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Les Centristes - Le Nouveau Centre

Les Centristes (abrégé en LC), dénommé Les Centristes - Le Nouveau Centre depuis 2018, est un parti politique français de centre droit fondé en 2007 sous le nom de Parti social libéral européen, connu sous le nom de Le Nouveau Centre (abrégé en NC) de 2007 à 2016. Son orientation est social-libérale, démocrate chrétienne et pro-européenne.

Les Centristes
Image illustrative de l’article Les Centristes - Le Nouveau Centre
Logotype officiel.
Présentation
Président Hervé Morin
Fondation
(Nouveau Centre)

(Les Centristes)
Scission de UDF (2007)
UDI (2017)
Siège 88, rue de Varenne, Paris 7e
Vice-présidents Catherine Morin-Desailly
Jean-LĂ©once Dupont
Yvan Lachaud
Rudy Salles
Trésorier Charles de Courson
Positionnement Centre Ă  centre droit[1] - [2] - [3]
Idéologie Social-libéralisme
Démocratie chrétienne
Europhilie
Adhérents 500 (2019)[4]
8 000 revendiquĂ©s (2018)[5]
Couleurs Bleu et rouge
Site web les-centristes.fr
Présidents de groupe
Assemblée nationale Bertrand Pancher (LIOT)
Sénat Hervé Marseille (UC)
Parlement européen Manfred Weber (PPE)
Représentation
Députés
1 / 577
SĂ©nateurs
7 / 348
Députés européens
1 / 79
Présidence de conseils départementaux
2 / 95
Présidence de conseils régionaux
1 / 17
Maires de communes de plus de 30 000 habitants
1 / 279

Le parti est fondĂ© par d'anciens membres de l'Union pour la dĂ©mocratie française (UDF), en opposition avec l'orientation donnĂ©e au parti par François Bayrou Ă  compter du 2d tour de l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2007. AlliĂ© de l'UMP, le Nouveau Centre inscrit son action, de 2007 Ă  2012, au sein de la « majoritĂ© prĂ©sidentielle » de Nicolas Sarkozy. Il regroupe 23 dĂ©putĂ©s au sein de son groupe Ă  l'AssemblĂ©e nationale et participe Ă  tous les gouvernements de François Fillon.

En son président Hervé Morin déclare sa candidature à l'élection présidentielle, à laquelle il renonce en pour soutenir celle de Nicolas Sarkozy. À la suite de sa défaite, le parti fait partie des forces politiques à l'origine de la fondation de l'UDI en .

En 2014, Hervé Morin échoue à succéder à Jean-Louis Borloo à la présidence de l'UDI. Après une prise de distance progressive, le parti, renommé Les Centristes en 2016, quitte la confédération centriste en , notamment par opposition à la volonté de Jean-Christophe Lagarde de rompre l'alliance nationale de l'UDI avec LR, présidés par Laurent Wauquiez.

Historique

Nouveau Centre

Les statuts ont été initialement déposés sous l'appellation de Parti social libéral européen par des anciens membres de l'UDF, qui étaient en désaccord avec la décision prise par François Bayrou et le conseil national du visant à créer le Mouvement démocrate pour succéder à l'UDF.

Nouveau Centre est un parti politique qui affirme vouloir accueillir le pôle centriste de la majorité présidentielle sous la XIIIe législature. Dans l'assemblée sortante, le pôle centriste était représenté par le groupe Union pour la démocratie française[6]. Déposée au niveau national et dans plusieurs préfectures au niveau départemental, la création de cette nouvelle formation politique a été rendue publique dans la presse à la suite du dépôt des candidatures aux élections législatives françaises de 2007, dont la date limite était fixée au 18 mai.

Le , la création du parti ainsi que son nom d'usage « le Nouveau Centre » ont été officiellement rendus publics à l'occasion d'une conférence de presse et d'une tribune parue dans le Monde du . Il a également été annoncé la tenue de journées parlementaires à la rentrée (faisant suite à la création d'un groupe à l'Assemblée nationale en ) et d'un congrès fondateur du parti à l'automne (reporté, ce congrès s'est tenu les 16 et à Nîmes).

« Nous avons créé le Nouveau Centre pour perpétuer l’existence d’un parti du centre au sein de la vie politique française et rassembler des femmes et des hommes attachés aux idées sociales, libérales et européennes, résolus à mettre en œuvre concrètement le message centriste. Ce parti constituera le pôle centriste de la majorité présidentielle nouvelle. Nous nous situons ainsi dans une longue tradition politique : sous la Cinquième République, la majorité présidentielle s’est toujours appuyée sur plusieurs piliers. En faisant le choix de maintenir une force politique au centre, nous manifestons notre refus de tourner le dos à l’histoire du centre et notre volonté de rester fidèle à la tradition de la famille centriste, libérale et démocrate-chrétienne. Nous nous situons au sein de la majorité présidentielle. Nous y conservons et conserverons toute notre liberté et notre autonomie. Ce choix n’est pas un reniement, ni un ralliement à l’UMP. C’est le choix de la raison et de la responsabilité, compte tenu du contexte politique et surtout compte tenu de ce que sont nos convictions, nos fidélités et nos principes. Nous voulons être utiles au pays. »

— Extrait du texte de présentation du Nouveau Centre, publié sur le site officiel du Nouveau Centre.

Les motivations ayant présidé à la création du Nouveau Centre sont un rejet des choix opérés par François Bayrou, notamment un rapprochement avec la gauche française et Ségolène Royal. De plus, pour les députés UDF sortants, « suivre la voie de l'indépendance choisie par M. Bayrou les aurait exposés au risque de devoir affronter des candidats de l'UMP », selon le journaliste Patrick Roger[7]. Cela contribue également à expliquer le soutien à la candidature de Nicolas Sarkozy, parfois dès le 1er tour de l'élection présidentielle, d'un certain nombre d'élus membres de l'UDF.

Au sein de la majorité présidentielle, les députés Nouveau Centre se démarquent en partie des choix du président et de l'UMP ; ils défendent notamment une « gestion budgétaire saine et responsable »[8]. À la veille de son premier congrès (à Nîmes), en , selon le Monde, « les prétentions du Nouveau Centre commencent d'ailleurs à agacer dans les rangs de l'UMP »[9].

Quatre porte-feuilles sont attribués au Nouveau Centre au sein du gouvernement François Fillon.

Une tribune dans le Monde, signée par dix-huit députés du groupe UDF, fait émerger les premiers membres : Jean-Pierre Abelin, Bernard Bosson, Charles de Courson, Stéphane Demilly, Francis Hillmeyer, Olivier Jardé, Yvan Lachaud, Maurice Leroy, Claude Leteurtre, Hervé Morin, Nicolas Perruchot, Jean-Luc Préel, François Rochebloine, André Santini, Rudy Salles, François Sauvadet, et Francis Vercamer[10].

D'autres députés et élus sont réputés appartenir au Nouveau Centre au moment de sa création, mais n'ont pas signé la tribune : Pierre-Christophe Baguet (qui a finalement rejoint l'UMP), Christian Blanc, Jean Dionis du Séjour, Philippe Folliot, Michel Hunault, Philippe Vigier (candidat aux élections législatives). Ils sont également pour certains signataires de l'appel « Pour un centre libre dans la majorité présidentielle », paru dans Le Figaro du .

Jean-Christophe Lagarde qui s'est présenté sans étiquette, mais avec le soutien officiel du MoDem, a finalement décidé de rejoindre le groupe Nouveau Centre à l'Assemblée nationale.

Yves Pozzo di Borgo, sénateur de Paris, a rejoint le Nouveau Centre et constitué un groupe « Nouveau Centre et indépendants »[11] au Conseil de Paris.

Le , le Nouveau Centre tint son premier conseil national Ă  la Maison de la Chimie (Paris). Plus de 1 500 membres[12], dont des membres du gouvernement (ValĂ©rie LĂ©tard, AndrĂ© Santini), des dĂ©putĂ©s et des Ă©lus locaux, Ă©taient prĂ©sents. Une très large majoritĂ© des prĂ©sents dĂ©clare n'avoir pas voulu suivre « celui [François Bayrou] qui est parti avec les clĂ©s de la maison UDF »[13].

Ă€ la suite des Ă©lections lĂ©gislatives de 2007, oĂą il a obtenu 17 dĂ©putĂ©s Ă©lus sous ce nom, il dispose Ă  l'AssemblĂ©e nationale d'un groupe parlementaire rassemblant 23 membres (et 2 apparentĂ©s).

Logotype de la pré-campagne présidentielle d'Hervé Morin.

En 2011, le Nouveau Centre participe à l'Alliance républicaine, écologiste et sociale fondée par Jean-Louis Borloo, puis après le renoncement de ce dernier à concourir, lance la candidature d'Hervé Morin à la présidentielle (cf. infra). En , le Nouveau Centre soutient finalement Nicolas Sarkozy.

En 2012, le Nouveau Centre se prononce contre le mariage homosexuel[14].

2012 : Le Nouveau Centre parti cofondateur, composante de l'UDI

Le , le Nouveau Centre est l'un des partis fondateurs de l'Union des démocrates et indépendants (UDI).

Le Nouveau Centre compte 7 319 adhĂ©rents en [15] puis 6 699 adhĂ©rents Ă  jour de cotisation en [16].

De 2012 à 2017, plusieurs membres du NC le quittent pour adhérer directement à l'UDI (Maurice Leroy, Valérie Létard) ou rejoindre une autre de ses composantes (Jean-Christophe Lagarde, André Santini) ou inversement.

En 2014, après son échec à l'élection interne à la présidence de l'UDI, Hervé Morin fonde, pour élargir le Nouveau Centre, le mouvement « Les Bâtisseurs de l'UDI », qui rassemble une partie des opposants au nouveau président Jean-Christophe Lagarde.

En , Hervé Morin appelle les élus du Nouveau Centre à adopter « un soutien groupé à un moment stratégique »[17] lors de la campagne de la primaire de la droite. Cependant de nombreux élus du parti ne suivent pas cette consigne et se rangent derrière l'un des candidats (par exemple, Philippe Vigier soutient Alain Juppé et Maurice Leroy, Nicolas Sarkozy). En , Hervé Morin finit lui-même par officialiser son soutien à Bruno Le Maire[18] sans que le Nouveau Centre n'ait adopté de position commune.

À l'issue du premier tour de la primaire, le Nouveau Centre apporte son soutien à François Fillon, contestant « les changements de pied incessants » de l'UDI[19], qui continue quant à elle à soutenir majoritairement Alain Juppé pour le second tour.

Changement de nom en Les Centristes, éloignement puis départ de l'UDI

Après la victoire de François Fillon, Hervé Morin annonce son intention de quitter l'UDI pour créer « une nouvelle force politique centrale pour rebâtir enfin un centre fort » à l'occasion d'un congrès fondateur convoqué le [20]. Il souhaite en effet fusionner au sein d'une nouvelle formation le Nouveau Centre et le mouvement « Les Bâtisseurs » et inscrire cette nouvelle formation dans la future majorité présidentielle de François Fillon. Ce dernier n'encourage pas cette initiative, à laquelle s'opposent plusieurs membres du Nouveau Centre, dont Philippe Vigier.

Le , le Nouveau Centre fusionne avec « Les Bâtisseurs » mais renonce à quitter la confédération centriste mais change de nom pour devenir Les Centristes (LC[21] - [22] - [23] ou CENT[24]), et pose des conditions quant à son maintien dans l'UDI[25].

Lors de la campagne de l'élection présidentielle, en , alors que l'UDI suspend son soutien à François Fillon, Les Centristes et Hervé Morin restent au sein de son équipe de campagne[26].

En , Hervé Morin veut créer une « nouvelle formation de droite ouverte »[27] et appelle « à la constitution d'une nouvelle formation de la droite et du centre » à côté de LR[28].

En , Hervé Morin considère que « l'espace du centre est occupé par le parti de Macron », c'est-à-dire La République en marche, et rejette l'idée qu'il soit possible pour l'UDI de s'éloigner de LR tout en déclarant vouloir « faire quelque chose » avec Valérie Pécresse ou Xavier Bertrand[29].

En , Hervé Morin apporte son soutien personnel à Laurent Wauquiez dans le cadre de la campagne pour l'élection du nouveau président du parti Les Républicains[30].

Le , le parti quitte l'UDI[31] « pour construire un vaste mouvement de centre droit, girondin, participatif »[32]. À la suite de cette décision, plusieurs parlementaires ou cadres du parti font le choix de le quitter pour rester membres de l'UDI.

Programme politique

En 2007, le programme politique[33] du Nouveau Centre demeure très largement inspiré de celui adopté par l'UDF lors de la candidature de François Bayrou à l'élection présidentielle.

Économie, social

Institutions, vie politique

Éducation

  • prioritĂ© absolue Ă  l'Ă©cole ;
  • rĂ©duction de l'Ă©chec scolaire ;
  • 100 % des Ă©lèves sachant lire et Ă©crire Ă  l'entrĂ©e en sixième ;
  • prĂ©sence d'adultes dans les Ă©tablissements pour renforcer l'encadrement ;
  • organisation du soutien scolaire et des Ă©tudes surveillĂ©es ;
  • meilleure adaptation des parcours de formations aux capacitĂ©s des Ă©lèves ;
  • instauration d'une relation de confiance entre parents, Ă©lèves, enseignants et la Nation.

Emploi, travail, entreprises, recherche

  • rĂ©duction des cotisations sociales salariales et patronales ;
  • assouplissement de la loi des 35 heures ;
  • augmentation du niveau de rĂ©munĂ©ration des heures supplĂ©mentaires ;
  • small business act Ă  la française ;
  • garantir une augmentation continue des moyens consacrĂ©s Ă  la recherche.

Budget et finances de l'État

  • rĂ©duction de la dette publique ;
  • interdiction d'autoriser le gouvernement Ă  prĂ©senter un budget en dĂ©ficit de fonctionnement.

Environnement

  • rĂ©duction de la consommation d'Ă©nergie ;
  • modification des sources d’approvisionnement pour diviser par quatre les Ă©missions de gaz Ă  effet de serre d’ici Ă  2050 ;
  • rĂ©tablissement de la prioritĂ© des financements publics en faveur des transports en commun ;
  • dĂ©veloppement des frets fluvial et ferroviaire ;
  • promotion d'une Ă©conomie « plus responsable » et d'une croissance « sobre ».

Europe

Organisation interne

Congrès fondateur de Nîmes (2008)

Hervé Morin, président du NC.

Le 1er congrès, fondateur, du Nouveau Centre s'est tenu Ă  NĂ®mes les vendredi 16 et samedi . Selon les organisateurs, il aurait rassemblĂ© plus de 400 Ă©lus et 2 000 militants[36].

À la veille de ce congrès, le Nouveau Centre cherche selon certains médias à « se démarquer de l'UMP tout en justifiant son appartenance à la majorité » afin d'« être respecté au sein de la majorité et [de] mieux contrer le MoDem de François Bayrou »[37].

Lors du congrès, Hervé Morin a été élu avec 87 % des suffrages (contre 13 % à Mireille Benedetti)[38]. À la suite de son élection une direction nationale a été désignée.

L'adoption du projet d'orientation du parti a été reportée à un congrès ultérieur.

« Nous avons donc aujourd’hui un parti, un siège, rue de Grenelle, un groupe parlementaire, des sĂ©nateurs, 2 000 Ă©lus locaux, des prĂ©sidents de dĂ©partements ; et nous avons rĂ©ussi un formidable congrès. Ce congrès de la refondation et de la renaissance montre que nous avons rĂ©ussi notre premier dĂ©fi ; ancrer la renaissance d’un parti du centre et de centre droit indĂ©pendant (...). Au moment oĂą les conservatismes et les corporatismes montent de toute part, soyons le parti du changement, le parti de ceux qui veulent la rĂ©forme, la rĂ©forme audacieuse mais aussi de la rĂ©forme juste. Le parti de la modernitĂ©, du changement mais du changement juste. (...) Nous qui voulons assurer la renaissance du centrisme, nous ne devons pas compter sur nos vieilles habitudes conceptuelles. (...) Le dĂ©clin, peut-ĂŞtre temporaire, du vote d’extrĂŞme droite rĂ©affirme notre rĂ´le pivot. (...) C’est Ă  nous qu’il revient de modĂ©rer les emportements idĂ©ologiques, Ă  droite comme Ă  gauche, d’œuvrer au consensus national sur les questions essentielles, d’assurer la dĂ©fense et la promotion des valeurs d’humanisme, de libertĂ©, de responsabilitĂ© et de solidaritĂ©. »

— Extraits du discours prononcé par Hervé Morin à l'issue de son élection, publié sur le site officiel du Nouveau Centre (17/05/2008).

L'ambition du parti est bien de reprendre la place qui était celle de l'UDF, en rassemblant « le centre et le centre droit ». Plusieurs personnalités membres d'autres partis politiques ont assisté au congrès, dont Jean-Marie Cavada et Éric Besson, ou encore le député Thierry Benoit.

Le NC a renoncé pour le moment à un nouveau nom proposé : « Solid » (pour « Social, libéral, démocrate ») mais la décision finale est repoussée « au plus tard début septembre »[39].

Congrès de Tours (2010)

Le congrès de Tours est le deuxième congrès du Nouveau Centre, il a lieu 2 ans après le premier, le congrès fondateur de NĂ®mes. Lors du congrès le bureau politique et la prĂ©sidence du parti sont renouvelĂ©s, ainsi que pour l'association des Jeunes centristes. Le prĂ©sident sortant, HervĂ© Morin, est rĂ©Ă©lu Ă  la prĂ©sidence avec 93 % des suffrages face Ă  Tayeb Touazi, Ă©lu municipal de Dreux. L'unique liste pour le bureau politique, menĂ©e par Jean-Christophe Lagarde[alpha 1], est Ă©lue[40]

Congrès de Valence (2012)

Le congrès de Valence est le troisième congrès du Nouveau Centre, il a lieu 2 ans après le deuxième congrès qui Ă©tait organisĂ© Ă  Tours. Il a lieu les et . Lors du congrès le bureau politique et la prĂ©sidence du parti sont renouvelĂ©s, ainsi que pour l'association des Jeunes centristes. Le prĂ©sident sortant, HervĂ© Morin, est rĂ©Ă©lu Ă  la prĂ©sidence avec 94,18 % des suffrages, en Ă©tant le seul candidat et un taux de participation de 65,2 %[41].

Mouvements associés

Logo des Jeunes centristes.
Logotype du mouvement Territoires.
  • Fetia Api - Parti politique de PolynĂ©sie française qui a conclu en un accord d'association avec le Nouveau Centre incluant une convention de financement permettant Ă  ce dernier d'accĂ©der au financement public des partis politiques ;
  • Jeunes centristes - Organisation regroupant les jeunes membres du Nouveau Centre. CrĂ©Ă© en et dirigĂ© pendant trois ans par Damien Abad[alpha 1], puis par JĂ©rĂ©my Coste[alpha 1], Thomas Exelhauser, Laki Sola puis par le binĂ´me paritaire BenoĂ®t Cuturello-MaĂŻni et Ariane Delamarre. Le mouvement est dirigĂ© par SĂ©bastien Mirgodin depuis .
    • ce mouvement est issu de la scission des Jeunes UDF après l'Ă©lection prĂ©sidentielle de 2007 Ă  la suite du rejet de l'appel de François Bayrou Ă  crĂ©er un nouveau parti ; il est d'abord prĂ©sidĂ© par Damien Abad Ă  partir du congrès de NĂ®mes. JĂ©rĂ©my Coste lui succède au congrès de Tours en . Il dĂ©missionne collectivement avec le Bureau national le . Thomas Elexhauser, alors secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral depuis , assure l'intĂ©rim de la prĂ©sidence des Jeunes Centristes Ă  la demande de la direction du Nouveau Centre dans l'attente de l'Ă©lection d'un nouveau bureau national, avant d'ĂŞtre Ă©lu prĂ©sident du mouvement.
    • Le Conseil national, composĂ© de l'ensemble des prĂ©sidents des fĂ©dĂ©rations rĂ©gionales (ou de leurs reprĂ©sentants), des dĂ©lĂ©guĂ©s des dĂ©partements possĂ©dant plus de 30 adhĂ©rents, des Ă©lus locaux et nationaux, et des membres (ou membres associĂ©s) du Bureau national[42], est chargĂ© de la dĂ©finition de la politique gĂ©nĂ©rale de l'organisation, ainsi que d'approuver le budget annuel. Il se rĂ©unit au minimum trois fois par mandat, lors de deux sessions d’hiver et lors d’une session de fin de mandat.
    • Le congrès, composĂ© de l’ensemble des membres se rĂ©unit au minimum tous les deux ans en session ordinaire sur convocation du bureau national ou des trois quarts des membres du Conseil national[42].
  • Territoires - Le , Les Centristes lancent le mouvement Territoires ! qui « a pour seul objectif de fĂ©dĂ©rer celles et ceux qui veulent construire un projet politique innovant pour la France de nos mĂ©tropoles, de nos villes et de nos villages, de nos bourgs et de nos quartiers ».

Autres mouvements liés au parti Les Centristes

  • Avenir dĂ©mocrate, parti politique centriste dont le prĂ©sident, Jean-Marie Cavada[alpha 1], Ă©tait candidat aux Ă©lections europĂ©ennes de , prĂ©sentĂ© par le Nouveau Centre. L'un de ses membres, Christian Saint-Étienne[alpha 1] est Ă©galement membre du Nouveau Centre, dont il est le secrĂ©taire national Ă  l'Ă©conomie (cf. supra). Semble s'ĂŞtre dissous dans le Nouveau Centre ;
  • Alternative libĂ©rale, parti politique prĂ©sidĂ© par Louis-Marie Bachelot, d'inspiration libĂ©rale classique, signe un accord d'association en 2011, et devient donc parti associĂ© du Nouveau Centre.

Élections

Candidats

Le Nouveau Centre (PSLE) a présenté un total de quatre-vingts candidats selon le site officiel du Nouveau Centre et le Ministère de l'intérieur, mais entre 84 et 89 selon d'autres décomptes, certains candidats centristes qui n'ont pas manifesté leur adhésion au MoDem, s'étant présentés sous des étiquettes variées : « majorité présidentielle », « UDF »[43], « UDF-majorité présidentielle », etc.

Les 18 dĂ©putĂ©s sortants de l'UDF ayant fondĂ© le Nouveau Centre ne se sont pas vu opposer au 1er tour de candidats investis par l'UMP.

Une polĂ©mique est nĂ©e de la candidature Ă  la dĂ©putation sous l'Ă©tiquette Nouveau Centre (PSLE) de plusieurs membres de la famille d'Ă©lus sortants (conjoints, enfants) et de leurs anciens collaborateurs (attachĂ©s de presse et chauffeurs). Cette pratique[44] a Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e par Le Monde[45] et dĂ©noncĂ©e par plusieurs responsables de l'UDF-MoDem[46] estimant qu'elle n'avait d'autre but que de tenter d'assurer au Nouveau Centre un accès au financement public des partis politiques (environ 1,63 euro par voix et près de 44 400 euros par Ă©lu), lequel est conditionnĂ© au dĂ©pĂ´t d'au moins 50 candidatures rĂ©unissant 1 % des suffrages exprimĂ©s au 1er tour. Ce seuil n'a finalement pas Ă©tĂ© atteint par le PSLE, selon la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Un candidat Nouveau Centre, Nicolas Perruchot[alpha 1] (qui se reprĂ©sentait dans le Loir-et-Cher) a, quant Ă  lui, expliquĂ© ces candidatures par la dĂ©cision tardive de ces dĂ©putĂ©s ex-UDF de se reconstituer en parti et leur impossibilitĂ© de s'appuyer sur une structure partisane et militante prĂ©existante[47].

RĂ©sultats

Le , le Nouveau Centre a obtenu 416 361 voix (2,04 % ; 2,37 % avec les possibles apparentĂ©s) et revendique 7 Ă©lus dès le premier tour dont Christian Blanc qui ne se prĂ©sentait pas sous l'Ă©tiquette PSLE.

Le ministre de la Défense Hervé Morin a été réélu au premier tour dans l'Eure (50,05 %) ainsi que François Sauvadet[alpha 1] (Côte-d'Or), Charles de Courson (Marne), Rudy Salles (Alpes-Maritimes), l'apparenté UDF Christian Blanc[alpha 1](Yvelines) et Francis Hillmeyer (Haut-Rhin). De son côté, Philippe Vigier (Eure-et-Loir), non sortant, est élu dès le premier tour.

Le , Ă  l'issue du second tour des Ă©lections lĂ©gislatives, 11 dĂ©putĂ©s PSLE sont Ă©lus. Le nombre total (premier et second tours) de dĂ©putĂ©s du PSLE Ă©lus est donc de 17. Deux dĂ©putĂ©s sortants sont battus.

Représentation à l'Assemblée nationale de 2007 à 2012

Le , 22 dĂ©putĂ©s se rĂ©clamant du Nouveau Centre ont Ă©lu François Sauvadet, ancien porte-parole du groupe UDF, prĂ©sident de groupe par 13 voix contre 8 (et un bulletin blanc) pour Charles de Courson qui sera son vice-prĂ©sident. « Nous sommes le second pĂ´le de la majoritĂ©. Nous voulons ĂŞtre au rendez-vous de l'action » a dĂ©clarĂ© le nouveau prĂ©sident lors de son Ă©lection[48]. Nicolas Perruchot en est le porte-parole[49].

Jean-Christophe Lagarde, investi par le MoDem mais ayant fait campagne sous une étiquette non partisane, a rejoint ce groupe parlementaire, ainsi que brièvement Abdoulatifou Aly, soutenu par le MoDem au second tour, en tant qu'apparenté, avant de rejoindre les non-inscrits comme les deux autres députés du MoDem.

Au , le groupe comptait 22 membres et 2 apparentĂ©s.

Autres députés ayant rejoint le groupe Nouveau Centre entre 2007 et 2012

Ce groupe a été constitué le [50] :

  1. Jean Dionis du Séjour, Lot-et-Garonne, (1re) (d'abord apparenté, est devenu membre à part entière en ) ;
  2. Philippe Folliot (apparenté), Tarn, (3e) ;
  3. Michel Hunault, Loire-Atlantique, (6e) ;
  4. Jean-Christophe Lagarde, Seine-Saint-Denis, (5e) ;
  5. Thierry Benoit (apparenté), Ille-et-Vilaine (6e) (depuis - élu sous l'étiquette UDF en , il a d'abord siégé en tant que non inscrit. Il est membre de l'Alliance centriste depuis )[51] ;
  6. Hervé de Charette Maine-et-Loire (6e) ; depuis le [52], élu sous l'étiquette UMP il a siégé avec le groupe UMP jusqu'en 2010. Devenu membre du Nouveau Centre en .
Députés réélus ne siégeant plus à l'Assemblée
  1. Christian Blanc, Yvelines, (3e), nommé secrétaire d'État en , a été remplacé par sa suppléante, Colette Le Moal, membre du Nouveau Centre. Redevenu député le .

Élections municipales et cantonales de 2008

Le Nouveau Centre a privilégié la conclusion d'alliances électorales avec les partis de la majorité parlementaire et présidentielle (UMP principalement) et la constitution de listes communes. Il a également présenté des listes indépendantes, comme à Annecy, et conclu des alliances avec des listes menées par des candidats MoDem, comme à Arras.

Les données officielles publiées par le ministère de l'intérieur sont peu lisibles et ne permettent qu'une approche très partielle du poids électoral réel du Nouveau Centre au niveau national :

  • Au 1er tour du scrutin, les listes d'alliance entre la majoritĂ© prĂ©sidentielle, dont le Nouveau Centre, et le Mouvement dĂ©mocrate (« Liste d’entente entre divers Ă©lĂ©ments de la majoritĂ© et divers Ă©lĂ©ments centristes UDF-Mouvement dĂ©mocrate, quelle que soit la nuance politique du candidat tĂŞte de liste »), rassemblent 3,49 % des suffrages exprimĂ©s (source : ministère de l'intĂ©rieur[53]), soit un score relativement proche de celui rĂ©alisĂ© les listes du seul MoDem (3,7 %). Ce score ne fait toutefois aucune distinction entre les diffĂ©rents Ă©lĂ©ments de la majoritĂ© (il peut s'agir de listes d'alliance n'incluant pas le NC par exemple), et cette comparaison ne tient pas compte du fait que des candidats du MoDem Ă©taient aussi prĂ©sents sur des listes menĂ©es par le PS, comme Ă  Dijon.
  • Cependant, dans la plupart des cas alliĂ©es Ă  l'UMP dès le 1er tour du scrutin, les rĂ©sultats des listes soutenues ou menĂ©es par le NC sont comptabilisĂ©s parmi ceux de la majoritĂ© prĂ©sidentielle (« LMAJ : Liste conduite par un candidat UMP ou NC ou DVD ayant le soutien officiel de l’UMP »), en recul, avec 25,04 % des suffrages exprimĂ©s et 26,45 % au second tour (source : ministère de l'intĂ©rieur[53]).

À l'issue du scrutin, le parti perd Blois au profit du PS, conserve notamment Annecy (en dépit de la présence au 1er tour d'une liste menée par un sénateur UMP et d'une liste MoDem), Meudon, Montrouge, Vanves, Issy-les-Moulineaux, Vincennes, Drancy et conquiert plusieurs villes comme Agen et Châtellerault. Il conserve également des élus dans la plupart des villes conservées ou remportées par l'UMP, ainsi qu'un groupe au conseil de Paris.

Concernant les Ă©lections cantonales de 2011, le Nouveau Centre perd le Conseil gĂ©nĂ©ral de la Somme au profit du PS, conserve le dĂ©partement de Loir-et-Cher et succède Ă  l'UMP Ă  la tĂŞte de celui de CĂ´te-d'Or. Ses candidats obtiennent 2 % des suffrages exprimĂ©s (soit 265 318 voix) au premier tour sur l'ensemble du territoire, puis 2,35 % (soit 161 575 voix) au second tour[54].

Élections européennes de 2009

Le , lors d'une conférence de presse, le Nouveau Centre a indiqué son intention de présenter des listes autonomes aux prochaines élections européennes[55]. Mais face à des sondages (Paris Match, 27 et ) qui ne lui donnaient que 2 % des voix[56], il préfère s'allier à l'UMP et désigne des « chefs de file » le afin que ceux-ci puissent négocier avec leur allié.

Le , Hervé Morin confirme qu'il n'y aura pas de listes autonomes mais que les listes de l'UMP comporteront 20 % de candidats NC (toujours en négociation) : « Je ne voulais pas risquer de jeter le parti, sur un coup de dés, dans une aventure dont l'issue était incertaine » a-t-il expliqué tout en assurant que « s'engager sur des listes d'union, ce n'est pas renier notre identité. » « Les négociations [avec l'UMP] se poursuivent, mais je peux vous dire aujourd'hui que nous aurons au moins trois candidats en position éligible sur les listes d'union, et un quatrième en situation charnière, » a-t-il déclaré, précisant qu'il y aurait parmi les candidats éligibles « au moins un jeune centriste. » Le NC avait prévu en revanche une liste autonome dans la circonscription d'outre-mer « avec l'ambition d'avoir un élu dans la zone Pacifique », mais cette liste n'a pas été présentée.

La Ruche européenne

Afin de promouvoir l'Europe en France, mais aussi préparer un programme pour les élections de 2009 la « Ruche européenne » (commission Europe du Nouveau Centre) a été mise en place autour de Brigitte Fouré[alpha 1], députée PPE-DE (Nouveau Centre) au Parlement européen, et de Jean-Louis Bourlanges, ancien député ADLE (UDF)[57].

Conférence européenne des Centres

Le , le Nouveau Centre a organisé à Paris la « 1re conférence européenne des centres » à l'occasion de laquelle une résolution « Europe : nouveau défis, nouvelles réponses » a été adoptée et cosignée par des représentants de partis politiques de sept autres États membres de l'Union européenne : Nouvelle Démocratie chrétienne (Italie), Union chrétienne démocrate - Parti populaire tchécoslovaque, Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU), Parti social-démocrate (Portugal), Mouvement réformateur (Belgique), Parti populaire suédois de Finlande (Finlande), Nouvelle Démocratie (Grèce)[58].

Élections sénatoriales de 2011

Malgré le basculement à gauche du Sénat, le Nouveau Centre gagne des sièges lors de cette élection. Outre la réélection de trois sénateurs sortants (Valérie Létard[alpha 1] dans le Nord, Yves Pozzo di Borgo à Paris et Jean Boyer dans la Haute-Loire), quatre nouveaux sénateurs Nouveau Centre sont élus, ce qui porte à treize le nombre de sénateurs de ce parti[59].

Élection présidentielle de 2012

Le , Jean-Louis Borloo annonce, dans l'émission À vous de juger, en présence d'Hervé Morin, la création d'une « alliance républicaine, écologiste et sociale » qui regrouperait plusieurs formations politiques du centre droit (Parti radical, Nouveau centre) et du centre gauche (La Gauche moderne). Cette formation se positionnerait comme une « alternative au PS et à l'UMP ». Il confirme également que sa création conduirait le Parti radical à quitter l'UMP et l'alliance devrait avoir un candidat à l'élection présidentielle de 2012. Le , lors de son Conseil national, le Nouveau Centre approuve à l'unanimité son adhésion à cette future Confédération des centres[60]. Le nom officiel de ce nouveau parti est dévoilé par Yves Jégo le : L'Alliance républicaine, écologiste et sociale (ARES).

À la suite du refus de Jean-Louis Borloo de se présenter à l'élection présidentielle, Hervé Morin annonce sa candidature, le . Crédité d'un faible score dans les sondages, il se retire en , après quoi les militants du Nouveau Centre décident, à 84,1 %, d'apporter leur soutien à Nicolas Sarkozy[61].

Élections législatives de 2012

Le , le Nouveau Centre parvient Ă  conserver huit sièges de dĂ©putĂ©s sur les 22 sièges dĂ©tenus dans la lĂ©gislature prĂ©cĂ©dente. Il a Ă©galement subi la dĂ©saffection de quatre dĂ©putĂ©s en dĂ©saccord avec la ligne politique d'HervĂ© Morin, ayant crĂ©Ă© autour de Jean-Christophe Lagarde, la FED (Force europĂ©enne dĂ©mocrate) le . Le Nouveau Centre fait dĂ©sormais partie du groupe UDI (Union des dĂ©mocrates et indĂ©pendants), prĂ©sidĂ© par Jean-Louis Borloo.

  1. Charles de Courson, Marne (5e), 28 219 voix, 65,79 % ;
  2. StĂ©phane Demilly, Somme (5e), 28 849 voix, 58,09 % ;
  3. Francis Hillmeyer, Haut-Rhin (6e), 20 382 voix, 44,11 % ;
  4. HervĂ© Morin, Eure (3e), 25 166 voix, 53,17 % ;
  5. Rudy Salles, Alpes-Maritimes (3e), 25 060 voix, 58,73 % ;
  6. Francis Vercamer, Nord (7e), 19 606 voix, 55,07 % ;
  7. Philippe Vigier, Eure-et-Loir (4e), 20 603 voix, 50,72 % (au 1er tour) ;
  • Maurice Leroy, Loir-et-Cher (3e), 28 847 voix, 58,05 % est Ă©lu sous l'Ă©tiquette NC mais devient par la suite adhĂ©rent direct de l'UDI;

Élection présidentielle de 2017

Lors du second tour de la primaire française de la droite et du centre de 2016, Jean-Christophe Lagarde soutient Alain Juppé aux deux tours alors qu'Hervé Morin soutient Bruno Le Maire au 1er et se range derrière François Fillon au 2d. Après la victoire de ce dernier, Hervé Morin annonce quitter l'UDI, prévoyant la convocation prochaine d'un congrès pour constituer une nouvelle formation politique de centre droit[62].

Représentation parlementaire

À l'Assemblée nationale

Les députés membres de LC élus en 2017, Charles de Courson et Philippe Vigier, siègent au sein du groupe UDI, Agir et indépendants, qu'ils quittent en 2018 pour constituer le groupe Libertés et territoires, dont Philippe Vigier prend la tête. Philippe Vigier quitte le groupe LT en 2020 pour rejoindre le groupe Mouvement démocrate et démocrates apparentés et le MoDem, tandis que Charles de Courson en reste membre.

Au SĂ©nat

Les sénateurs membres de LC siègent actuellement au sein du groupe Union centriste (UC).

Au , parmi les membres du groupe Union centriste, cinq sénateurs sont membres du parti :

Les sénateurs et anciens sénateurs ayant appartenu au Nouveau Centre / Les Centristes par le passé sont :

Au Parlement européen

À la suite des élections de 2019, Les Centristes obtiennent un député européen, Nathalie Colin-Oesterlé, qui siège au sein du groupe PPE.

Durant la législature 2004-2009, le Nouveau Centre comptait, en toute fin de législature, une députée européenne siégeant en 2008/2009 au sein du groupe PPE-DE (à la différence des députés MoDem, restés membres du groupe ADLE créé à l'initiative de l'UDF) :

  • Brigitte FourĂ©, qui avait succĂ©dĂ© Ă  Jean-Louis Bourlanges (ce dernier ayant prĂ©cisĂ© qu'il n'Ă©tait plus adhĂ©rent Ă  aucun parti depuis , a annoncĂ© en sa dĂ©mission du Parlement europĂ©en, effective Ă  compter du )
  • Jean-Marie Cavada, dĂ©putĂ© europĂ©en Ă©lu en 2004, prĂ©sentĂ© par le Nouveau Centre comme un « dĂ©putĂ© europĂ©en sortant Nouveau Centre » lors des Ă©lections de 2009[63], depuis qu'il a intĂ©grĂ© la liste pour la majoritĂ© prĂ©sidentielle menĂ©e en 2009 par Michel Barnier en tant que candidat prĂ©sentĂ© par le Nouveau Centre[64].

Durant la législature 2009-2014, le Nouveau Centre comptait un député qui siégeait dans le groupe du Parti populaire européen :

À la suite des élections de 2014, le seul député européen sortant du Nouveau Centre est réélu dans le cadre des listes d'union entre l'UDI et le MoDem, baptisées « L'Alternative », et a rejoint le groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE) ainsi que le Parti démocrate européen (PDE) :

Membres de gouvernement

Gouvernement Fillon (1)

Gouvernement Fillon (2)

  • HervĂ© Morin, ministre de la DĂ©fense
  • AndrĂ© Santini, secrĂ©taire d'État chargĂ© de la Fonction publique (jusqu'au )[alpha 1]
  • ValĂ©rie LĂ©tard : secrĂ©taire d'État chargĂ© de la SolidaritĂ© (jusqu'au ) puis SecrĂ©taire d'État Ă  l'Écologie (Ă  partir du )[alpha 1]
  • Christian Blanc, secrĂ©taire d'État chargĂ© du dĂ©veloppement de la RĂ©gion Capitale (du jusqu'au )[alpha 1]

Gouvernement Fillon (3)

À partir du (remaniement ministériel) :

Exécutifs locaux

Le Nouveau Centre revendiquait en 2008 un rĂ©seau de 2 500 Ă©lus locaux[66]. En 2018, le parti Les Centristes dĂ©tient la prĂ©sidence de plusieurs exĂ©cutifs locaux.

Bourgogne-Franche-Comté

  • Christian Courault, maire de Poil

Normandie

Provence-Alpes-Côte d’Azur

  • Chantal EymĂ©oud, maire d'Embrun

Accès du parti au financement public des partis politiques

La Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) n'a pas accordé au Nouveau Centre de financement public, seuls 43 candidats sous l'étiquette « PSLE », au lieu des 50 requis, ayant dépassé le seuil de 1 % des suffrages.

Tentative avortée d'une modification des règles législatives

Une proposition de loi, a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e par des dĂ©putĂ©s membre du NC et inscrite par le gouvernement en urgence le Ă  l'ordre du jour de l'AssemblĂ©e nationale, visant Ă  modifier la loi no 88-227[67] du . Cette proposition aurait permis d'introduire une nouvelle possibilitĂ© de financement pour les partis politiques ayant obtenu l'Ă©lection d'au moins 15 dĂ©putĂ©s. MalgrĂ© le soutien d'une majoritĂ© des dĂ©putĂ©s communistes et d'une partie de membres de l'UMP, cette loi est finalement retirĂ©e Ă  la suite de l'opposition du Parti socialiste et du MoDem. Ses opposants lui reprochaient d'ĂŞtre uniquement dĂ©posĂ©e pour permettre le financement du NC en modifiant a posteriori les règles en vigueur lors du scrutin prĂ©cĂ©dent.

Accès au financement via un parti ultra-marin

Après l'échec de leur proposition de loi, les députés Nouveau Centre ont annoncé le [68] avoir conclu une « convention de financement » avec un parti partenaire de Polynésie française, le Fetia Api[69].

18 dĂ©putĂ©s et cinq sĂ©nateurs NC ont pu se rattacher Ă  ce parti polynĂ©sien, qui en vertu des règles plus souples en vigueur outre-mer[70], perçoit le financement public affĂ©rent. Grâce Ă  la convention de financement, le Fetia Api reverse l'essentiel de ce financement au Nouveau Centre, conservant 20 000 euros pour son propre fonctionnement. Ce montage complexe, bien que considĂ©rĂ© comme lĂ©gal par la CNCCFP[71], a suscitĂ© la perplexitĂ©, voire l'opposition de plusieurs parlementaires du Nouveau Centre, dont Christian Blanc[72].

En vertu du dĂ©cret[73] fixant les montants des fonds attribuĂ©s aux partis politiques au titre de l'annĂ©e 2008, le parti Fetia Api percevra 1 023 326,71 euros. Au total, 23 parlementaires mĂ©tropolitains (18 dĂ©putĂ©s et cinq sĂ©nateurs) ont dĂ©clarĂ© leur rattachement Ă  ce parti.

En 2009, le dĂ©cret no 2009-92 du , pris pour l'application des mĂŞmes articles, attribue un financement de plus de 1 408 147,51 euros, un plus grand nombre de parlementaires (32 dont 10 sĂ©nateurs) ayant dĂ©clarĂ© leur rattachement au Fetia Api.

Identité visuelle

  • Logotype provisoire, utilisĂ© en 2007 au moment de la crĂ©ation du parti (intĂ©grant sa première dĂ©nomination «Parti social libĂ©ral europĂ©en»).
    Logotype provisoire, utilisé en 2007 au moment de la création du parti (intégrant sa première dénomination «Parti social libéral européen»).
  • Premier logotype (2007-2009)
    Premier logotype (2007-2009)
  • Deuxième logotype (2009-2016)
    Deuxième logotype (2009-2016)
  • DĂ©clinaison du deuxième logo faisant rĂ©fĂ©rence Ă  l'UDF
    Déclinaison du deuxième logo faisant référence à l'UDF
  • DĂ©clinaison du deuxième logo utilisĂ©e lors de l'intĂ©gration du Nouveau Centre Ă  l'UDI en 2012
    Déclinaison du deuxième logo utilisée lors de l'intégration du Nouveau Centre à l'UDI en 2012
  • Logotype des Bâtisseurs (2014-2016) club politique de l'UDI prĂ©sidĂ© par HervĂ© Morin, qui a fusionnĂ© avec le Nouveau Centre au sein des Centristes.
    Logotype des Bâtisseurs (2014-2016) club politique de l'UDI présidé par Hervé Morin, qui a fusionné avec le Nouveau Centre au sein des Centristes.
  • Nouveau logotype, utilisĂ© après le changement de nom du parti (2016-2018)
    Nouveau logotype, utilisé après le changement de nom du parti (2016-2018)
  • Logotype actuel (depuis 2018)
    Logotype actuel (depuis 2018)

RĂ©sultats Ă©lectoraux

Notes et références

Notes

  1. Personnalité qui a quitté par la suite le Nouveau Centre et/ou qui n'est plus membre aujourd'hui du parti Les Centristes.

Références

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  4. « Comptes des partis et groupements politiques », .
  5. Philippe Bette, « Lyon : le maire centriste du 2e arrondissement quitte l'UDI », sur France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
  6. Groupe Union pour la dĂ©mocratie française (26 membres, 3 apparentĂ©s). PrĂ©sident : M. HervĂ© Morin. M. Jean-Pierre Abelin, M. Gilles Artigues, M. François Bayrou, M. Bernard Bosson, Mme Anne-Marie Comparini, M. Charles de Courson, M. StĂ©phane Demilly, M. Jean Dionis du SĂ©jour, M. Francis Hillmeyer, M. Michel Hunault, M. Olivier JardĂ©, M. Yvan Lachaud, M. Jean-Christophe Lagarde, M. Jean Lassalle, M. Maurice Leroy, M. Claude Leteurtre, M. HervĂ© Morin, M. Nicolas Perruchot, M. Jean-Luc PrĂ©el, M. François Rochebloine, M. Rudy Salles, M. AndrĂ© Santini, M. François Sauvadet, M. Rodolphe Thomas, M. Francis Vercamer, M. GĂ©rard Vignoble. ApparentĂ©s aux termes de l'article 19 du Règlement (trois membres) : Pierre Albertini, Christian Blanc, Philippe Folliot.
    « Au moins 7 550 candidats se prĂ©senteront aux Ă©lections lĂ©gislatives », lemonde.fr.
  7. « Les UDF ralliés à Nicolas Sarkozy dénichent 80 candidats », sur le Monde, du 25 mai 2007.
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  11. N.B. : à la suite des élections municipales de mars 2008, le nouveau groupe constitué majoritairement de conseillers Nouveau Centre a pris la dénomination "Centre et indépendants".
  12. La capacitĂ© de l'amphithéâtre Lavoisier est de 854 places (sic).
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  36. Selon le site officiel du NC consultĂ© le 17/05/2008. Il y a eu en tout « 2 705 votants » au congrès, mais le vote pouvait se faire Ă  distance. Certains adhĂ©rents rĂ©cents n'avaient par ailleurs pas le droit de vote.
  37. Les Échos, du 16 mai 2008.
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  42. , site des Jeunes centristes
  43. Dénomination contestée par le MoDem — qui a menacé ceux qui l'utiliseraient sans autorisation de poursuites judiciaires.
  44. Qui a pu, par ailleurs, ĂŞtre aussi celle d'autres partis politiques
  45. « Les UDF ralliés à Nicolas Sarkozy dénichent 80 candidats », sur Le Monde, (consulté le ) — Selon le journal, « On y relève pas moins de cinq candidats portant le patronyme de « Morin », dont la propre épouse du nouveau ministre de la défense, Catherine Broussot-Morin, candidate dans les Hautes-Pyrénées. Lui-même se représentant dans l'Eure. Julien Morin est candidat en Seine-Maritime, Lisa Morin à Paris et Philippe Morin dans le Pas-de-Calais ». Et, après avoir cité le cas des familles Leroy et Pourdieu, ainsi que de collaborateurs du groupe UDF sortant, de conclure que « même les deux chauffeurs du groupe, Marc Bisson dans le Lot et Pascal Fiaut dans le Tarn, ont été enrôlés ».
  46. Chargé des élections à l'UDF-Modem, Eric Azière a comparé, mercredi 23 mai 2007 sur France-Inter, la liste des candidats du Nouveau Centre à « une armée de figurants », Le Monde, op. cit.
  47. Journal télévisé de 19 h sur France 3 Centre.
  48. Le Monde du 21 juin 2007, p. 13.
  49. « Le Nouveau Centre », sur le-nouveaucentre.org.
  50. Abdoulatifou Aly (Mayotte), d'abord apparenté, a immédiatement quitté le groupe, dont il n'aurait jamais signé la déclaration.
  51. Site officiel du Nouveau Centre, communiqué publié le 3 juillet 2008.
  52. [PDF]Tables nominatives des débats d'Hervé de Charette 2009/2010 sur le site de l'Assemblée nationale.
  53. Résultats complets du 1er tour des élections municipales au niveau national, Site du ministère de l'intérieur.
  54. « Résultats des élections cantonales 2008 », sur interieur.gouv.fr.
  55. Site officiel du Nouveau Centre, consulté le 13 avril 2008 - Extrait : « Par ailleurs, Hervé Morin a annoncé que le Nouveau Centre veut "présenter des listes autonomes aux prochaines élections européennes et régionales". Lors du dernier comité exécutif du Nouveau Centre, il a été a décidé de "regarder quelles pourraient être nos têtes de listes dans les huit circonscriptions européennes. Pour les régionales, nous allons aussi déterminer nos têtes de liste assez rapidement" ».
  56. « L'UMP chasse des têtespour les européennes », sur Le Figaro, (consulté le ).
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  60. « Le Nouveau Centre approuve son adhésion à la future Confédération des centres », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  61. Pierre Jaxel-Truer, « Le Nouveau centre choisit Sarkozy, sur fond de profondes divisions », sur Le Monde, .
  62. Christophe Forcari, « Hervé Morin largue l'UDI », liberation.fr, 30 novembre 2016.
  63. Présenté comme Nouveau Centre, alors qu'il siégeait encore au Parlement européen en tant que membre du Parti ELDR en tant qu'ACDE.
  64. Site officiel du Nouveau Centre- Communiqué paru le 7 mai 2009 : « Je me réjouis que trois de nos candidats soient en position éligible : Damien Abad, en 2e position dans la circonscription Sud-Est, Sophie Auconie, conseillère municipale à Tours, en 2e position dans la circonscription Massif central-Centre, Jean-Marie Cavada, député européen sortant Nouveau Centre, en 3e position dans la circonscription Île-de-France. ».
  65. « Le Nouveau Centre », sur le-nouveaucentre.org.
  66. « Congrès du Nouveau Centre », communiqué du 2 avril 2008, Site officiel du Nouveau Centre
  67. Publication au JORF du 12 mars 1988 de la Loi no 88-227 du 11 mars 1988, Loi relative à la transparence financière de la vie politique.
  68. « Le Nouveau Centre s'allie à un parti polynésien pour obtenir des fonds publics », sur Le Monde, (consulté le )
  69. Précédemment proche de l'UDF et du MoDem — qui avait soutenu une de ses candidates, en août 2007, le Fetia Api a conclu un accord de partenariat avec le Nouveau Centre.
  70. Il suffit outre-mer d'avoir présenté un candidat dans une circonscription pour accéder au financement.
  71. « Alliance entre le Nouveau Centre et le Fetia Api sur fond de financement public « Copie archivée » (version du 12 juin 2018 sur Internet Archive) », in Tahitipresse.pf - 19/11/2007.
  72. Le Parisien, 12 novembre 2007
  73. Décret no 2008-465 du 15 mai 2008 pris pour l'application des articles 9 et 9-1 de la loi no 88-227 du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique .

Voir aussi

Articles connexes

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