Accueil🇫🇷Chercher

Salins (Seine-et-Marne)

Salins est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Salins
Salins (Seine-et-Marne)
Blason de Salins
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Montereau
Maire
Mandat
Georges Benard
2020-2026
Code postal 77148
Code commune 77439
DĂ©mographie
Gentilé Salinois
Population
municipale
1 170 hab. (2020 en augmentation de 11,85 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 111 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 25′ 14″ nord, 3° 01′ 19″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 138 m
Superficie 10,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Montereau-Fault-Yonne
Législatives Troisième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Salins
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Salins
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Salins
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
Voir sur la carte administrative d'ĂŽle-de-France
Salins
Liens
Site web lesalinois77.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Le village est situé à km au nord-est de Montereau-Fault-Yonne[1], dans la vallée du ru de l'Étang, affluent de la Seine[2].

    Communes limitrophes

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Salins.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

    Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc de la Voulzie.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 8,41 km[6].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].

    La commune fait partie du SAGE « BassĂ©e Voulzie », en cours d'Ă©laboration en dĂ©cembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[8] - . Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la dĂ©moustication (SDDEA), qualifiĂ© de « structure porteuse »[9].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 57 lieux-dits administratifs[Note 1] répertoriés consultables ici[10] (source : le fichier Fantoir) dont les Tuileries, le Rôti, le Crayon, Repentailles, le Fresnoy (château).

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 5,9 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,6 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 725 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,3 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -4,7 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[13]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  32 km Ă  vol d'oiseau[14], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[15] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[16].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17] - [18] - [19].

    Urbanisme

    Typologie

    Salins est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [20] - [21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23] - [24].

    Transports

    La commune est desservie par la ligne régulière d’autocars du réseau Procars No 15 (Salins - Montereau-Fault-Yonne )[25].

    Toponymie

    Salins était autrefois connue sous le nom de Villeneuve la Cornue, du nom de son premier seigneur, Simon 1er Le Cornu, décédé en 1218. Son seigneur était aussi celui de Salins dans le Jura.

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villa Nova prope Monasteriolum en 1222[26] ; Villenuefve la Cornue 1330[27] ; Villa nova Cornuta vers 1350 (Pouillé)[28] ; Villeneuve la Cornue 1678[29] ; « Salins, ci devant appelé Villeneuve la Cornue » en 1686[30].

    La localité prit, vers 1686, le nom de Salins. Le nom de Salins vient du nom de son seigneur, également seigneur de Salins-les-Bains dans le Jura, qui vivait du sel en exploitant des salines royales. Rien de tel pour la commune seine-et-marnaise : son sous-sol est riche en argile et non en sel.

    Histoire

    Préhistoire

    Au lieu-dit Montapot[31] ou Fosse-aux-Larrons[32], sur le bord escarpĂ© d'une petite vallĂ©e, un tumulus connu de longue date - et donc libĂ©ralement pillĂ© - est entièrement explorĂ© en 1875 par E. de Quelen (peut-ĂŞtre aussi par M. de Bonsteten dans la première partie des annĂ©es 1870). Quelen cède ses trouvailles et ses notes Ă  E. Chouquet, qui les publie en 1877[33]. S'y trouvent alors encore huit squelettes humains, dont cinq portent des bijoux divers (bracelets aux bras et/ou aux jambes, Ă©pingles) en bronze. Celui de la 4e tombe, dont les os sont suffisamment bien conservĂ©s pour donner la taille totale, mesure 1,76 m ; curieusement, ses tibias sont platycnĂ©miques, ses pĂ©ronĂ©s profondĂ©ment cannelĂ©s, ses humĂ©rus perforĂ©s et son crâne dolichocĂ©phale[34].

    Sous une grosse pierre de m de long à 30 pas du tumulus, E. Chouquet découvre 17 squelettes d'âges divers dans des tombes individuelles. Cette seconde sépulture se distingue de la première par trois éléments principaux : sépulture sous pierre unique et non sous tumulus ; une couche de charbon recouvre certains des squelettes ; et certains bijoux sont en fer - dont des bagues et des fibules, absentes dans les sépultures du tumulus[35]. Un collier dans la 3e tombe et une agrafe de ceinturon dans la 4e tombe, mélangent le bronze et le fer[36].

    Pour plus de détails sur les bijoux de ces deux sépultures, voir Chouquet 1877, p. 242-245.

    Proche de cette pierre Ă  tombes multiples, un sondage par de Quelen met au jour une urne sĂ©pulcrale en terre rouge de 22 cm de diamètre d'ouverture et 14 cm de hauteur, avec une dĂ©coration de lignes et de chevrons jaunes sur le col et la panse, et l’extĂ©rieur du fond Ă©galement ornĂ© de raies jaunes formant une croix Ă  doubles lignes. Cette urne est remplie pour moitiĂ© d'os carbonisĂ©s sur lesquels est placĂ© un bracelet en bronze similaire Ă  ceux des autres sĂ©pultures. Mortillet la donne pour hallstattienne (prĂ©cĂ©dant la Tène, dite aussi second âge du fer)[37], quelque 800 ans avant notre ère[38].

    Les habitations Ă©taient probablement très proches de ces sĂ©pultures : les environs immĂ©diats sont riches en vestiges de poteries[38] et incluent une source et d'autres vestiges humains ; ainsi un autre sondage de Quelen a mis au jour plusieurs mètres cubes de pierres reposant directement sur la craie, qui se trouve Ă  1,50 m sous la surface du sol, avec un seul crâne en dessous des pierres ; et, plus loin, une petite Ă©cuelle en poterie noire, renversĂ©e, Ă©crasĂ©e par les pierres[32].

    Sur le même site, on trouve donc une occupation à trois époques successives : celle de l'incinération en urne, du début du Hallstatt ; celle du tumulus, de la fin du Hallstatt ; et celle des sépultures sous la pierre, époque anciennement appelée « marnienne » ou début de la Tène.
    Ă€ signaler, la grande diffĂ©rence morphologique entre ces occupants et ceux rencontrĂ©s dans des sites proches comme par exemple le site nĂ©olithique du tertre GuĂ©rin Ă  la Grande-Paroisse, seulement 11 km au sud-ouest : ici, les habitants sont de taille Ă©levĂ©e mais les os sont minces voire fluets, les pĂ©ronĂ©s profondĂ©ment cannelĂ©s, et sur trois crânes complets deux sont dolichocĂ©phales et un brachycĂ©phale, et les mâchoires prognates. Au tertre GuĂ©rin, les individus sont de taille moyenne, les crânes mĂ©saticĂ©phales et les mâchoires orthognates[38].

    Moyen-Ă‚ge

    Anciennement appelée Villeneuve-la-Cornue du nom du premier seigneur Simon Le Cornu, chevalier lige du comte de Champagne. Seigneurie dépendante de l'archevêché de Sens.

    Le nom de Salins vient du nom de son seigneur Ă©galement seigneur de Salins dans le Jura, aujourd'hui Salins-les-Bains.

    La présence de gisements d'argile a été à l'origine du développement d'industries de la céramique jusqu'au milieu du XXe siècle.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1989 en cours Georges Benard[39] Ingénieur

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [40] - [41].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Salins est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [42] - [43] - [44].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[45]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[42] - [46].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [42] - [47].

    Population et urbanisme

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].

    En 2020, la commune comptait 1 170 habitants[Note 5], en augmentation de 11,85 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    301358363403470511550577581
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    586633600535495522527496509
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    491517484403424451400351382
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    3803854084755569169971 0261 082
    2020 - - - - - - - -
    1 170--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee Ă  partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (67,6% ), forêts (20,5% ), zones urbanisées (5,7% ), zones agricoles hétérogènes (4,8% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[52].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[53] - [54] - [Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© le , portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant Ă  la fois 44 communes et trois communautĂ©s de communes[55].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[56]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 393, dont 97,2 % de maisons et 2,8 % d'appartements.

    Parmi ces logements, 90,3 % étaient des résidences principales, 3,1 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 90,1 % contre 8,2 % de locataires et 1,7 % logés gratuitement[57] -[Note 6].

    Économie

    • Huit artisans et quatre commerçants.

    Agriculture

    Salins est dans la petite région agricole dénommée la « Brie humide » (ou Brie de Melun), une partie de la Brie à l'est de Melun[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[58].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 9 en 1988 Ă  5 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 125 ha en 1988 Ă  160 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Salins, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Salins entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[58] - [Note 8]
    Nombre d’exploitations (u) 9 6 5
    Travail (UTA) 18 8 8
    Surface agricole utilisĂ©e (ha) 1 127 762 801
    Cultures[60]
    Terres labourables (ha) 1 109 739 782
    Céréales (ha) 780 540 503
    dont blé tendre (ha) 470 295 s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 227 s 83
    Tournesol (ha) 162 s
    Colza et navette (ha) 68 81 105
    Élevage[58]
    Cheptel (UGBTA[Note 9]) 26 41 119

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Apollinaire, XIIIe et XVe siècle, avec un clocher Ă  quatre pignons Ă  double bâtière, classĂ©e au titre des monuments historiques[61].
    • Château de Salins, ancienne demeure seigneuriale dont il ne reste plus qu'un corps de bâtiment dotĂ© d’un grand toit pyramidal et d’une tour d’angle carrĂ©e.
    • Ferme de Villiers avec son pigeonnier.
    • Château de Fresnoy, XIXe et XXe siècle. Vestiges (colonnes) provenant des ruines du palais des Tuileries de Paris[62] - [63].
    • CheminĂ©e de l’ancienne tuilerie.
    • L'Ă©glise Saint-Apollinaire.
      L'Ă©glise Saint-Apollinaire.
    • Le château de Salins.
      Le château de Salins.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

    Cartes

    1. « Salins - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Salins, carte interactive », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
    2. « Salins, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances à vol d'oiseau et les surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de l'Étang (F2432000) ».
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Suby (F2424000) ».
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de la Mare aux Loups (F2432100) ».
    6. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 4 juillet 2018
    7. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
    8. « SAGE Bassée Voulzie - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
    9. « Ile SDDEA et sa régie », sur www.sddea.fr, (consulté le ).
    10. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    12. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    13. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    14. « Orthodromie entre Salins et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    16. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    17. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Salins », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « Liste des ZNIEFF de la commune de Salins », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « Liste des espaces protégés sur la commune de Salins », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. RĂ©seau de bus Procars, ligne 15
    26. Cartulaire de N.-D. de Paris, IV, 174.
    27. Archives nationales, S 2306, n° 16.
    28. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de la Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 512.
    29. Archives nationales, S 2959.
    30. Archives de la Seine-et-Marne, B 622.
    31. [Chouquet 1879] E. Chouquet, « Âge du bronze et du fer dans le conton de Moret (Seine-et-arne) », Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme, vol. 14, t. 10,‎ , p. 277 (lire en ligne [sur books.google.fr]).
    32. [Chouquet 1877] E. Chouquet, « Tumulus et sépultures gauloises à Montapot (Seine-et-Marne) », Matériaux pour l'histoire primitive et naturelle de l'homme, vol. 12, t. 8,‎ , p. 241-247 (lire en ligne [sur books.google.fr]).
    33. Chouquet 1877, p. 241.
    34. Chouquet 1877, p. 242.
    35. Chouquet 1877, p. 243.
    36. Chouquet 1877, p. 244.
    37. Chouquet 1877, p. 245.
    38. Chouquet 1877, p. 246.
    39. « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur um77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en ).
    40. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le ).
    41. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
    42. « Commune de Salins - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    43. « CC Pays de Montereau (CCPM) - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    44. « CC Pays de Montereau (CCPM) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    45. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
    46. « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    47. « CC Pays de Montereau (CCPM) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    49. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    52. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    53. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur www.institutparisregion.fr (consulté le ).
    54. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur www.iau-idf.fr (consulté le ).
    55. « Le SCOT Seine et Loing », sur www.scot-seine-loing.fr (consulté le ).
    56. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    57. Statistiques officielles de l'Insee.
    58. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Salins. », sur http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    59. « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    60. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Salins. », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
    61. Notice no PA00087277, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. « Les Tuileries. Grands décors d’un palais disparu », monuments-nationaux.fr, consulté le 22 novembre 2018.
    63. François-Guillaume Lorrain, Ces lieux qui ont fait la France, Fayard, 2015.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.