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Coulombiers (Vienne)

Coulombiers est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Coulombiers
Coulombiers (Vienne)
Monument aux morts.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté urbaine du Grand Poitiers
Maire
Mandat
Isabelle Mopin
2020-2026
Code postal 86600
Code commune 86083
DĂ©mographie
Gentilé Colombériens
Population
municipale
1 131 hab. (2020 en diminution de 0,44 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 40 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 29â€Č 08″ nord, 0° 11â€Č 08″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 156 m
Superficie 27,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Lusignan
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Coulombiers
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Coulombiers
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Coulombiers

    GĂ©ographie

    Localisation

    Coulombiers est situĂ©e Ă  18 km au sud-ouest de Poitiers.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La région de Coulombiers présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées.

    Le terroir se compose, sur les plateaux du seuil du Poitou[1] :

    • pour 97 % de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, Ă  tendance siliceuse) ;
    • pour 3 % d'argile Ă  silex peu profonde.

    En 2006, 91,3 % de la superficie de la commune Ă©tait occupĂ©e par l'agriculture, 5,8 % par des forĂȘts et des milieux semi-naturels et 3 % par des zones construites et amĂ©nagĂ©es par l'homme (voirie)[2].

    Hydrographie

    La commune est traversĂ©e par 4,7 km de cours d'eau dont les principaux sont le Palais, un affluent du Clain, sur une longueur de 3,4 km et le Rune sur une longueur de 1,2 km.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,5 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 770 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 11,6 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Lusignan-Inra », sur la commune de Lusignan, mise en service en 1965[9] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,8 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 817,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et Ă  14 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,5 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13] Ă  11,7 °C pour 1981-2010[14], puis Ă  12,2 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    Le centre bourg est traversé par la D 611[16].

    La commune est Ă©galement traversĂ©e par l’autoroute A10 et la ligne de chemin de fer Paris-Bordeaux.

    .

    Urbanisme

    Typologie

    Coulombiers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [17] - [18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (90,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (81,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,5 %), forĂȘts (5,2 %), prairies (4 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (2,3 %), zones urbanisĂ©es (1,9 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Coulombiers est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© modĂ©rĂ©e). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  un risque technologique, le transport de matiĂšres dangereuses[23]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[24].

    Risques naturels

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Coulombiers.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[26]. La totalitĂ© de la commune est en alĂ©a moyen ou fort (79,5 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 8] - [27].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010, par la sécheresse en 1989, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[23].

    Toponymie

    Le nom de la ville proviendrait du latin columba qui signifie colombier[28].

    Histoire

    Comme la plupart du reste de la France, Coulombiers accueille favorablement les avancĂ©es de la RĂ©volution française. Elle plante ainsi son arbre de la libertĂ©, symbole de la RĂ©volution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fĂȘtes et des principaux Ă©vĂ©nements rĂ©volutionnaires[29].

    En 1848, avec la Révolution française de 1848 et le retour de la République, un arbre de la liberté est planté le : un peuplier[30].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1888 1917 Henri Papault
    1917 1925 Hilaire Parnaudeau
    1925 1929 Anatole Papault
    1929 1946 Louis Sire
    1946 1947 Louis Pin
    1947 1953 Marcel Vadier
    1953 1959 Louis Pin
    1959 1971 André Authé
    1971 1987 André Hubert
    1987 1989 Jean Bougrier
    1989 1995 Pierrette Pin
    1995 2001 Madeleine Mancini
    2001 2020 Daniel Amilien
    mai 2020 En cours Isabelle Mopin DVG
    Les données manquantes sont à compléter.

    Instances judiciaires et administratives

    La commune relĂšve du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la SĂ©curitĂ© sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.

    Services publics

    Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

    Énergies nouvelles

    Sur le site des Fontenelles, Ă  cheval sur les communes de ClouĂ© et de Coulombiers, devrait s'installer sept Ă©oliennes en 2014-2015. Les Ă©tudes sont menĂ©es depuis mars 2009. Le parc devrait produire 31 000 MWh/an soit l'Ă©quivalent se la consommation Ă©lectrique de 14 000 personnes.

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[32].

    En 2020, la commune comptait 1 131 habitants[Note 9], en diminution de 0,44 % par rapport Ă  2014 (Vienne : +1,41 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    650600552571597643662771758
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    883812805749744735786769744
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    754746722666656660662624633
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    6396707249199621 0171 0491 0481 083
    2015 2020 - - - - - - -
    1 1491 131-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee Ă  partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2008, selon l’INSEE, la densitĂ© de population de la commune Ă©tait de 39 hab./km2, 61 hab./km2 pour le dĂ©partement, 68 hab./km2 pour la rĂ©gion Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

    Économie

    Agriculture

    Selon la direction rĂ©gionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la ForĂȘt de Poitou-Charentes[35], il n'y a plus que 24 exploitations agricoles en 2010 contre 29 en 2000.

    Les surfaces agricoles utilisĂ©es ont lĂ©gĂšrement diminuĂ© et sont passĂ©es de 2 108 hectares en 2000 Ă  2 053 hectares en 2010. 59 % sont destinĂ©es Ă  la culture des cĂ©rĂ©ales (blĂ© tendre essentiellement mais aussi orges et maĂŻs), 20 % pour les olĂ©agineux (colza surtout et tournesol), 2 % pour les protĂ©agineux, 12 % pour le fourrage et 1 % reste en herbes. En 2000, un hectare (0 en 2010) Ă©tait consacrĂ© Ă  la vigne[35].

    8 exploitations en 2010 (contre 4 en 2000) abritent un Ă©levage de bovins (508 tĂȘtes en 2010 contre 568 tĂȘtes en 2000). 3 exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un Ă©levage d'ovins (36 tĂȘtes en 2010 contre 35 tĂȘtes en 2000). L'Ă©levage de volailles, comme celui des ovins est stagnant: 268 tĂȘtes en 2000 rĂ©partis sur 12 fermes contre 270 tĂȘtes en 2010 rĂ©partis sur 9 fermes[35].

    L'Ă©levage de chĂšvres a disparu en 2010 (554 tĂȘtes sur 3 fermes en 2000)[35]. Cette disparition est rĂ©vĂ©latrice de l’évolution qu’a connu, en rĂ©gion Poitou-Charentes, cet Ă©levage au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies: division par trois du nombre d’exploitations, augmentation des effectifs moyens par Ă©levage (38 chĂšvres en 1988, 115 en 2000), division par 10 des chĂšvreries de 10 Ă  50 chĂšvres qui reprĂ©sentaient 50 % des troupeaux en 1988, et multiplication par 6 des Ă©levages de plus de 200 chĂšvres qui regroupent, en 2000, 45 % du cheptel. Cette Ă©volution a principalement pour origine la crise de surproduction laitiĂšre de 1990-1991 qui, en parallĂšle des mesures incitatives, a favorisĂ© des dĂ©parts d’éleveurs en prĂ©retraite[36].

    Un Ă©levage industriel de porcs (GAEC du Gabouret) se trouve sur le territoire communal (2 000 tĂȘtes).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame de Coulombiers.
    • La croix de mission : depuis le XVIIe siĂšcle, des croix de mission sont Ă©difiĂ©es Ă  l'occasion de missions populaires dans les villages et les bourgs. Les plantations de ces croix deviennent frĂ©quentes Ă  la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe siĂšcle, notamment Ă  partir de 1905, en rĂ©action Ă  la laĂŻcisation de la sociĂ©tĂ©. Celle de Coulombiers date de 1926. Elle est en bois de chĂȘne et de fonte. Une premiĂšre croix avait Ă©tĂ© plantĂ©e en dĂ©cembre 1908 pour clĂŽturer une semaine entiĂšre de cĂ©rĂ©monies religieuses. La croix Ă©tait destinĂ©e Ă  perpĂ©tuer le souvenir de cette semaine. Elle avait Ă©tĂ© financĂ©e grĂące Ă  la gĂ©nĂ©rositĂ© de deux familles. Une nouvelle croix est posĂ©e en 1926.
    • Via Turonensis : la commune est traversĂ©e par la voie de Tours vers Compostelle empruntĂ©e par les pĂšlerins des Chemins de Compostelle, sur le GR655.
    • Le lavoir alimentĂ© par la riviĂšre Palais

    Patrimoine naturel

    Deux sites sont classĂ©s comme zone naturelle d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[37]:

    • La forĂȘt de l'Épine,
    • L'Ă©tang de Maupertuis

    Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[38], il y a un arbre remarquable sur la commune qui est un peuplier noir d'Italie qui se trouve au 66, de la route nationale.

    La forĂȘt de l'Épine

    La forĂȘt de l’Épine est une zone naturelle d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) situĂ©e Ă  une dizaine de kilomĂštres au sud-ouest de Poitiers. C'est un massif de 600 hectares incluant plusieurs petits Ă©tangs. La forĂȘt occupe un plateau faiblement ondulĂ©. La forĂȘt a connu une occupation industrielle ancienne qui a Ă©tĂ© Ă  l'origine d'une surexploitation liĂ©e Ă  une ancienne forge qui exploitait le fer sur place. De plus, la forĂȘt a subi une dĂ©gradation rĂ©cente due Ă  la construction de l'autoroute A10 dont le tracĂ© a Ă©cornĂ© sa pointe sud.

    La forĂȘt est essentiellement peuplĂ©e de trembles, de bouleaux, de chĂȘnes et de quelques hĂȘtres.

    D'un point de vue botanique, les mares et les Ă©tangs de la forĂȘt de l’Épine constituent un habitat fragile et prĂ©cieux, notamment les Ă©tangs Saunier et du Merle. On y trouve une des rares plantes carnivores de France : l'Utriculaire citrine.

    La forĂȘt est d'une remarquable richesse mycologique puisque 200 espĂšces de champignons y ont Ă©tĂ© recensĂ©es.

    La forĂȘt est aussi un abri pour des rapaces. Sept espĂšces diffĂ©rentes y ont Ă©tĂ© observĂ©es parmi lesquelles des espĂšces menacĂ©es et protĂ©gĂ©es au niveau national comme le Busard Saint-Martin, le Faucon hobereau ou la BondrĂ©e apivore. Il est possible aussi de voir plusieurs passereaux rares en Poitou et protĂ©gĂ©s dans toute la France comme le Pouillot siffleur ou le Gros-bec casse-noyau.

    La forĂȘt est aussi une rĂ©serve de chevreuils.

    L'Ă©tang de Maupertuis

    L’étang de Maupertuis se situe sur la commune de Coulombiers, Ă  quelques kilomĂštres au sud de la forĂȘt de l’Épine. C’est une zone classĂ©e d’intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). La zone classĂ©e englobe, en fait, deux Ă©tangs, ainsi que quelques mares et lambeaux de landes pĂ©riphĂ©riques et des boisements attenants. Dans ce secteur du seuil du Poitou, le relief est peu diffĂ©renciĂ© et les Ă©tangs occupent une petite cuvette au sein d’un plateau couvert de limons reposant sur des assises argileuses tertiaires remaniĂ©es. Sur ces sols limoneux ou limono-sableux profonds, acides et hydromorphes, les Ă©tangs et les habitats humides les ceinturant prĂ©sentent un certain nombre de caractĂšres typiques : eaux acides et pauvres en substance nutritives, subissant selon les saisons des variations de niveau, bordĂ©es de ceintures de vĂ©gĂ©tation amphibie ou palustre - cariçaie, jonçaie - et de boisements de saules.

    L’étang de Maupertuis et les zones limitrophes accueillent de nombreux oiseaux d’eau Ă  diffĂ©rents moments cruciaux de leur cycle biologique : nidification des GrĂšbe huppĂ© et GrĂšbe castagneux, deux espĂšces peu communes dans le dĂ©partement de la Vienne. L’étang est aussi une halte migratoire pour certains canards et petits Ă©chassiers. Enfin, c’est une zone d’alimentation pour de nombreuses espĂšces dont quelques rapaces nichant aux alentours.

    Concernant les mammifĂšres, les Ă©tangs constituent aussi une zone de chasse favorite pour les chauves-souris (la Murin de Daubenton), qui trouvent lĂ  les nombreux insectes qui reprĂ©sentent l’essentiel de leur diĂšte.

    Quant aux invertĂ©brĂ©s, ils se signalent par la prĂ©sence du CordulĂ©gastre annelĂ©, une des plus grandes libellules de France, dont le thorax et l’abdomen sont ornĂ©s de cercles jaunes sur un fond noir.

    La zone abrite encore quelques Ă©lĂ©ments floristiques intĂ©ressants tels que l’Utriculaire citrine, une curieuse plante aquatique carnivore dont les feuilles possĂšdent de petites urnes (les utricules) capables de piĂ©ger par aspiration les micro-invertĂ©brĂ©s aquatiques qui lui apportent un complĂ©ment de nutrition azotĂ©e dans ces eaux trĂšs pauvres en sels nutritifs.

    Sources

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Chambre RĂ©gionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
    2. Observatoire régional de l'environnement de Poitou-Charentes
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    6. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    7. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
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