĂšs riches au niveau botanique, elles jouent un rĂŽle majeur pour les batraciens (tritons, grenouilles), les reptiles (couleuvres) et les libellules. Elles sont un Ă©lĂ©ment symbolique du patrimoine rural et du maintien de la biodiversitĂ© en zone de plaine et de bocage[4].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lusignan-Inra », sur la commune de Lusignan, mise en service en 1965[11] et qui se trouve Ă 5 km Ă vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 817,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă 19 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15] Ă 11,7 °C pour 1981-2010[16], puis Ă 12,2 °C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Celle-Lévescault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (79 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (61,9 %), forĂȘts (19,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,4 %), prairies (7,4 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,7 %), zones urbanisĂ©es (0,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,4 %)[23].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Celle-LĂ©vescault est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Vonne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1997, 1999, 2009 et 2010[26] - [24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[27]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[28]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[29]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [30].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005, 2011, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[24].
Toponymie
Le nom de la commune est formĂ© sur Cella, l'Ă©glise, et episcopia, appartenant Ă l'Ă©vĂȘque[31].
Histoire
Appelé sous les Romains Sellense Castrum, ils y auraient fondé un temple en l'honneur de Vénus, sur un ancien site sacré gaulois pendant la Gaule romaine. Ce site a été révélé lors de fouilles au chùteau de la Grange[32].
Politique et administration
Liste des maires
Instances judiciaires et administratives
La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour dâassises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Politique environnementale
Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[36].
DĂ©mographie
Ses habitants sont appelés les Célestins[37].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[39].
En 2020, la commune comptait 1 352 habitants[Note 9], en augmentation de 0,37 % par rapport Ă 2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Celle-LĂ©vescault compte deux acteurs Ă©conomiques principaux : la CEREP dans le domaine de la recherche pharmaceutique, et lâentreprise SOCARI, spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication de bennes de camions.
Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes, il y a 41 exploitations agricoles en 2010 contre 42 en 2000[42].
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 2 939 hectares en 2000 à 2 870 hectares en 2010. 45 % sont destinées à la culture des céréales (majoritairement du blé tendre mais aussi orges et maïs), 26 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 14 % pour le fourrage et 9 % reste en herbes. En 2010, 2 hectares (1 en 2000) sont consacrés à la vigne. Le vignoble, en 2010, est exploité par 9 fermes (4 en 2000)[42].
15 exploitations en 2010 (contre 20 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (2 139 tĂȘtes en 2010 contre 2 094 tĂȘtes en 2000)[42]. Câest un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 tĂȘtes en 2011[43].
11 exploitations en 2010 (contre 13 en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (935 tĂȘtes en 2010 contre 407 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles a connu une petite baisse: 266 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur 18 fermes contre 148 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur 12 fermes[42].
L'Ă©levage de chĂšvres est le plus important et est largement dominant: 6 389 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur 5 exploitations (4 763 tĂȘtes en 2000 sur 7 fermes)[42]. La vocation laitiĂšre du troupeau est trĂšs forte. Moins de 2 % des Ă©levages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalitĂ© de la production laitiĂšre, en constante augmentation (de 2000 Ă 2011 : + 44 %[44]) est livrĂ©e Ă lâindustrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres rĂ©coltĂ©s dans lâensemble du dĂ©partement de la Vienne en 2004. La production de fromage Ă la ferme reste trĂšs marginale et ne reprĂ©sente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des Ă©levages sont basĂ©s sur un systĂšme de production de type hors sol, la surface agricole Ă©tant destinĂ©e essentiellement dans ce cas, Ă la production de fourrage. 75 % de ces exploitations nâĂ©lĂšvent que des chĂšvres. Le dynamisme de cet Ă©levage, lâaccent portĂ© sur la qualitĂ© des produits a permis dâobtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[45].
Culture locale et patrimoine
L'arbre de la liberté
- Un arbre de la libertĂ© plantĂ© en 1989 est arrachĂ© en 2009, et le bocal contenant le nom des enfants qui lâont plantĂ© est retrouvĂ© dans ses racines[33].
Arbre remarquable
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[46], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est chĂȘne rouvre.
La forĂȘt de Saint-Sauvant
Ă quelques kilomĂštres au sud de Lusignan, la forĂȘt de Saint-Sauvant est une vaste chĂȘnaie de 800 ha qui couvre 9 % du territoire communal. Elle fait partie dâun espace de 2 000 ha classĂ© comme zone naturelle dâintĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[47]. Elle occupe un vaste plateau dont lâaltitude moyenne est de 140 mĂštres. Ce plateau appartient Ă une entitĂ© gĂ©ologique originale qui sâĂ©tend sur une vaste zone Ă cheval sur le sud-est du dĂ©partement des Deux-SĂšvres, le nord du dĂ©partement de la Charente et le sud-ouest du dĂ©partement de la Vienne. Ce sont les «Terres Rouges Ă chĂątaigniers ». Sur ce type de sol et dans le contexte climatique local caractĂ©risĂ© par une pluviomĂ©trie assez forte (jusquâĂ 900 mm/an) pour la rĂ©gion, la forĂȘt est surtout caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d'une chĂȘnaie oĂč le chĂȘne sessile est dominant. Il est gĂ©nĂ©ralement accompagnĂ© du chĂȘne pĂ©donculĂ© et du hĂȘtre. Le chĂątaignier autrefois introduit par lâhomme est de nos jours totalement naturalisĂ©. Avec quelques plantations de conifĂšres, ils apportent un peu de diversitĂ© Ă la forĂȘt de Saint-Sauvant.
La forĂȘt abrite une riche avifaune dominĂ©e par les rapaces comme câest souvent dans les forĂȘts de surface importante. Il est ainsi possible dâobserver :
- LâAutour des palombes.
- Le Bouvreuil pivoine.
- Le Busard Saint-Martin qui est un Ă©lĂ©gant rapace gris pĂąle des landes et des forĂȘts ouvertes.
- LâEngoulevent dâEurope.
- Le Faucon hobereau.
- Le Gros-bec casse-noyaux : câest un passereau dont le bec Ă©norme peut broyer les faĂźnes de charmes ou de hĂȘtres qui constituent lâessentiel de son rĂ©gime alimentaire.
- Le Pic mar : câest une espĂšce aux exigences Ă©cologiques strictes puisquâelle nâoccupe que les vieilles chĂȘnaies de plus 100 ans, riches en arbres sĂ©nescents ou morts. Elle est en fort dĂ©clin en France et dans toute lâEurope de lâOuest, oĂč elle souffre de lâextension des enrĂ©sinements au dĂ©triment des feuillus et, surtout, de la disparition des vieilles futaies.
- Le Pouillot siffleur.
La flore prĂ©sente un intĂ©rĂȘt moindre que lâavifaune. Toutefois, il est possible de dĂ©couvrir certaines espĂšces rares telles que :
- Le Blechnum piquant.
- Le hĂȘtre dâEurope : Câest une essence plutĂŽt montagnarde rare dans les plaines de Poitou-Charentes.
- La Scille printaniĂšre : câest une petite liliacĂ©e des rĂ©gions atlantiques, proche ici de sa limite orientale de distribution dans la rĂ©gion.
La forĂȘt est gĂ©rĂ©e par l'Office National des ForĂȘts.
La forĂȘt est exploitĂ©e pour la production de bois d'Ćuvre.
Plusieurs sentiers pĂ©destres balisĂ©s ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s: un parcours du souvenir (guerre de 39-45), et des circuits Ă©questre et VTT. La forĂȘt est, aussi, traversĂ©e par le GR 364 qui rejoint les bois du Grand Parc de Lusignan Ă ceux de Rom dans le dĂ©partement des Deux-SĂšvres. Un sentier de dĂ©couverte permet d'agrĂ©menter la balade familiale dans la nouvelle aire d'accueil de la partie sud de la forĂȘt. Dans la partie nord, le sentier des mares permet de dĂ©couvrir une faune et une flore trĂšs caractĂ©ristiques des milieux humides.
Patrimoine religieux
- L'Ă©glise Saint-Ătienne est un tĂ©moignage mĂ©diĂ©val de style angevin : en partie romane, avec un chĆur Ă chevet plat du XIIIe siĂšcle, elle serait contemporaine du chĂąteau Ă©piscopal et du prieurĂ©, aujourd'hui disparus. Cet Ă©difice est formĂ© d'une nef unique et d'un chĆur carrĂ© ; le clocher-porche a Ă©tĂ© rajoutĂ© au XVe siĂšcle. L'Ă©glise est classĂ©e monument historique depuis 1914[48].
- La source Saint-Macoux a fait l'objet, jusqu'à la fin du XIXe siÚcle, d'une dévotion populaire en raison de ses vertus curatives. Saint Macou (ou Maclou ou Malo) a laissé son nom à de nombreuses fontaines dans le Poitou ; le saint était invoqué pour la guérison des enfants malades, plus particuliÚrement les enfants rachitiques et fragiles, appelés les macouins. La pratique consistait à immerger le petit malade quelques secondes dans la fontaine. Le culte de saint Macou était trÚs répandu dans la région Poitou-Charentes.
- La chapelle de ComblĂ© est inscrite comme monument historique depuis 1968. L'Ă©difice servit longtemps de paroisse et de lieu de pĂšlerinage car c'est Ă ComblĂ© que la jeune sainte Florence vĂ©cut en solitaire Ă la suite de sa conversion par saint Hilaire de Poitiers. Elle est fĂȘtĂ©e le 1er dĂ©cembre et ses reliques se trouvent dans la chapelle.
Patrimoine civil
- Pont médiéval sur la Vonne.
- Chùteau de la Livraie : c'est une grande maison bourgeoise, construite au milieu d'un parc arboré traversé par une riviÚre.
- La tour du guet est le seul vestige de l'ancien chĂąteau Ă©piscopal.
- Le chĂąteau de Lavau, dont la porte est inscrite comme monument historique depuis 1935.
- Le chùteau de La Grange, ayant appartenu à l'illustre famille Babinet entre 1866 et 1872. Plus récemment, lors de travaux d'écoulement d'eau, trois fragments de colonnes provenant d'un temple gallo-romain ont été trouvés à environ 1,5 m de profondeur[49]. Selon l'abbé Jarlit, écrivain du XIXe siÚcle, un temple de Vénus est resté dans la tradition à cet endroit, construit sur un ancien lieu sacré gaulois[32]
- Le logis de la TiffaneliĂšre est inscrit comme monument historique depuis 2002 pour le logis, les communs, le portail, l'enclos, le cimetiĂšre, la remise, le hangar, l'Ă©curie, l'Ă©table et le four Ă pain.
Personnalités liées à la commune
- Georges Thenault est né le 15 décembre 1887 à Celle-Lévescault et mort le 19 décembre 1948 à Paris. C'est un aviateur militaire français de la PremiÚre Guerre Mondiale. Il fut le commandant de l'Escadrille La Fayette, célÚbre unité aérienne française, entre avril 1916 et janvier 1918. Décoré de la Légion d'Honneur en 1916, de la Croix de Guerre à 4 palmes de bronze, de la Distinguished Service Cross britannique et Officier de l'Ordre de Léopold II de Belgique.
- Maurice Pouvrasseau (1893-1946), député de la Seine né à Celle-Lévescault.
HĂ©raldique
Blason | Parti d'un coupĂ© de ??? au pont du lieu de ??? maçonnĂ© de ??? sur une champagne ondĂ©e de ???, et de ??? Ă un chevron de ??? accompagnĂ© de trois Ă©toiles de six rais de ??? flamboyantes et percĂ©es ; et de ??? Ă un Ă©vĂȘque de ???[50]. |
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Détails | Une couleur n'est pas précisée dans le blasonnement ci-dessus. Veuillez faire apparaßtre la couleur inconnue en blanc (table d'attente) et l'argent en gris. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- abbĂ© Jarlit, Ă©rudit du XIXe siĂšcle, Austrapius et le « Sellense castrum » de GrĂ©goire de tours, t. 8, 71-96 p.[51], « Le Sellense Castrum dĂ©signerait ce que nous appelons aujourdâhui Celle-LâEvescault »
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Commune de Celle-Lévescault (86045) », sur le site du Code officiel géographique.
- « Celle-l'Ăvescault », sur le site de la CommunautĂ© de communes.
- Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
- Mares rĂ©pertoriĂ©es par maille, dâaprĂšs cartes IGN, dans lâInventaire des mares de Poitou-Charentes - Poitou-Charentes Nature 2003.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
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