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Yves JĂ©go

Yves Jégo, né le à Besançon (Doubs), est un homme politique français.

Yves JĂ©go
Illustration.
Yves JĂ©go en 2016.
Fonctions
Adjoint au maire de Montereau-Fault-Yonne
–
(2 ans, 11 mois et 29 jours)
Vice-président de l'Assemblée nationale
–
(5 mois et 29 jours)
Président François de Rugy
Législature XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Sacha Houlié
Successeur Maurice Leroy
Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer
–
(1 an, 3 mois et 5 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon II
Prédécesseur Christian Estrosi
Successeur Marie-Luce Penchard
Député français
–
(8 ans, 11 mois et 21 jours)
RĂ©Ă©lection 17 juin 2012
18 juin 2017
Circonscription 3e de Seine-et-Marne
Législature XIIIe, XIVe et XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Gérard Millet
Successeur Jean-Louis Thiériot
–
(5 ans et 10 mois)
Élection 16 juin 2002
RĂ©Ă©lection 17 juin 2007
Circonscription 3e de Seine-et-Marne
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Prédécesseur Pierre Carassus
Successeur GĂ©rard Millet
Conseiller général de Seine-et-Marne
–
(1 an et 7 mois)
Élection 22 mars 1998
Circonscription Canton de Montereau-Fault-Yonne
Prédécesseur Claude Eymard-Duvernay
Successeur Claude Eymard-Duvernay
Maire de Montereau-Fault-Yonne
–
(22 ans et 12 jours)
Prédécesseur Alain Drèze
Successeur James Chéron
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Besançon (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR (jusqu'en 2002)
DLR (2002)
UMP (2002-2011)
PRV (2009-2017)
UDI (depuis 2012)
Conjoint Ann-Katrin JĂ©go
Diplômé de Université Panthéon-Assas
Profession Consultant en ressources humaines
Avocat

Il a notamment été maire de Montereau-Fault-Yonne, président de la communauté de communes des Deux Fleuves, secrétaire d'État chargé de l'Outre-Mer dans le gouvernement Fillon II, président par intérim de l'UDI, vice-président du Parti radical et député de la troisième circonscription de Seine-et-Marne entre 2002 et 2018.

Biographie

Famille

Yves Jégo est marié à Ann-Katrin Jégo (conseillère de Paris entre 2014 et 2020 siégeant au sein du groupe UDI-MoDem puis Agir, élue dans le 16e arrondissement de Paris). Le couple a quatre enfants.

Formation

Il est titulaire d'une maîtrise de droit, obtenue en 1983, et d'un DEA d'études politiques de l'université Panthéon-Assas, obtenu en 1985[1].

Carrière professionnelle

Yves Jégo est consultant en ressources humaines[2]. Il exerce par la suite diverses activités professionnelles[3] :

  • de 1998 Ă  2002 il est directeur de dĂ©veloppement du cabinet de ressources humaines Light Consultants, spĂ©cialisĂ© dans le recrutement des collectivitĂ©s territoriales ;
  • il cofonde en 2000 TimĂ©e Éditions avec Christophe Barge ;
  • il cofonde en 2008 Squan Éditions ;
  • en , il prĂŞte serment d'avocat au barreau de Paris au bĂ©nĂ©fice de l'article 11 de la loi no 71-1130 du [4]. Il collabore au cabinet BCTG[5].

En juin 2022, il devient délégué général du groupe AVEC[6].

DĂ©buts

Yves Jégo devient en 1986 chef de cabinet du maire de Montereau-Fault-Yonne Claude Eymard-Duvernay. À la suite du changement de majorité à la mairie en 1989, il devient conseiller municipal d'opposition et est nommé directeur du comité de développement économique de l'Essonne, dont le conseil général est dirigé par Xavier Dugoin (1989-1992)[7]. En 1992, il est nommé directeur de cabinet de Jean-François Mancel, président du conseil général de l'Oise, poste qu'il occupe jusqu'en 1998.

En 1995, il est Ă©lu maire de Montereau, succĂ©dant au socialiste Alain Drèze. En tant que maire, Yves JĂ©go a notamment engagĂ© la rĂ©novation du quartier de la ville haute, Surville, recourant Ă  la dĂ©molition-reconstruction et Ă  la rĂ©habilitation-rĂ©sidentialisation, grâce notamment Ă  la participation importante de l'agence nationale pour la rĂ©novation urbaine (ANRU)[8]. Il mène Ă©galement une politique d'accession, que ce soit Ă  la propriĂ©tĂ© (maisons Ă  15 â‚¬ par jour), Ă  la culture (pass musical au Conservatoire pour les enfants Ă  € par mois, sorties culturelles Ă  € par jour) ou aux loisirs (journĂ©es de vacances Ă  la mer Ă  € par jour).

Au RPR, Yves Jégo est secrétaire national chargé des communes entre 1996 et 1997. En , il est élu conseiller général RPR de Seine-et-Marne, dans le canton de Montereau-Fault-Yonne. L'élection est annulée par le Conseil d'État le , à la suite d'un jugement du tribunal administratif de Melun du relatif à la saisine de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques qui frappe Yves Jégo d'inéligibilité aux fonctions de conseiller général[9].

Député UMP

Réputé alors être proche de Nicolas Sarkozy[10], il est élu député le , pour la XIIe législature (2002-2007), dans la troisième circonscription de Seine-et-Marne. Membre du groupe UMP à l'Assemblée nationale, il participe en 2002 à la réunion de relance du courant Debout la République, à tendance gaulliste et souverainiste, de Nicolas Dupont-Aignan : il est l'un de ses vice-présidents[11]. Leurs interprétations du gaullisme étant sensiblement différentes, le rapprochement n’aura pas lieu. Il est nommé au Haut Conseil à l'intégration, poste qu'il occupe jusqu'en 2006.

Au sein de l'UMP, il est secrétaire national chargé des nouveaux adhérents entre décembre 2004 et 2007. Pendant la campagne de l'élection présidentielle française de 2007, Yves Jégo conseille Nicolas Sarkozy sur les dossiers liés à Internet[12].

Yves Jégo est réélu député dans la 3e circonscription de Seine-et-Marne en [13] face à Sami Naïr.

Secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer

Yves Jégo est nommé secrétaire d'État chargé de l'Outre-mer dans le second gouvernement Fillon le , à la suite de sa nomination son suppléant Gérard Millet siège à l'Assemblée nationale.

Il s'oppose au président du conseil régional de La Réunion Paul Vergès à propos des crédits de la continuité territoriale[14]. Il est critiqué par les membres de l'Observatoire des prix de la Réunion, selon qui les mesures prévues par le gouvernement n'amélioreront pas le pouvoir d'achat des Réunionnais[15].

Lors de la crise en Guadeloupe, en février 2009, alors qu'il avait assuré rester sur place tant que la situation ne serait pas revenue au calme, il est rappelé à Paris par François Fillon, chef du gouvernement[16].

Parallèlement, il a poursuivi le processus législatif engagé depuis 2008 (projet de loi déposé le ), concernant la loi pour le développement économique des outre-mer (LODEOM), définitivement adoptée le . Cette loi prévoit notamment la possibilité pour l'État de réglementer les prix de produits ou de familles de produits de première nécessité. Elle crée des "zones franches d'activités" à fortes réductions fiscales[17].

Le , il quitte le gouvernement, éviction qu'il attribue aux pressions du patronat béké[18] mais qui serait surtout due à la crise aux Antilles, Yves Jégo ayant attendu douze jours après son déclenchement pour se rendre sur le terrain[19]. Il est prévenu de son départ moins d'une heure avant l'annonce du remaniement ministériel[20]. Après son éviction du gouvernement, il choisit de retrouver son siège de député[21]. Gérard Millet redevient suppléant d'Yves Jégo.

Responsable radical

Il adhère au Parti radical en et en devient l'un des vice-présidents[22]. Il est également président de la Fédération nationale des Clubs Perspectives et Réalités.

Candidat à l'investiture UMP pour la tête de liste aux élections régionales de 2010 face à Roger Karoutchi et Valérie Pécresse, il décide finalement de se retirer de la course pour ne pas « briser l'unité au sein de la majorité »[23]. Rallié à Valérie Pécresse, il prend la tête de liste en Seine-et-Marne et est élu conseiller régional d'Île-de-France le . En vertu de la loi[24] sur le cumul des mandats, M. Jégo avait un mois à la suite de son élection au conseil régional d'Île-de-France pour abandonner son mandat de député ou un de ses deux mandats locaux de maire et de conseiller régional. Le Front national ayant déposé un recours en annulation de l'élection régionale, il continue de cumuler ces trois mandats jusqu'à sa démission du Conseil régional en [25] - [26].

Aux côtés de Jean-Louis Borloo

Le , il quitte l'UMP[27] pour « construire une force nouvelle avec Jean-Louis Borloo ». Il participe ainsi à la fondation de l'Alliance républicaine, écologiste et sociale dont il devient membre de la direction nationale[28]. Il dispose également d'un micro-parti, Mieux Vivre Ensemble (MVE)[29], auparavant Mouvement des Seine-et-Marnais (MdSM)[30].

Yves Jégo est un des neuf députés du groupe UMP à voter la proposition de loi du Parti socialiste visant à ouvrir le mariage aux couples de même sexe le [31].

En , il prend la tête d'une liste centriste pour les élections sénatoriales en Seine-et-Marne du . La constitution de cette liste est critiquée par l'UMP qui lui reproche de faire le jeu de la gauche en divisant la droite. Son bras droit, membre de l'UMP, est ainsi suspendu de ses fonctions à l'UMP[32]. En concurrence avec une autre liste centriste, celle menée par Gérard Ruffin du Nouveau Centre, la liste Jégo obtient 11,08 % des voix et aucun siège[33].

Le , Yves Jégo, prenant acte de l'abandon de Jean-Louis Borloo dans la course à l'élection présidentielle de 2012, constate que l'« ARES est morte avant d'avoir vécu[34] » et enjoint au Parti radical de « s'engager derrière Nicolas Sarkozy »[35].

Le , Yves Jégo est réélu député dans la 3e circonscription de Seine-et-Marne face à Patricia Inghelbrecht (Parti socialiste). Il rejoint le groupe parlementaire centriste de l'Union des démocrates et indépendants, créé par Jean-Louis Borloo le [36].

Au sein de l'UDI

Le , le parti UDI est créé et Yves Jégo en devient le délégué général.

Le , il est parmi les quatre députés sur 29 de l'Union des démocrates et indépendants à voter la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe à l'Assemblée nationale[37].

En , Yves Jégo devient directeur de la campagne des élections européennes pour l’UDI.

Lors des élections municipales de 2014, la liste qu'il conduit l'emporte au premier tour à Montereau-Fault-Yonne avec 77 % des suffrages exprimés[38]. Entre les deux tours, Yves Jégo plaide pour un front républicain et une « frontière infranchissable »[39] avec le Front national.

Il démissionne le de la présidence par intérim de l'UDI[40] pour se présenter à l'élection interne, formant un tandem avec Chantal Jouanno ; ils terminent à la troisième place. Il est nommé 1er vice-président après l'élection de Jean-Christophe Lagarde au poste de président, le [41].

En , il annonce son ralliement à la candidature de Bruno Le Maire à la primaire de la droite et du centre prévue pour fin 2016[42]. En , il est nommé avec plusieurs autres personnalités politiques conseiller politique de la campagne[43].

Le , dans le cadre de l'affaire Fillon et après le départ de Bruno Le Maire de l'équipe de campagne de François Fillon, il lâche à son tour le candidat LR à la présidentielle[44].

Lors des élections législatives de juin 2017, il est réélu député face au candidat du Front national[45].

Yves Jégo annonce au journal Le Parisien le qu'il compte mettre un terme à sa carrière politique — et par conséquent à son mandat parlementaire — le , tout en restant conseiller municipal de Montereau-Fault-Yonne jusqu'au terme de la mandature. Il indique son souhait de s'impliquer dans le « développement durable en dirigeant une belle start-up innovante dans le secteur de la transition énergétique [et qu'il] arrive à un moment de [sa vie où il veut] être le plus utile possible pour l’intérêt général[46] ». Cette démission annoncée implique la nécessité d'un choix pour Jean-Louis Thiériot, son député-suppléant, mais qui a depuis été élu président du conseil départemental de Seine-et-Marne. La réglementation limitant le cumul des mandats en France lui interdisant d'exercer simultanément les deux mandats, il doit donc démissionner de l'un d'eux, entraînant l'organisation d'élections pour pourvoir le mandat abandonné[47] - [48].

Retour raté en politique

En , après moins de deux ans de retrait de la vie politique, Yves Jégo annonce se porter candidat aux élections municipales à Montereau-Fault-Yonne[49], ville dont il a été maire et dont il est, au jour de sa candidature, toujours adjoint auprès de son successeur James Chéron. Ce dernier étant officiellement investi par leur parti commun, l'UDI, Yves Jégo dépose une liste qui se voit attribuer la nuance divers droite. À l'issue d'une campagne virulente[50], il arrive en deuxième position du premier tour, avec 41,2 % des suffrages, contre 48,1 % pour James Chéron. Il perd le second tour après avoir recueilli 46,4 % des suffrages[51].

Action politique

Marque « Origine France Garantie »

Missionné par le président de la République française Nicolas Sarkozy à l'automne 2009 pour réfléchir à la défense des emplois français face à la mondialisation, Yves Jégo rend un rapport en (« En finir avec la mondialisation anonyme - La traçabilité au service des consommateurs et de l’emploi »)[52]. Parmi ses propositions, figure la création d'une mention plus exigeante que la mention valorisante « made in ». Dans la foulée, le parlementaire crée l'association Pro France, destinée à « promouvoir la marque France ». La marque de certification Origine France Garantie est officiellement présentée devant l'Assemblée nationale le [53]. C'est l’unique label qui certifie l’origine française d’un produit. Il assure aux consommateurs la traçabilité du produit en donnant une indication de provenance claire et objective[54]. Le label est, transversal (tout secteur confondu) et incontestable (la certification, obligatoire, est réalisée par un organisme certificateur indépendant)[55].

En , il est annoncé comme animateur d'une nouvelle émission mensuelle sur Public Sénat, Cocorico, destinée à promouvoir le made in France. Sans remettre en cause son engagement sur le sujet, la société des journalistes de la chaîne regrette ce choix, estimant que son nom « reste associé à la droite et au centre, ce qui risque, évidemment, de donner une couleur politique à la chaîne, par sa simple présence à l'antenne »[56].

Parc Napoléon

En , Yves JĂ©go annonce son projet d'ouvrir dans son dĂ©partement un parc Ă  thèmes consacrĂ© Ă  NapolĂ©on Bonaparte[57]. En , avec 56 hectares il prĂ©sente les plans du parc qui devrait ouvrir en 2023 situĂ© sur la ZAC du Moulin dans la commune de Marolles-sur-Seine[58].

Edward Snowden

Le , Yves Jégo dépose à l'Assemblée nationale une proposition de résolution pour accorder l'asile à Edward Snowden et le proclamer citoyen d'honneur[59] - [60]. Il souligne que « les révélations d'Edward Snowden ont montré que les collectes massives d'informations par l'Agence nationale de sécurité [...] dépassaient le cadre de la lutte nécessaire contre le terrorisme ou les autres risques géopolitiques » et précise que ce « lanceur d'alerte » a permis « d'informer le grand public de ces dérives, en plaçant l'intérêt général et l'éthique au-dessus de la raison d'État »[60] - [61].

Au lendemain du rejet du recours contre la suppression du menu sans porc dans les cantines de Chalon-sur-SaĂ´ne, Yves JĂ©go souhaite dĂ©poser une proposition de loi pour rendre obligatoire la prĂ©sence d'un menu vĂ©gĂ©tarien dans les cantines scolaires[62]. Le , il dĂ©pose Ă  l'AssemblĂ©e nationale une proposition de loi relative Ă  la mise en place d’une alternative vĂ©gĂ©tarienne dans les cantines scolaires[63]. Parmi les cosignataires de la proposition de loi figurent les dĂ©putĂ©es Ă©cologistes CĂ©cile Duflot, Laurence Abeille et Isabelle Attard[64]. Dans la foulĂ©e, Yves JĂ©go lance une pĂ©tition qui recueille 150 000 signatures[65]. « Ce succès populaire inattendu prouve s'il en Ă©tait besoin l'actualitĂ© de cette question et m'amène Ă  vous solliciter pour que le gouvernement prenne en compte ce sujet qui rĂ©pond Ă  plusieurs prĂ©occupations », a Ă©crit Yves JĂ©go dans un courrier envoyĂ© Ă  Manuel Valls[66]. Finalement, cette proposition de loi n’a pas Ă©tĂ© inscrite Ă  l’ordre du jour de l’AssemblĂ©e Nationale en raison du refus du Gouvernement, pour autant de nombreux maires se sont engagĂ©s volontairement dans ce dispositif[67]. Dans la ville de Montereau-Fault-Yonne, en Seine-et-Marne, la municipalitĂ© a  dĂ©cidĂ© de proposer systĂ©matiquement au moins un menu vĂ©gan dans les 9 cantines scolaires que compte la commune. Au total, 20 % des repas consommĂ©s sont vĂ©gĂ©tariens[68]. Une dynamique que Nicolas Hulot souhaite Ă©tendre Ă  toutes les communes en 2018[69].

Assises du produire en France

Pendant l'été 2015, il lance avec l'ancien ministre de l'Économie socialiste Arnaud Montebourg « Les assises du produire en France »[70]. Les 8 et se tiennent la deuxième édition des Assises du Produire en France à Reims[71]. En 2017, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire est venu défendre les mesures fiscales du gouvernement[72] et glisse : « Je ne suis pas venu avec une marinière mais avec ma Peugeot 5008...»[73].

DĂ©tail des fonctions et des mandats

Au niveau local

Au Parlement

Au gouvernement

  • - : secrĂ©taire d'État chargĂ© de l'Outre-mer, auprès de la ministre de l'IntĂ©rieur, de l'Outre-mer et des CollectivitĂ©s

Autres responsabilités

  • PrĂ©sident du conseil d'administration de la sociĂ©tĂ© d'Ă©conomie mixte Sud DĂ©veloppement[77] (anciennement SODAME : SociĂ©tĂ© d'AmĂ©nagement et de DĂ©veloppement de Montereau et des Environs) depuis 1995. Cette sociĂ©tĂ© propose du support juridique de programmes dans le domaine de l'immobilier.
  • PrĂ©sident de l'office public de l'habitat « Confluence Habitat » qui gère plus de 3 000 logements de la ZUS de Montereau-Surville[78].
  • Depuis 1996, cofondateur et prĂ©sident de l'association « Entreprendre Villes et quartiers », vouĂ©e Ă  la promotion des zones franches urbaines.
  • Fondateur en 2001 et prĂ©sident de l'association la Seine en partage vouĂ©e Ă  la promotion Ă©conomique et culturelle de la Seine.
  • PrĂ©sident de l'Établissement public national d'amĂ©nagement et de restructuration des espaces commerciaux et artisanaux du au .
  • Cofondateur et prĂ©sident du Syndicat de traitement des dĂ©chets mĂ©nagers du sud Seine-et-Marne (SYTRADEM) de 2002 Ă  2014[79].
  • Fondateur en 2005 et prĂ©sident de l'« Association française d’accession populaire Ă  la propriĂ©tĂ© (AFAP) », brièvement nommĂ©e « Association des maisons Ă  100 000 euros ». Son but est d'aider les municipalitĂ©s Ă  bâtir des « maisons Ă  100 000 â‚¬ » et de les vendre Ă  des mĂ©nages modestes.
  • Depuis 2007, prĂ©sident de l'École de la deuxième chance du sud de la Seine-et-Marne (E2C77)[80].
  • Depuis 2010, fondateur et prĂ©sident de l'association Pro France, chargĂ©e de promouvoir France comme marque commerciale et un label officiel français « Origine France Garantie ».
  • Depuis 2021, cofondateur et prĂ©sident de la startup In France, dĂ©veloppant l'Indice de RĂ©sonance Territoriale des entreprises françaises dans un objectif de favoriser les relocalisations et les circuits courts.

Cumul des mandats et des fonctions

En , le « palmarès des "cumulards" de la République » publié par l'Express[81], place Yves Jégo en sixième position à l'échelle nationale et en première position en Île-de-France[82] en matière de cumul des mandats et des fonctions. Quelques jours plus tard, l’Express rectifie son classement en constatant qu’Yves Jégo ne détient pas 10 mais 5 fonctions. Il passe ainsi de la 6e à la 48e place du classement[83].

Plaintes déposées par Yves Jégo

Plainte contre deux blogueurs

Le , Yves Jégo perd le procès qu'il intente contre Frédéric Maupin et Jean-Luc Pujo, mettant en cause les auteurs d'un site où il était notamment qualifié de « menteur » et de « manipulateur » lors de la campagne pour les législatives de . Yves Jégo fait appel de ce jugement, mais le la Cour d'appel de Paris le déboute en confirmant le jugement de première instance[84].

Plainte contre Yves Poey pour diffamation et injure

Yves JĂ©go porte plainte pour diffamation et injure contre le blogueur Yves Poey, militant socialiste local[85]. En première instance, le , Yves JĂ©go obtient la condamnation du blogueur Ă  200 â‚¬ d'amende pour diffamation. Ce dernier ayant fait appel mais Yves JĂ©go n'ayant pas fait de mĂŞme dans les dĂ©lais, la 11e chambre d'appel de Paris ne l'a pas autorisĂ© Ă  ĂŞtre prĂ©sent en appel. Yves JĂ©go saisit la Chambre criminelle de la cour de Cassation, qui rejette le le pourvoi qu'il a formulĂ©[86]. Le , la Cour d'appel de Paris dĂ©boute Yves JĂ©go de sa plainte contre Yves Poey[87].

Plainte contre Yves Poey pour diffamation publique envers un citoyen chargé d'un mandat public.

Le , Yves Jégo attaque à nouveau en justice le blogueur monterelais Yves Poey, pour « diffamation publique envers un citoyen chargé d'un mandat public » pour un commentaire publié sur son blog. Le , le Président chargé de l'instruction au Tribunal de grande instance de Paris rend une ordonnance de non-lieu pour charges insuffisantes à l'encontre d'Yves Poey[88] - [89].

Ouvrages

Yves Jégo a signé ou cosigné plusieurs ouvrages :

Romans historiques

  • 1661 (avec Denis LĂ©pĂ©e), TimĂ©e-Éditions, 2005
  • La Conspiration Bosch (avec Denis LĂ©pĂ©e), TimĂ©e-Éditions, 2006
  • 1807, (avec ValĂ©ry-Philippe Morron), TimĂ©e-Éditions, 2011. (ISBN 978-2-35401-283-0)

Essais politiques

  • De Gaulle, L'esprit du possible, TimĂ©e-Éditions, 2007
  • Dictionnaire impertinent de l'ĂŽle-de-France, Éditions de l'Archipel, 2009 (Source EDITSTAT)
  • 15 mois et 5 jours entre faux gentils et vrais mĂ©chants (Avec Muriel GrĂ©millet), Grasset, 2009
  • Marine Le Pen arrivera au pouvoir. Sauf si…, First, 2014

Essai historique

  • La campagne de France : 1814, Taillandier, 2013. (ISBN 979-1021001534)

Notes et références

  1. Yves JĂ©go sur le Nouvelobs
  2. « Assemblée nationale ~ Les députés : M. Yves Jégo », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  3. Biographie d'Yves JĂ©go sur son blog
  4. Marianne2 30 janvier 2010 : Nos députés préfèrent les robes… d'avocat !
  5. Fiche d'Yves Jégo sur le site du Barreau de Paris, mentionnant les coordonnées du cabinet Barbe Carpentier Thibault Groener
  6. « Yves Jégo intègre le groupe Avec en tant que délégué général », sur www.hospimedia.fr (consulté le )
  7. Blog de Yves JĂ©go : Biographie
  8. Un pactole pour Meaux et Montereau, humanite.fr
  9. [PDF] DĂ©cision du conseil constitutionnel
  10. Le Figaro du 6 novembre 2006
  11. « Debout la République DLR », sur france-politique.fr (consulté le ).
  12. L'homme de la campagne de Sarkozy sur Internet, Le Journal du Net.
  13. Site du ministère de l'Intérieur
  14. Le Quotidien de La RĂ©union du 14 mai 2008
  15. Les 4 propositions d’Agir Pou Nout Tout à Yves Jégo, Témoignages, 28 juin 2008
  16. - L'express
  17. Document de présentation de la loi au Conseil des Ministres
  18. Les Békés ont tué Yves Jégo, Le Quotidien de la Réunion, 25 juin 2009
  19. Arthur Berdah, « Ericka Bareigts, ministre des Outre-mer et grande absente de la crise en Guyane », lefigaro.fr, 27 mars 2017.
  20. « Jégo : pourquoi il a été remercié », France-Antilles.fr, (consulté le )
  21. « Boutin renonce à son siège de députée », Libération, (consulté le )
  22. Benjamin Bonneau, « IDF : Jégo se sacrifie », Le Journal du dimanche, (consulté le )
  23. "Ministère de l'Intérieur" "Le cumul des mandats électoraux"
  24. Le FN a déposé un recours en annulation de l'élection régionale, Le Point, 23 avril 2010.
  25. Le Figaro
  26. L"Alliance" centriste pense avoir un groupe parlementaire Ă  l'automne. L'Express
  27. Légifrance : publication générale des comptes des partis et groupements politiques au titre de l'exercice 2011
  28. Journal officiel de la République française, no 218 du 18 septembre 2004, page 36013
  29. TĂŞtu
  30. Résultats, ministère de l'Intérieur
  31. « Jégo s'émancipe de ses amis centristes » publié le 7 novembre 2011 par l'Express.
  32. Jégo : «Le Parti radical doit s'engager derrière Sarkozy», 6 novembre 2011, Le Figaro.
  33. « Jégo: "Une droite plurielle pour répondre à la menace FN" », L'Express,
  34. « Analyse du scrutin no 259 », Assemblée nationale (France),
  35. « La droite gagne du terrain face à une gauche qui vacille : Tous les poids lourds de l'UMP sont élus dès le 1er tour. Le PS perd des villes tandis que le Front National réalise quelques gros scores comme à Chelles », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Conformément aux résultats nationaux, les gros de la droite raflent la mise en Seine-et-Marne. Leurs têtes de gondole montrent l'exemple, à l'image d'Yves Jégo, qui réalise le meilleur score parmi les personnalités politiques du département. Le député-maire (UDI) de Montereau-Fault-Yonne est reconduit pour un quatrième mandat avec un « score historique » de 76,9% ».
  36. AFP, « L'UDI respectera le front républicain contre le FN, affirme Jégo », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Laurent de Boissieu, « Les candidats à la présidence de l’UDI sont sur la ligne de départ », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Yves Jégo : C’est lui qui devait assurer l’intérim de la présidence de l’UDI jusqu’au congrès prévu le 15 novembre. Mais Yves Jégo (53 ans) a finalement démissionné à son tour pour se porter lui-même candidat. S’il a adhéré au Parti radical en 2009, après son éviction du gouvernement, cet ancien sarkozyste est issu du RPR et non de l’UDF. Il a formé un ticket avec Chantal Jouanno, une autre ancienne sarkozyste issue de l’UMP ».
  38. « UDI, direction nationale »
  39. Jim Jarrassé, « Primaire : Yves Jégo (UDI) se rallie à Bruno Le Maire », lefigaro.fr, 13 septembre 2015.
  40. « Équipe politique autour de Bruno Le Maire », brunolemaire.fr, consulté le 19 septembre 2016.
  41. Anthony Favalli, « François Fillon lâché par une partie de son camp », cnews.fr, 1er mars 2017.
  42. Ministère de l'Intérieur, « Élections législatives 2017 », sur elections.interieur.gouv.fr, (consulté le ).
  43. Jannick Alimi, « Yves Jégo : « Je quitte la vie politique et l’Assemblée nationale » : Yves Jégo, élu en 2002 député UMP puis UDI de Seine-et-Marne, a décidé de renoncer à son mandat de parlementaire. En 2020, il ne se représentera pas à Montereau », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ) « À 57 ans, Yves Jégo est à l’aube d’une nouvelle vie. Élu pour la première fois en 1989, dans l’opposition municipale de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne), député depuis 2002 et ancien secrétaire d’État, Yves Jégo annonce en exclusivité au Parisien, ce lundi, qu’il quitte la vie politique et le Palais Bourbon ».
  44. Pascale De Souza, « Seine-et-Marne : le départ d’Yves Jégo de l’Assemblée rebat le jeu politique : Le député UDI mettra fin à son mandat législatif le 15 juillet. Son suppléant étant président du conseil départemental, il faudra élire un successeur pour la deuxième fois en six mois », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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