Théophane Jules Vénien
Théophane Jules Vénien, né le à Smarves et décédé le à Flossenbürg (Allemagne), est un ingénieur et un résistant français.
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | |
| Nationalité |
| Lieu de détention |
|---|
Biographie
Il est le fils de Jules Jean Vénien et d'Angèle Guyon. Il épouse Paulette Beaugendre le , avec laquelle il a une fille Jeanine née le à Saint-Nazaire. Ayant divorcé de sa première épouse, il se remarie le avec Emma Jeandot, avec laquelle il a un fils Frédéric né le à Tours.
Il a exercé diverses fonctions aux verreries de Vertou et dans la région de Saint-Nazaire[1].
Il dépose plusieurs brevets sur les fours d'incinération des ordures ménagères (1931-1935)[2].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Vénien, sous l'alias Vienne, participe à la résistance dans le réseau Castille. Il est arrêté par la Gestapo le , déporté en Allemagne à Buchenwald et décède au camp de concentration de Flossenbürg.
Il a été fait chevalier de la légion d'honneur à titre posthume par décret du , publié au Journal officiel du . Cette décoration a été remise à son fils Frédéric le à Tours. Il reçoit également la Croix de guerre 1939-1945 avec palme et la Croix des services militaires volontaires.
Une rue de Tours a été dénommée en son honneur[3].
Notes et références
- Société des ingénieurs et scientifiques de France Auteur du texte, « Annuaire... / Société des ingénieurs civils de France... », sur Gallica, (consulté le )
- « Brevets », sur bases-brevets.inpi.fr.
- « Musée de la résistance en ligne », sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le )