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Courcelles-en-Bassée

Courcelles-en-Bassée est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Courcelles-en-Bassée
Courcelles-en-Bassée
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Montereau
Maire
Mandat
Jean-Luc Auzou
2020-2026
Code postal 77126
Code commune 77133
DĂ©mographie
Gentilé Courcellois
Population
municipale
196 hab. (2020 en diminution de 20 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 18 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 24′ 36″ nord, 3° 03′ 20″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 136 m
Superficie 10,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montereau-Fault-Yonne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Courcelles-en-Bassée

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.
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    Située dans la partie sud de la Seine-et-Marne, Courcelles-en-Bassée appartient à l’arrondissement de Provins et au canton de Montereau-Fault-Yonne.

    Elle est située dans le territoire de la Bassée.

    Les grands centres de proximité sont à :

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 47 mètres Ă  136 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 74 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[2].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Courcelles-en-Bassée.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :

    • la rivière Auxence (ou la Vieille Seine), longue de 34,18 km[3], affluent en rive droite de la Seine ;
    • la rivière La Noue, 6,94 km[4], affluent de la Seine, ainsi que :
      • un bras de 2,24 km[5] ;
      • un bras de 0,75 km[6].

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 4,78 km[7].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].

    La commune fait partie du SAGE « BassĂ©e Voulzie », en cours d'Ă©laboration en dĂ©cembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[9] - . Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la dĂ©moustication (SDDEA), qualifiĂ© de « structure porteuse »[10].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,6 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,4 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 703 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -2,4 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[13]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  35 km Ă  vol d'oiseau[14], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[15] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[16].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17] - [18].

    Un espace protégé est présent sur la commune : les « coteaux calcaires de Tréchy », objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope, d'une superficie de 59 ha[19].

    RĂ©seau Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[21] :

    • la « BassĂ©e », d'une superficie de 1 403 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine. Elle abrite la plus grande et l’une des dernières forĂŞts alluviales du Bassin parisien ainsi qu’un ensemble relictuel de prairies humides[22] - [23] ;

    et un au titre de la « directive Oiseaux »[21] :

    • la « BassĂ©e et plaines adjacentes », d'une superficie de 27 643 ha, une vaste plaine alluviale de la Seine bordĂ©e par un coteau marquĂ© au nord et par un plateau agricole au sud. Elle abrite une importante diversitĂ© de milieux qui conditionnent la prĂ©sence d’une avifaune très riche[24] - [25].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Courcelles-en-Bassée comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] - [26] - [27] :

    • le « Bois de Châlon » (82,7 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[28] ;
    • les « Coteaux calcaires de TrĂ©chy » (50,45 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[29] ;
    • les « noue, plans d'eau et bois de Veuve » (155,02 ha), couvrant 2 communes du dĂ©partement[30] ;
    • la « Rivière Auxence, de Châtenay-sur-Seine Ă  la Confluence » (38,27 ha), couvrant 4 communes du dĂ©partement[31] ;

    et un ZNIEFF de type 2[Note 3] - [26], la « vallĂ©e de la Seine entre Montereau et Melz-sur-Seine (Bassee) » (14 216,75 ha), couvrant 26 communes du dĂ©partement[32].

    • Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
    • Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
      Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Courcelles-en-Bassée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [33] - [34] - [35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[36] - [37].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 56 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[38] (source : le fichier Fantoir) dont Noslong (halte ferroviaire), Changy, le Plessis (partagé avec Châtenay-sur-Seine), Ferme de Bailly, Ferme de Gilly, Ferme de la Grande Vente.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,3% ), forêts (8,2% ), zones agricoles hétérogènes (7% ), eaux continentales[Note 7] (3,3% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1% ), mines, décharges et chantiers (2,2 %)[39].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[40] - [41] - [Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© le , portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant Ă  la fois 44 communes et trois communautĂ©s de communes[42].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[43]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 110 dont 98,2 % de maisons et 1,8 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 86 % étaient des résidences principales, 6,1 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants.

    La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 86,5 % contre 12,4 % de locataires et 1,1 % logés gratuitement[44].

    Voies de communication et transports

    La halte de Noslong-Marolles.

    La commune bénéficie de la proximité de deux échangeurs qui desservent l’A5 reliant la Francilienne et l’A6 à Troyes : celui de Forges et celui de Marolles-sur-Seine.

    La gare SNCF, la plus proche, est celle de Montereau-Fault-Yonne qui dessert principalement Paris et Melun dans un sens et Sens et Laroche-Migennes dans l’autre.

    La commune est traversée par la ligne de chemin de fer de Flamboin-Gouaix à Montereau, réhabilitée en 2011. La halte de Noslong-Marolles est en fait sur le territoire de Courcelles-en-Bassée.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes P. de Corcellis en 1144[45] ; Parrochia de Curcellis en 1204[46] ; Curceles en 1204[47] ; Curcellae et Corcelles en 1209[47] ; Corcellae en 1228[48] ; La ville de Corcelles et Corceillae en 1284[49] ; Cappella sancte Katherine de Corcellis vers 1350[50].

    Histoire

    C’est une terre royale abandonnée par les rois mérovingiens avec les terroirs de Marolles, de Châtenay et de la Tombe, aux abbayes de Farmoutiers et de Preuilly. Privée de manoir féodal, la paroisse appartient au seigneur du fief de Changy.

    L'abbaye du Jard percevait les bénéfices du monastère de Courcelles[51].

    Elle reste réunie à Marolles avec les maisons de Thianges, de Juvénal des Ursins et de Poisieux jusqu’au XVIIe siècle. À cette époque, la châtellerie de Marolles est démembrée et vendue. Une partie de la seigneurie de Courcelles est alors attribuée à Charles de Febvre, écuyer.

    Au XVIIIe siècle, les propriétés du seigneur de Courcelles et du châtelain de Changis sont réunies sur la tête de Claude Galland, seigneur de Changis et de Châtenay et restent annexées à Châtenay jusqu’à la Révolution.

    Pendant la guerre de 1870, 19 habitants de Courcelles participeront au conflit[52].

    À la fin du XIXe siècle un château s’élève sur la hauteur de Montapot où est reconnu en 1878 un tumulus contenant de nombreux squelettes et des ornements gallo-romains transférés au musée de Cluny à Paris.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 mars 2014 Michel Pesquet
    mars 2014 En cours Jocelyne Timon[53]

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [54] - [55].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Courcelles-en-Bassée est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [56] - [57] - [58].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[59]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[56] - [60].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Suez, dont le contrat expire le [56] - [61] - [62].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bassée Montois[63].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Sulpiciens[64].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[65]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[66].

    En 2020, la commune comptait 196 habitants[Note 8], en diminution de 20 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    102133128172194206207199206
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    196204191181185185178175141
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    153148153137156168163143155
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    109105128213202204216218239
    2017 2020 - - - - - - -
    206196-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puis Insee Ă  partir de 2006[68].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 91, reprĂ©sentant 223 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 27 240 euros[69].

    Emploi

    En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 24, occupant 88 actifs rĂ©sidants (dont 6,7 % dans la commune de rĂ©sidence et 93,3 % dans une commune autre que la commune de rĂ©sidence).

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 69,3 % contre un taux de chômage de 7,1 %. Les 23,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,2 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 8,7 % de retraités ou préretraités et 4,7 % pour les autres inactifs[70].

    Entreprises et commerces

    Au 31 décembre 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 5 dont 2 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale [71].

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[72].

    Agriculture

    Courcelles-en-Bassée est dans la petite région agricole dénommée la « Bassée » ou « Basse Seine », au sud-est du département[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[73].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[74]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 8 en 1988 Ă  7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 88 ha en 1988 Ă  127 ha en 2010[73]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Courcelles-en-BassĂ©e, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Courcelles-en-Bassée entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[73] - [Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 8 5 7
    Travail (UTA) 12 5 8
    Surface agricole utilisée (ha) 701 667 890
    Cultures[75]
    Terres labourables (ha) 693 660 886
    Céréales (ha) 600 s 603
    dont blé tendre (ha) 280 310 386
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 202 s s
    Tournesol (ha) 65 49
    Colza et navette (ha) s 60 175
    Élevage[73]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 57 13 17

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux remarquables

    La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[76].

    L'Ă©glise Saint-Martin.

    Autres lieux et monuments

    La commune ne possède pas d’élément bâti d’intérêt majeur (au sens d’un classement ou d'une inscription à l'Inventaire des Monuments Historiques). On note cependant la présence d’édifice marquant comme le château de Montapot bien exposé sur le coteau et le corps de ferme de Changy.

    Coteau de Tréchy : vaste coteau calcaire de la cuesta d’Île-de-France, à fort intérêt écologique (pelouse calcaire) et paysager. Il s'agit de la rupture du plateau de Brie. On peut y observer le contact des calcaires tertiaires avec les terrains du secondaire (craie). Une source provenant de la nappe de Champigny émerge au niveau d'une couche d'argile. Ce site est une propriété de Pro Natura Ile-de-France, conservatoire régional d'espaces naturels d’Île-de-France, et est géré par l'Association des Naturalistes de la Vallée du Loing et du massif de Fontainebleau. Il fait l'objet d'un arrêté préfectoral de protection de biotope.

    Courcelles-en-Bassée et le cinéma

    En 1966, des séquences du film de Christian-Jaque La Seconde Vérité, avec Michèle Mercier et Robert Hossein, sont tournées à la halte de Noslong-Marolles située sur le territoire de Courcelles et rebaptisée Crimolois pour la circonstance[77].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
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