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Paintball

Le paintball[1] est un loisir ou un sport[2] apparu dans les années 1970 dans lequel les joueurs éliminent leurs adversaires en les touchant avec des billes de peinture lancées par des « lanceurs de paintball » (ou « marqueurs ») généralement actionnés par air comprimé ou par CO2.

Joueurs de paintball (Speedball) en équipements lors d'une compétition.
Joueur en action dans le format Recball qui se joue en forĂȘt

Le but du jeu varie selon le scĂ©nario et la catĂ©gorie de jeux. Il y a trois grandes catĂ©gories ; le milsim (simulation tactique militaire), le recball (rĂ©crĂ©atif) et le speedball (compĂ©titif). Le joueur est Ă©liminĂ© lorsqu'il est touchĂ© par une bille de paintball et que celle-ci Ă©clate, libĂ©rant gĂ©nĂ©ralement de la peinture, ou bien de l’huile vĂ©gĂ©tale colorĂ©e. Si le joueur ne peut pas dĂ©terminer par lui-mĂȘme si la bille qui l’a touchĂ© a Ă©clatĂ©, il peut demander Ă  un arbitre ou Ă  son coĂ©quipier de lui faire un « paintcheck » c’est-Ă -dire de lui demander la confirmation que la bille a Ă©clatĂ© ou non.

La lĂ©galitĂ© et la rĂ©glementation du paintball varie selon les pays. Ce sport peut ĂȘtre dangereux s'il est mal encadrĂ© ou si les conditions de sĂ©curitĂ© ne sont pas respectĂ©es (zone de jeu clairement dĂ©limitĂ©e par des filets, port d'un masque spĂ©cifique, lanceur en bon Ă©tat et plafonnĂ© Ă  une certaine vitesse, bouchon de canon mis en permanence hors des terrains, etc.).

Le paintball est différent de l'airsoft, qui se pratique avec des répliques d'armes et des billes dures de plus petit calibre (mm)[3].

Aujourd'hui le paintball est une activité de plus en plus plébiscitée par les entreprises dans le cadre de team building car il comporte une forte dimension stratégique tout en permettant aux joueurs de s'amuser.

Il existe différentes formes de tarifications, toutefois la plus courante est celle au nombre de billes. Le joueur loue le matériel nécessaire et achÚte un nombre de billes qu'il pourra utiliser. Lorsque toutes ses billes sont utilisées, sa partie est finie.

Histoire

Style vestimentaire adopté par des joueurs de simulation.

Les premiers lanceurs furent utilisĂ©s par les Ă©leveurs australiens pour marquer le bĂ©tail dans les annĂ©es 1970. En effet, la taille des ranchs et la mĂ©thode d'Ă©levage des troupeaux qui paissent dans la nature obligent alors les Ă©leveurs Ă  travailler comme des cowboys des temps modernes. En moto, en quad et en hĂ©licoptĂšre, ils rassemblent les troupeaux et, comme le cas se prĂ©sente souvent, les animaux peuvent se regrouper avec ceux d'autres ranchs. Il fallait donc trouver, avant d'embarquer les animaux, un moyen simple pour marquer la propriĂ©tĂ©, qui soit visible sur le moment grĂące aux marquages au fer rouge. En rĂ©alitĂ©, le paintball est nĂ© de l'isolement de ces ranchs, qui peuvent couvrir des centaines de kmÂČ et qui ne sont accessibles que par 4×4 ou par avion. La population est principalement masculine et les lanceurs hypodermiques furent alors utilisĂ©s pour s'amuser entre cowboys
 Les gĂ©rants des exploitations purent alors remarquer une baisse des bagarres entre leurs hommes. À la fin des annĂ©es 1970, des tournois opposaient alors des ranchs voisins afin de faire dĂ©compresser les hommes puis la Nouvelle-ZĂ©lande fut « touchĂ©e », avant d'arriver aux États-Unis, oĂč les lanceurs pour marquer le bĂ©tail furent exportĂ©s en 1979.

Sous forme de jeu Ă  proprement parler comme on le connaĂźt aujourd'hui, il s'est tout d'abord dĂ©veloppĂ© aux États-Unis. Le premier tournoi a Ă©tĂ© organisĂ© le . Il est alors connu sous le nom de National Survival Game aux États-Unis, et Skirmish Games en Australie, mais y est dĂšs 1984 dĂ©signĂ© sous le nom de paintball par les fabricants dans les boutiques de jeux et sport, et parfois mĂȘme dans les supermarchĂ©s.

Cette activité est arrivée en Grande-Bretagne à la fin des années 1980, puis en France et dans le reste de l'Europe au début des années 1990, sous l'influence entre autres de séminaires de motivation d'entreprise ou de jeu de rÎle grandeur nature.

Le jeu se rĂ©vĂšle extraordinairement tactique et est un excellent sport d'Ă©quipe trĂšs riche en interactions et en sensations. Il prĂ©sente par ailleurs l'avantage d'ĂȘtre trĂšs complet en demandant un large panel de compĂ©tences.

« La simulation militaire au Paintball est devenue tellement populaire que plusieurs sites Ă  travers le monde offrent une multitude de programmes d’entraĂźnement. Certains sites le font avec peu d’équipement ou de façon trĂšs amateur[4]. »

Les clubs français se sont organisĂ©s en « fĂ©dĂ©ration » en 1996 pour promouvoir une vision plus sportive du paintball, sous le nom de FĂ©dĂ©ration de Paintball Sportif. En 2006, elle comprenait 24 000 licenciĂ©s et regroupait 212 clubs affiliĂ©s dans 22 ligues[5]. Des tournois rĂ©gionaux, nationaux et internationaux sont organisĂ©s. Aujourd'hui, le paintball est officiellement reprĂ©sentĂ© dans prĂšs de quarante pays sur tous les continents. Des championnats internationaux ont lieu tous les ans pour des matchs par Ă©quipe de 5 et 7 joueurs. Ils regroupent entre 50 et 200 Ă©quipes Ă  chaque fois, deux manches ont lieu en France : la World Cup Ă  Toulouse et le Disney French Open au Parc Disneyland dans le cadre du circuit privĂ© Millennium.

Au QuĂ©bec, le sport tel qu’on le connaĂźt aujourd’hui a commencĂ© Ă  se dĂ©velopper au dĂ©but des annĂ©es 1990. Certains centres en Estrie et dans les Laurentides ont commencĂ© Ă  ouvrir, offrant au nombre grandissant de joueurs l’opportunitĂ© de jouer sur des terrains amĂ©nagĂ©s Ă  cet effet. Au dĂ©but, c’était surtout des terrains naturels avec des barricades de bois, des piles de pneus ou de barils, bref des installations assez simples. En 1995, Bigfoot Paintball a ouvert ses portes Ă  St-Alphonse-Rodriguez dans LanaudiĂšre. AprĂšs quelques annĂ©es seulement, ce centre devint le plus important au QuĂ©bec, au Canada et dans le monde entier. « Au QuĂ©bec, dans l’une des plus belles provinces du Canada se trouve l’un des plus spectaculaires terrains au monde. Plusieurs distributeurs croient mĂȘme qu’il s’agit de la plus grosse activitĂ© de Paintball en AmĂ©rique du Nord[6]. »

Au QuĂ©bec, le mot Paintball a Ă©tĂ© soumis Ă  l’office de la langue française par François Gagnon du Bigfoot Paintball et Denyse LĂ©tourneau de l’office. Ce n’est qu’en 1996 qu’il fut adoptĂ© par l’office avec la dĂ©finition suivante :

  • Le terme « Paintball » a Ă©tĂ© prĂ©fĂ©rĂ© Ă  d'autres propositions qui faisaient rĂ©fĂ©rence Ă  la guerre, telles que « jeu de guerre », « guerre Ă  la peinture ». Le terme « jeu d'aventure » est considĂ©rĂ© comme un terme trop gĂ©nĂ©rique et ne convient pas. « Paintball » dĂ©signe, au sens premier, le projectile lancĂ© (la balle de peinture) et, par extension de sens, le sport lui-mĂȘme. Des expressions ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©es Ă  partir du terme « Paintball » : terrain de paintball, joueur de paintball, Ă©quipement de paintball, Ă©quipe de paintball, paintball en intĂ©rieur. Le terme « Paintball » a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© par la Commission de terminologie de l'Office de la langue française qui juge opportun de maintenir l'usage du terme « Paintball », trĂšs implantĂ© sur le plan international depuis plusieurs annĂ©es et dont la diffusion est limitĂ©e.

[Office de la langue française, 1996]

Équipement

Lanceur de paintball.
Marqueur de type Tippmann pour jeux en forĂȘt
Billes usagées.
Lanceur avec son loader (le canon est obstrué par un capuchon de tissu par mesure de sécurité).
Lanceur paintball équipé pour scénario en version artilleur : chargeur rotorbox 320 coups, poignée bipied, lunette de précision, lance-grenade 40mm, torche-laser, avec billes et munitions adéquates.

Protection du joueur

  • Masque : Celui-ci protĂšge le visage du joueur des impacts occasionnĂ©s par les billes de peinture. En l'an 2000, 1200 lĂ©sions oculaires dues Ă  des accidents de paintball ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es aux États-Unis, aucune des victimes ne portait de masque. Le paintball reste nĂ©anmoins un des sports les moins risquĂ©s lorsqu'il est correctement encadrĂ©[7].
  • Protection du joueur : L'Ă©quipement de protection portĂ© par le joueur peut ĂȘtre constituĂ© de genouillĂšres, coudiĂšres, shorts rembourrĂ©s, gants, vĂȘtements de protection ou de style camouflage militaire ; Ă  ce sujet une controverse existe dans le milieu du paintball, car les tenues de camouflage militaire donneraient selon certains une image militariste Ă  ce loisir de dĂ©tente. NĂ©anmoins, malgrĂ© toutes les considĂ©rations sujettes Ă  polĂ©miques, les tenues camouflantes sont, sur certains terrains dotĂ©s d'une vĂ©gĂ©tation dense, trĂšs efficaces pour se dissimuler de la vue des adversaires mais rarement utilisĂ©es sur les terrains de compĂ©tition.
  • Bouclier tactique : Le bouclier tactique est un Ă©lĂ©ment de scĂ©nario spĂ©cialement Ă©tudiĂ© pour permettre l'approche du joueur ou de son Ă©quipe au plus prĂšs de la cible. En apparence identiques aux boucliers antiĂ©meutes utilisĂ©s par les Forces de l'Ordre, ils sont toutefois prĂ©vus pour n'encaisser que des impacts de billes de peinture. Leurs matĂ©riaux de conception, gĂ©nĂ©ralement des polycarbonates, les rendent lĂ©gers (environ 2kg) et donc relativement maniables.

Le lanceur

Le Lanceur (ou marqueur) est un Ă©lĂ©ment mĂ©canique ou Ă©lectronique servant Ă  propulser les billes grĂące au gaz — le CO2 ou Ă  l'air comprimĂ© selon le systĂšme utilisĂ© — contenu dans une bouteille. La limite lĂ©gale amĂ©ricaine pour leur puissance est de 300fps (300 pieds par seconde ou environ 100 m/s) Ă  l'entrĂ©e du canon. Un lanceur Ă©lectronique peut tirer en thĂ©orie jusqu'Ă  30 billes par seconde.

On peut distinguer les lanceurs suivant leur mode de fonctionnement, de tir :

  • Stock Class : Ces marqueurs possĂšdent une rĂ©serve trĂšs limitĂ©e en billes et en gaz. Ils embarquent en gĂ©nĂ©ral une dizaine de billes et utilisent des sparclettes de gaz (capsules de CO2) jetables. Lanceur Ă  une main, ils ressemblent aux armes de poing que tout le monde connaĂźt.
  • Lanceurs Pompes : Le rĂ©armement est manuel et se fait grĂące Ă  deux piĂšces qui coulissent l'une sur l'autre permettant d'engager la bille dans le canon et d'armer le marteau destinĂ© Ă  relĂącher l'air.
  • Lanceurs semi-automatiques : Le rĂ©armement est automatique mais l'Ă©jection de la bille n'est pas continue si on garde la dĂ©tente appuyĂ©e. Les lanceurs semi-automatiques sont aujourd'hui les plus utilisĂ©s dans le monde du paintball. On distingue cependant deux grandes familles :
    1. Semi-auto mécaniques : Appelés également « méca ». Sur ces lanceurs, l'action d'appuyer sur la détente relùche un marteau qui libÚre à l'impact et, pendant un court instant, le gaz comprimé de la bouteille permettant d'éjecter la bille.
    2. Semi-auto Ă©lectroniques : GĂ©nĂ©ralement destinĂ©s au paintball sportif, ils embarquent une carte Ă©lectronique programmable et un ensemble de capteurs (le plus courant Ă©tant un laser pour certifier la prĂ©sence d'une bille) permettant d'augmenter considĂ©rablement le dĂ©bit des tirs et de rĂ©duire la casse de bille. L'action d'appuyer sur la dĂ©tente vient activer un interrupteur reliĂ© Ă  la carte Ă©lectronique logĂ©e dans la poignĂ©e du lanceur (de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, certains modĂšles ont des cartes situĂ©es dans d'autres Ă©lĂ©ments). La carte active ensuite une Ă©lectrovanne qui libĂšre l'air pour expulser la bille. Les cartes proposent en gĂ©nĂ©ral certains modes de tir assistĂ©s (ou ramping). GrĂące Ă  ces modes, le nombre de billes lancĂ©es est supĂ©rieur au nombre de pressions sur la dĂ©tente. Selon les tournois, certains « modes » pourront ĂȘtre autorisĂ©s ou non. Ils sont en gĂ©nĂ©ral rĂ©glementĂ©s par le nombre de billes par seconde (limitĂ© Ă  10,5 pour la majoritĂ© des tournois) et par le temps sĂ©parant deux billes. Ces lanceurs demandent un rĂ©glage et un entretien minutieux pour un fonctionnement optimal.
  • Lanceurs automatiques : depuis le les lanceurs automatiques de moins de 20 joules sont en vente libre, leur dĂ©tention ne nĂ©cessite plus de dĂ©claration en prĂ©fecture[8]. Ces lanceurs peuvent ĂȘtre soit full pneumatique, par exemple l'EMF100, ou Ă©lectro-pneumatique, par exemple le DAM-DYE. ÉquipĂ© d'un circuit imprimĂ© le lanceur Ă©lectro-pneumatique permet certains rĂ©glages tel que la sensibilitĂ© de la dĂ©tente, le temps d'activation du solĂ©noĂŻde qui correspond Ă  la durĂ©e d'exposition de la bille au jet de gaz (temps nommĂ© DWELL), la cadence de tir (exprimĂ©e en nombre de billes par seconde ou BPS), le nombre de billes tirĂ©es Ă  chaque rafale. Tout comme les lanceurs semi-automatiques, certains modes prĂ©rĂ©glĂ©s en usines permettent de basculer rapidement le lanceur automatique dans une configuration correspondant aux rĂšgles spĂ©cifiques Ă  certains tournois (Millenium, PSP...) et de l'y maintenir par un blocage.

Equipement du lanceur

  • Bouchon de canon : ÉlĂ©ment essentiel de la sĂ©curitĂ© dans le paintball, le bouchon de canon est une piĂšce servant Ă  obstruer la sortie de canon de façon suffisamment rĂ©sistante pour qu'un tir accidentel de bille soit stoppĂ©. Les bouchons en plastique (barrel plug) Ă  joints ont tendance Ă  disparaĂźtre au profit de sacs Ă  canon ou barrel sock qui sont des poches en tissu rĂ©sistant maintenues sur le canon par des Ă©lastiques puissants reliĂ©s Ă  l'arriĂšre du marqueur. Cet Ă©lĂ©ment est obligatoire sur tous les terrains de paintball et tous les lanceurs sont vendus avec.
  • Verrou de pontet : SystĂšme de verrouillage Ă  clĂ© qui permet de bloquer l'accĂšs Ă  la dĂ©tente du lanceur, le verrou vient se loger sur l'arcade de pontet empĂȘchant tout mouvement de la queue de dĂ©tente et donc tout tir accidentel. Cela ressemble Ă  un cadenas ovale. Bien que le bouchon de canon soit beaucoup plus utilisĂ© du fait de son prix et de sa disponibilitĂ©, le verrou de pontet est l'un des moyens de sĂ©curitĂ© le plus sĂ»r, car il empĂȘche qui que ce soit d'autre que le propriĂ©taire de tirer avec le lanceur.
  • Loader : Le loader est un rĂ©servoir de billes qui se positionne au-dessus du corps du lanceur. Son utilisation est nommĂ©e Loader feed en comparaison du Mag feed qui utilise des chargeurs tel que cela se fait dans les armes classiques. Le loader utilise la gravitĂ© pour alimenter le lanceur, toutefois, afin de pouvoir suivre la cadence de tir des lanceurs Ă©lectroniques, certains loaders sont Ă©quipĂ©s d'une hĂ©lice mĂ©canique actionnĂ©e par un moteur Ă©lectrique alimentĂ© par des piles, et qui agit comme une sorte de turbine qui accroĂźt le dĂ©bit de billes. Ces loaders sont Ă©galement Ă©lectroniques, puisqu'une carte permet de rĂ©gler leur vitesse. Certains loaders possĂšdent un « Ɠil » optique (dĂ©tecteur de bille) ou capteur sonore afin de ne pas fonctionner continuellement.
  • Chargeur C'est le terme donnĂ© au rĂ©servoir de bille qui alimente le lanceur tel que le ferait une arme classique. Son utilisation est nommĂ©e Mag feed en comparaison du loader feed qui dĂ©signe l'utilisation d'un loader. L'intĂ©rĂȘt du chargeur est Ă  la fois le rĂ©alisme qu'il donne Ă  l'utilisation du lanceur tel une arme (cas des simulations de guerre, des scĂ©narios CQB...) et aussi le fait que la visĂ©e n'est pas gĂȘnĂ©e, contrairement Ă  l'utilisation d'un loader. Le premier inconvĂ©nient du chargeur rĂ©side en ce qu'il utilise un ressort pour pousser la bille vers le haut, dans le eye-pipe, ce qui peut entraĂźner des casses de bille s'il est mal tarĂ©, si la bille est dĂ©fectueuse ou si elle n'est pas adaptĂ©e aux conditions climatiques. Le second inconvĂ©nient rĂ©side dans les capacitĂ©s en billes gĂ©nĂ©ralement faibles de tels rĂ©servoirs. Pour augmenter les capacitĂ©s on peut utiliser des coupleurs qui permettent de lier deux chargeurs, voire utiliser des chargeurs de type caisses Ă  alimentation Ă©lectronique.
  • Gaz : Le gaz de propulsion de la bille est soit du CO2 soit de l'air comprimĂ© (couramment appelĂ© « nitro », puisque l'air est composĂ© Ă  78% d'azote nommĂ© nitrogen en anglais). Le CO2 est un gaz qui coĂ»te peu cher Ă  l'achat, mais qui a tendance Ă  geler quand on le dĂ©tend trop vite (tirs rapides, rafales...) De plus c'est un gaz qui rĂ©agit Ă©normĂ©ment aux diffĂ©rences de tempĂ©rature, ce qui occasionne des variations importantes de pression, et par consĂ©quent, une vitesse de bille approximative. Le CO2 est plus agressif que l'air sur les joints et la mĂ©canique interne du lanceur ; on l'utilise principalement pour les lanceurs de loisir ou semi-auto mĂ©caniques. L'air comprimĂ© est beaucoup moins sensible aux variations de tempĂ©rature, il ne gĂšle pas, a des dĂ©bits soutenus et est donc indispensable pour alimenter les lanceurs Ă©lectroniques.
  • Bouteilles : Les bouteilles sont des rĂ©servoirs de gaz en aluminium, fibre de verre ou kevlar permettant de concilier lĂ©gĂšretĂ© et rĂ©sistance Ă  la pression. Leur pression est donnĂ©e en psi (pounds per square inch, livres-force par poucecarrĂ© : 1 psi ≈ 0,068 94 bar). Les pressions dans les bouteilles d'air peuvent atteindre 4500 psi (presque 320 bars) pour une contenance d'environ 1 L. Elles se rechargent sur des bouteilles d'air de plongĂ©e (appelĂ©es bouteilles tampons) Ă©quipĂ©es de connexions spĂ©ciales ou sur des compresseurs fixes ou mobiles de plus grande capacitĂ©. Par abus de langage, lorsque l'on parle de retirer la bouteille du lanceur, c'est l'ensemble rĂ©gulateur-bouteille que l'on dĂ©visse du lanceur. Les bouteilles en aluminium ne sont pas conçues pour tolĂ©rer des pressions au delĂ  de 3000 psi. Celles en kevlar, plus onĂ©reuses Ă  l'achat, ont une pression utile de 4500 psi ; Ă  volume d'air contenu identique leur contenance permet donc d'effectuer plus de tirs. Les bouteilles comportent toutes une inscription mentionnant leur date de fabrication. Cette information est essentielle pour la sĂ©curitĂ© du joueur, selon le matĂ©riau dont elles sont constituĂ©es il est dĂ©conseillĂ© de les utiliser au delĂ  d'une pĂ©riode de 5 (aluminuim) Ă  10 ans (kevlar). Acheter une bouteille impose donc de demander au vendeur sa date de fabrication pour pouvoir estimer sa longĂ©vitĂ©.
  • Les rĂ©gulateurs : Ils sont vissĂ©s d'un cĂŽtĂ© Ă  la bouteille d'air et de l'autre au lanceur. Ils permettent de rĂ©duire la pression en sortie de bouteille pour rendre l'air utilisable par la mĂ©canique du lanceur. On distingue les rĂ©gulateurs basse pression (B.P. 450 psi environ) et haute pression (H.P. 850 psi environ), certains rĂ©gulateurs permettent de varier la pression de sortie. Un rĂ©gulateur haute pression permet de rĂ©duire le choc lors du remplissage du rĂ©gulateur interne du lanceur. Selon certains, il permettrait aussi de pousser plus longtemps la bille dans le canon, amĂ©liorant la trajectoire de celle-ci. Les rĂ©gulateurs sont gĂ©nĂ©ralement dotĂ©s d'un manomĂštre qui mesure la pression d'air dans la bouteille.
  • On/Off : Le On/off est un robinet pneumatique que l'on place entre le rĂ©gulateur et le lanceur. Il reprĂ©sente une solution pour contrer les micro-fuites qui peuvent avoir lieu dans le corps du lanceur. Il permet sur le temps, plusieurs semaines, de conserver l'air sous pression dans la bouteille (plus exactement l'ensemble rĂ©gulateur-bouteille).
  • Mamba : Le mamba est un flexible qui permet de relier la bouteille au lanceur. Son utilisation permet de transporter la bouteille par exemple dans le dos, ce qui rĂ©duit le poids et le volume du lanceur et en augmente donc la maniabilitĂ©. Cette configuration est apprĂ©ciĂ©e en scĂ©nario CQB, oĂč les espaces sont souvent Ă©troits, oĂč la maniabilitĂ© du lanceur peut ĂȘtre affectĂ©e par des Ă©lĂ©ments de terrain : murs, fenĂȘtres, proximitĂ© parfois jusqu'au contact d'autres joueurs de la mĂȘme Ă©quipe, boucliers tactiques portables...
  • Accessoires pour scĂ©narios : nombre d'accessoires spĂ©cifiques aux scĂ©narios peuvent Ă©quiper le lanceur : lunette de prĂ©cision, bipieds, torche, point-rouge, laser, lance-grenade... Les lanceurs sont gĂ©nĂ©ralement dotĂ©s d'un ou plusieurs rails Picatinny qui permettent de les Ă©quiper avec les mĂȘmes accessoires que ceux conçus pour les armes Ă  feu.

Ligne d'alimentation

Montage classique Bouteille-RĂ©gulateur-OnOff-Lanceur Paintball

La ligne d'alimentation en air depuis la bouteille jusqu'au lanceur place les équipements décrits ci-dessus dans cet ordre :
bouteille - régulateur - mamba - on/off - lanceur .
Positionner le on/off entre le mamba et le lanceur permet d'effectuer une purge avant de démonter le mamba.

Les billes

Les billes conçues pour le jeu sont constituĂ©es de deux coques de gĂ©latine (souvent de l'amidon) solides, remplies de colorant alimentaire et soudĂ©es l'une Ă  l'autre. La composition du mĂ©lange interne est polyĂ©thylĂšne glycol, sorbitol, glycĂ©rine et eau dans la majoritĂ© des cas, mĂ©lange Ă  fort pouvoir osmotique, ce qui peut entraĂźner en cas d'ingestion une diarrhĂ©e. Elles doivent ĂȘtre biodĂ©gradables et non toxiques. On en trouve de plus ou moins tachantes et Ă  la fragilitĂ© variable pour jouer en diverses saisons. Les billes peuvent ĂȘtre de n'importe quelle couleur, en gĂ©nĂ©ral de couleur fluo pour repĂ©rer le marquage plus facilement ; il en existe mĂȘme des pailletĂ©es. Certains joueurs de scĂ©narios utilisent le rouge, mais cette couleur est rarement utilisĂ©e par les autres joueurs qui la jugent trop proche de celle du sang. Sur les terrains de jeu homologuĂ©s, la FĂ©dĂ©ration Française de Paintball interdit l'utilisation des billes avec un remplissage rouge et orange [9]. Leur dĂ©gradabilitĂ© est variable, de quelques jours Ă  plusieurs mois. La qualitĂ© d'une bille est dĂ©finie par la rĂ©gularitĂ© de sa coquille, de la soudure, son pouvoir tachant, sa rĂ©sistance (Ă©vitant qu'elle casse dans le lanceur) et sa fragilitĂ© (favorisant la casse Ă  l'impact). Les meilleures billes sont encore fabriquĂ©es sur le continent amĂ©ricain..
Les billes représentent pour un joueur régulier l'équipement le plus coûteux.
Billes "First Strike" : ces billes sont équipées d'ailettes leur impliquant une rotation autour du centre de gravité pendant le vol, l'effet obtenu est une meilleur précision et une meilleure portée lors des tirs.
Billes pour rĂ©glages et pour l'autodĂ©fense : Les fabricants de billes ont aussi crĂ©e des billes spĂ©cifiquement conçues pour l'entraĂźnement et le rĂ©glage du lanceur, en caoutchouc, rĂ©utilisables. D'autres de mĂȘme calibre conçues pour l'autodĂ©fense peuvent aussi ĂȘtre utilisĂ©es dans les lanceurs, elles sont gĂ©nĂ©ralement constituĂ©es de caoutchouc ou de mĂ©tal. GĂ©nĂ©ralement plus lourdes que les billes de peinture elles nĂ©cessitent d'effectuer des rĂ©glages de pression au niveau du lanceur pour conserver la portĂ©e des tirs.

Terrains

Terrain de paintball dans un ancien fort militaire de 1870 (cour centrale).
Vue générale d'un terrain de paintball

La forĂȘt ou les sites naturels ont Ă©tĂ© historiquement les premiĂšres catĂ©gories de terrains utilisĂ©es, les arbres et la vĂ©gĂ©tation faisant office d'obstacles naturels. Le paintball a Ă©tĂ© souvent pratiquĂ© de maniĂšre « sauvage » dans des bĂątiments industriels dĂ©saffectĂ©s, mais les pratiques actuelles de sĂ©curitĂ© et d'assurance n'encouragent pas ce genre de pratiques marginales et souvent rĂ©primandĂ©es par la loi, faute d'encadrement appropriĂ©.

Dans un second temps, le jeu s'est dĂ©veloppĂ© sur des terrains en plaine, garnis d'obstacles artificiels permettant aux spectateurs une vision de l'ensemble du jeu. Des parcours en salle sur le mĂȘme principe existent Ă©galement. Enfin se sont dĂ©veloppĂ©s derniĂšrement des obstacles gonflables pouvant ĂȘtre installĂ©s sur n'importe quel type de terrain sportif et offrant une trĂšs bonne visibilitĂ© aux spectateurs, ils sont rapidement devenus la norme pour les compĂ©titions.

En France, il n'est pas possible de jouer sur un terrain du domaine public, mais il existe de nombreux clubs ou sociĂ©tĂ©s privĂ©es louant des terrains adaptĂ©s Ă  cette activitĂ© et rĂ©pondant Ă  la lĂ©gislation en vigueur. Il n'existe pas d'interdiction a priori pour organiser une partie sur un terrain privĂ©, mais, comme pour toute activitĂ© de ce type, la responsabilitĂ© de l'organisateur peut ĂȘtre engagĂ©e en cas de problĂšmes. Par ailleurs, des billes bien que parfaitement biodĂ©gradables mettent plusieurs semaines Ă  disparaĂźtre et certaines surfaces permĂ©ables, comme le crĂ©pi des maisons, peuvent ĂȘtre tachĂ©es durablement.

Le paintball sportif

Le paintball sportif reprĂ©sente la version ancienne et adaptĂ©e Ă  la compĂ©tition de loisir du mĂȘme nom. Il peut ĂȘtre au choix, soit classĂ© dans la catĂ©gorie des sports mĂ©caniques (Ă  cause des lanceurs utilisĂ©s par les joueurs pour envoyer les billes) soit en tant que sport extrĂȘme (Ă  cause des hĂ©matomes et autres blessures que subissent les joueurs Ă  chaque partie).

Un travail important a été fait pour débarrasser le paintball sportif de sa connotation militaire, les tenues de camouflage et les billes de couleur rouge sont par exemple interdites en compétition en France. Le paintball sportif se distingue également par l'utilisation d'un terrain normalisé symétrique permettant aux spectateurs de suivre les parties en toute sécurité.

En compĂ©tition, les terrains sont constituĂ©s d'obstacles artificiels (gonflables le plus souvent) organisĂ©s de maniĂšre symĂ©trique et qui doivent ĂȘtre complĂštement entourĂ©s de filets de 6 mĂštres de haut afin d'Ă©viter les projections de billes sur les spectateurs.

Malgré l'appellation paintball sportif, cette activité est considérée en France comme une « activité physique de loisir » et non un sport, par le ministÚre chargé des Sports.

Les fédérations de paintball sportif européennes sont regroupées sous l'entité EPBF (European PaintBall Federation) qui gÚre un systÚme de licence commun aux circuits privés et associatifs.

Cette mĂȘme EPBF est sous l'Ă©gide de l'UPBF (United Paintball Federation) regroupant les fĂ©dĂ©rations amĂ©ricaines et asiatiques. Il n'y a nĂ©anmoins pas encore de vrai circuit mondial organisĂ©.

Composition d'une Ă©quipe

Au paintball sportif, on distingue plusieurs postes aux rÎles bien définis :

  • ArriĂšres : Joueurs de fond de terrain, ils sont gĂ©nĂ©ralement les plus expĂ©rimentĂ©s. ChargĂ©s de la couverture des avants, ils se doivent de dĂ©livrer un grand volume de billes pour permettre Ă  un Ă©quipier de rentrer profondĂ©ment dans la surface adverse. Ils sont Ă©galement le dernier rempart avant la base. Une des techniques dĂ©fensives de base consiste Ă  faire « croiser » les couvreurs, afin d'Ă©viter toute avancĂ©e adverse, chaque couvreur positionnĂ© d'un cĂŽtĂ© du terrain « croise » en bloquant les avancĂ©es du cĂŽtĂ© intĂ©rieur du terrain de son angle de vision, cela permet de verrouiller un terrain avec seulement deux couvreurs.
  • Attaquants : Ils sont lĂ  pour prendre les positions les plus avancĂ©es dans la surface adverse et attirer les tirs ou surprendre les adversaires selon les stratĂ©gies adoptĂ©es. VivacitĂ©, rapiditĂ©, discrĂ©tion et prĂ©cision sont les principales caractĂ©ristiques des avants, leur place est risquĂ©e mais une action payante donne de grandes chances de remporter le match. C'est ainsi souvent la position des joueurs stars, car l'audace et les prises de risques spectaculaires font partie du jeu de l'avant.
  • Milieu : Joueur qui va orienter le jeu, appuyer les avants ou prendre l'initiative, le milieu est l'Ă©lĂ©ment polyvalent de l'Ă©quipe. En joueur expĂ©rimentĂ©, dĂ©fensif ou offensif, il prendra la place d'un Ă©quipier Ă©liminĂ© ou assurera la deuxiĂšme vague d'une attaque. C'est aussi en dehors des parties de format long l'Ă©lĂ©ment essentiel de communication, assurant la liaison entre le cĂŽtĂ© droit et le cĂŽtĂ© gauche du terrain, il est donc primordial de possĂ©der dans son Ă©quipe un joueur de milieu de terrain ayant une bonne vue du jeu et la tĂȘte sur les Ă©paules afin d'organiser correctement le dĂ©roulement de la partie. C'est souvent la position du Capitaine de l'Ă©quipe.

Le format long nécessite de nouveaux éléments dans l'équipe de paintball typique :

  • Coaching : Le format long contrairement aux formats dits classiques permet Ă  des personnes extĂ©rieures Ă  l'aire de jeu de communiquer avec les joueurs sur les terrains, mais dans une zone limitĂ©e, avec des personnes dĂ©finies. Les « coaches » sont des personnes travaillant Ă  l'avancĂ©e des joueurs Ă  portĂ©e de leur voix, indiquant des informations essentielles Ă  la progression du jeu, au format long de type Millennium, un coach est autorisĂ© de chaque cĂŽtĂ© du terrain, derriĂšre les filets de protection, ils ont aussi la possibilitĂ© d'utiliser un porte voix non-Ă©lectronique ainsi que des panneaux indicateurs. Cet Ă©lĂ©ment rĂ©cent dans le paintball apporte une maniĂšre de jouer totalement diffĂ©rente oĂč non seulement la technique pure est mise en valeur, mais oĂč la compĂ©tence et les qualitĂ©s d'un coach peuvent ĂȘtre dĂ©cisifs sur un tournoi. Le coaching "Millennium" a Ă©tĂ© retirĂ© du format de jeu depuis 2016. Les spectateurs ne peuvent pas interagir, seuls les joueurs prĂ©sents sur le terrain peuvent communiquer entre eux.
  • Pit crew : Ou mot Ă  mot « Ă©quipe du stand », comme en formule 1, il s'agit essentiellement de personnes de support technique, veillant Ă  ce qu'entre chaque point de format long chaque Ă©lĂ©ment du joueur soit prĂȘt Ă  repartir ; nettoyage en cas d'impact, remplissage d'air, remplissage de billes, nourriture et boisson. En Millennium, deux « Pit crew » sont autorisĂ©s par Ă©quipe.

Compétition en France

La FĂ©dĂ©ration de Paintball Sportif s'occupe de la gestion des compĂ©titions fĂ©dĂ©rales via des ligues rĂ©gionales. Chaque ligue est autonome au niveau de la gestion de son championnat rĂ©gional, et les saisons sont Ă©tablies sur un calendrier scolaire (septembre Ă  juin). À la fin de chaque saison est organisĂ© un championnat national (aussi appelĂ© championnat de la FĂ©dĂ©ration) regroupant les meilleures Ă©quipes de chaque format Ă  Vichy sur un site dĂ©diĂ© de 2001 Ă  2007, depuis 2008 il est itinĂ©rant. Pour participer Ă  la FĂ©dĂ©ration et afin d'aider Ă  l'obtention d'une dĂ©lĂ©gation de l'Ă©tat au ministĂšre de la santĂ© et du sport afin de devenir FĂ©dĂ©ration Nationale, les clubs doivent ĂȘtre structurĂ©s sous forme d'associations dont les adhĂ©rents acquiĂšrent une licence fĂ©dĂ©rale de compĂ©tition. Ils peuvent alors participer au circuit de ligue, ou de loisir si l'on souhaite simplement pratiquer le paintball sur un terrain affiliĂ©[10]. Plus d'informations sur le site officiel de la FPS.

La Fédération de Paintball Sportif a regagné beaucoup de crédibilité en fédérant les plus importantes équipes Françaises durant ces deux derniÚres années.

Pour rassembler Ă  nouveau grandes et petites Ă©quipes, depuis 2007 est organisĂ© l’Open de France, une rencontre ouverte aux Ă©quipes affiliĂ©es et non affiliĂ©es françaises sur le site du Championnat National, et le rĂšglement français est dorĂ©navant harmonisĂ© avec celui du circuit europĂ©en.

En France seuls six formats de jeu sont reconnus par la FPS :

  • Fun Cup : Ce format est exclusivement français et uniquement pratiquĂ© dans le cadre de la FPS, il n'y a pas de tournois privĂ©s ou de circuit autre que les ligues rĂ©gionales en Fun Cup. Parti sur un principe de « format Ă©conomique », car limitĂ© en nombre de billes par joueur (140), il oppose 5 joueurs plus un 6e s'il est Ă©quipĂ© d'un lanceur stock class. Bien que prĂ©vu pour lancer les joueurs dĂ©butants dans la compĂ©tition, le format n'attire que des aficionados et reste marginal, bien que relativement plus populaire que le format Pompe.
  • Pompe : Chaque Ă©quipe est composĂ©e de 5 joueurs avec des marqueurs Ă  pompe sans limitation du nombre de billes. La catĂ©gorie Pompe est la seule Ă  bĂ©nĂ©ficier d'un circuit national en plus du circuit rĂ©gional classique, il s'agit de la Coupe Nationale Pompe. Depuis la saison 2006-2007, elle est aussi la seule catĂ©gorie Ă  avoir un championnat national sĂ©parĂ© des autres, Ă  MoliĂšres en 2007. Cette catĂ©gorie qui fut historiquement « l'Ă©cole du paintball » est sur le dĂ©clin depuis quelques saisons et ne survit que grĂące Ă  la CNP, dans le but de redynamiser le jeu le format long type CPL Millennium (voir plus bas) a Ă©tĂ© adoptĂ©.
  • Semi 3 : Chaque Ă©quipe est composĂ©e de 3 joueurs (+1 remplaçant max) avec des marqueurs semi-automatiques sans limitation du nombre de billes, le jeu est basĂ© sur une capture de drapeau dans la base adverse que l'on doit ramener dans sa propre base sans avoir Ă©tĂ© touchĂ©, la durĂ©e de jeu est de 3 minutes.
    • Semi 3 format long : Ce format est le mĂȘme que le semi 3 sauf qu'un match est composĂ© de plusieurs points et celui qui gagne est le premier Ă  avoir marquĂ© 4 points.
  • Semi 5 : Chaque Ă©quipe est composĂ©e de 5 joueurs (+2 remplaçants max) avec des marqueurs semi-automatiques sans limitation du nombre de billes, mĂȘme rĂšgles de drapeau, durĂ©e de jeu de 5 minutes.
    • Semi 5 format long : InspirĂ© du format SPL du Millennium, lui-mĂȘme inspirĂ© du format X-Ball amĂ©ricain. Le format long a Ă©tĂ© mis en place pour la saison 2007-2008 (voir format SPL pour le systĂšme de jeu).
  • Semi 7 : Chaque Ă©quipe est composĂ©e de 7 joueurs (+3 remplaçants max) avec des marqueurs semi-automatiques sans limitation du nombre de billes, mĂȘme rĂšgles de drapeau, durĂ©e de jeu de 7 minutes. Ce format n'est plus pratiquĂ© en ligue depuis 2008.

Compétition en Europe

Organisée autour d'un organisme privé, le Millennium Series (Remplacé par NXL depuis 2017) , le circuit européen est actif depuis 2000, bien que son format évolue encore chaque année.

La gestion du championnat se fait selon un calendrier « à l'américaine », d'avril à octobre, avec quatre étapes situées dans des pays tels que la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne principalement, mais aussi la Belgique ou l'Espagne, le Portugal et les Pays-Bas par le passé.

Le circuit est organisé en plusieurs catégories de niveaux et se joue en trois types de format de jeu :

  • CPL, ou Champions' Paintball League : Chaque Ă©quipe est composĂ©e de 5 joueurs, auxquels s'ajoutent 2 remplaçants maximum, 1 coach, avec des marqueurs semi-automatiques assistĂ©s limitĂ©s Ă  10 billes par seconde. Le format de jeu est de type « long », il s'agit dans une limite de temps (15 minutes) de jouer le maximum de parties, celles-ci se terminant lorsqu'un joueur a rĂ©ussi Ă  toucher la base adverse, la premiĂšre Ă©quipe totalisant 5 points d'Ă©cart ou celle en tĂȘte Ă  la fin du temps gagne. Ce format est limitĂ© Ă  16 Ă©quipes dont les 2 derniĂšres en fin de saison sont rĂ©trogradĂ©es en SPL.
  • SPL, ou Semi Pro League : Chaque Ă©quipe est composĂ©e de 5 joueurs, 2 remplaçants maximum, 1 coach, avec des marqueurs semi-automatiques assistĂ©s limitĂ©s Ă  10 billes par seconde. Le format est identique Ă  la CPL, exceptĂ© le temps limitĂ© Ă  10 minutes et la limite de points de 4 pour remporter la victoire. 2007 est la premiĂšre saison de SPL, et elle est limitĂ©e Ă  32 Ă©quipes dont les 2 premiĂšres passeront en CPL, et les 6 derniĂšres seront rĂ©trogradĂ©s en Division 1.
  • Division 1 : Division qui subit un changement au cours de la saison 2008 oĂč elle passe Ă  un rĂšglement identique Ă  la SPL. L'accĂšs est uniquement possible aux vainqueurs de la Division 2, et les 6 meilleures Ă©quipes de la Division 1 seront promues en SPL.
  • Division 2 ou M7 : Cette division change Ă©galement de format de jeu en 2008, pour adopter le format SPL (ou format X-BALL Light), avec des marqueurs semi-automatiques assistĂ©s limitĂ©s Ă  10 billes par seconde. Cette division Ă  la diffĂ©rence de la SPL, CPL et Div1 n'est pas soumise Ă  une qualification prĂ©alable, mais il est en revanche nĂ©cessaire de remporter la saison en Division 2 afin d'accĂ©der en Division 1. Le format de jeu est de type « X-Ball » Ă  5 joueurs mais s'appelle toujours « M7 ».
  • M5 : Chaque Ă©quipe est composĂ©e de cinq joueurs avec des marqueurs semi-automatiques assistĂ©s limitĂ©s Ă  10 billes par seconde. À la suite de la demande de nombreuses Ă©quipes, cette division est soumise Ă  classement annuel bien qu'elle serve uniquement Ă  permettre aux jeunes Ă©quipes locales de prendre un avant-goĂ»t du circuit europĂ©en avant de s'engager sur une saison entiĂšre. Le format est un jeu de drapeau classique.

Il a existé un autre circuit privé en Europe de l'Est appelé le Centurio, dont les meilleurs représentants participent au Millennium librement dans diverses catégories, les classements sont totalement indépendants.

Compétition dans le monde

Le paintball est trĂšs populaire aux États-Unis, c'est le cinquiĂšme sport extrĂȘme avec plus de 16 millions de pratiquants dans le monde[11], il existe deux circuits majeurs nationaux :

  • la National Professional Paintball League : Jeu Ă  7 joueurs en marqueurs semi-automatiques et une catĂ©gorie Pompe Ă  5 joueurs.
  • la National X-Ball League organisĂ©e par la PSP (Paintball Sport Promotion) : Jeu Ă  5 joueurs en marqueurs semi-automatiques avec tir assistĂ© en mode psp (raffales de billes, Ă  un maximum de 15 billes par seconde) en format long « X-Ball ». La PSP fonctionne comme les circuits classiques de sport collectif professionnel amĂ©ricain avec des franchises par ville.
  • la Canadian Xtreme PaintBall League Aussi connu sous le nom de Xball, est la version canadienne du speedball et couvre d'est en ouest. Jeu Ă  5 joueurs en marqueurs en mode ramping (rafales de billes, Ă  un maximum de 15 billes par seconde en MXL et CXBL, puis 12,5 billes par seconde en RXL et RT5) en format long « X-Ball ».
  • la MIPL Mirabel Impact Paintball Ligue, qui ont 3 divisions, D2, D3 et nouvellement la D4. Semblable Ă  la Xball mais se limitant Ă  Mirabel seulement.

Le premier circuit asiatique a fait ses débuts en 2006 mais le développement du paintball dans cette zone du globe est freiné par des législations sévÚres sur l'équipement.

D'autres formats de jeux

D'autres formats de jeux non sportifs, mais personnalisables, sont pratiqués, le plus souvent dans le cadre d'associations de joueurs affiliés ou non à la Fédération de paintball sportif. Cependant, ces formats du jeu, bien que considérés comme non sportifs, demandent de la part des joueurs un effort physique et psychologique intense. En aucun cas, la Fédération de paintball sportif n'a plein pouvoir et ne peut dire comment le paintball peut se jouer car il est organisé par des associations ou équipes d'associations au carrefour de différents jeux (dont le jeu de rÎle grandeur nature).

Le Paintball DĂ©couverte ou de Loisir

Chaque annĂ©e, en France, plus d'un million de personnes s'initient ou pratiquent le Paintball, avec du matĂ©riel de location, dans le cadre de prestations professionnelles. En 2012, plus de 800 professionnels proposent l'activitĂ©, et permettent au plus grand nombre de goĂ»ter et pratiquer ce jeu sous sa forme « ActivitĂ© de loisirs ». Les professionnels souhaitent bien Ă©videmment le dĂ©veloppement de ce loisir, et sont convaincus que pour ce faire, les prestations doivent ĂȘtre irrĂ©prochables en termes de qualitĂ©, de sĂ©curitĂ©, d'encadrement, de respect des normes et des lĂ©gislations. Aussi, ces derniers participent Ă  l'Ă©laboration de la future norme AFNOR du Paintball, et se sont dotĂ©s d'un syndicat, le SPPPL Syndicat Patronal des Professionnels du Paintball de Loisir qui les reprĂ©sente et dĂ©fend leurs intĂ©rĂȘts.

Le Paintball Scénario ou Simulation

Joueur en forĂȘt Ă©quipĂ© d'un pantalon de treillis

Directement hĂ©ritĂ© des premiers temps du paintball en France, les parties de simulation sont pratiquĂ©es par des joueurs portant des tenues camouflage et des lanceurs Ă  l'aspect proche de celui d'armes vĂ©ritables (rĂ©pliques). L'aspect ludique y est tout aussi, sinon plus important que l'aspect sportif. Le tout dans le respect de la sĂ©curitĂ© Ă©lĂ©mentaire du paintball. Ce type de jeu peut se rapprocher du jeu de rĂŽle grandeur nature pour la richesse des accessoires qu'on y trouve (vĂ©hicules, fumigĂšnes, costumes
) et des rĂšgles de Roleplay sont exigĂ©es. Plusieurs associations de paintball scĂ©nario ont ainsi rejoint la FĂ©dĂ©ration française des jeux de rĂŽles grandeur nature (FĂ©dĂ©GN) : www.fedegn.org

Les grand jeux :

  • Taille de l'Ă©vĂ©nement : Les grand jeux sont des parties scĂ©narisĂ©es Ă  grande Ă©chelle.
  • DurĂ©e : Ces parties se dĂ©roulent sur un Ă  plusieurs jours.
  • Nombre de participants : Il peut atteindre plusieurs centaines de joueurs, rĂ©partis en autant d'Ă©quipes que le nĂ©cessite le scĂ©nario.
  • ActivitĂ©s : Des tĂąches peuvent ĂȘtre attribuĂ©es Ă  chaque joueur, laissant une grande libertĂ© d'action et de jeu sur le terrain.
  • SpĂ©cificitĂ© : La taille, l'ambiance, la diversitĂ© des thĂšmes.

Les scĂ©narios se veulent Ă©volutifs, plus tactiques, plus complexes que le simple jeu qui Ă©tait Ă  la base la conquĂȘte du drapeau. Certains de ces scĂ©narios permettent de revivre des moments historiques de la deuxiĂšme guerre mondiale ; le dĂ©barquement Ă©tant certes l’un des plus populaires. Certains joueurs portent mĂȘme des vĂȘtements d’époque, cela les plonge dans un monde imaginaire. Certains font de longues rĂ©flexions sur la triste rĂ©alitĂ© qui a frappĂ© les vrais hĂ©ros de ce dĂ©barquement. La plupart Ă©tant tous trop jeunes pour avoir vĂ©cu ou mĂȘme connu quelqu’un y ayant vraiment participĂ©.

« Quelques fois par annĂ©e, quelque chose d’étrange se passe dans les collines du QuĂ©bec
 500 joueurs se rassemblent pour une des plus intenses batailles de Paintball au monde Chez Bigfoot Paintball Cette annĂ©e ne fut pas diffĂ©rente. »

[Jungle]

Le Paintball Camo ou Paintball Simulation :

  • Taille de l'Ă©vĂ©nement :
    • DurĂ©e : Ces parties se dĂ©roulent de un Ă  plusieurs jours.
    • Nombre de participants : Il peut atteindre plusieurs centaines de joueurs, rĂ©partis en autant d'Ă©quipes que le nĂ©cessite le scĂ©nario.
    • ActivitĂ©s : Un scĂ©nario de fond, des missions selon les Ă©quipes, des spĂ©cialitĂ©s pour les joueurs (mĂ©decin, artificier, saboteur, technicien, scientifique
).
    • SpĂ©cificitĂ© : Les Ă©quipements, habits et tenue de camouflage qui sont Ă  la base des Ă©quipements, sont ceux utilisĂ©s au dĂ©but du paintball. Il trouve ses racines et sa popularitĂ© dans les jeux vidĂ©o de simulation tels que Counter-Strike ou Rainbow Six et ressemble en tous points Ă  l'Airsoft au niveau de l'utilisation du matĂ©riel qui est destinĂ© aux forces armĂ©es. Les fabricants de matĂ©riel de paintball français ont depuis 2004 remis dans leur catalogue des lanceurs d'armes paintball et d'autres Ă©quipements destinĂ©s Ă  la simulation de jeux de combats. L'objectif n'est pas la compĂ©tition.
Équipes MILSIM

Au Canada et plus particuliĂšrement au QuĂ©bec parce qu'on y retrouve un des plus grands centres de paintball au monde: Bigfoot Paintball, ce mode de jeux gagne de plus en plus d’adeptes. Il y a plusieurs Ă©quipes diffĂ©rentes de Mil-Sim, avec leur propre code, leur code vestimentaire, leur systĂšme de grade, des rĂšgles de jeu ayant pour but de simuler le plus possible de vraies opĂ©rations militaires. Le matĂ©riel disponible pour les joueurs a beaucoup Ă©voluĂ© depuis l’époque des marqueurs aux couleurs fluo, les armes de Paintball sont maintenant de vraies rĂ©pliques de MP5, de M16, il est possible de se procurer des fumigĂšnes, des lance-grenades, des bazookas, des casques balistiques et tout un arsenal de vestes tactiques tout aussi rĂ©alistes que celles portĂ©es par les corps d’élite. Les fournisseurs d’armes Ă  feu FN Herstal ont mĂȘme une division (Tiberius) fabricant des armes pour le Paintball dĂ©rivĂ© des armes de contrĂŽle de foule. Le plus gros fabricant d’armes de Paintball : Tippmann est une compagnie qui construisait des rĂ©pliques d’armes Ă  feu. La plupart des fabricants d’accessoires ; lunettes de visĂ©e, vestes tactiques, marqueur laser ont des divisions qui fabriquent des piĂšces spĂ©cialement pour le Paintball.

Polémique liée aux scénarios militaires (MILSIM)

Le scĂ©nario MILSIM fait l'objet de discussions, notamment dans les pays portant des stigmates de conflits militaires plus ou moins rĂ©cents. L'utilisation d'uniformes, de rĂ©pliques rĂ©alistes d'armes, de scĂ©narios qui peuvent rappeler certains films de guerre, de reconstitution historique, y contribue. Au Canada par exemple, malgrĂ© la militarisation du jeu, les gens considĂšrent le sport comme une activitĂ© sportive rĂ©crĂ©ative en famille, entre amis ou collĂšgues de bureau. Au fil des ans, il y a mĂȘme de plus en plus de filles qui s’adonnent Ă  ce sport puis qu’il s’agit d’une activitĂ© que les jeunes et les moins jeunes peuvent pratiquer.

« En Allemagne, la simulation Ă©tait mal vue, tandis que l’Angleterre fut un des premiers pays europĂ©ens Ă  adopter ce style de jeu. En France, le Paintball avait une connotation militaire ; jouer au Paintball c’était comme faire la guerre. C’est pourquoi la France a inventĂ© le speedball avec les obstacles gonflables »

— Romain ManiĂšre, journaliste spĂ©cialisĂ©, Canal D, Ă©pisode Comme Ă  la guerre, rĂ©alisĂ© en janvier 2011 chez Bigfoot Paintball

Certains spĂ©cialistes se sont penchĂ©s sur le sujet des scĂ©narios de guerre dans le sport du Paintball, voici ce qu’ils en pensent :

« Ce que les gens veulent voir, c’est de mettre en scĂšne des rĂ©pliques de jeu de la guerre moderne
 La simulation d’une rĂ©alitĂ©, d’une rĂ©alitĂ© virtuelle
 On n’a jamais rĂ©glĂ© le cas du guerrier en nous, du fait que la guerre est une rĂ©alitĂ©, le mĂąle humain est constituĂ©, fabriquĂ©, fait pour la brutalitĂ©, l’action, la violence. C’est trĂšs correct d’envoyer des gens jouer, ils ne font pas de mal Ă  personne. Nous sommes une sociĂ©tĂ© de consommation de loisirs, le Paintball est un dĂ©rapage fantasmatique ; vous voulez avoir la sensation d’un corps d’Élite dans le bois, dans un entrepĂŽt. »

« Le Paintball ne reproduit pas l’armĂ©e canadienne ou l’armĂ©e amĂ©ricaine. Il reproduit ce qu’on pense de la guerre, il reproduit Hollywood les films d’action que l’on voit, une fiction, la simulation d’une reproduction. Nous sommes trĂšs loin de la rĂ©alitĂ© ; la rĂ©alitĂ© n’intĂ©resse plus personne ! »

« Les jeux qui reprĂ©sentent la guerre 39/45 en Europe ne seraient pas populaires dans les pays oĂč la guerre est en cours ou dans les pays qui ont souffert. LĂ , il y a une aversion pour l’uniforme, les armes, la violence. Tant que c’est frais dans la mĂ©moire cela reste un sujet tabou. Dans une sociĂ©tĂ© loin de cela ça fait partie des jeux possibles. Le jeu va ĂȘtre de plus en plus intense si tu es Ă©loignĂ© de cette rĂ©alitĂ©. »

— Serge Bouchard, anthropologue, Canal D, Ă©pisode Comme Ă  la guerre,rĂ©alisĂ© en janvier 2011chez Bigfoot Paintball

La Reball

La Reball (du nom de la marque) est une bille en caoutchouc ou en mousse crĂ©Ă©e en premier lieu pour l'entrainement des Ă©quipes de compĂ©tition. Ce type de bille Ă©tant rĂ©utilisable aprĂšs un lavage Ă  l'eau et non-salissant, il est donc plus Ă©conomique qu'une bille classique, mĂȘme si plus cher Ă  l'achat. L'usage de la Reball Ă  une vĂ©locitĂ© de paintball classique est dangereux et il est nĂ©cessaire de baisser la puissance des lanceurs, par contre, elle n'en nĂ©cessite pas de particulier et peut ĂȘtre utilisĂ©e avec son matĂ©riel habituel. La Reball est idĂ©ale pour une utilisation dans des terrains intĂ©rieurs sur n'importe quelle surface, elle est trĂšs populaire dans les pays oĂč les conditions mĂ©tĂ©orologiques ne permettent pas un jeu rĂ©gulier en extĂ©rieur, et aussi pratique pour une installation temporaire dans un gymnase par exemple.

On peut malgrĂ© tout rappeler que ce produit n'est fait que pour ĂȘtre tirĂ© sur des cibles et non sur des joueurs. Il s'agit lĂ  d'une modification d'utilisation de ce produit car le matĂ©riel de protection (le masque) n'est pas fabriquĂ© pour subir ce genre de choc.

Magazines

Xpaint Paintball Magazine : CrĂ©Ă© de fĂ©vrier 2001 Ă  2017, et distribuĂ© en kiosque en France, c’est aujourd’hui l’un des derniers magazines papier encore Ă©ditĂ©s dans le monde. Surfant sur une image clairement calquĂ©e sur celle des sports extrĂȘmes, Xpaint propose de nombreux reportages sur le marchĂ©, les tournois nationaux et internationaux, des tests de produits et des visuels trĂšs travaillĂ©s. L’ensemble du contenu est exclusif au magazine, afin d’apporter un complĂ©ment clairement exhaustif par rapport Ă  ce que l’on peut trouver sur le web. Xpaint est bimestriel et propose en plus des parutions classiques un hors-sĂ©rie annuel qui recense et note le matĂ©riel utilisĂ© dans le paintball (masques, marqueurs, billes
) ainsi que les sites pour pouvoir pratiquer et acheter du matĂ©riel. Xpaint est Ă©ditĂ© par Frost Publication.

Invisible Paintball Magazine : CrĂ©Ă© en fĂ©vrier 2007, et distribuĂ© en kiosque en France, Invisible offre une alternative Ă  Xpaint puisque la ligne Ă©ditoriale est orientĂ©e vers le loisir et particuliĂšrement le jeu scĂ©narisĂ©. Le magazine propose de nombreux scĂ©narios et offre des comptes rendus de partie, ainsi que des tests poussĂ©s de matĂ©riels. L’ambiance se veut clairement celle que l’on retrouve dans les jeux de rĂŽle grandeur nature, mais exclusivement avec l’utilisation du matĂ©riel de paintball. Invisible est un magazine bimestriel Ă©ditĂ© par Frost Publication.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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