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Marigny-Chemereau

Marigny-Chemereau est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Marigny-Chemereau
Marigny-Chemereau
Église Saint-Nazaire.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Rita Noreskal
2020-2026
Code postal 86370
Code commune 86147
DĂ©mographie
Gentilé Chémereaudais
Population
municipale
604 hab. (2020 en augmentation de 1,68 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 52 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 25â€Č 35″ nord, 0° 13â€Č 02″ est
Altitude Min. 87 m
Max. 142 m
Superficie 11,51 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Vivonne
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Marigny-Chemereau
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Marigny-Chemereau

    GĂ©ographie

    Les citoyens de Marigny Chemereau sont nommés les Chémereaudais et les Chémereaudaises.

    Pour sa superficie, la commune est la 17 057e commune de France. Elle est au 931e rang régional et 231e rang départemental.

    Localisation

    Le bourg est situĂ© Ă  km Ă  l'ouest de Vivonne par la route dĂ©partementale D 27 et Ă  19 km au sud-ouest de Poitiers qui est la plus grande ville Ă  proximitĂ©.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Marigny-Chemereau
    Marçay
    Marigny-Chemereau Vivonne
    Celle-LĂ©vescault

    GĂ©ologie et relief

    Les paysages de la commune sont composés de plaines vallonnées et boisées, de bocages et de vallées.

    Le territoire de la commune est couvert pour 83 % de terres agricoles, pour 15 % de forets et milieux semi-naturels et pour 2 % de terres artificialisés (bourg, voirie...)[1].

    Hydrographie

    La commune contient km de cours d'eau, avec comme riviĂšre principale la Vonne sur une longueur de km et un affluent important, la LongĂšre.

    La Vonne peut, certains hivers, causer des inondations comme en 1982, 1992, 1993, 1995, 1999 et 2010. Ces dĂ©bordements peuvent ĂȘtre accompagnĂ©s de coulĂ©es de boue.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 760 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lusignan-Inra », sur la commune de Lusignan, mise en service en 1965[8] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 817,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  18 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[14].

    Voies de communication et transports

    Les gares et haltes ferroviaires qui permettent de desservir la commune sont :

    La commune de Marigny-Chemereau va ĂȘtre traversĂ©e par la LGV (ligne Ă  grande vitesse) sur 4,49 km. Cinq ouvrages d'art de type pont route, pont rail, ou passage pour la petite faune, vont ĂȘtre construits et Ă©galement un viaduc qui va permettre Ă  la LGV de traverser la riviĂšre Vonne.

    Les aéroports et aérodromes les plus proches sont :

    • aĂ©roport de Poitiers-Biard Ă  18,9 km ;
    • aĂ©rodrome de Niort - SouchĂ© Ă  50,4 km ;
    • aĂ©roport international AngoulĂȘme - Cognac Ă  77,5 km.

    Urbanisme

    Typologie

    Marigny-Chemereau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (80,3 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (82,7 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (63,2 %), prairies (17,1 %), forĂȘts (15,4 %), zones urbanisĂ©es (2,7 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (1,6 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Marigny-Chemereau est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Vonne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1995, 1999, 2010, 2011 et 2013[23] - [21].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Marigny-Chemereau.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[25]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [26].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].

    Toponymie

    Les formes anciennes de la localité sont : Alodus nomine Marnei, situs in pago Pictavo, in vicaria Vicvedone, cum ecclesia constructa in honore sancti Fredemii atque sancti Nazarii v. 968[27], Margnec 1264[27], Margné[27], Marigné 1412[27], Rector de Marigneyo 1478[27], Marigny 1520[27], Marigny Chemereau 1757[28], S. Nazaire de Marigny-Chemereau 1782[27].

    L'Ă©tymologie de la forme ancienne Marnei en 968 renvoie au nom de personne Matrinius, dĂ©rivĂ© de Matrius, basĂ© sur le gaulois matir « mĂšre » auquel se superpose le latin mater de mĂȘme sens. Il est suivi du suffixe -(i)acum[29], d'origine gauloise.

    Histoire

    Sous l'ancien rĂ©gime la paroisse de Marigny-Chemerault faisait partie de l'archiprĂȘtrĂ© et de la chĂątellenie de Lusignan, de la sĂ©nĂ©chaussĂ©e et de l'Ă©lection de Poitiers[27].

    Le 31 aout 1944, un avion alliĂ© a Ă©tĂ© abattu par les soldats allemands sur le territoire de la commune. Le sergent FĂ©lix Laplace est tombĂ© sous les balles de l'ennemi au lieudit la Moinerie. Le deuxiĂšme homme de l'avion, Louis Combrisson, fut cachĂ© et sauvĂ© par les habitants du village malgrĂ© les menaces, coups et reprĂ©sailles de la part des soldats allemands. Une stĂšle commĂ©more cet Ă©vĂ©nement Ă  cĂŽtĂ© du lieu oĂč l'avion a Ă©tĂ© abattu.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[30]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    mars 2001 mars 2008 Roger Philipponneau Retraité
    mars 2008 mars 2014 Françoise Thébault Agricultrice
    Mars 2014 Août 2020 Claude Lambert Retraité
    aout 2020 En cours Rita Noreskal Chargée d'affaires au Crédit Mutuel
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[32].

    En 2020, la commune comptait 604 habitants[Note 9], en augmentation de 1,68 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    537446492594685578578624598
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    638617623619576582589604576
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    590554522483436434423384366
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    348306300310358417491575604
    2020 - - - - - - - -
    604--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Les derniĂšres statistiques dĂ©mographiques pour la commune de Marigny-Chemereau ont Ă©tĂ© fixĂ©es en 2009 et publiĂ©es en 2012. Il ressort que la mairie de Marigny-Chemereau administre une population totale de 544 personnes. À cela il faut soustraire les rĂ©sidences secondaires (13 personnes) pour constater que la population permanente sur la commune de Marigny-Chemereau est de 531 habitants.

    La répartition par sexe de la population est la suivante (INSEE) :

    • en 1999 : hommes : 47,7 % et femmes : 52,3 %.
    • en 2006 : hommes : 50,5 % et femmes : 49,5 %.

    En 2006, le nombre de célibataires était de 33,2 % dans la population;les couples mariés représentaient 55,8 % des habitants;les divorcés représentaient 6,4 % et le nombre de veuves et veufs était de 4,6 %.

    La rĂ©partition des naissances et des dĂ©cĂšs de 1999 Ă  2008 est, selon l’INSEE, la suivante :

    • en 2008 : 12 naissances et 3 dĂ©cĂšs.
    • en 2007 : 6 naissances et 4 dĂ©cĂšs.
    • en 2006 : 14 naissances et 4 dĂ©cĂšs.
    • en 2005 : 9 naissances et 6 dĂ©cĂšs.
    • en 2004 : 4 naissances et 8 dĂ©cĂšs.
    • en 2003 : 7 naissances et 1 dĂ©cĂšs.
    • en 2002 : 7 naissances et 0 dĂ©cĂšs.
    • en 2001 : 8 naissances et 3 dĂ©cĂšs.
    • en 2000 : 8 naissances et 2 dĂ©cĂšs.
    • en 1999 : 8 naissances et 5 dĂ©cĂšs.

    L’évolution des naissances et des dĂ©cĂšs de 1968 Ă  2007 est la suivante (INSEE) :

    • Entre 1999 et 2007 : 65 naissances et 29 dĂ©cĂšs.
    • Entre 1990 et 1999 : 34 naissances et 34 dĂ©cĂšs.
    • Entre 1982 et 1990 : 25 naissances et 28 dĂ©cĂšs.
    • Entre 1975 et 1982 : 27 naissances et 26 dĂ©cĂšs.
    • Entre 1968 et 1975 : 20 naissances et 25 dĂ©cĂšs.

    La répartition de la population de Marigny-Chemereau par ùge est la suivante (INSEE) en 2007 :

    • de 0 Ă  14 ans : 121 habitants (81 en 1999).
    • de 15 Ă  29 ans : 66 habitants (78 en 1999).
    • de 30 Ă  44 ans : 141 habitants (91 en 1999).
    • de 45 Ă  59 ans : 71 habitants (70 en 1999).
    • de 60 Ă  74 ans : 75 habitants (57 en 1999).
    • de 75 ans ou plus : 31 habitants (40 en 1999).

    RĂ©partition de la population masculine de Marigny-Chemereau par Ăąge en 2007 (INSEE) :

    • de 0 Ă  19 ans : hommes 72 et femmes 68.
    • de 20 Ă  64 ans : hommes 146 et femmes 139.
    • de 65 ans et plus : hommes 37 et femmes 43.

    La commune, en 2008, est la 15 892e pour le nombre d'habitants en France. Elle est au 723e rang au sein de la région Poitou-Charentes et 165e rang au niveau départemental.

    En 2011, selon l’Insee, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 50 hab/km2 contre 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Enseignement

    La commune de Marigny-Chemereau dépend de l'académie de Poitiers et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Vienne.

    Économie

    Le nombre d'établissements actifs au , selon l'INSEE, est de 27. La répartition par secteur est la suivante :

    • Part de l'agriculture : 33,3 %
    • Part de l'industrie : 3,7 %
    • Part de la construction : 25,9 %
    • Part du commerce, transports et services divers : 29,6 %
    • Part de l'administration publique, enseignement, santĂ© et action sociale : 7,4 %

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[35], il n'y a plus que 11 exploitations agricoles en 2010 contre 13 en 2000.

    62 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi du maïs), 14 % pour les oléagineux (2/3 en colza et 1/3 en tournesol), 13 % pour le fourrage et 3 % restent en herbes[35].

    Les Ă©levages de bovins et d'ovins ont diminuĂ© au cours de cette dĂ©cennie (le secret statistique ne permet pas de connaĂźtre la taille des troupeaux de la commune)[35]. Cette Ă©volution est conforme Ă  la tendance globale du dĂ©partement de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destinĂ© Ă  la production de viande, a diminuĂ© de 43,7 % de 1990 Ă  2007[36]. Il existe une exploitation de canards assez importante au centre du village (M. Hubert MOINE).

    Emploi

    Le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois de catĂ©gories A (personnes sans emploi et recherchant activement un emploi),B (personnes recherchant un emploi et ayant exercĂ© une activitĂ© de 78 h ou moins au cours du mois), C (personnes recherchant un emploi et ayant exercĂ© une activitĂ© de plus de 78 h au cours du mois), selon le PĂŽle emploi est de :

    • au : 28
    • au : 29
    • au : 30

    Taux d'activité des 15 à 64 ans est :

    • de 71 % en 1999.
    • de 80,3 % en 2006.
    • de 80,3 % en 2009.

    Taux de chĂŽmage des 15 Ă  64 ans est :

    • de 6,5 % en 1999.
    • de 7,6 % en 2006.
    • de 2,8 % en 2009.

    Les retraités et les préretraités représentaient 21,8 % de la population en 2006 et 17,7 % en 1999.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Nazaire du Xe siĂšcle, bien restaurĂ©e Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Partie la plus ancienne mur nord, Ă  l'extĂ©rieur, corniche Ă  jolis modillons, baie romane. A l'angle nord-est, statue de la Vierge Ă  l'Enfant, en bois.
    • Le chĂąteau du XIXe siĂšcle
    • Le site pittoresque du cirque de Giez

    Voir aussi

    Articles de Wikipédia

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
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