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Celle-LĂ©vescault

Celle-LĂ©vescault[1], Ă©galement nommĂ©e localement Celle-l'Évescault[2] est une commune du Centre-Ouest de la France, situĂ©e dans le dĂ©partement de la Vienne en rĂ©gion Nouvelle-Aquitaine.

Celle-LĂ©vescault
Celle-LĂ©vescault
Église Saint-Étienne de Celle-LĂ©vescault.
Blason de Celle-LĂ©vescault
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Poitiers
Maire
Mandat
Frédéric Leonet
2020-2026
Code postal 86600
Code commune 86045
DĂ©mographie
Gentilé Célestins
Population
municipale
1 352 hab. (2020 en augmentation de 0,37 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 32 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 25â€Č 28″ nord, 0° 11â€Č 18″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 159 m
Superficie 42,67 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lusignan
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Celle-LĂ©vescault
Liens
Site web www.celle-levescault.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    La commune se trouve à quelques kilomÚtres de Lusignan, dans le département de la Vienne. Le bourg est situé aussi à km, à l'ouest, de Vivonne par les routes départementales D 742 et D 141.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Celle-LĂ©vescault
    Cloué Marigny-Chemereau
    Lusignan Celle-LĂ©vescault Vivonne
    Saint-Sauvant Valence-en-Poitou

    GĂ©ologie et relief

    La région de Celle-L'évescault présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées, de bocages et de vallées.

    Le terroir se compose[3] :

    • d'argile Ă  silex peu profonde pour 43 % sur les plateaux du seuil du Poitou,
    • de calcaires pour 4 % dans les vallĂ©es et les terrasses alluviales,
    • de Terres Rouges (ce sont des sols couleur acajou, siliceux, dĂ©rivĂ©s d’argiles ferrugineuses Ă  silex provenant d’épandages superficiels du Massif Central) pour 38 % sur les plateaux,
    • de groies profondes pour 14 % sur les plaines; les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en gĂ©nĂ©ral de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices Ă  la polyculture cĂ©rĂ©aliĂšre mais elles s’assĂšchent vite.

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par 12 km de cours d'eau dont le principal est la Vonne sur une longueur de km. Comme pour l'ensemble de la rĂ©gion Poitou-Charentes, la commune a vu la qualitĂ© de son eau se dĂ©grader ces derniĂšres annĂ©es. Au dĂ©ficit rĂ©current s'ajoute une pollution engendrĂ©e par les diverses activitĂ©s humaines, notamment agricoles. Ainsi, la commune se situe en zone de rĂ©partition des eaux, oĂč l'on observe une insuffisance chronique des ressources en eau par rapport aux besoins. Par ailleurs, elle est concernĂ©e par le classement en zones sensibles, oĂč une Ă©limination plus poussĂ©e des paramĂštres azote et/ou phosphore prĂ©sents dans les eaux usĂ©es est nĂ©cessaire pour lutter contre les phĂ©nomĂšnes d’eutrophisation.

    131 mares ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es sur l’ensemble du territoire communal (30 000 recensĂ©es dans la rĂ©gion de Poitou-Charentes). Les mares de Poitou-Charentes ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es par l'homme, notamment pour rĂ©pondre aux besoins en eau des habitants (mares communautaires), du cheptel ou Ă  la suite d'activitĂ©s extractives (argile, marne, pierres meuliĂšres). TrĂšs riches au niveau botanique, elles jouent un rĂŽle majeur pour les batraciens (tritons, grenouilles), les reptiles (couleuvres) et les libellules. Elles sont un Ă©lĂ©ment symbolique du patrimoine rural et du maintien de la biodiversitĂ© en zone de plaine et de bocage[4].

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 7,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 790 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lusignan-Inra », sur la commune de Lusignan, mise en service en 1965[11] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[12] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 817,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[13]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  19 km[14], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[15] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[16], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[17].

    Urbanisme

    Typologie

    Celle-Lévescault est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[21] - [22].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (78,7 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (79 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (61,9 %), forĂȘts (19,5 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,4 %), prairies (7,4 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (0,7 %), zones urbanisĂ©es (0,6 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,4 %)[23].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Celle-LĂ©vescault est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[24]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[25].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Vonne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1995, 1997, 1999, 2009 et 2010[26] - [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Celle-Lévescault.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des tassements diffĂ©rentiels[27]. Afin de mieux apprĂ©hender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les Ă©ventuelles cavitĂ©s souterraines sur la commune[28]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[29]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [30].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2005, 2011, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[24].

    Toponymie

    Le nom de la commune est formĂ© sur Cella, l'Ă©glise, et episcopia, appartenant Ă  l'Ă©vĂȘque[31].

    Histoire

    Appelé sous les Romains Sellense Castrum, ils y auraient fondé un temple en l'honneur de Vénus, sur un ancien site sacré gaulois pendant la Gaule romaine. Ce site a été révélé lors de fouilles au chùteau de la Grange[32].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1959 mars 2008 Marcel Hubert-Venault[33] DVD
    2008 mai 2020 Patrick Bouffard[34]
    2020 En cours Frédéric Léonet[35]

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Politique environnementale

    Dans son palmarÚs 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[36].

    DĂ©mographie

    Ses habitants sont appelés les Célestins[37].

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[39].

    En 2020, la commune comptait 1 352 habitants[Note 9], en augmentation de 0,37 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3551 4051 3561 4101 5471 4901 4581 5331 558
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6191 5831 5221 5321 5501 5791 5941 6281 590
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6011 5681 5381 3721 2701 2111 2151 1051 120
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 0829928791 0351 0781 0601 2561 2841 337
    2017 2020 - - - - - - -
    1 3561 352-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Celle-LĂ©vescault compte deux acteurs Ă©conomiques principaux : la CEREP dans le domaine de la recherche pharmaceutique, et l’entreprise SOCARI, spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication de bennes de camions.

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes, il y a 41 exploitations agricoles en 2010 contre 42 en 2000[42].

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont diminuĂ© et sont passĂ©es de 2 939 hectares en 2000 Ă  2 870 hectares en 2010. 45 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (majoritairement du blĂ© tendre mais aussi orges et maĂŻs), 26 % pour les olĂ©agineux (colza et tournesol), 14 % pour le fourrage et 9 % reste en herbes. En 2010, 2 hectares (1 en 2000) sont consacrĂ©s Ă  la vigne. Le vignoble, en 2010, est exploitĂ© par 9 fermes (4 en 2000)[42].

    15 exploitations en 2010 (contre 20 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (2 139 tĂȘtes en 2010 contre 2 094 tĂȘtes en 2000)[42]. C’est un des troupeaux de bovins les plus importants de la Vienne qui rassemblent 48 000 tĂȘtes en 2011[43].

    11 exploitations en 2010 (contre 13 en 2000) abritent un Ă©levage d'ovins (935 tĂȘtes en 2010 contre 407 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles a connu une petite baisse: 266 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur 18 fermes contre 148 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur 12 fermes[42].

    L'Ă©levage de chĂšvres est le plus important et est largement dominant: 6 389 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur 5 exploitations (4 763 tĂȘtes en 2000 sur 7 fermes)[42]. La vocation laitiĂšre du troupeau est trĂšs forte. Moins de 2 % des Ă©levages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalitĂ© de la production laitiĂšre, en constante augmentation (de 2000 Ă  2011 : + 44 %[44]) est livrĂ©e Ă  l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres rĂ©coltĂ©s dans l’ensemble du dĂ©partement de la Vienne en 2004. La production de fromage Ă  la ferme reste trĂšs marginale et ne reprĂ©sente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des Ă©levages sont basĂ©s sur un systĂšme de production de type hors sol, la surface agricole Ă©tant destinĂ©e essentiellement dans ce cas, Ă  la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élĂšvent que des chĂšvres. Le dynamisme de cet Ă©levage, l’accent portĂ© sur la qualitĂ© des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « Sainte Maure de Touraine » pour les fromages produits[45].

    Culture locale et patrimoine

    L'arbre de la liberté
    • Un arbre de la libertĂ© plantĂ© en 1989 est arrachĂ© en 2009, et le bocal contenant le nom des enfants qui l’ont plantĂ© est retrouvĂ© dans ses racines[33].

    Arbre remarquable

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[46], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est chĂȘne rouvre.

    La forĂȘt de Saint-Sauvant

    À quelques kilomĂštres au sud de Lusignan, la forĂȘt de Saint-Sauvant est une vaste chĂȘnaie de 800 ha qui couvre 9 % du territoire communal. Elle fait partie d’un espace de 2 000 ha classĂ© comme zone naturelle d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[47]. Elle occupe un vaste plateau dont l’altitude moyenne est de 140 mĂštres. Ce plateau appartient Ă  une entitĂ© gĂ©ologique originale qui s’étend sur une vaste zone Ă  cheval sur le sud-est du dĂ©partement des Deux-SĂšvres, le nord du dĂ©partement de la Charente et le sud-ouest du dĂ©partement de la Vienne. Ce sont les «Terres Rouges Ă  chĂątaigniers ». Sur ce type de sol et dans le contexte climatique local caractĂ©risĂ© par une pluviomĂ©trie assez forte (jusqu’à 900 mm/an) pour la rĂ©gion, la forĂȘt est surtout caractĂ©risĂ©e par la prĂ©sence d'une chĂȘnaie oĂč le chĂȘne sessile est dominant. Il est gĂ©nĂ©ralement accompagnĂ© du chĂȘne pĂ©donculĂ© et du hĂȘtre. Le chĂątaignier autrefois introduit par l’homme est de nos jours totalement naturalisĂ©. Avec quelques plantations de conifĂšres, ils apportent un peu de diversitĂ© Ă  la forĂȘt de Saint-Sauvant.

    La forĂȘt abrite une riche avifaune dominĂ©e par les rapaces comme c’est souvent dans les forĂȘts de surface importante. Il est ainsi possible d’observer :

    La flore prĂ©sente un intĂ©rĂȘt moindre que l’avifaune. Toutefois, il est possible de dĂ©couvrir certaines espĂšces rares telles que :

    • Le Blechnum piquant.
    • Le hĂȘtre d’Europe : C’est une essence plutĂŽt montagnarde rare dans les plaines de Poitou-Charentes.
    • La Scille printaniĂšre : c’est une petite liliacĂ©e des rĂ©gions atlantiques, proche ici de sa limite orientale de distribution dans la rĂ©gion.

    La forĂȘt est gĂ©rĂ©e par l'Office National des ForĂȘts.

    La forĂȘt est exploitĂ©e pour la production de bois d'Ɠuvre.

    Plusieurs sentiers pĂ©destres balisĂ©s ont Ă©tĂ© amĂ©nagĂ©s: un parcours du souvenir (guerre de 39-45), et des circuits Ă©questre et VTT. La forĂȘt est, aussi, traversĂ©e par le GR 364 qui rejoint les bois du Grand Parc de Lusignan Ă  ceux de Rom dans le dĂ©partement des Deux-SĂšvres. Un sentier de dĂ©couverte permet d'agrĂ©menter la balade familiale dans la nouvelle aire d'accueil de la partie sud de la forĂȘt. Dans la partie nord, le sentier des mares permet de dĂ©couvrir une faune et une flore trĂšs caractĂ©ristiques des milieux humides.

    Patrimoine religieux

    • L'Ă©glise Saint-Étienne est un tĂ©moignage mĂ©diĂ©val de style angevin : en partie romane, avec un chƓur Ă  chevet plat du XIIIe siĂšcle, elle serait contemporaine du chĂąteau Ă©piscopal et du prieurĂ©, aujourd'hui disparus. Cet Ă©difice est formĂ© d'une nef unique et d'un chƓur carrĂ© ; le clocher-porche a Ă©tĂ© rajoutĂ© au XVe siĂšcle. L'Ă©glise est classĂ©e monument historique depuis 1914[48].
    • La source Saint-Macoux a fait l'objet, jusqu'Ă  la fin du XIXe siĂšcle, d'une dĂ©votion populaire en raison de ses vertus curatives. Saint Macou (ou Maclou ou Malo) a laissĂ© son nom Ă  de nombreuses fontaines dans le Poitou ; le saint Ă©tait invoquĂ© pour la guĂ©rison des enfants malades, plus particuliĂšrement les enfants rachitiques et fragiles, appelĂ©s les macouins. La pratique consistait Ă  immerger le petit malade quelques secondes dans la fontaine. Le culte de saint Macou Ă©tait trĂšs rĂ©pandu dans la rĂ©gion Poitou-Charentes.
    • La chapelle de ComblĂ© est inscrite comme monument historique depuis 1968. L'Ă©difice servit longtemps de paroisse et de lieu de pĂšlerinage car c'est Ă  ComblĂ© que la jeune sainte Florence vĂ©cut en solitaire Ă  la suite de sa conversion par saint Hilaire de Poitiers. Elle est fĂȘtĂ©e le 1er dĂ©cembre et ses reliques se trouvent dans la chapelle.

    Patrimoine civil

    • Pont mĂ©diĂ©val sur la Vonne.
    • ChĂąteau de la Livraie : c'est une grande maison bourgeoise, construite au milieu d'un parc arborĂ© traversĂ© par une riviĂšre.
    • La tour du guet est le seul vestige de l'ancien chĂąteau Ă©piscopal.
    • Le chĂąteau de Lavau, dont la porte est inscrite comme monument historique depuis 1935.
    • Le chĂąteau de La Grange, ayant appartenu Ă  l'illustre famille Babinet entre 1866 et 1872. Plus rĂ©cemment, lors de travaux d'Ă©coulement d'eau, trois fragments de colonnes provenant d'un temple gallo-romain ont Ă©tĂ© trouvĂ©s Ă  environ 1,5 m de profondeur[49]. Selon l'abbĂ© Jarlit, Ă©crivain du XIXe siĂšcle, un temple de VĂ©nus est restĂ© dans la tradition Ă  cet endroit, construit sur un ancien lieu sacrĂ© gaulois[32]
    • Le logis de la TiffaneliĂšre est inscrit comme monument historique depuis 2002 pour le logis, les communs, le portail, l'enclos, le cimetiĂšre, la remise, le hangar, l'Ă©curie, l'Ă©table et le four Ă  pain.

    Personnalités liées à la commune

    • Georges Thenault est nĂ© le 15 dĂ©cembre 1887 Ă  Celle-LĂ©vescault et mort le 19 dĂ©cembre 1948 Ă  Paris. C'est un aviateur militaire français de la PremiĂšre Guerre Mondiale. Il fut le commandant de l'Escadrille La Fayette, cĂ©lĂšbre unitĂ© aĂ©rienne française, entre avril 1916 et janvier 1918. DĂ©corĂ© de la LĂ©gion d'Honneur en 1916, de la Croix de Guerre Ă  4 palmes de bronze, de la Distinguished Service Cross britannique et Officier de l'Ordre de LĂ©opold II de Belgique.
    • Maurice Pouvrasseau (1893-1946), dĂ©putĂ© de la Seine nĂ© Ă  Celle-LĂ©vescault.

    HĂ©raldique

    Blason de Celle-LĂ©vescault Blason
    Parti d'un coupĂ© de ??? au pont du lieu de ??? maçonnĂ© de ??? sur une champagne ondĂ©e de ???, et de ??? Ă  un chevron de ??? accompagnĂ© de trois Ă©toiles de six rais de ??? flamboyantes et percĂ©es ; et de ??? Ă  un Ă©vĂȘque de ???[50].
    DĂ©tails
    Une couleur n'est pas précisée dans le blasonnement ci-dessus.
    Veuillez faire apparaĂźtre la couleur inconnue en blanc (table d'attente) et l'argent en gris
    .
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • abbĂ© Jarlit, Ă©rudit du XIXe siĂšcle, Austrapius et le « Sellense castrum » de GrĂ©goire de tours, t. 8, 71-96 p.[51], « Le Sellense Castrum dĂ©signerait ce que nous appelons aujourd’hui Celle-L’Evescault »

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

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    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
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