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Hervé Marseille

Hervé Marseille, né le à Abbeville (Somme), est un homme politique français. Sénateur des Hauts-de-Seine depuis 2011, il est président du groupe parlementaire Union centriste (UC) au Sénat depuis 2017 et du parti politique Union des démocrates et indépendants (UDI) depuis le 10 décembre 2022.

Hervé Marseille
Illustration.
Hervé Marseille en 2020.
Fonctions
Président de l'Union des démocrates et indépendants[N 1]
En fonction depuis le
(8 mois et 12 jours)
Élection
Secrétaire général Olivier Henno
Prédécesseur Jean-Christophe Lagarde
Président du groupe UC du Sénat
En fonction depuis le
(5 ans, 9 mois et 1 jour)
Élection
RĂ©Ă©lection
Prédécesseur François Zocchetto
SĂ©nateur
En fonction depuis le
(11 ans, 9 mois et 1 jour)
Élection 25 septembre 2011
RĂ©Ă©lection 24 septembre 2017
Circonscription Hauts-de-Seine
Groupe politique UCR (2011-2012)
UDI-UC (2012-2017)
UC (depuis 2017)
Prédécesseur Denis Badré
Vice-président du Sénat
–
(2 ans, 11 mois et 22 jours)
Élection
Président Gérard Larcher
Président du Syctom
–
(3 ans, 4 mois et 23 jours)
Élection
Prédécesseur François Dagnaud
Successeur Jacques Gautier
Maire de Meudon
–
(18 ans, 7 mois et 11 jours)
Prédécesseur Henry Wolf
Successeur Denis Larghero
Conseiller général des Hauts-de-Seine
–
(7 ans, 9 mois et 3 jours)
Prédécesseur Henry Wolf
Successeur Audrey Jenback
Conseiller régional d'Île-de-France
–
(12 ans et 5 jours)
Élection 22 mars 1992
Président Jean-Paul Huchon
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Abbeville (France)
Nationalité Française
Parti politique UDI-FED (depuis 2012)

Hervé Marseille
Maires de Meudon

Biographie

Ancien responsable du Parti social-démocrate, il est élu maire de Meudon en 1999 et soutient Nicolas Sarkozy lors de l'élection présidentielle de 2007, ce qui lui vaut une suspension de l'Union pour la démocratie française (UDF). Par la suite membre du Nouveau centre, il est désigné délégué national au sein de ses instances dirigeantes provisoires puis secrétaire général adjoint chargé des élections au Congrès de Nîmes.

Entré au conseil d'administration de l'EPAD le , il démissionne trois mois plus tard. Dans le même temps, Jean Sarkozy se présente à la présidence de l'EPAD, ce qui déclenche une polémique redibitoire et le fait élire à un poste non exécutif.

Le , par décret présidentiel, Hervé Marseille est nommé au Conseil économique, social et environnemental[1].

Il devient président du groupe UMP-NC au conseil général des Hauts-de-Seine en , après avoir été réélu avec 57 % des voix au second tour[2].

Il est élu président de la Force européenne démocrate lors du congrès du , succédant à Jean-Christophe Lagarde. Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[3].

Le , il est réélu sénateur avec 14,29 % des suffrages sur la liste UDI « Avec vous, pour nos communes »[4]. Il devient président du groupe Union centriste en .

Le , pour respecter la loi limitant le cumul des mandats en France, il démissionne de sa fonction de maire de Meudon (Hauts-de-Seine) au profit de Denis Larghero[5]. Il démissionne également de la présidence du Syctom[6] et de ses autres mandats exécutifs locaux.

Le 10 décembre 2022, il est élu président de l'UDI, succédant à Jean-Christophe Lagarde[7].

Il se prononce en faveur du report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans et à une accélération de la réforme Touraine – laquelle prévoit que la durée de cotisation, pour obtenir une retraite à taux plein, augmente d'un trimestre tous les trois ans[8].

Le 8 février 2023, lors d'une interview sur Radio J, il accuse les députés LFI de transformer l'Assemblée nationale « en camp de gitans » à propos des débats sur la réforme des retraites, propos qui suscitent l'indignation d'une partie de la classe politique, notamment à gauche, ainsi que de l’Association nationale des gens du voyage citoyens (ANGVC), qui déplore des « propos inacceptables » et annonce son intention de porter plainte[9]. Devant le tollé, Hervé Marseille reconnaît avoir « sûrement fait preuve d'imprudence verbale », et accuse les Insoumis d'avoir fait une instrumentalisation « nauséeuse » de ses propos[10]. Pour Mediapart, le silence du gouvernement, de la droite et de la plupart des médias sur cette déclaration illustre la « banalisation de l’antitsiganisme en France »[11].

DĂ©tail des mandats et fonctions

DĂ©corations

Notes et références

Notes

  1. Par intérim jusqu'à son élection le .

Références

  1. « Décret du 28 octobre 2010 portant nomination au Conseil économique, social et environnemental », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
  2. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections cantonales 2011 », sur interieur.gouv.fr (consulté le )
  3. « 77 élus des Hauts-de-Seine derrière Alain Juppé », sur leparisien.fr, (consulté le )
  4. Le Figaro, « Élections Sénatoriales 2017 : Gérard Larcher, André Vallini et Laurence Rossignol réélus », Le Figaro,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le ).
  5. Elia Dahan, « Denis Larghero est le nouveau maire de Meudon : Après la démission d’Hervé Marseille (UDI), réélu sénateur, c’est son ancien adjoint à la culture et au développement numérique qui reprend, à mi-mandat, les rênes de la mairie », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Garches : Jacques Gautier est le nouveau président du Syctom », Le Parisien, édition de Paris,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Yves-Marie Robin, « Qui est Hervé Marseille, le nouveau président de l’UDI ? », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
  8. Sébastien Schneegans, « Hervé Marseille fixe un nouveau cap pour l’UDI », sur Le Point,
  9. « « Racisme crasse » : la sortie du président de l’UDI sur l’Assemblée transformée en « camp de gitans » provoque un tollé », sur Le HuffPost, (consulté le )
  10. Par Anissa Hammadi Le 8 février 2023 à 14h52, « « LFI transforme l’Assemblée en camp de gitans » : le sénateur Hervé Marseille accusé de racisme », sur leparisien.fr, (consulté le )
  11. Ilyes Ramdani, David Perrotin, « « Camp de gitans » : après la faute d’Hervé Marseille, le silence à Paris », sur Mediapart,
  12. Décret du 31 décembre 2002 portant promotion et nomination
  13. DĂ©cret du 13 mai 2011 portant promotion et nomination

Liens externes

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