Communauté de communes du Pays de Montereau | |
Siège de la communauté de communes. | |
Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | ĂŽle-de-France |
DĂ©partement | Seine-et-Marne |
Forme | Communauté de communes |
Siège | Montereau-Fault-Yonne |
Communes | 21 |
Président | Jean-Marie Albouy-Guidicelli (SE) |
Date de création | 24 décembre 2001 |
Code SIREN | 247700107 |
DĂ©mographie | |
Population | 43Â 461Â hab. (2018) |
Densité | 159 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Superficie | 272,90Â km2 |
Localisation | |
Localisation en Seine-et-Marne | |
Liens | |
Site web | [1] |
Fiche Banatic | Données en ligne |
Fiche INSEE | Dossier complet en ligne |
La communauté de communes du Pays de Montereau (CCPM) précédemment dénommée communauté de communes des Deux Fleuves (CC2F) est une communauté de communes française, située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Sommaire
Historique
Le district des Deux Fleuves a été créé le 23 mars 1974 par les communes de Barbey, La Tombe, Marolles-sur-Seine et Misy-sur-Yonne. Il est transformé en communauté de communes par un arrêté préfectoral du 24 décembre 2001[1],[2].
La commune de La Tombe s'en retire en 1991, et la commune de Courcelles-en-Bassée adhère au district en 1999[1].
Le territoire communautaire connait une importante extension en 2003, avec l'adhésion de dix communes: La Brosse-Montceaux, Cannes-Écluse, Esmans, Forges, La Grande-Paroisse, Laval-en-Brie, Montereau-Fault-Yonne, Saint-Germain-Laval, Salins et Varennes-sur-Seine[1].
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet de Seine-et-Marne a rendu public le 13 octobre 2015 un nouveau projet de schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment la fusion de la communauté de communes des Deux Fleuves (14 communes) et de la communauté de communes du Bocage Gâtinais (8 communes), qui regrouperait ainsi 22 communes et 39 877 habitants[3],[4].
Le schéma départemental définitif approuvé par un arrêté préfectoral du 30 mars 2016 nuance le projet, et prévoit l'intégration à la CC2F aux seules communes de Blennes, Chevry-en-Sereine, Diant, Montmachoux, Noisy-Rudignon, Thoury-Férottes et Voulx, la dernière commune du Bocage Gâtinais, Flagy, devant être rattachée à la communauté de communes Moret Seine et Loing[5]. Ce schéma est destiné à être mis en œuvre le , après consultation des conseils communautaires et municipaux.
Le , sept des huit communes de l'ex Communauté de communes du Bocage Gâtinais rejoignent la CC2F : Blennes, Chevry-en-Sereine, Diant, Montmachoux, Noisy-Rudignon, Thoury-Férottes et Voulx[6]
Le même jour, elle modifie ses statuts et change de dénomination pour Communauté de communes du Pays de Montereau[7].
Territoire communautaire
GĂ©ographie
Composition
La communauté de communes est composée des 21 communes suivantes :
Nom | Code Insee |
Gentilé | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Montereau-Fault-Yonne (siège) |
Monterelais | (2018) | 2Â 276 | ||
Barbey | Barbésiens | (2018) | 35 | ||
Blennes | Blennois | (2018) | 27 | ||
La Brosse-Montceaux | Brossois | (2018) | 63 | ||
Cannes-Écluse | Cannois | (2018) | 286 | ||
Chevry-en-Sereine | Chevriots | (2018) | 23 | ||
Courcelles-en-Bassée | Coucellois | (2018) | 19 | ||
Diant | Darnios | (2018) | 18 | ||
Esmans | Esmanais | (2018) | 50 | ||
Forges | Forgeois | (2018) | 31 | ||
La Grande-Paroisse | Grands-Paroissiens | (2018) | 97 | ||
Laval-en-Brie | Valvirois | (2018) | 21 | ||
Marolles-sur-Seine | Marollais | (2018) | 88 | ||
Misy-sur-Yonne | Misyciens | (2018) | 152 | ||
Montmachoux | Michaomontois | (2018) | 56 | ||
Noisy-Rudignon | Noisy-Rudignonais | (2018) | 145 | ||
Saint-Germain-Laval | Saint-Germanois | (2018) | 309 | ||
Salins | Salinois | (2018) | 108 | ||
Thoury-FĂ©rottes | Ferrotois | (2018) | 40 | ||
Varennes-sur-Seine | Varennois | (2018) | 353 | ||
Voulx | Voulxois | (2018) | 135 |
DĂ©mographie
Administration
Liste des présidents
Siège
L'intercommunalité a son siège à Montereau-Fault-Yonne, 29, avenue du général de Gaulle.
Élus
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Raison : extension de la CC.
La communauté de communes est administrée par son conseil communautaire, composé, pour la mandature 2020-2026, de 57 conseillers communautaires représentant chacune des 21 communes membres, répartis sensiblement en fonction de leur population.
L'exécutif de la CCPM est constitué du Président, Jean-Marie ALBOUY-GUIDICELLI de la commune de Montereau et de 14 Vice-présidents :
- Romain Senoble, maire de Forges, délégué à l’agriculture, la coordination générale et la ruralité ;
- José Ruiz, maire de Varennes-sur-Seine, délégué à l'écologie ;
- Denis Miguet, maire de Cannes-Écluse, délégué au développement territorial ;
- Alain Demelun, maire de La-Brosse-Montceaux, délégué aux finances ;
- Isoline Garreau-Millot, maire de Diant, déléguée au développement économique ;
- Daniel Villette, maire de Bareby, délégué à l'eau potable ;
- Yves Roy, maire de Thoury-Férottes, délégué à la voirie ;
- Monique Jacquier, maire de Misy-sur-Yonne, déléguée au tourisme ;
- Catherine Lessinger, adjointe à La-Grande-Paroisse, déléguée aux affaires générale et au personnel ;
- Pascal Dalicieux, maire de Blennes, délégué à la transition énergétique ;
- Jean-Luc Auzou, maire de Courcelles-en-Bassée, délégué à l'assainissement ;
- Jean-François Bermudez, adjoint à Saint-Germain-Laval, délégué à la mutualisation et aire d'accueil des gens du voyage ;
- Frédéric Fontaine, adjoint à Marolles-sur-Seine, délégué à la GEMAPI ;
- Georges Benard, maire de Salins, délégué à l'aménagement du numérique.
RĂ©gime fiscal et budget
La Communauté de communes est un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre.
Afin de financer l'exercice de ses compétences, l'intercommunalité perçoit la fiscalité professionnelle unique[2] (FPU) – qui a succédé à la taxe professionnelle unique (TPU) – et assure une péréquation de ressources entre les communes résidentielles et celles dotées de zones d'activité.