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Noisy-Rudignon

Noisy-Rudignon est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.

Noisy-Rudignon
Noisy-Rudignon
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Provins
Intercommunalité Communauté de communes Pays de Montereau
Maire
Mandat
Gilles Zeigneur
2020-2026
Code postal 77940
Code commune 77338
DĂ©mographie
Gentilé Noisy-Rudignonais
Population
municipale
595 hab. (2020 en diminution de 4,03 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 143 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 20′ 10″ nord, 2° 55′ 51″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 126 m
Superficie 4,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Nemours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Noisy-Rudignon
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Noisy-Rudignon
Liens
Site web noisy-rudignon.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Localisation de la commune de Noisy-Rudignon dans le département de Seine-et-Marne

    Noisy-Rudignon est situĂ© Ă  6,5 km au sud de Montereau-Fault-Yonne.

    Communes limitrophes

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

    Hydrographie

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Noisy-Rudignon.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose d'un seul ouvrage : l'aqueduc de la Vanne, qui achemine de l’eau potable vers Paris.

    Sa longueur totale sur la commune est de 2,53 km[2].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,5 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 3,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 724 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -2,8 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -2,7 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[3]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[5]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  35 km Ă  vol d'oiseau[6], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[7] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[8].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9] - [10].

    Deux espaces protégés sont présents dans la commune :

    • la zone centrale de la rĂ©serve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette rĂ©serve de biosphère, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂŞt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les RĂ©serves de biosphère françaises[11] - [12].
    • la zone de transition de la rĂ©serve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », crĂ©Ă©e en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (95 595 ha pour la zone de transition). Cette rĂ©serve de biosphère, d'une grande biodiversitĂ©, comprend trois grands ensembles : une grande moitiĂ© ouest Ă  dominante agricole, l’emblĂ©matique forĂŞt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine Ă  l’est. La structure de coordination est l'Association de la RĂ©serve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Education, unique parmi les RĂ©serves de biosphère françaises[11] - [13].

    Urbanisme

    Typologie

    Noisy-Rudignon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [14] - [15] - [16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire regroupe 1 929 communes[17] - [18].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Carte du cadastre de la commune de Noisy-Rudignon.

    La commune compte 33 lieux-dits administratifs[Note 4] répertoriés consultables ici[19] (source : le fichier Fantoir) dont le Village, les Têtes, Champfou, Jérusalem, Les Griottes.

    La commune de Noisy Rudignon est à l'origine formée par le bourg de Noisy-Le-Sec, auquel a été rattaché en 1832 le hameau de Rudignon, qui faisait initialement partie de la commune de Flagy[20].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (90,5% ), zones urbanisées (9,5 %)[21].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[22] - [23] - [Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© le , portĂ© par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant Ă  la fois 44 communes et trois communautĂ©s de communes[24].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[25].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 248 dont 99,6 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 0,4 % d'appartements[Note 5].

    Parmi ces logements, 89,9 % étaient des résidences principales, 3,8 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 89,4 % contre 9,6 % de locataires[26] dont, 5,5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et, 0,9 % logés gratuitement.

    Transports

    La commune est desservie par la ligne d’autocars No 19 (Blennes – Égreville) du réseau de cars Transdev[27].

    Toponymie

    Noisy : est mentionné sous les formes Nosiacum en 1164[28] ; Decima de Nusiaco en 1203[29] ; Noysi en 1265[30] ; Nesy en 1586[31] ; Noisy en l'an IX ; Noisy-le-Sec au XIXe siècle[32].

    Du latin Nocetu(m) « lieu planté de noyers » si l'on se réfère aux formes beaucoup plus anciennes d'autres Noisy de l'Île-de-France, les formes en -iacum (-iaco) seraient alors de mauvaises latinisations[33].

    La commune est créée lors de la Révolution française sous le nom de Noisy le Sec en 1793[34]. En 1832, les communes de Noisy-le-Sec et de Flagy ont changé leurs limites territoriales : le hameau de Rudignon a été détaché de Flagy pour être réuni à Noisy-le-Sec. Il faudra attendre le décret du pour que Noisy-le-Sec prenne le nom de Noisy-Rudignon.

    Rudignon : est mentionné sous les formes Ardrignon en 1400[35] ; « La ferme et métairie de Rudignon en la parroisse de Flagy » en 1785[36].

    Du nom de personne germanique Ardrignon de hart, « dur » et win, « ami »[37].

    Histoire

    Le territoire de Noisy-Rudignon a longtemps appartenu à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés. L'église était une succursale de la paroisse de Dormelles[20].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans le département de Seine-et-Marne.

    Lors de sa création par la Révolution française, elle était rattachée à l'arrondissement de Fontainebleau, puis en 1926 à celui de Melun, et à nouveau, en 1988, à celui de Fontainebleau[34]. Afin de faire coïncider les limites d'arrondissement et celles des intercommunalités, elle intègre le l'arrondissement de Provins[38].

    Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la deuxième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Lorrez-le-Bocage-Préaux[34]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Nemours.

    Intercommunalité

    La commune a adhéré en 2012 à la petite communauté de communes du Bocage Gâtinais.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la RĂ©publique (Loi NOTRe) du , qui prĂ©voit que les Ă©tablissements publics de coopĂ©ration intercommunale (EPCI) Ă  fiscalitĂ© propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalitĂ© Ă©clate, et certaines de ses communes, dont Biennes, sont rattachĂ©es le Ă  la communautĂ© de communes des Deux Fleuves (CC2F)[39], qui prend, lors de cette extension, la dĂ©nomination de communautĂ© de communes du Pays de Montereau, dont est membre la commune.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[40]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1900 1912 Germain Constant Désiré Desmeaux Cultivateur
    1912 1919 LĂ©on Belliot Cultivateur
    1919 1925 Camille Genillier Cultivateur
    1925 1929 Léon Belliot Propriétaire
    1929 1934 LĂ©on Belliot rentier
    1934 1937 Jacques Barbe Cultivateur
    1937 1947 Camille Genillier Rentier
    1947 1953 GĂ©rard Masure
    1953 1965 Marcel Genillier
    1965 1983 André Mereuze
    1983 1989 Gilbert Delbaere Agriculteur
    1989 Serge Gobault
    Les données manquantes sont à compléter.
    novembre 2005[41] mars 2014 Philippe Louguet SE
    mars 2014[42] En cours
    (au 3 novembre 2016)
    Gilles Zeigneur Fonctionnaire

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [43] - [44].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Noisy-Rudignon est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [45] - [46] - [47].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[48]. La communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2026[45] - [49].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes Pays de Montereau (CCPM) qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [45] - [50].

    Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[51].

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Noisy-Rudignonais[52].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[54].

    En 2020, la commune comptait 595 habitants[Note 7], en diminution de 4,03 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    167169204201216288327325330
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    298303289298293306319302306
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    302274253231213215214222208
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    232239244341467460522564586
    2014 2019 2020 - - - - - -
    620597595------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee Ă  partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2017, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 216, reprĂ©sentant 619 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 23 960 euros[56].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 32, occupant 277 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  69,5 % contre un taux de chĂ´mage de 5,7 %. Les 24,8 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 12,4 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 6,2 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 6,2 % pour les autres inactifs[57].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 21 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 5 dans la construction, 5 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 1 dans les activités immobilières, 4 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 2 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 1 était relatif aux autres activités de services[58].

    En 2019, 6 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 4 individuelles.

    Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[59].

    Agriculture

    Noisy-Rudignon est dans la petite région agricole dénommée la « Bocage gâtinais », à l'extrême sud du département[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[60].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[61]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 7 en 1988 Ă  4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 96 ha en 1988 Ă  191 ha en 2010[60]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Noisy-Rudignon, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Noisy-Rudignon entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[60] - [Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 7 5 4
    Travail (UTA) 14 9 7
    Surface agricole utilisée (ha) 669 680 765
    Cultures[62]
    Terres labourables (ha) 663 668 761
    Céréales (ha) 428 414 507
    dont blé tendre (ha) 286 283 297
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 52 s s
    Tournesol (ha) 79 36 s
    Colza et navette (ha) 53 59 126
    Élevage[60]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 30 0 0

    Culture locale et patrimoine

    L'Ă©glise Sainte-Barbe.

    Lieux et monuments

    • Église romane du XIIe siècle placĂ©e sous le vocable de Sainte-Barbe. Elle en renferme une statue de Sainte-Barbe en pierre calcaire peinte, ainsi qu'une statue en pierre de la Vierge Ă  l'enfant du XVIIe siècle, de style Gâtinais[20] - [63].
    • Ferme fortifiĂ©e avec Ă©chauguette, reste d'un ancien château[20].
    • Château de Rudignon[20].
    • Vieux puits communal Ă  l'entrĂ©e de Rudignon. RĂ©alisĂ© en 1868, il renferme un mĂ©canisme particulièrement Ă©laborĂ© et bien conservĂ©, recouvert d'un toit Ă  double courbure original. sur les demi-cercles formant la charpente figure l'inscription suivante "Picards frères mĂ©canicien Ă  Montereau"[64].
    • Porche de 1845.
    • Croix de chemins, en particulier Croix-Sainte-Anne, Croix-Sainte-Barbe, Croix Saint-Jacques, Croix Saint-Vincent[20]

    Personnalités liées à la commune

    • Joseph Gelineau (1920-2008), prĂŞtre jĂ©suite, compositeur et liturgiste français. De 1979 Ă  1997, il est curĂ© des « Cinq Clochers » dont fait partie Noisy-Rudignon.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    5. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Noisy-Rudignon - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. « Plan séisme consulté le 16 mars 2020 ».
    2. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 22 août 2018
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Orthodromie entre Noisy-Rudignon et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
    7. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
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