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Jean-Christophe Lagarde

Jean-Christophe Lagarde, né le à Chùtellerault (Vienne), est un homme politique français.

Jean-Christophe Lagarde
Illustration.
Jean-Christophe Lagarde en 2015.
Fonctions
Président de l'Union des démocrates et indépendants
–
(7 ans, 11 mois et 7 jours)
Élection
RĂ©Ă©lection
Prédécesseur Yves Jégo (intérim)
Jean-Louis Borloo
Successeur Hervé Marseille
Président du groupe UDI et indépendants à l'Assemblée nationale
–
(4 ans, 6 mois et 24 jours)
Avec Franck Riester (2017-2018)
LĂ©gislature XVe (CinquiĂšme RĂ©publique)
Prédécesseur Stéphane Demilly
Successeur Dissolution du groupe
Député français
–
(20 ans et 2 jours)
Élection 16 juin 2002
RĂ©Ă©lection 17 juin 2007
17 juin 2012
18 juin 2017
Circonscription 5e de la Seine-Saint-Denis
LĂ©gislature XIIe, XIIIe, XIVe et XVe (CinquiĂšme RĂ©publique)
Groupe politique UDF (2002-2007)
NC (2007-2012)
UDI/LC/UAI/UDI (2012-2022)
Prédécesseur Bernard Birsinger
Successeur Raquel Garrido
Maire de Drancy
–
(16 ans, 5 mois et 16 jours)
Élection 11 mars 2001
RĂ©Ă©lection 16 mars 2008
30 mars 2014
Prédécesseur Gilbert Conte
Successeur Aude Lagarde
Conseiller général de la Seine-Saint-Denis
–
(1 an, 9 mois et 14 jours)
Élection 18 mars 2001
Circonscription Canton du Bourget
Prédécesseur Jacques Gonzalez
Successeur Vincent Capo-Canellas
Conseiller rĂ©gional d'Île-de-France
–
(4 ans, 9 mois et 2 jours)
Élection 20 mars 1998
Président Jean-Paul Huchon
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance ChĂątellerault (France)
Nationalité Française
Parti politique UDF-CDS (1990-1995)
UDF-FD (1995-1998)
UDF (1998-2007)
NC (2007-2012)
UDI-FED (depuis 2012)
Profession Attaché de direction

Il est maire de Drancy de 2001 à 2017 et député de la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis de 2002 à 2022.

Membre de l’UDF et soutien de François Bayrou pendant la campagne prĂ©sidentielle de 2007, il rejoint ensuite le Nouveau Centre, puis fonde en 2012 le parti de centre droit Force europĂ©enne dĂ©mocrate. Il rejoint en parallĂšle l'Union des dĂ©mocrates et indĂ©pendants (UDI), lancĂ©e par Jean-Louis Borloo et dont il devient prĂ©sident en 2014.

Au centre de plusieurs controverses et affaires judiciaires, il est battu puis dĂ©missionne de ses mandats et fonctions politiques en 2022, aprĂšs avoir Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  une peine d’emprisonnement avec sursis et Ă  deux ans d’inĂ©ligibilitĂ© pour dĂ©tournement de fonds publics.

Situation personnelle

AprÚs sa scolarité dans les écoles de Drancy, il est surveillant dans plusieurs collÚges du département, dont Drancy, pendant ses études en histoire ; il obtient une licence d'histoire. Il a été assistant parlementaire de Marc-Philippe Daubresse, député du Nord dans les années 90[1].

Famille et origines

Sa famille s'installe à Drancy en 1970. Son pÚre est informaticien et sa mÚre secrétaire[2]. Il est marié avec Aude Lavail-Lagarde, ancienne militante de l'UDF du Languedoc[3], élue conseillÚre départementale de Seine Saint-Denis en 2015 qui lui succÚde à la mairie de Drancy en [4].

CarriĂšre politique

DĂ©buts et conseiller municipal

Il s'engage en politique en 1987 en militant pour la campagne prĂ©sidentielle de Raymond Barre[5], en 1989 il est Ă©lu conseiller municipal de Drancy sur la liste d'union RPR/UDF. Il fait campagne pour la liste de Simone Veil aux Ă©lections europĂ©ennes de 1989[6]. En 1990, il adhĂšre au Centre des dĂ©mocrates sociaux. La mĂȘme annĂ©e, il devient prĂ©sident des Jeunes dĂ©mocrates sociaux (JDS) de la Seine-Saint-Denis et dĂ©laisse ses Ă©tudes d'histoire[7]. Il rencontre François Bayrou lors d'un congrĂšs dans les PyrĂ©nĂ©es en 1991.

Candidat de l'union UDF/RPR aux élections législatives de 1993 et de 1997 dans la cinquiÚme circonscription de la Seine Saint-Denis, il est battu au premier tour par le député sortant Jean-Claude Gayssot.

Pendant les Ă©lections municipales de 1995, il est tĂȘte de liste de l'union de l'opposition Ă  Drancy et met, pour la premiĂšre fois de l'histoire locale, le maire sortant Maurice NilĂšs en ballotage, figure historique du Parti communiste français, rĂ©sistant, ancien dĂ©putĂ© et maire de la ville depuis trente-six ans. Celui-ci est cependant rĂ©Ă©lu.

Il est Ă©lu prĂ©sident national des JDS en 1996 puis des Jeunes UDF et conseiller rĂ©gional d'Île-de-France en 1998 et le reste jusqu'en 2001.

Maire de Drancy et député

Jean-Christophe Lagarde remporte les Ă©lections municipales de la ville de Drancy du dĂšs le premier tour aprĂšs 66 ans de gestion communiste dans une des villes de la ceinture rouge. Il est Ă©lu un an plus tard lors des Ă©lections lĂ©gislatives dĂ©putĂ© dans la cinquiĂšme circonscription de la Seine-Saint-Denis, par 22 voix de majoritĂ©. Il gagne alors une circonscription ancrĂ©e Ă  gauche depuis plus de 70 ans. À cette pĂ©riode, il fait partie du groupe UDF.

À l'automne 2005, il analyse les Ă©meutes des banlieues[8] en ciblant les consĂ©quences de "ghettoĂŻsation" d'une partie des Français. Son analyse, divergeant de celle de Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'IntĂ©rieur, lui vaut l'opprobre de l'UMP : Éric Raoult disant de lui qu'il est un « Sarkozy de l'UDF dans le 9-3 », et Roger Karoutchi, patron de l'UMP d'Île-de-France dĂ©clarant « C'est un sectaire qui est en train de mal tourner »[2].

Le , il devient le plus jeune vice-président de l'Assemblée nationale.

Porte-parole de François Bayrou lors de la campagne présidentielle de 2007, il affirme ses divergences en esquissant un rapprochement avec SégolÚne Royal. AprÚs le premier tour de l'élection présidentielle, il prend ses distances avec lui et se présente en candidat libre, aprÚs avoir refusé d'appeler à voter pour Nicolas Sarkozy. Lors des élections législatives de 2007, Jean-Christophe Lagarde se représente sans étiquette (ses documents de campagne feront mention des deux communes de sa circonscription Bobigny et Drancy en guise de tendance politique) pour un second mandat tout en étant investi sans l'avoir demandé par l'UDF. Il est réélu au second tour le avec 59,87 % des voix.

Deux jours aprĂšs son Ă©lection, il annonce son adhĂ©sion au groupe Nouveau Centre, composĂ© d'anciens parlementaires UDF qui avaient soutenu Nicolas Sarkozy entre les deux tours des prĂ©sidentielles[9] - [10]. Pourtant, le , il signe, avec 16 autres personnalitĂ©s politiques de tous bords, l'« Appel du » pour une vigilance rĂ©publicaine lancĂ© par l'hebdomadaire Marianne[11]. À la suite du refus de la loi rĂ©troactive Ă  l’AssemblĂ©e nationale, et sur proposition de Jean-Christophe Lagarde, le Nouveau Centre fait alliance avec le Fetia Api (financement : 870 000 d’euros pour le Nouveau Centre et 30 000 euros pour le Fetia Api). Le Fetia Api (« Nouvelle Ă©toile ») est un parti politique de la PolynĂ©sie française, proche de l'UDF puis du Nouveau Centre qui le soutient (afin notamment de pouvoir bĂ©nĂ©ficier du financement public des partis politiques, plus aisĂ© pour les partis qui se prĂ©sentent outre-mer)[12].

En 2008, lors des Ă©lections municipales, Jean-Christophe Lagarde remporte Ă  nouveau dĂšs le premier tour la ville de Drancy avec 69,5 % des voix et emporte 42 siĂšges des 49 qui composent le conseil municipal[13].

Membre du groupe d'études sur le problÚme du Tibet de l'Assemblée nationale[14], il est élu vice-président de l'Assemblée nationale le , en remplacement de Maurice Leroy, nommé ministre de la Ville dans le gouvernement Fillon 3, jusqu'à la fin de la mandature en . Il est vice-président du groupe d'amitié France-Qatar à l'Assemblée nationale de 2007 à 2012[15].

Le , alors qu'il s'Ă©tait dĂ©jĂ  montrĂ© hostile Ă  la candidature du prĂ©sident de son parti HervĂ© Morin, il annonce son soutien Ă  Nicolas Sarkozy Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle de la mĂȘme annĂ©e en cosignant une tribune dans Le Figaro avec d'autres parlementaires du Nouveau Centre et les ministres Maurice Leroy et François Sauvadet.

Candidat aux élections législatives de juin 2012 dans la cinquiÚme circonscription de la Seine Saint-Denis (Bobigny, Drancy, Le Bourget), il est réélu le pour un troisiÚme mandat par 56,73 % des suffrages exprimés. Il est élu le porte-parole du nouveau groupe centriste UDI présidé par Jean-Louis Borloo à l'Assemblée nationale avant le lancement de ce parti à ce nom.

Le , il annonce qu'il brigue un troisiÚme mandat à la mairie de Drancy. Il est réélu avec 75,06 % des suffrages exprimés, lors du premier tour du , et sa liste remporte 45 siÚges sur les 49 que compte le conseil municipal.

Le , il annonce son intention de dĂ©missionner de son mandat de maire de Drancy afin de se conformer Ă  la loi sur le cumul des mandats et de proposer son Ă©pouse Aude Lagarde, sixiĂšme adjointe chargĂ©e des affaires sociales et des personnes ĂągĂ©es, pour lui succĂšder[16]. Le il est rĂ©Ă©lu pour un quatriĂšme mandat de dĂ©putĂ©. Ainsi qu'il l'avait annoncĂ©, Aude Lagarde est Ă©lue maire le [4]. Il parraine la candidature de François Fillon (LR) pour l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2017[17]. Cette mĂȘme annĂ©e, il est candidat Ă  sa propre rĂ©Ă©lection lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 2017, qu'il remporte.

Candidat Ă  sa rĂ©Ă©lection lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 2022, il est largement battu lors du second tour[18]. Moins d'un mois plus tard, les 8 et , il est Ă©lu adjoint Ă  la maire de Drancy, sa femme, et chargĂ© des grands projets[19], mais son Ă©lection est par deux fois invalidĂ©e[20]. Il est finalement Ă©lu Ă  ce mandat de maire-adjoint par le conseil municipal du , et bĂ©nĂ©ficie Ă  ce titre d'une indemnisation mensuelle de 3 878,99 â‚Ź, cumulable avec son allocation-chĂŽmage d’ancien dĂ©putĂ©[21]. Il dĂ©missionne de son mandat d’adjoint en janvier 2023, un mois aprĂšs sa condamnation Ă  deux ans d’inĂ©ligibilitĂ©[22].

Président de l'UDI

Jean-Christophe Lagarde a Ă©tĂ© numĂ©ro deux du Nouveau Centre en devenant prĂ©sident exĂ©cutif du nouveau parti centriste lors du congrĂšs de NĂźmes du . Il quitte cette fonction en mĂȘme temps que le parti, en 2012[23]. Le , afin de dĂ©bloquer la construction d'un parti centriste Ă  partir du groupe parlementaire UDI, Jean-Christophe Lagarde annonce la crĂ©ation d'un nouveau parti de centre-droit, baptisĂ© Force europĂ©enne dĂ©mocrate[24]. Il participe alors Ă  la mise en place du parti, l'Union des dĂ©mocrates et indĂ©pendants.

Le , il annonce dans Le Journal du dimanche sa candidature à la présidence de l'UDI, rejoignant une course qui oppose déjà Jean-Christophe Fromantin, Yves Jégo (avec Chantal Jouanno) et Hervé Morin. Il déclare que « le centre n'est pas le milieu, la moyenne, la synthÚse mais un autre chemin, une alternative pour notre pays » et entend « conquérir le pouvoir » en portant un « Centre conquérant »[25].

Il arrive en tĂȘte du premier tour, devançant HervĂ© Morin (35,9% contre 31,5%), et obtient pour le second le soutien d'Yves JĂ©go, arrivĂ© troisiĂšme avec 21,5 % des voix[26]. La Seine-Saint-Denis et en particulier sa ville de Drancy lui apportent un soutien massif. Son dĂ©partement compte 2 192 votants (dont 1 377 pour Drancy), loin devant les Hauts-de-Seine avec 1 193 voix[27]. Il remporte le second tour et devient alors prĂ©sident de l'UDI[28].

Le , il est désigné vice-président du Parti démocrate européen[29].

Il figure symboliquement en derniÚre place de la liste de la Seine-Saint-Denis Les Républicains-UDI-MoDem conduite par Bruno Beschizza, dont la cheffe de file régionale est Valérie Pécresse, lors des élections régionales de 2015[30].

Il soutient Alain JuppĂ©, Ă  titre personnel, dĂšs le premier tour de la primaire française de la droite et du centre de 2016, tandis que le Nouveau Centre, autre composante de l'UDI qu'il prĂ©side, soutient François Fillon pour le second tour[31] - [32]. AprĂšs la victoire de François Fillon, il intĂšgre, au sein de l'organigramme de l'Ă©quipe de campagne de ce dernier, son Conseil stratĂ©gique aux relations avec les partis[33]. Il suspend le soutien de l'UDI le Ă  la suite de l'annonce de la convocation du candidat par les juges d'instruction en vue d'une probable mise en examen dans le cadre de l'affaire Fillon[34]. En , il dit ne plus vouloir d'alliance entre l'UDI et LR en cas d'Ă©lection de Laurent Wauquiez Ă  la tĂȘte de LR[35].

En , Jean-Christophe Lagarde est désigné pour conduire la liste UDI aux élections européennes de 2019[36]. Cette liste, Les Européens, obtient 566 057 voix (2,50 % des suffrages) et aucun élu au Parlement européen[37].

Affaibli par des ennuis judiciaires, Jean-Christophe Lagarde a annoncĂ©, le , qu'il quittait ses fonctions de prĂ©sident de l’UDI, l’élection de son successeur Ă©tant prĂ©vue le suivant [38] - [39] - [40].

Positionnement politique

Fiscalité

Fin , il relaie à l'Assemblée nationale, avec des députés LR, un amendement portant sur la fiscalité des entrepÎts et fourni par le Medef et la Confédération des petites et moyennes entreprises[41] - [42] - [43].

En , il prend position contre la taxe sur les GAFA de Bruno Le Maire[44], annonçant que le monopole de Google, Facebook et Amazon leur permettra de répercuter la taxe sur les PME et les artisans, ce qui se confirme en à la suite de la décision prise par Amazon[45].

Institutions

Il estime que la baisse des dotations de l'État aux collectivitĂ©s mise en place sous la prĂ©sidence de François Hollande (11 milliards d’euros en trois ans) reprĂ©sente un « effort [...] trop violent sur un dĂ©lai trop court, alors qu’il aurait pu ĂȘtre supĂ©rieur sur un temps plus long »[5]. En Ile-de-France, il est pour la suppression des dĂ©partements, dont les compĂ©tences scolaires reviendraient Ă  la RĂ©gion et les compĂ©tences sociales aux Ă©tablissements publics territoriaux, qui doivent selon lui devenir des « Ă©tablissements publics classiques »[5].

International

Jean-Christophe Lagarde est pro-europĂ©en. Cependant, il n'approuve pas le cinquiĂšme Ă©largissement de l'Union europĂ©enne contre lequel il vote en , risquant, selon lui, de rendre l'Union europĂ©enne moins gouvernable[note 1] - [46] - [47]. Pour les mĂȘmes raisons, il s'oppose Ă  la ratification du traitĂ© de Lisbonne en considĂ©rant qu'on « ne pourra pas poursuivre la construction europĂ©enne et l'intĂ©gration politique avec plus de 27 pays : l'Europe va ĂȘtre paralysĂ©e avec les institutions actuelles »[48]. Lors du rĂ©fĂ©rendum sur le traitĂ© Ă©tablissant une constitution pour l'Europe en 2005, Jean Christophe Lagarde fait campagne pour le « non », dĂ©nonçant la fin de la volontĂ© fĂ©dĂ©raliste europĂ©enne et jugeant le texte trop timorĂ©, privilĂ©giant une Europe uniquement Ă©conomique contre la crĂ©ation d'une Europe politique[49]. En 2018, il prend position pour la crĂ©ation d'une politique migratoire commune dirigĂ©e par un « MinistĂšre europĂ©en des migrations » : Celui-ci serait dotĂ© d'une administration fĂ©dĂ©rale de garde-cĂŽtes et de garde-frontiĂšres et serait en gestion du droit d'asile Ă  l'Ă©chelle europĂ©enne[50]. Le , il conteste le veto de la Commission europĂ©enne sur le projet de fusion Alstom-Siemens, reprochant Ă  l'UE de ne pas protĂ©ger ses entreprises et ses salariĂ©s de la concurrence mondiale, notamment chinoise[51].

En , Jean-Christophe Lagarde s'inquiĂšte des consĂ©quences d'un retrait des troupes amĂ©ricaines en Syrie pour les Kurdes[52]. En , en tant que prĂ©sident du groupe d’études de l’AssemblĂ©e nationale sur les Kurdes, il Ă©crit une lettre ouverte Ă  Emmanuel Macron[53] pour lui demander d’anticiper un Ă©ventuel retrait des troupes amĂ©ricaines, puis, en , Ă  la suite de l'offensive de l'armĂ©e turque dans le nord de la Syrie, il demande des sanctions financiĂšres contre la Turquie : « il faut cesser d'ĂȘtre frileux par rapport Ă  la Turquie  [...] il y a bien eu une rĂ©action lorsque la Russie a envahi une partie de l'Ukraine et de la CrimĂ©e [...] l'Union europĂ©enne a des moyens de faire pression sur la Turquie : 50% des exportions de la Turquie vont vers l'Europe, soit 84 milliards d'euros »[54].

Numérique

En 2017, il alerte contre l'ingérence numérique du Cloud Act qui contraint les firmes américaines à fournir des données stockées sur leurs serveurs situés en Europe[55].

En 2018, il prend position pour la création d'un rÚglement européen sur la valorisation des données personnelles obligeant les opérateurs du numérique à rémunérer les utilisateurs dont ils collectent les données[44].

Société

Il s'est prononcĂ© en faveur de la lĂ©galisation du cannabis, estimant que cela poserait certes « des problĂšmes de santĂ© publique, qui se posent de toute façon mĂȘme avec la prohibition » mais que « les gains en termes de sĂ©curitĂ© publique seraient considĂ©rables, car on pourrait ainsi Ă©viter que se constituent Ă  tous niveaux les mafias de la drogue »[56].

En 2004, il a votĂ© contre la loi sur les signes religieux dans les Ă©coles publiques[57], parlant la veille des rĂ©gionales une manipulation Ă©lectoraliste, les cas problĂ©matiques Ă©tant peu nombreux. Dans son livre Les Hypocrisies françaises, Jean-Christophe Lagarde estime que l'État doit « trouver la place de l'islam en France ».

En 2007, il instaure la gratuitĂ© de la restauration scolaire dans la communautĂ© de communes Le Bourget-Drancy en Seine Saint-Denis et dĂ©pose dans le mĂȘme temps une proposition de loi pour gĂ©nĂ©raliser la mesure dans toute la France[58].

En 2013, Jean-Christophe Lagarde vote en faveur du projet de loi sur le mariage homosexuel[59].

Controverses

Affaires judiciaires

AprĂšs plusieurs procĂ©dures lancĂ©es en 2010 alors qu'Ă©tait pressentie son entrĂ©e au gouvernement[60], il est condamnĂ© en Ă  5 000 euros d’amende pour attribution illĂ©gale de marchĂ© public, dans le cadre confidentiel d’une procĂ©dure de plaider-coupable Ă  Paris[61]. En 2013, l'association de soutien Ă  son action municipale rembourse 51 712 euros Ă  la municipalitĂ© de Drancy pour des frais qu’elle avait indĂ»ment engagĂ©s au profit de l’association, ce qui lui permet d'Ă©teindre les poursuites[61].

Le , il est relaxé des poursuites pour favoritisme dont il faisait l'objet dans un dossier d'attribution de marché public accordé à un architecte pour la tribune du stade Guy-MÎquet, à Drancy[62]. Le jugement est confirmé par la cour d'appel de Paris le [63].

Le , il est placé en garde à vue pour détention d'armes[64]. Ses proches auraient signalé une tentative de suicide[65].

Le , il est condamné pour procédure abusive contre un conseiller municipal d'opposition de Drancy[66].

Le , une plainte pour abus de confiance est dĂ©posĂ©e contre lui par Aziz Zemouri, journaliste du Point, qui estime s'ĂȘtre fait manipuler pour publier un article Ă  charge contre Raquel Garrido, candidate de La France insoumise, opposĂ©e Ă  Jean-Christophe Lagarde durant les Ă©lections lĂ©gislatives de 2022 en Seine-Saint-Denis[67] - [68]. Jean-Christophe Lagarde est placĂ© en garde Ă  vue le suivant dans le cadre de cette affaire, ainsi que l'un de ses anciens collaborateurs[69] - [70] - [71].

Condamnation pour détournement de fonds publics

En , des perquisitions sont menĂ©es Ă  son domicile dans une enquĂȘte pour dĂ©tournement de fonds publics dans le cadre d'une enquĂȘte prĂ©liminaire du parquet national financier (PNF) Ă  la suite d'une plainte dĂ©posĂ©e en par HacĂšne Chibane, conseiller municipal d'opposition Ă  la mairie de Drancy, qui s'interrogeait sur l'activitĂ© d'assistante parlementaire de son Ă©pouse, Aude Lavail-Lagarde, entre 2002 et 2014[72]. Il est Ă©galement soupçonnĂ© d'avoir octroyĂ© un emploi fictif d'assistante parlementaire Ă  sa belle-mĂšre, Monique Escolier-Lavail, entre et , et lui avoir versĂ© Ă  ce titre plus de 39 000 euros de salaires en Ă©change de l'Ă©criture d'un livre sur les PME qui n'a finalement jamais Ă©tĂ© publiĂ©[71] - [73]. Le , le PNF requiert Ă  l'encontre de Jean-Christophe Lagarde un an d'emprisonnement avec sursis, assorti d'une privation de ses droits civiques de cinq ans.

Le 7 dĂ©cembre 2022, il est condamnĂ©e Ă  10 mois de prison avec sursis, 60 000 euros d'amende et deux ans d'inĂ©ligibilitĂ©. Sa belle-mĂšre et lui doivent par ailleurs payer prĂšs de 75 000 euros de dommages et intĂ©rĂȘts Ă  l'AssemblĂ©e nationale. Le tribunal juge dans son dĂ©libĂ©rĂ© que Jean-Christophe Lagarde s'est rendu coupable de dĂ©tournement de fonds publics pour avoir versĂ© Ă  la mĂšre de son Ă©pouse, Monique Escolier-Lavail, prĂšs de 40 000 euros de salaires dans le cadre d'un contrat « atypique, occulte »[74].

Clientélisme et communautarisme

En , dans un article titrĂ© « Quand le maire se fĂ©licite d'avoir menti
 », le site du Parisien a publiĂ© une dĂ©claration oĂč Jean-Christophe Lagarde reconnaissait avoir cachĂ© la construction d'une mosquĂ©e Ă  Drancy, pour Ă©viter des tensions[75]. L'intĂ©ressĂ© est revenu sur le sujet en 2008, dans son ouvrage Les Hypocrisies françaises (Le Cherche midi), oĂč il argumente sur la nĂ©cessitĂ© pour l'État de « trouver la place de l'islam en France », afin d'Ă©viter que cette religion ne soit une arme aux mains d'États Ă©trangers, et dĂ©nonce ce qu’il appelle « les blocages et les illogismes de la sociĂ©tĂ© française ». Il a affirmĂ© en 2010 qu'il n'avait pas « cachĂ© » la construction de la mosquĂ©e, mais « simplement voulu Ă©viter d'en faire un symbole ou un sujet de polĂ©mique. [
] Ayant tenu la presse Ă  l'Ă©cart [
], je me suis attirĂ© ce titre vengeur et fallacieux du Parisien car ils n'avaient pas aimĂ© ne pas ĂȘtre les premiers informĂ©s[76]. »

Fin , un numéro de l'émission télévisée PiÚces à conviction dénonce la gestion de la ville de Drancy par Jean-Christophe et Aude Lagarde. Selon le conseiller municipal d'opposition HacÚne Chibane, les associations sont pour les deux maires « le bras armé pour tenir la ville », au moyen de subventions[77]. Ces pratiques auraient selon ses opposants également été constatées dans la mairie voisine de Bobigny (passée à l'UDI aprÚs une domination communiste de plusieurs décennies), afin de renforcer l'assise électorale de Jean-Christophe Lagarde[78].

Le , Jean-Christophe Lagarde publie un communiquĂ© de presse en rĂ©ponse au journal Le Point aprĂšs la publication d’un dossier consacrĂ© au « communautarisme » illustrĂ© par la photographie du dĂ©putĂ©. Il utilise alors une citation du ministre de la propagande nazi, Joseph Goebbels, en mentionnant clairement le nom de son auteur[79] - [80].

DĂ©but 2020, il est l'objet d'un livre de la journaliste de l'AFP Ève Szeftel, intitulĂ© Le Maire et les Barbares, une enquĂȘte sur le clientĂ©lisme qui le met en cause pour sa proximitĂ© avec le maire UDI de Bobigny de 2014 Ă  2020 StĂ©phane de Paoli. Selon elle, le dĂ©putĂ© aurait eu recours Ă  des mĂ©thodes clientĂ©listes, impliquant des personnes condamnĂ©es par la justice ou des responsables religieux[81]. En novembre 2022, Jean-Christophe Lagarde est dĂ©boutĂ© de sa plainte en diffamation par le tribunal correctionnel de Versailles. CitĂ© Ă  comparaĂźtre par la dĂ©fense, l'ancien prĂ©fet de la Seine-Saint-Denis Georges-François Leclerc relate Ă  l'audience du 19 septembre des « actes graves et dĂ©libĂ©rĂ©s » et « des points de croisement incontestables entre ce qui est relatĂ© dans ce livre et le contrĂŽle de lĂ©galitĂ© que j’ai eu Ă  pratiquer » Ă  la municipalitĂ© de Bobigny[82].

Le , invitĂ© en direct dans une Ă©mission matinale de France Info, Jean Christophe Lagarde tient des propos trĂšs virulents concernant Éric Zemmour et finit par lĂącher « Se foutre du monde au point de dire 'je suis un RPR', Monsieur Zemmour, si Monsieur Pasqua Ă©tait lĂ , il te filerait une balle dans la tĂȘte ». Ces propos diffusĂ©s en direct, sont d'abord tweetĂ©s puis supprimĂ©s par France Info qui invoque une entorse aux valeurs du dĂ©bat politique[83]. Jean-Christophe Lagarde a rapidement dit regretter son « expression totalement inappropriĂ©e »[84]. De nombreuses voix ont condamnĂ© ses propos[85]. Éric Ciotti les qualifie de « monstrueux » : « une dĂ©claration d'une violence inouĂŻe qui mĂ©rite des sanctions exemplaires »[86]. Pour Bernard Carayon, « le dĂ©bat politique atteint une violence intolĂ©rable. Celle des mots annonce celle des actes. Et qu’un centriste, le comble, prĂȘte au dĂ©funt Charles Pasqua des intentions de meurtre est insupportable »[87]. Éric Zemmour n’aurait pas l’intention de porter plainte[88].

Autres

Le , il estime qu'avec son indemnitĂ© de dĂ©putĂ© de 7 209,74 euros brut mensuels hors avantages (5 400 euros d'indemnitĂ© parlementaire) rapportĂ©e au nombre d'heures par semaine et aux week-ends travaillĂ©s, il gagne moins que le salaire moyen des Français qui s'Ă©lĂšve Ă  2 957 euros bruts par mois[89] - [90].

Publication

DĂ©tail des mandats et fonctions

Notes et références

Notes

  1. Deux autres députés, Bruno Bourg-Broc et Roland Chassain, membres de l'UMP, votent également contre lors de ce scrutin mais ont déclaré a posteriori avoir voulu voter pour.

Références

  1. « BIOGRAPHIE-DE-JEAN-CHRISTOPHE-LAGARDE », sur ludovicbouix.centerblog.net
  2. Bruno Jeudy, « Jean-Christophe Lagarde, l'homme qui rĂȘve de "faire pĂ©ter le systĂšme" », sur jclagarde.net (version du 19 octobre 2007 sur Internet Archive)
  3. « Drancy: le systĂšme Lagarde : Sa garde rapprochĂ©e », L'Express,‎ (lire en ligne)
  4. Thomas Poupeau, « Drancy : « Mon nom, c’est Lagarde, mais mon prĂ©nom, c’est Aude !» », leparisien.fr, (consultĂ© le )
  5. « Jean-Christophe Lagarde, maire de Drancy : “Les dĂ©partements doivent disparaĂźtre au profit des territoires qui ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s” », sur Le Nouvel Économiste, (consultĂ© le ).
  6. « Mort de Simone Veil : l'émotion d'Anne Hidalgo, Valérie Pécresse et Jean-Christophe Lagarde », sur France Bleu, (consulté le )
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