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Marolles-sur-Seine

Marolles-sur-Seine est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Marolles-sur-Seine
Marolles-sur-Seine
L'Ă©glise Saint-Germain et la mairie.
Blason de Marolles-sur-Seine
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Montereau
Maire
Mandat
Julien Poireau
2020-2026
Code postal 77130
Code commune 77279
DĂ©mographie
Gentilé Marollais
Population
municipale
1 832 hab. (2020 en augmentation de 9,63 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 91 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 23′ 07″ nord, 3° 01′ 55″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 70 m
Superficie 20,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montereau-Fault-Yonne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Marolles-sur-Seine
Liens
Site web marolles-sur-seine.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le village est situé à km à l'est de Montereau-Fault-Yonne sur la rive gauche de la Seine. La commune s'étend sur un axe est-ouest de part et d'autre de la Seine, bordée au sud par l'Yonne.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[1]. L'altitude varie de 46 mètres Ă  70 mètres pour le point le plus haut , le centre du bourg se situant Ă  environ 54 mètres d'altitude (mairie)[2].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Marolles-sur-Seine.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de neuf cours d'eau référencés :

    • la Seine, fleuve long de 774,76 km[3], ainsi que :
      • un bras de 0,76 km[4] ;
      • la dĂ©rivation de Marolles, canal de 2,04 km[5], qui conflue avec la Seine
      • l’ Yonne, longue de 292,34 km[6], principal affluent gauche de la Seine ;
        • le ru des PrĂ©s Hauts, 3,68 km[7], affluent de l’Yonne ;
      • la rivière Auxence (ou la Vieille Seine), longue de 34,18 km[8], affluent en rive droite de la Seine ;
        • le fossĂ© 01 de la Gravière , 1,41 km[9] qui conflue avec l’Auxence ;
      • la rivière La Noue, 6,94 km[10], affluent de la Seine, ainsi que :
        • un bras de 2,24 km[11].

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 21,82 km[12].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[13].

    La commune fait partie du SAGE « BassĂ©e Voulzie », en cours d'Ă©laboration en dĂ©cembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[14] - . Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la dĂ©moustication (SDDEA), qualifiĂ© de « structure porteuse »[15].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,2 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,7 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 704 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 1,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,5 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[16].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[17]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[16]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[18]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  36 km Ă  vol d'oiseau[19], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[20] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[21].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[22] - [23].

    Deux espaces protégés sont présents dans la commune :

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[27] - [Carte 1] :

    • la « BassĂ©e », d'une superficie de 1 403 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forĂŞts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[28] - [29].

    et un au titre de la « directive Oiseaux »[27] :

    • la « BassĂ©e et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordĂ©e par un coteau marquĂ© au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversitĂ© de milieux qui conditionnent la prĂ©sence d’une avifaune très riche[30] - [31].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Marolles-sur-Seine comprend huit ZNIEFF de type 1[Note 2] - [32] - [Carte 2] :

    • les « bois alluvial de l'Hermitage » (63,5 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[33] ;
    • le « Bois de Châlon » (82,7 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[34] ;
    • la « hĂ©ronnière de Marolles "Les Motteux" » (40,92 ha)[35] ;
    • les « noue, plans d'eau et bois de Veuve » (155,02 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[36] ;
    • le « plan d'eau des PrĂ©aux Ă  Marolles » (108,27 ha)[37] ;
    • les « plans d'eau de Cannes-Ecluse » (237,8 ha), couvrant 3 communes du dĂ©partement[38] ;
    • la « RĂ©serve ornithologique du Carreau-Franc » (23,64 ha)[39] ;
    • la « Rivière Auxence, de Châtenay-sur-Seine Ă  la Confluence » (38,27 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[40] ;

    et deux ZNIEFF de type 2[Note 3] - [32] :

    • la « Basse vallĂ©e de l'Yonne » (1 658,38 ha), couvrant 6 communes du dĂ©partement[41] ;
    • la « vallĂ©e de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (BassĂ©e) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du dĂ©partement[42].
    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Marolles-sur-Seine est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [43] - [44] - [45].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[46] - [47].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 86 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[48] dont Motteux, Saint-Donain (source : le fichier Fantoir).

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (68,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37,4 %), eaux continentales[Note 7] (19,3 %), forêts (11,9 %), mines, décharges et chantiers (11,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,5 %), zones urbanisées (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), prairies (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[49].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[50] - [51] - [Carte 3]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 4].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© le , portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant Ă  la fois 44 communes et trois communautĂ©s de communes[52].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[53]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 5].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 702 dont 95,7 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 4 % d'appartements[Note 8].

    Parmi ces logements, 91,5 % étaient des résidences principales, 2,7 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 80,7 % contre 17 % de locataires[54] dont, 4,7 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 9] et, 2,3 % logés gratuitement.

    Transports

    La commune est desservie par les lignes d'autocars :

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villa Madriolas au VIe siècle, apud Mairolam en 1118[57].

    Toponyme issu du latin mares, « marais ». Il est préférable d'y voir un toponyme bas latin Materiola, diminutif de materia « bois (de construction) » qui explique également Marolles-sous-Lignières (Aube, Matriole 1132), Marolles-sur-Seine (Seine-et-Marne, Madriolas vers 576). On notera ici la différence avec l'étymologie de Marolles-en-Brie, « grande clairière ».

    Histoire

    Paléolithique

    Tureau des Gardes

    Le site du Tureau des Gardes est occupĂ© au MagdalĂ©nien[58] - [59]. Son industrie lithique prĂ©sente les mĂŞmes caractĂ©ristique hambourgiennes que celle de la Pierre-aux-FĂ©es Ă  Cepoy[60] (Ă  50 km au sud dans le Loiret). Plus proche, le grand site magdalĂ©nien de Pincevent se trouve Ă  quelque km Ă  l'ouest.

    Le Grand Canton

    Le Grand Canton est un autre site magdalĂ©nien sur la commune. Technoqiement et typologiquement, son industrie est en relation Ă©troite avec celle du Tureau des Gardes voisin mais aussi celle de Marsangy[59] (Yonne, ~50 km au sud-est).

    NĂ©olithique

    Une maison du NĂ©olithique dont le mobilier appartient au groupe de Cerny datĂ© d'environ 3 000 ans av. J.-C., a Ă©tĂ© dĂ©couverte au lieu-dit les Gours-aux-Lions[61] en rive gauche (cĂ´tĂ© sud) de la Seine[62], près d'une gravière exploitĂ©e par la SociĂ©tĂ© chimique et routière de la Gironde (S.G.R.E.G.), Ă  km en amont de la confluence avec l'Yonne[63] - ce qui place le site Ă  km en amont du pont de Marolles pour la D29[64].

    Ă‚ge du bronze

    Une nécropole de l'âge du bronze se trouve à la Croix de la Mission[65].

    En 1960 Daniel Jalmain repère aux Gours du Lion trois enceintes : une circulaire, une rectangulaire et une réniforme. En 1966, l'avancement de l'exploitation de la gravière met au jour de nombreux vestiges du Néolithique et de l'âge du bronze ainsi que, le 21 juillet 1966, une sépulture collective à faible profondeur associée à une autre enceinte circulaire[63] - [66] - [67] - [68]. Une initiative du chauffeur du bulldozer épargne une bonne partie de ces vestiges. Le directeur des antiquités préhistoriques régionales de l'époque est Gérard Baillou, déjà collaborateur de André Leroi-Gourhan à Arcy et à Pincevent. Le Cercle Archéologique de Bray-sur-Seine, dont Daniel et Claude Mordant, est alerté. Se joignent Dominique Lefranc, Claude Masset et Jean Leclerc du Centre de recherches préhistoriques et prohistoriques de la Faculté des Lettres et Sciences humaines de Paris. Depuis son chantier de fouilles de Pincevent, Leroi-Gourhan envoie aux Gours du Lion du matériel et quelques fouilleurs pour renforcer l'équipe sur place[63].
    Les vestiges découverts s'échelonnent entre les périodes néolithique et gallo-romaine[62].

    Protohistoire

    En 1967, l'exploitation de la gravière des Gours du Lion a déjà détruit presque totalement une grande enceinte rectangulaire, probablement de La Tène[62].

    Antiquité

    Aux Gours du Lion, des inhumations gallo-romaines ont été mises au jour vers 1940 dans de petites gravières proches de l'exploitation de la SGREG[62].

    Moyen Ă‚ge

    Il existait sur la commune la villa mérovingienne de Childebrand Ier, revendue au Comte Aubert en 786.

    Le passé du village se confond avec celui de Saint-Germain-Laval. En 1154, Louis VII confère la seigneurie de Marolles à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. La seigneurie est également fortement liée aux familles champenoises de Villemaur et de Pougy.

    Jusqu'au XVIIIe siècle Marolles-sur-Seine dispose de deux églises : Saint-Georges et Saint-Germain.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2020 En cours Julien Poireau Profession libérale

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [69] - [70].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Marolles-sur-Seine est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [71] - [72] - [73].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[74]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[71] - [75].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [71] - [76].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[77]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[78].

    En 2020, la commune comptait 1 832 habitants[Note 10], en augmentation de 9,63 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    450495476396501480517583610
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    572608630620596577635586573
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    553544556472507525460519505
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    4496316569191 2391 3571 5421 5631 618
    2017 2020 - - - - - - -
    1 7481 832-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[79] puis Insee Ă  partir de 2006[80].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Associations

    Marolles-sur-Seine compte trois associations culturelles :

    • une chorale, nommĂ©e le Gai Printemps ;
    • une association proposant des cours et ateliers de théâtre, guitare, anglais et chant nommĂ©e Marolles en Scène ;
    • un club de danse de salon.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 646, reprĂ©sentant 1 748 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 22 170 euros[81].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 599, occupant 744 actifs rĂ©sidants.

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68,2 % contre un taux de chômage de 5,9 %.

    Les 25,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 11 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,4 % de retraités ou préretraités et 7,5 % pour les autres inactifs[82].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 104 dont 19 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 14 dans la construction, 36 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans l’information et communication, 3 dans les activités financières et d'assurance, 1 dans les activités immobilières, 14 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 10 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 6 étaient relatifs aux autres activités de services[83].

    En 2019, 28 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 24 individuelles.

    • Sablières. Exploitations agricoles.

    Agriculture

    Marolles-sur-Seine est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 11] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[84].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[85]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 15 en 1988 Ă  9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 67 ha en 1988 Ă  123 ha en 2010[84]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Marolles-sur-Seine, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Marolles-sur-Seine entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[84] - [Note 12]
    Nombre d’exploitations (u) 15 9 9
    Travail (UTA) 22 10 8
    Surface agricole utilisĂ©e (ha) 1 006 864 1 111
    Cultures[86]
    Terres labourables (ha) 1 002 864 1 078
    Céréales (ha) 755 599 714
    dont blé tendre (ha) 389 333 395
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 214 109 s
    Tournesol (ha) 115 s 91
    Colza et navette (ha) s s 115
    Élevage[84]
    Cheptel (UGBTA[Note 13]) 26 0 57

    Culture locale et patrimoine

    Communs du château des Motteux.
    L'Ă©cluse sur la Seine.

    Lieux et monuments

    • Château des Motteux, (XVIe et XVIIIe siècle), inscrit au titre des monuments historiques[87].
    • L'Ă©glise Saint-Germain, (XIIe - XVIIIe siècle) contient de nombreux objets classĂ©s (fonts baptismaux, retable du maĂ®tre-autel, tableaux)[88].
    • Château et ferme de Saint-Donain, (XVIIIe et XIXe siècle) Ă  l'emplacement d'un prieurĂ© aujourd'hui disparu.
    • La rĂ©serve ornithologique du Carreau-Franc.
    • L'Ă©cluse sur la Seine.

    Personnalités liées à la commune

    • Adolphe Vuitry (1813-1885), avocat, Ă©conomiste et homme politique français, fut le propriĂ©taire du domaine de Saint-Donain.

    HĂ©raldique

    Blason de Rosnay-l'HĂ´pital

    Tiercé ondé en fasce : au 1) d’azur au chevalier (oiseau) d’argent accosté de deux fleurs de lys d’or, au 2) de gueules aux deux chevrons d’argent, au 3) d’or à l’urne funéraire du bronze ancien de gueules.

    Voir aussi

    Bibliographie

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    • Le site protohistorique des Gours-aux-lions Ă  Marolles-sur-Seine, Claude Mordant, SociĂ©tĂ© prĂ©historique française, 1970.

    Articles connexes

    Liens externes

    Ressources relatives à la géographie :

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    9. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    11. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    12. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    13. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
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