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Blennes

Blennes est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Blennes
Blennes
L'Ă©glise Saint-Victor.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Montereau
Maire
Mandat
Pascal Dalicieux
2020-2026
Code postal 77940
Code commune 77035
DĂ©mographie
Gentilé Blennois
Population
municipale
546 hab. (2020 en diminution de 3,02 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 27 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 15′ 30″ nord, 3° 01′ 28″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 162 m
Superficie 20,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Nemours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Blennes
Liens
Site web blennes.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Blennes dans le département de Seine-et-Marne.

    La commune est situĂ©e Ă  environ 29,3 kilomètres Ă  l’est de Nemours[Carte 1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Blennes
    Diant Villethierry
    (Yonne)
    Chevry-en-Sereine Blennes Vallery
    (Yonne)
    Vaux-sur-Lunain Chéroy (Yonne)

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 98 mètres Ă  162 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 110 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Blennes.
    L'Orvanne Ă  Blennes

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de six cours d'eau référencés :

    • la rivière Orvanne, longue de 38,84 km[3], affluent du Loing, qui traverse le village, ainsi que :
      • un bras de 0,61 km[4] ;
      • un bras de 2,50 km[5] ;
      • le fossĂ© 01 des Basses Loges, 1,19 km[6], et ;
      • l'Orval, 9,41 km[7], affluents de l’ Orvanne ;
    • la rivière le Lunain, longue de 51,45 km[8], affluent du Loing, en limite sud de la commune.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 8,41 km[9].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,9 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 5 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 775 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -2,8 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -4,5 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  46 km Ă  vol d'oiseau[11], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[12] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[13].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14] - [15].

    Un espace protĂ©gĂ© est prĂ©sent sur la commune : la zone centrale de la rĂ©serve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette rĂ©serve de biosphère, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂŞt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les RĂ©serves de biosphère françaises[16] - [17].

    Urbanisme

    Typologie

    Blennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [18] - [19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,5 %), forêts (20 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[23].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24] - [25] - [Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© le , portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant Ă  la fois 44 communes et trois communautĂ©s de communes[26].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[27].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 138 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[28] (source : le fichier Fantoir) dont 17 hameaux[29] : dont Epigny - Launoy - les Chapelles - les Bergeries - les Basses Loges - le Coudray - les Sorins - Villeneuve les Ormes - Maurepas - Villemaugis - les Cent-Arpents - Bichot - Saint-André - Villoiseau-Le Bouloy.

    Les Ă©carts memtionnent le Petit Moulin, le Moulin des Moines.

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 308 dont 99,7 % de maisons.

    Parmi ces logements, 71,9 % étaient des résidences principales, 18,4 % des résidences secondaires et 9,7 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 96,4 % contre 1,8 % de locataires et 1,8 % logés gratuitement[30] - [Note 5].

    Transports

    La commune est desservie par la ligne d’autocars No 19 (Blennes – Égreville) du réseau de cars Transdev[31].

    Toponymie

    À la suite des travaux d’Auguste Longnon, le théonyme occupa une place de choix dans la toponymie : Belisama ou Belenos, déesse et dieu gaulois furent couramment cités comme origine probable du nom du village. Actuellement, cette approche est presque oubliée. Pour Dauzat, Marie-Thérèse Morlet et Marianne Mulon le nom du village viendrait du nom d’homme gaulois Blannos latinisée en Blannus. Ce Blannus aurait donné son nom à une exploitation agricole appelée villa Blanna... Villa se serait perdu au cours des temps et serait resté Blanna qui aurait muté en Blena.

    Dans les domaines de l’abbaye de Saint-Germain, au temps de Charlemagne, les noms germaniques étaient neuf fois plus nombreux que les noms romains (Auguste Longnon). Comme c’est après cette date que se stabilisent les villages, il faut aussi envisager que ce soit un nom d’homme germanique qui soit à l’origine du nom surtout que des formes très voisines sont attestées : Blaynus (987) qui apparaît dans le Recueil des chartes de l’abbaye de Cluny publié par Bernard A. et Bruel A. ; Blainus qui se trouve dans l’obituaire de Saint-Claude (IXe – XIe siècles) publié par M. Guigue. Deux autres possibilités sont fréquemment évoquées : un terme celtique ou pré-celtique voire pré-indo-européen désignant la hauteur (repéré par le breton blein, le cornique blyn, le gallois blaen) ; une racine gauloise à valeur hydronymique blann… Bien d’autres origines furent ou sont encore proposées… Contentons nous ici d’un constat d’ignorance. Mais, Blennes est en bonne compagnie : on ne sait toujours pas si c’est Athènes qui a pris le nom de la déesse Athéna ou si c’est la déesse qui a pris le nom de la ville ; on débat encore et on débattra toujours de l’origine du nom de la ville par excellence, Rome.

    Le nom Blennes, sous la forme parochia Blenna, fait son entrée dans l’histoire au XIe siècle, époque où l’habitat semble se fixer. Au verso des feuillets trois et quatre d’un sacramentaire en usage dans l’église de Sens, un scribe a inscrit une liste de 145 églises. Ce document, connu sous le nom de Liber sacramentorum, se trouve aujourd’hui à la Bibliothèque royale de Stockholm. Tous les noms qui y figurent désignent des localités comprises dans les limites du pagus Senonicus, constituant, dès cette époque, l’un des archidiaconés du diocèse de Sens.

    Il n’existe en France aucune commune homographe ou homophone de Blennes. Et, sous sa forme actuelle, on ne retrouve parmi les environ 2 000 000 de noms de lieu recensĂ©s par l’IGN qu’une fois ce nom : Ă  Saint-Aubin-Château-Neuf (Yonne), une source s’appelle la Fontaine des Blennes.

    Histoire

    Les travaux de Robert Fossier sur le plan général, de Thierry Bonin pour la région, montrent que la stabilisation de l’habitat fut un processus long : avant le Xe siècle, en zone rurale, on ne voit qu’un habitat incertain et flou, une nature rebelle et dominante. Les vici stables sont l’exception face à la masse des paquets de maisons jetés sur les clairières soumises aux brûlis . Au XIIe siècle, les seigneurs locaux font d’importantes donations aux abbayes de Preuilly et de Rosoy-Villechasson. Ainsi, Dans les documents qui nous sont parvenus, et dès 1115, apparaît une famille portant le patronyme de de Blennes. Vers 1200 un Adam de Blennes est vassal du comté de Champagne ; un Gilet de Blennes a participé aux croisades menées par saint Louis. Ce furent eux qui, peut-être, construisirent la motte féodale qui est dite en ruine en 1392.

    En 1243, le seigneur de Blennes est Pierre, un membre de l’importante famille des de Barres. Le fief passe ensuite aux Réveillon et, en 1270, un Jean de Réveillon accompagne Erard de Vallery, connétable de Champagne, à la dernière croisade.

    En 1332, le seigneur de Blennes est Guillaume, sire de Réveillon. Pour ce fief dont il tient la haute et basse justice il doit 60 sols pour l’hommage au roi.

    En 1392, le seigneur est Johan de Lespaut qui tient le fief de sa femme Jehanne du Chesne. Le fief est ruiné et ne fournit plus qu’un revenu de 10 livres. La guerre de Cent Ans a causé la ruine de la noblesse d’épée ; presque partout en Île-de-France des gens de robe, des gens de loi au service du roi, deviennent propriétaires des seigneuries. Les nouveaux seigneurs de Blennes sont les Allegrain, de père en fils conseillers au Parlement de Paris. En 1650, par mariage, le fief passe ensuite aux Davy de la Fautrière, aussi conseillers au Parlement de Paris. Ces derniers, ruinés, vendent en 1758 la seigneurie à Jacques René Cordier de Launay, un très riche financier. Le dernier des seigneurs de Blennes fut Claude René Cordier de Launay dont une des filles épousa le fameux marquis de Sade.

    Excepté une très légère modification en faveur de Vallery (3 ha, année 1831), la commune actuelle de Blennes s’étend sur le même territoire que la paroisse de Blennes telle que cette dernière existait depuis des temps immémoriaux.

    Sur le plan militaire, la paroisse faisait partie du gouvernement d’Ile-de-France ; sur le plan administratif de la généralité de Paris, élection et subdélégation de Montereau. Sur le plan judiciaire Blennes dépendait du bailliage de Moret qui ne jugeait plus que des affaires d’importance limitée. La Cour présidiale, le tribunal d’appel pour les affaires plus importantes, était à Melun. Le grenier à sel était à Montereau.

    D’après l’Almanach du diocèse de Sens, le village comptait 115 feux et 390 communiants en 1771. En 1793, un Ă©tat de la population agricole du dĂ©partement de Seine-et-Marne[32] fournit, les donnĂ©es suivantes : Nombre de chefs de famille - 149, nombre de feux - 160 ; et population effective -645. Plusieurs seigneuries se partageaient les 2 000 ha de la paroisse dont :

    • la seigneurie de Blennes qui comprenait le bourg, le hameau des Sorins, les moulins des Moines et celui du Petit Bichot ;
    • la seigneurie de Maurepas qui dĂ©pendait de l’abbaye de Preuilly et englobait la forĂŞt et le hameau de Maurepas, celui de Villeneuve les Ormes et la ferme du Coudray ;
    • la seigneurie de Villechasson qui dĂ©pendait de l’abbaye du mĂŞme nom et englobait les hameaux de Villoiseau, de Launoy, du Bouloy et de la Roustière.

    Circonscriptions d'Ancien RĂ©gime

    Intendance : Paris - Election : Montereau, avant 1696, puis Sens - Subdélégation : Montereau - Grenier à sel : Montereau - Coutume : Melun - Parlement : Paris - Bailliage : Moret-sur-Loing - Gouvernement : Ile-de-France - Diocèse : Sens - Archidiaconé : Sens - Doyenné : Marolles[33].

    Politique et administration

    Mairie

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans le département de Seine-et-Marne.

    Lors de sa création par la Révolution française, elle était rattachée à l'arrondissement de Fontainebleau, puis en 1926 à celui de Melun, et à nouveau, en 1988, à celui de Fontainebleau[34]. Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Provins[35].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Lorrez-le-Bocage-Préaux[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nemours.

    Intercommunalité

    La commune a adhéré en 2012 à la petite communauté de communes du Bocage Gâtinais.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (Loi NOTRe) du 7 aoĂ»t 2015, qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalitĂ© Ă©clate, et certaines de ses communes, dont Biennes, sont rattachĂ©es le Ă  la communautĂ© de communes des Deux Fleuves (CC2F)[36], qui prend, lors de cette extension, la dĂ©nomination de communautĂ© de communes du Pays de Montereau, dont est membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[33]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1791 1791 Nicolas Binet Laboureur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1829 1829 Jean Pierre Maussant
    Les données manquantes sont à compléter.
    1848 1848 Louis Hattier
    Les données manquantes sont à compléter.
    1900 1919 Jean Baptiste Boynard Cultivateur
    1919 1922 Maurice Hureau Cultivateur
    1922 1929 Ernest Homère Binet Cultivateur
    1929 1935 René Léon Grégoire Cultivateur
    1935 Marie Billard Cultivateur
    Les données manquantes sont à compléter.
    1947 1953 René Prieur
    1953 1959 Camille Villain
    1959 1971 René Denis
    1971 1977 Jean Hennequart
    1977 1988 Francis Pierre Cultivateur
    1988 1990 Claude Fourdonnier
    1990 2001 André Gelé Artisan
    2001 2014 François Cantérini Technicien
    2014 En cours
    (au 28 juin 2018)
    Pascal Dalicieux Ingénieur

    Jumelages

    Villes jumelées avec Blennes
    VillePaysPĂ©riode
    Starzach[37]Allemagnedepuis

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [38] - [39].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la commune de Blennes ne dispose pas d'assainissement collectif[40] - [41].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[42]. Le SIAAEP du Bocage assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[40] - [43].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAAEP du Bocage qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [40] - [44] - [45].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[46].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].

    En 2020, la commune comptait 546 habitants[Note 6], en diminution de 3,02 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    632691691598691896762820766
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    795798792793805747717691600
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    595577536473473456475500477
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    374321279261331477541550570
    2017 2020 - - - - - - -
    559546-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[49].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2016, le nombre de mĂ©nages fiscaux Ă©tait de 226 reprĂ©sentant 588 personnes et le mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 23 391 €[30].

    Emploi

    En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 65, occupant 253 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  68,4 % contre un taux de chĂ´mage de 10,4 %. Les 21,3 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 6,5 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 8,8 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 6 % pour les autres inactifs[50].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 34 dont 3 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 9 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans les activités financières et d'assurance, 3 dans les activités immobilières, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 6 étaient relatifs aux autres activités de services[51].

    En 2020, 3 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 1 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[52].

    Depuis 2018, la commune ne dispose plus de commerces de proximité. Elle a racheté avec l'aide du département et de l'Europe (FEDER) un ancien relais de poste à l'époque napoléonienne, afin d'y installer un café-épicerie[53].

    Agriculture

    Blennes est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[54]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[55].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[56]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 24 en 1988 Ă  12 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 58 ha en 1988 Ă  146 ha en 2010[55]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Blennes, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Blennes entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[55] - [Note 8]
    Nombre d’exploitations (u) 24 18 12
    Travail (UTA) 37 24 16
    Surface agricole utilisĂ©e (ha) 1 382 1 580 1 757
    Cultures[57]
    Terres labourables (ha) 1 359 1 562 1 735
    CĂ©rĂ©ales (ha) 961 971 1 009
    dont blé tendre (ha) 624 679 651
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 227 49 77
    Tournesol (ha) 179 s 92
    Colza et navette (ha) 80 249 341
    Élevage[55]
    Cheptel (UGBTA[Note 9]) 495 130 38

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Saint-Victor.

    L’église Saint-Victor

    L’église, placée sous le vocable de Saint-Victor-de-Marseille, est de forme rectangulaire, sans transept. Elle se compose d’une nef avec sanctuaire du XIIe siècle flanquée d’un bas-côté du XVe siècle. Ce bas-côté est séparé de la nef par quatre arcades retombant sur un pilier carré du côté du chœur et sur deux colonnes à chapiteaux garnis d’une simple moulure côté entrée.

    La nef est plafonnée en berceau avec entraits moulurés apparents et se termine par un chevet plat percé d’un triplet dont la fenêtre du milieu, légèrement plus grande, est obstruée. Toutes les fenêtres sont de simples baies en tiers-points sauf celles situées au nord qui sont en plein cintre.

    Extérieurement, l’église présente un campanile du XVIIe siècle avec couverture en ardoise à l’impériale qui contient une cloche en bronze datée de 1791 et qui a été classée monument historique par arrêté du 2 octobre 1942. Les murs périphériques sont renforcés par des contreforts.

    L'église a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par un arrêté du 18 mars 1926[58].

    Personnalités liées à la commune

    • Dominique Aury alias Pauline RĂ©age (1907-1998), femme de lettres française.
    • Michel Vianey (1930-2008), Ă©crivain, journaliste, scĂ©nariste et rĂ©alisateur français, mort dans la commune.
    • Jean-Claude Garnier (nĂ© en 1949 dans la commune), ancien footballeur français.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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    Références

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    53. Faustine Léo, « Blennes : le café épicerie, promesse d’une nouvelle vie pour le village : Pour revitaliser le village, la mairie a racheté une grande maison pour y installer une épicerie, qui proposera des produits locaux et un café. Des ateliers et des concerts sont aussi au programme, dans l’idée de réunir les habitants », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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