Accueil🇫🇷Chercher

Thoury-FĂ©rottes

Thoury-Férottes (écrit localement Thoury-Ferrottes) est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Thoury-FĂ©rottes
Thoury-FĂ©rottes
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Montereau
Maire
Mandat
Yves Roy
2020-2026
Code postal 77940
Code commune 77465
DĂ©mographie
Gentilé Ferrotois
Population
municipale
646 hab. (2020 en diminution de 5,69 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 39 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 17′ 31″ nord, 2° 56′ 38″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 152 m
Superficie 16,49 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Nemours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Thoury-FĂ©rottes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Thoury-FĂ©rottes
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Thoury-FĂ©rottes
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
Voir sur la carte administrative d'ĂŽle-de-France
Thoury-FĂ©rottes
Liens
Site web http://www.thoury-ferrottes.fr/

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Thoury-Férottes dans le département de Seine-et-Marne.

    Thoury-FĂ©rottes est un petit village dans le sud du dĂ©partement de Seine-et-Marne. La ville la plus proche, Montereau-Fault-Yonne est Ă  10 km.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 72 mètres Ă  152 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 83 mètres d'altitude (mairie)[1]. Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[2].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Thoury-Férottes.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 5,52 km[8].

    Deux moulins Ă  aubes fonctionnaient autrefois sur le cours de l'Orvanne, le Moulin Neuf[9] et le moulin des cailloux.

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 722 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -1,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -3,6 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[12]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  40 km Ă  vol d'oiseau[13], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[14] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[15].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16] - [17].

    Deux espaces protégés sont présents dans la commune :

    • la zone centrale de la rĂ©serve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette rĂ©serve de biosphère, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂŞt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les RĂ©serves de biosphère françaises[18] - [19].
    • la zone de transition de la rĂ©serve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette rĂ©serve de biosphère, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂŞt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les RĂ©serves de biosphère françaises[18] - [20].

    Urbanisme

    Typologie

    Thoury-Férottes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [21] - [22] - [23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24] - [25].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 112 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[26] (source : le fichier Fantoir) dont Thoury, Bichereau, les Marais.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,1% ), forêts (29,8% ), prairies (3,5% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3% ), zones urbanisées (2,1% ), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[27].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[28] - [29] - [Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© le , portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant Ă  la fois 44 communes et trois communautĂ©s de communes[30].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[31].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 319 dont 97,8 % de maisons et 2,2 % d'appartements[Note 5].

    Parmi ces logements, 84,3 % étaient des résidences principales, 5,3 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 85,1 % contre 13 % de locataires et 1,9 % logés gratuitement[32].

    Transports

    La commune est desservie par la ligne d’autocars No 19 (Blennes – Égreville) du réseau de cars Transdev[33].

    Toponymie

    La commune est instituée en 1793 sous la dénomination de Tourry Ferolles, puis est nommée en 1801 Toury-et-Ferotte, et prend ultérieurement son nom actuel de Thoury-Férottes[34] - [35].

    • Thoury, du bas latin Thoriacum, domaine de Taurinus.
    • Ferrottes fait rĂ©fĂ©rence aux mines de fer exploitĂ©es dès l’époque gauloise[36].

    Histoire

    Le lieu est occupé dès le Néolithique[36].

    Le village se développe dès le IVe siècle av. J.-C.[36].

    Situé à la frontière du Gâtinais et de la Champagne, le village possède une forteresse construite sur une motte féodale, transformée ensuite en ferme fortifiée[36].

    Au XVIIe siècle, la paroisse accueille une branche aînée très appauvrie de la famille de Bernard, seigneurs de Champigny (-sur-Yonne). Elle est titrée « sieur de La Motte de Champigny », conservant dans cette titulature son aînesse sur la paroisse de ses origines au XVe siècle. Claude de Poysson, veuve de Louis de Bernard, décédé entre 1639 et 1655, liquidera son patrimoine dans l'espoir d'établir son aîné au sein des Écuries du Roi (1669).

    La commune a été desservie de 1889 à 1959 par la ligne de Montereau à Château-Landon, un chemin de fer secondaire à voie métrique exploité par CFD Réseau de Seine-et-Marne.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans le département de Seine-et-Marne.

    Lors de sa création par la Révolution française, elle était rattachée à l'arrondissement de Fontainebleau, puis en 1926 à celui de Melun, et à nouveau, en 1988, à celui de Fontainebleau[34]. Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Provins[37].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Lorrez-le-Bocage-Préaux[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nemours.

    Intercommunalité

    La commune a adhéré en 2012 à la petite communauté de communes du Bocage Gâtinais.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (Loi NOTRe) du , qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalitĂ© Ă©clate, et certaines de ses communes, dont Blennes, sont rattachĂ©es le Ă  la communautĂ© de communes des Deux Fleuves (CC2F)[38], qui prend, lors de cette extension, la dĂ©nomination de communautĂ© de communes du Pays de Montereau, dont est membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[36]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1897 1904 Auguste Huet Cultivateur
    1904 1910 Marie Dupre
    1910 1912 Auguste Berry Instituteur
    1912 1919 LĂ©on Dumas Instituteur
    1919 1925 Emile Limosin Cultivateur
    1925 1929 Henry Charles Henry Truchy propriétaire
    1929 1935 Emile Limosin Cultivateur
    1937 1947 Bridoux
    1947 1965 Anatole Pacaud
    1965 1977 Marcel Depresles
    1977 1989 Francis Lemirre Agriculteur
    mars 1989 avril 2014 François Crapard SE Directeur de société
    avril 2014[39] En cours
    (au 5 mars 2018)
    Yves Roy SE Sapeur Pompier

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [40] - [41].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Thoury-Férottes est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [42] - [43] - [44].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[45]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[42] - [46].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIDEP de la Vallée de l'Orvanne qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [42] - [47] - [48].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[49].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[51].

    En 2020, la commune comptait 646 habitants[Note 6], en diminution de 5,69 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    521558542568590623636656667
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    643603577569583564571525523
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    510504502409406464442448451
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    474418404407480609594600668
    2015 2020 - - - - - - -
    677646-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les enfants de la commune sont scolarisés, en 2014, par un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) dont les écoles sont à Flagy (maternelle), Thoury-Férottes (CP à CE2) et Dormelles (CM1 et CM2)[53].

    Équipements

    La communauté de communes du bocage gâtinais (CCBG) a implanté dans la commune des installations d'entraînement de rue, en anglais : street workout, en 2016[54].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 276, reprĂ©sentant 659 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 24 250 euros[55].

    Emploi

    En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 61, occupant 325 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  73,5 % contre un taux de chĂ´mage de 4,5 %. Les 22 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 7,8 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 8 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 6,1 % pour les autres inactifs[56].

    Entreprises et commerces

    En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 47 dont 5 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 12 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 2 dans les activités financières et d'assurance, 2 dans les activités immobilières, 8 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 5 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 4 étaient relatifs aux autres activités de services[57].

    En 2020, 8 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 4 individuelles.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[58].

    Agriculture

    Thoury-Férottes est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[59].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[60]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 12 en 1988 Ă  9 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 61 ha en 1988 Ă  70 ha en 2010[59]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Thoury-FĂ©rottes, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Thoury-Férottes entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[59] - [Note 8]
    Nombre d’exploitations (u) 12 13 9
    Travail (UTA) 22 13 7
    Surface agricole utilisée (ha) 727 782 627
    Cultures[61]
    Terres labourables (ha) 676 728 596
    Céréales (ha) 442 480 426
    dont blé tendre (ha) 244 232 189
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 74 s s
    Tournesol (ha) 131 69 38
    Colza et navette (ha) 19 s 61
    Élevage[59]
    Cheptel (UGBTA[Note 9]) 253 47 18

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La cloche, classée monument historique, date de 1669[65], et le retable, également classé, date de 1769[66]. Une dalle funéraire d'un seigneur non identifié, datant de 1500, s'y trouve[67], ainsi qu'un tableau du frère cordelier J. Ludovicus Deslignes de 1769, représentant le Christ remettant les clefs à saint Pierre[68].
    • Ferme de La Forteresse (XIe siècle-XVIIIe siècle)[69].
    • Monument aux morts, devant l’entrĂ©e du cimetière[64].
    • Croix de pèlerinage, en ferronnerie posĂ©e sur un bloc de pierre, datant de 1808, situĂ©e Ă  la croisĂ©e de 3 chemins, en remontant celui situĂ© Ă  droite de la mairie[70].
    • Arbre de la libertĂ©, Ginko biloba plantĂ© en 1989 Ă  l’occasion du bicentenaire de la RĂ©volution Française, sous l’impulsion du conseil gĂ©nĂ©ral de Seine-et-Marne. L'essence a Ă©tĂ© choisie pour rappeler qu'elle est la seule Ă  avoir survĂ©cu Ă  l’explosion nuclĂ©aire d’Hiroshima et pour sa longĂ©vitĂ© (les plus vieux spĂ©cimens ont plus de 1000 ans)[70].
    • Lavoirs[71].
    • Moulin neuf, sur l'Orvanne[9].

    HĂ©raldique

    Blason de Thoury-FĂ©rottes Blason
    De gueules au taureau d'argent surmonté de deux roues de moulin du même; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or et soutenu d'une divise ondée du même[72].
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Thoury-FĂ©rottes », p. 688–689

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    8. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    9. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Thoury-Férottes - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Thoury-Férottes » sur Géoportail. Carte IGN classique.
    2. « Plan séisme consulté le 9 juillet 2021 ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Orvanne (F4398000) » (consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Orvanne (F4394501) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Orvanne (F4395201) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Orvann (F4395001) » (consulté le ).
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Orvanne (4395301) » (consulté le ).
    8. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 12 octobre 2018
    9. « Pont et moulin à aube », Patrimoine & histoire, sur http://www.thoury-ferrottes.fr (consulté le ).
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Thoury-Férottes et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    15. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    16. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le ).
    17. « Liste des espaces protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « Réserve de biosphère de « Fontainebleau et Gâtinais » », sur mab-france.org (consulté le ).
    19. « la zone centrale de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « la zone de transition de la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
    27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    28. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur www.institutparisregion.fr (consulté le ).
    29. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur www.iau-idf.fr (consulté le ).
    30. « Le SCOT Seine et Loing », sur www.scot-seine-loing.fr (consulté le ).
    31. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    32. Statistiques officielles de l'Insee, section Logement consulté le 15 juin 2020
    33. Transdev, ligne 19
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. « Code officiel géographique », Insee (consulté en ).
    36. « THOURY-FÉROTTES », Société d’Histoire, d’Archéologie, de Généalogie et d’Echange - SHAGE 77 (consulté le ).
    37. « Arrêté du 30 décembre 2016 du préfet de la région d'Île-de-France portant modification des limites territoriales des arrondissements du département de Seine-et-Marne », Recueil des actes administratifs de la préfecture d'Île-de-France, no spécial IDF-001-2017-01,‎ , p. 11-23 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    38. « La CC2F s’agrandit : La communauté de communes du Bocage Gâtinais est vouée à disparaître. Sur les 8 communes qui la composent, 6 vont rejoindre la CC2F au prochain », La République de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    39. « Une nouvelle équipe municipale pour vous servir », Le Tacot, no 2,‎ , p. 2 et 4 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    40. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le ).
    41. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
    42. « Commune de Thoury-Férottes - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    43. « CC Pays de Montereau (CCPM) - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    44. « CC Pays de Montereau (CCPM) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    45. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
    46. « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    47. « SIDEP de la Vallée de l'Orvanne - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    48. « SIDEP de la Vallée de l'Orvanne - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    49. « Schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours de Seine-et-Marne », sur www.seine-et-marne.fr, (consulté le ).
    50. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    51. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    52. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    53. « La réforme des rythmes scolaires », Le Tacot, no 2,‎ , p. 6-7 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
    54. Thomas Martin, « Le street workout débarque : ce sera certainement l’un des derniers équipements que nous inaugurerons avant la fermeture de la CCBG » confirme le président de la communauté de communes et maire (SE) de Flagy, Jacques Drouhin, à propos des nouvelles installations de street workout, ce sport de rue, né dans les prisons et ghettos américains et inspiré de la gymnastique suédoise et de la musculation », La République de Seine et Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    55. Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 10 juillet 2021.
    56. Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 12 juillet 2021.
    57. Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2019», consultée le 14 juillet 2021.
    58. Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 14 juillet 2021.
    59. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Thoury-Férottes. », sur http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    60. « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    61. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Thoury-Férottes. », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
    62. « Menhir de la pierre Cornoise », Patrimoine & histoire, sur http://www.thoury-ferrottes.fr/ (consulté le ).
    63. « Menhir », notice no PA00087297, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    64. « Église et monument aux morts », Patrimoine & histoire, sur http://www.thoury-ferrottes.fr (consulté le ).
    65. « Cloche », notice no PM77001731, base Palissy, ministère français de la Culture.
    66. « Retable du maître-autel », notice no PM77001732, base Palissy, ministère français de la Culture.
    67. « Dalle funéraire d'un seigneur », notice no PM77001733, base Palissy, ministère français de la Culture.
    68. « Tableau : Le Christ remettant les clefs à saint Pierre », notice no PM77001730, base Palissy, ministère français de la Culture.
    69. « Forteresse et château de la Motte », Patrimoine & histoire, sur http://www.thoury-ferrottes.fr (consulté le ).
    70. « Croix de pèlerinage et arbre de la Liberté », Patrimoine & histoire, sur http://www.thoury-ferrottes.fr (consulté le ).
    71. « Lavoirs », Patrimoine & histoire, sur http://www.thoury-ferrottes.fr (consulté le ).
    72. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.