Blennes
Blennes est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Blennes | |||||
L'Ă©glise Saint-Victor. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | ĂŽle-de-France | ||||
DĂ©partement | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Provins | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays de Montereau | ||||
Maire Mandat |
Pascal Dalicieux 2020-2026 |
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Code postal | 77940 | ||||
Code commune | 77035 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Blennois | ||||
Population municipale |
546 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 48° 15′ 30″ nord, 3° 01′ 28″ est | ||||
Altitude | Min. 98 m Max. 162 m |
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Superficie | 20,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Nemours | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
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Liens | |||||
Site web | blennes.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
La commune est située à environ 29,3 kilomètres à l’est de Nemours[Carte 1].
Communes limitrophes
GĂ©ologie et relief
L'altitude de la commune varie de 98 mètres à 162 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 110 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[2].
Hydrographie
Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :
- la rivière Orvanne, longue de 38,84 km[3], affluent du Loing, qui traverse le village, ainsi que :
- la rivière le Lunain, longue de 51,45 km[8], affluent du Loing, en limite sud de la commune.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 8,41 km[9].
Climat
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,9 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 46 km à vol d'oiseau[11], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[12] à 11,6 °C pour 1991-2020[13].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14] - [15].
Un espace protégé est présent sur la commune : la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[16] - [17].
Urbanisme
Typologie
Blennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [18] - [19] - [20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,5 %), forêts (20 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[23].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24] - [25] - [Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
- Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
- Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[26].
La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[27].
Lieux-dits et Ă©carts
La commune compte 138 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[28] (source : le fichier Fantoir) dont 17 hameaux[29] : dont Epigny - Launoy - les Chapelles - les Bergeries - les Basses Loges - le Coudray - les Sorins - Villeneuve les Ormes - Maurepas - Villemaugis - les Cent-Arpents - Bichot - Saint-André - Villoiseau-Le Bouloy.
Les Ă©carts memtionnent le Petit Moulin, le Moulin des Moines.
Logement
En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 308 dont 99,7 % de maisons.
Parmi ces logements, 71,9 % étaient des résidences principales, 18,4 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 96,4 % contre 1,8 % de locataires et 1,8 % logés gratuitement[30] - [Note 5].
Transports
La commune est desservie par la ligne d’autocars No 19 (Blennes – Égreville) du réseau de cars Transdev[31].
Toponymie
À la suite des travaux d’Auguste Longnon, le théonyme occupa une place de choix dans la toponymie : Belisama ou Belenos, déesse et dieu gaulois furent couramment cités comme origine probable du nom du village. Actuellement, cette approche est presque oubliée. Pour Dauzat, Marie-Thérèse Morlet et Marianne Mulon le nom du village viendrait du nom d’homme gaulois Blannos latinisée en Blannus. Ce Blannus aurait donné son nom à une exploitation agricole appelée villa Blanna... Villa se serait perdu au cours des temps et serait resté Blanna qui aurait muté en Blena.
Dans les domaines de l’abbaye de Saint-Germain, au temps de Charlemagne, les noms germaniques étaient neuf fois plus nombreux que les noms romains (Auguste Longnon). Comme c’est après cette date que se stabilisent les villages, il faut aussi envisager que ce soit un nom d’homme germanique qui soit à l’origine du nom surtout que des formes très voisines sont attestées : Blaynus (987) qui apparaît dans le Recueil des chartes de l’abbaye de Cluny publié par Bernard A. et Bruel A. ; Blainus qui se trouve dans l’obituaire de Saint-Claude (IXe – XIe siècles) publié par M. Guigue. Deux autres possibilités sont fréquemment évoquées : un terme celtique ou pré-celtique voire pré-indo-européen désignant la hauteur (repéré par le breton blein, le cornique blyn, le gallois blaen) ; une racine gauloise à valeur hydronymique blann… Bien d’autres origines furent ou sont encore proposées… Contentons nous ici d’un constat d’ignorance. Mais, Blennes est en bonne compagnie : on ne sait toujours pas si c’est Athènes qui a pris le nom de la déesse Athéna ou si c’est la déesse qui a pris le nom de la ville ; on débat encore et on débattra toujours de l’origine du nom de la ville par excellence, Rome.
Le nom Blennes, sous la forme parochia Blenna, fait son entrée dans l’histoire au XIe siècle, époque où l’habitat semble se fixer. Au verso des feuillets trois et quatre d’un sacramentaire en usage dans l’église de Sens, un scribe a inscrit une liste de 145 églises. Ce document, connu sous le nom de Liber sacramentorum, se trouve aujourd’hui à la Bibliothèque royale de Stockholm. Tous les noms qui y figurent désignent des localités comprises dans les limites du pagus Senonicus, constituant, dès cette époque, l’un des archidiaconés du diocèse de Sens.
Il n’existe en France aucune commune homographe ou homophone de Blennes. Et, sous sa forme actuelle, on ne retrouve parmi les environ 2 000 000 de noms de lieu recensés par l’IGN qu’une fois ce nom : à Saint-Aubin-Château-Neuf (Yonne), une source s’appelle la Fontaine des Blennes.
Histoire
Les travaux de Robert Fossier sur le plan général, de Thierry Bonin pour la région, montrent que la stabilisation de l’habitat fut un processus long : avant le Xe siècle, en zone rurale, on ne voit qu’un habitat incertain et flou, une nature rebelle et dominante. Les vici stables sont l’exception face à la masse des paquets de maisons jetés sur les clairières soumises aux brûlis . Au XIIe siècle, les seigneurs locaux font d’importantes donations aux abbayes de Preuilly et de Rosoy-Villechasson. Ainsi, Dans les documents qui nous sont parvenus, et dès 1115, apparaît une famille portant le patronyme de de Blennes. Vers 1200 un Adam de Blennes est vassal du comté de Champagne ; un Gilet de Blennes a participé aux croisades menées par saint Louis. Ce furent eux qui, peut-être, construisirent la motte féodale qui est dite en ruine en 1392.
En 1243, le seigneur de Blennes est Pierre, un membre de l’importante famille des de Barres. Le fief passe ensuite aux Réveillon et, en 1270, un Jean de Réveillon accompagne Erard de Vallery, connétable de Champagne, à la dernière croisade.
En 1332, le seigneur de Blennes est Guillaume, sire de Réveillon. Pour ce fief dont il tient la haute et basse justice il doit 60 sols pour l’hommage au roi.
En 1392, le seigneur est Johan de Lespaut qui tient le fief de sa femme Jehanne du Chesne. Le fief est ruiné et ne fournit plus qu’un revenu de 10 livres. La guerre de Cent Ans a causé la ruine de la noblesse d’épée ; presque partout en Île-de-France des gens de robe, des gens de loi au service du roi, deviennent propriétaires des seigneuries. Les nouveaux seigneurs de Blennes sont les Allegrain, de père en fils conseillers au Parlement de Paris. En 1650, par mariage, le fief passe ensuite aux Davy de la Fautrière, aussi conseillers au Parlement de Paris. Ces derniers, ruinés, vendent en 1758 la seigneurie à Jacques René Cordier de Launay, un très riche financier. Le dernier des seigneurs de Blennes fut Claude René Cordier de Launay dont une des filles épousa le fameux marquis de Sade.
Excepté une très légère modification en faveur de Vallery (3 ha, année 1831), la commune actuelle de Blennes s’étend sur le même territoire que la paroisse de Blennes telle que cette dernière existait depuis des temps immémoriaux.
Sur le plan militaire, la paroisse faisait partie du gouvernement d’Ile-de-France ; sur le plan administratif de la généralité de Paris, élection et subdélégation de Montereau. Sur le plan judiciaire Blennes dépendait du bailliage de Moret qui ne jugeait plus que des affaires d’importance limitée. La Cour présidiale, le tribunal d’appel pour les affaires plus importantes, était à Melun. Le grenier à sel était à Montereau.
D’après l’Almanach du diocèse de Sens, le village comptait 115 feux et 390 communiants en 1771. En 1793, un état de la population agricole du département de Seine-et-Marne[32] fournit, les données suivantes : Nombre de chefs de famille - 149, nombre de feux - 160 ; et population effective -645. Plusieurs seigneuries se partageaient les 2 000 ha de la paroisse dont :
- la seigneurie de Blennes qui comprenait le bourg, le hameau des Sorins, les moulins des Moines et celui du Petit Bichot ;
- la seigneurie de Maurepas qui dépendait de l’abbaye de Preuilly et englobait la forêt et le hameau de Maurepas, celui de Villeneuve les Ormes et la ferme du Coudray ;
- la seigneurie de Villechasson qui dépendait de l’abbaye du même nom et englobait les hameaux de Villoiseau, de Launoy, du Bouloy et de la Roustière.
Circonscriptions d'Ancien RĂ©gime
Intendance : Paris - Election : Montereau, avant 1696, puis Sens - Subdélégation : Montereau - Grenier à sel : Montereau - Coutume : Melun - Parlement : Paris - Bailliage : Moret-sur-Loing - Gouvernement : Ile-de-France - Diocèse : Sens - Archidiaconé : Sens - Doyenné : Marolles[33].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
La commune se trouve dans le département de Seine-et-Marne.
Lors de sa création par la Révolution française, elle était rattachée à l'arrondissement de Fontainebleau, puis en 1926 à celui de Melun, et à nouveau, en 1988, à celui de Fontainebleau[34]. Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Provins[35].
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Lorrez-le-Bocage-Préaux[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nemours.
Intercommunalité
La commune a adhéré en 2012 à la petite communauté de communes du Bocage Gâtinais.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité éclate, et certaines de ses communes, dont Biennes, sont rattachées le à la communauté de communes des Deux Fleuves (CC2F)[36], qui prend, lors de cette extension, la dénomination de communauté de communes du Pays de Montereau, dont est membre la commune.
Liste des maires
Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [38] - [39].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Blennes ne dispose pas d'assainissement collectif[40] - [41].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[42]. Le SIAAEP du Bocage assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[40] - [43].
Eau potable
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAAEP du Bocage qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [40] - [44] - [45].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[46].
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2020, la commune comptait 546 habitants[Note 6], en diminution de 3,02 % par rapport Ă 2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2016, le nombre de ménages fiscaux était de 226 représentant 588 personnes et le médiane du revenu disponible par unité de consommation de 23 391 €[30].
Emploi
En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 65, occupant 253 actifs résidants. Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68,4 % contre un taux de chômage de 10,4 %. Les 21,3 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 6,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,8 % de retraités ou préretraités et 6 % pour les autres inactifs[50].
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 34 dont 3 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 9 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités financières et d'assurance, 3 dans les activités immobilières, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 6 étaient relatifs aux autres activités de services[51].
En 2020, 3 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 1 individuelles.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[52].
Depuis 2018, la commune ne dispose plus de commerces de proximité. Elle a racheté avec l'aide du département et de l'Europe (FEDER) un ancien relais de poste à l'époque napoléonienne, afin d'y installer un café-épicerie[53].
Agriculture
Blennes est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[54]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[55].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[56]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 24 en 1988 à 12 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 58 ha en 1988 à 146 ha en 2010[55]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Blennes, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
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Dimension Ă©conomique[55] - [Note 8] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 24 | 18 | 12 |
Travail (UTA) | 37 | 24 | 16 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 382 | 1 580 | 1 757 |
Cultures[57] | |||
Terres labourables (ha) | 1 359 | 1 562 | 1 735 |
Céréales (ha) | 961 | 971 | 1 009 |
dont blé tendre (ha) | 624 | 679 | 651 |
dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) | 227 | 49 | 77 |
Tournesol (ha) | 179 | s | 92 |
Colza et navette (ha) | 80 | 249 | 341 |
Élevage[55] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 9]) | 495 | 130 | 38 |
Culture locale et patrimoine
L’église Saint-Victor
L’église, placée sous le vocable de Saint-Victor-de-Marseille, est de forme rectangulaire, sans transept. Elle se compose d’une nef avec sanctuaire du XIIe siècle flanquée d’un bas-côté du XVe siècle. Ce bas-côté est séparé de la nef par quatre arcades retombant sur un pilier carré du côté du chœur et sur deux colonnes à chapiteaux garnis d’une simple moulure côté entrée.
La nef est plafonnée en berceau avec entraits moulurés apparents et se termine par un chevet plat percé d’un triplet dont la fenêtre du milieu, légèrement plus grande, est obstruée. Toutes les fenêtres sont de simples baies en tiers-points sauf celles situées au nord qui sont en plein cintre.
Extérieurement, l’église présente un campanile du XVIIe siècle avec couverture en ardoise à l’impériale qui contient une cloche en bronze datée de 1791 et qui a été classée monument historique par arrêté du 2 octobre 1942. Les murs périphériques sont renforcés par des contreforts.
L'église a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par un arrêté du 18 mars 1926[58].
Personnalités liées à la commune
- Dominique Aury alias Pauline Réage (1907-1998), femme de lettres française.
- Michel Vianey (1930-2008), écrivain, journaliste, scénariste et réalisateur français, mort dans la commune.
- Jean-Claude Garnier (né en 1949 dans la commune), ancien footballeur français.
Voir aussi
Liens externes
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune de Blennes (77035) », Recensement général de la population de 2015, Insee, (consulté le ).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Localisation de Blennes » sur Géoportail (consulté le 27 septembre 2019)..
- « Blennes - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
Références
- « Blennes » sur Géoportail. Carte IGN classique.
- « Plan séisme consulté le 17 août 2021 ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - L’Orvanne (F4398000) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Orvanne (F4393001) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Orvanne (F4392501) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 des Basses Loges (F4398650) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Orval (F4398500) » (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Lunain (F4380600) » (consulté le ).
- Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 14 octobre 2019
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Orthodromie entre Blennes et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
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- « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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