Parti populaire européen
Le Parti populaire européen (PPE/EPP) est un parti politique européen, regroupant à l'échelle du continent un ensemble de partis du centre, de centre droit et de droite d'inspiration démocrate chrétienne et libérale-conservatrice, disposant d'un groupe au Parlement européen et à l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe.
Parti populaire européen | |
Logotype officiel. | |
Présentation | |
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Président | Manfred Weber |
Fondation | |
SiĂšge | Rue du Commerce/Handelsstraat 10, 1000 Bruxelles, Belgique |
Mouvement de jeunesse | YEPP |
Positionnement | Centre droit[1] Ă droite[1] |
Idéologie | Conservatisme[1] Libéral-conservatisme[2] Démocratie chrétienne[1] - [2] Europhilie[3] |
Groupe au Parlement européen | Parti populaire européen |
Affiliation internationale | IDC et IDU |
Couleurs | Bleu et or |
Site web | epp.eu |
Présidents de groupe | |
Parlement européen | Manfred Weber |
Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe | Aleksander Pociej (PPE) |
Représentation | |
Députés européens | 175 / 705 |
Conseil europĂ©en (chefs d'Ătat ou de gouvernement) |
8 / 27 |
Chambres hautes nationales | 559 / 1571 |
Chambres basses nationales | 1832 / 6372 |
FondĂ© en 1976, le PPE compte plus de 70 partis membres de 40 pays diffĂ©rents, de nombreux chefs d'Ătat et de gouvernement provenant de pays membres de l'Union europĂ©enne, treize membres de la Commission europĂ©enne, dont sa prĂ©sidente Ursula von der Leyen, la prĂ©sidente du Parlement Roberta Metsola ainsi que le groupe le plus important au sein du Parlement europĂ©en. Le PPE se dĂ©crit comme « une famille se situant au centre droit de l'Ă©chiquier politique, dont les racines puisent dans l'histoire et la civilisation du continent europĂ©en et qui a, dĂšs l'origine, ĆuvrĂ© pour le projet europĂ©en ».
Historique
Fondation
Selon son site web, le Parti populaire europĂ©en est la « famille du centre droit politique, dont les racines remontent Ă lâhistoire et la civilisation chrĂ©tienne du continent europĂ©en, et qui a agi en pionnier pour le projet europĂ©en depuis sa crĂ©ation ». Le PPE a Ă©tĂ© officiellement fondĂ© le au Luxembourg sur lâinitiative particuliĂšre du français Jean Seitlinger du Centre des dĂ©mocrates sociaux et du premier ministre belge, Leo Tindemans du CD&V, qui est Ă©galement devenu le premier prĂ©sident du parti.
Il faut toutefois noter que bon nombre dâassociations politiques de centre droit existaient dĂ©jĂ depuis longtemps et pourraient ainsi ĂȘtre considĂ©rĂ©es comme les prĂ©dĂ©cesseurs du PPE. Par exemple, lâassociation Nouvelles Ăquipes internationales, fondĂ©e en 1947[4]; Ă©galement son successeur l'Union europĂ©enne des dĂ©mocrates-chrĂ©tiens (UEDC), fondĂ©e en 1965[4]. Il a aussi Ă©tĂ© avancĂ© que le PPE descend du SecrĂ©tariat international des partis dĂ©mocratiques d'inspiration chrĂ©tienne (SPIDIC), fondĂ© en 1925.
Ses statuts mentionnent l'objectif d'aller vers la création d'une fédération européenne et les partis fondateurs sont tous clairement pro-européens[4]. Alors que les directeurs des parents nationaux jouent un rÎle-clé dans les structures de la Confédération des partis socialistes de la Communauté européenne fondée deux ans plus tÎt, le Parti populaire européen est largement organisé autour des membres du groupe démocrate-chrétien au Parlement européen[4].
Le PPE compte à sa fondation des membres dans sept des neuf pays membres de la Communauté européenne, les clivages religieux n'ayant pas joué de rÎle dans la formation du paysage politique au Royaume-Uni et au Danemark[4]. S'ils se rattachent tous à la démocratie-chrétienne, les partis membres ont des profils qui restent relativement différents[4]. Alors que les démocrates-chrétiens allemands souhaitent se positionner clairement contre la gauche, les partis belges, italiens et néerlandais sont habitués à former des coalitions avec les sociaux-démocrates[4].
Années 1970
En , deux membres du Parti populaire européen, l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne et l'Union chrétienne-sociale en BaviÚre font partie, avec les conservateurs britanniques, scandinaves, autrichiens et portugais, des fondateurs de l'Union démocrate européenne[4]. Le Parti populaire sud-tyrolien en devient également observateur, mais les autres partis refusent de rejoindre cette nouvelle organisation[4].
Un premier programme commun, relativement vague mais soulignant des valeurs communes telles que l'intégration européenne, la justice, la liberté, le personnalisme et la solidarité, est adopté en [4].
Années 1990
Un mouvement important est nĂ© dans la fin des annĂ©es 1990, quand le Finlandais Sauli Niinistö du Parti de la coalition nationale, a nĂ©gociĂ© la fusion de l'Union dĂ©mocrate europĂ©enne, dont il Ă©tait alors le prĂ©sident, avec le PPE. En , l'UDE a cessĂ© ses activitĂ©s aprĂšs avoir Ă©tĂ© formellement absorbĂ©e par le PPE durant un Ă©vĂ©nement spĂ©cial Ă Estoril, au Portugal. En reconnaissance de ses efforts, Niinistö a Ă©tĂ© Ă©lu prĂ©sident d'honneur du PPE la mĂȘme annĂ©e.
Pour la premiĂšre fois, plus de la moitiĂ© des eurodĂ©putĂ©s français de droite hors FN (53 %) siĂšge au sein du groupe du Parti populaire europĂ©en aprĂšs les Ă©lections europĂ©ennes de 1999[5]. Philippe SĂ©guin Ă©tant opposĂ© Ă ce que le RPR rejoigne ce groupe Ă cette occasion, il dĂ©missionne de la prĂ©sidence du parti et se voit remplacĂ© par Nicolas Sarkozy qui indique l'avoir convaincu « de ne pas manifester publiquement son dĂ©saccord grĂące Ă un artifice qui permettait aux dĂ©putĂ©s RPR dâadhĂ©rer au groupe PPE sans avoir Ă ratifier la charte du parti lui-mĂȘme, dont les rĂ©miniscences fĂ©dĂ©ralistes et confessionnelles pouvaient choquer les moins enthousiastes des EuropĂ©ens parmi nous »[6]. Comme le relĂšve Laurent de Boissieu, « le parti nĂ©ogaulliste adhĂšre finalement en au parti PPE. Entre 1999 et 2001, le RPR se trouve dans la mĂȘme situation... et lâannĂ©e suivante la nouvelle UMP reprendra Ă son compte cette appartenance »[5].
Statuts
Les statuts du Parti populaire europĂ©en ont Ă©tĂ© adoptĂ©s lors du congrĂšs de Marseille de [7]. Selon ce texte, le PPE sâappuie notamment sur la « volontĂ© commune [de ses membres] de fonder une Union europĂ©enne fĂ©dĂ©rale », et affirme que son but est de « promouvoir le processus dâunification et dâintĂ©gration fĂ©dĂ©rale en Europe »[7]. Le PPE a nĂ©anmoins reniĂ© cette ligne sur Twitter en , en rĂ©ponse au journaliste Laurent de Boissieu[7].
Manifestes
Manifeste et programme de base
Lors du congrÚs de Bucarest en 2012, le Parti populaire européen a remis à jour son programme de base aprÚs vingt ans (congrÚs du PPE à AthÚnes en 1992) et a adopté un manifeste qui synthétise ses principales valeurs et politiques.
Entre autres, le manifeste met en avant :
- la libertĂ© comme un droit de lâhomme central et associĂ© Ă la responsabilitĂ© ;
- le respect des traditions et des associations ;
- la solidarité pour aider ceux qui sont dans le besoin, qui, en retour, doivent aussi faire un effort pour améliorer leur situation ;
- assurer des finances publiques solides ;
- préserver un environnement sain ;
- la subsidiarité ;
- une démocratie pluraliste et l'économie sociale de marché.
Le manifeste dĂ©crit Ă©galement les prioritĂ©s du Parti populaire europĂ©en pour lâUnion europĂ©enne, notamment :
- une Union européenne politique ;
- élections directes du président de la Commission européenne ;
- achÚvement du marché commun européen ;
- promouvoir la famille, amĂ©liorer lâĂ©ducation et la santĂ© ;
- le renforcement des politiques communes d'immigration et d'asile et dâintĂ©gration des immigrĂ©s ;
- poursuivre lâĂ©largissement de l'Union europĂ©enne, renforcer la politique europĂ©enne de voisinage et offrir un cadre spĂ©cifique pour les relations avec les pays qui ne peuvent ou ne souhaitent pas faire partie de lâUE ;
- définir une véritable politique énergétique de l'Union européenne ;
- renforcer les partis politiques européens.
Manifeste Ă©lectoral
Lors des Ă©lections europĂ©ennes de 2009, le Parti populaire europĂ©en a approuvĂ© au congrĂšs du mois dâavril Ă Varsovie son « Manifeste Ă©lectoral », faisant de celui-ci lâĂ©lĂ©ment principal de sa campagne. L'Ă©dition 2009 du manifeste Ă©lectoral du PPE appelle Ă :
- la création de nouveaux emplois, la poursuite des réformes et l'investissement dans l'éducation, l'apprentissage en continu et l'emploi afin de créer des opportunités pour chacun ;
- Ă©viter le protectionnisme ;
- coordonner les politiques fiscales et politiques monétaires ;
- améliorer la transparence et la surveillance des marchés financiers ;
- faire de l'Europe le leader du marché des technologies vertes ;
- augmenter la part des énergies renouvelables à au moins 20 % du mix énergétique en 2020 ;
- amĂ©liorer la flexibilitĂ© Ă la famille pour les parents qui travaillent, adopter des meilleures politiques du logement et de lâaccueil des enfants, rendre la fiscalitĂ© plus favorable aux familles et encourager le congĂ© parental pour les deux parents qui travaillent ;
- adopter pour l'Europe une stratégie destinée à attirer des travailleurs qualifiés en provenance du reste du monde afin que l'économie de l'Union européenne devienne plus compétitive, plus dynamique et plus axée sur le savoir.
Présidents
Depuis sa création, le Parti populaire européen a eu sept présidents :
- Leo Tindemans, Belgique, CVP (1976 - 1985)
- Piet Bukman (en), Pays-Bas, CDA (1985 - 1987)
- Jacques Santer, Luxembourg, CSV (1987 - 1990)
- Wilfried Martens, Belgique, CVP puis CD&V (1990 - 2013)
- Joseph Daul, France, UMP puis Les RĂ©publicains (2013 - 2019)
- Donald Tusk, Pologne, PO (2019-2022)[8]
- Manfred Weber, Allemagne, CSU (depuis 2022)
Angela Merkel est parfois présentée comme la véritable leader du PPE[9].
Structure
Présidence
La prĂ©sidence est lâorgane exĂ©cutif du parti. Il dĂ©cide des lignes directrices politiques gĂ©nĂ©rales du parti et prĂ©side lâAssemblĂ©e politique. La prĂ©sidence se compose du prĂ©sident, de dix vice-prĂ©sidents, de prĂ©sidents dâhonneur, du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral et du trĂ©sorier. En outre, le prĂ©sident du groupe PPE au Parlement europĂ©en, les prĂ©sidents de la Commission, du Parlement, du Conseil ainsi que le Haut ReprĂ©sentant (tant quâils appartiennent Ă un parti membre) sont tous des vice-prĂ©sidents ex-officio.
Depuis le congrĂšs du PPE qui sâest tenu Ă Zagreb les 20 et , la prĂ©sidence est composĂ©e comme suit :
- Donald Tusk : président
- Mariya Gabriel : vice-présidente
- David McAllister : vice-président
- Helen McEntee : vice-présidente
- Johannes Hahn : vice-président
- Esther de Lange : vice-présidente
- Antonio Tajani : vice-président
- Siegfried MureÈan : vice-prĂ©sident
- Franck Proust : vice-président
- Paulo Rangel : vice-président
- Petteri Orpo : vice-président
- Christian Schmidt : trésorier
- Antonio LĂłpez-IstĂșriz White : secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral
Assemblée politique
Le rĂŽle de lâassemblĂ©e politique est de dĂ©finir les positions politiques du parti entre chaque congrĂšs, de dĂ©cider des demandes dâadhĂ©sion, des lignes directrices politiques et du budget. LâAssemblĂ©e politique est composĂ©e de dĂ©lĂ©guĂ©s dĂ©signĂ©s des partis membres PPE et des partis membres associĂ©s, ainsi que des associations et des groupes membres. LâassemblĂ©e politique se rĂ©unit au moins trois fois par an.
CongrĂšs
Le congrĂšs constitue lâorgane dĂ©cisionnel suprĂȘme du parti est composĂ© de dĂ©lĂ©guĂ©s dĂ©signĂ©s des partis membres du Parti populaire europĂ©en et des partis membres associĂ©s, ainsi que des associations et des groupes membres.
Il se rĂ©unit une fois tous les trois ans, toutefois des congrĂšs extraordinaires peuvent ĂȘtre (et ont dĂ©jĂ Ă©tĂ©) convoquĂ©s.
Le congrÚs élit la présidence du Parti populaire européen, décide des documents politiques principaux et des programmes électoraux et offre une plateforme pour les chefs de gouvernements du PPE et les chefs de partis.
Sommet
Le Parti populaire europĂ©en interagit avec les principales institutions europĂ©ennes. Ă l'invitation du prĂ©sident du PPE, le prĂ©sident de la Commission europĂ©enne, le prĂ©sident du Conseil europĂ©en, le prĂ©sident du Parlement europĂ©en ainsi que les chefs d'Ătat et de gouvernements (ministres PPE lorsquâils sont des partenaires minoritaires de la coalition et les leaders de lâopposition lorsquâils ne sont pas au gouvernement) du PPE se rencontrent gĂ©nĂ©ralement quelques heures avant le sommet du Conseil europĂ©en pour le sommet du PPE en vue dâadopter les positions communes.
Les invitations sont envoyĂ©es par le PrĂ©sident du PPE et les participants sont, outre la prĂ©sidence du parti, tous les PrĂ©sidents et Premiers ministres qui sont membres du Conseil europĂ©en et qui appartiennent au PPE, les prĂ©sidents du Parlement europĂ©en, de la Commission europĂ©en et du Conseil europĂ©en ainsi que le Haut ReprĂ©sentant de l'Union pour les affaires Ă©trangĂšres pourvu quâils appartiennent au PPE, les vice-premiers ministres ou ministres dans les cas oĂč le Premier ministre du pays nâest pas issu dâun parti membre du PPE (notamment dans les coalitions gouvernementales). Dans le cas oĂč aucun parti membre du PPE nâest au pouvoir, le leader du principal parti dâopposition du PPE est invitĂ©.
Réunions ministérielles
à la suite du modÚle, le Parti organise réguliÚrement des réunions ministérielles du PPE avant les réunions du Conseil de l'Union européenne. Les réunions des ministres du PPE ont habituellement lieu au siÚge du Parti. Le PPE organise au total douze différentes réunions ministérielles :
- Affaires générales
- Affaires Ă©trangĂšres
- Ăconomie et Finances
- Emploi et Affaires sociales
- Industrie
- DĂ©fense
- Agriculture
- Environnement
- Justice
- Affaires intérieures
- Transports
- Ănergie
Autres activités
Le PPE prépare également avec ses membres affiliés de la Commission européenne des réunions ad hoc et il invite également les différents commissaires aux réunions du Sommet du PPE et à ses réunions ministérielles.
Ă la suite de l'amendement en 2007 du rĂšglement de l'UE qui rĂ©git les partis europĂ©ens, la responsabilitĂ© pour lâorganisation de la campagne pan-europĂ©en pour les Ă©lections europĂ©ennes (tous les cinq ans) incombe aux partis seuls. Selon le traitĂ© de Lisbonne, le PPE (comme tous les partis europĂ©ens) doit prĂ©senter, dans le cadre de la campagne pour les Ă©lections europĂ©ennes, un candidat Ă la prĂ©sidence de la Commission europĂ©enne, ce qui a dĂ©jĂ Ă©tĂ© fait par le PPE avant la ratification du traitĂ© de Lisbonne, en soutenant en JosĂ© Manuel DurĂŁo Barroso pour un second mandat.
Au sein des institutions européennes
Le Parti populaire européen détient actuellement la présidence d'une des trois principales institutions européennes : la Commission européenne dirigée par Ursula von der Leyen (CDU).
Conseil européen
Le Parti populaire europĂ©en compte actuellement au sein du Conseil europĂ©en huit des vingt-sept chefs d'Ătat ou de gouvernement. Le PPE a Ă©galement cinq chefs d'Ătat ou de gouvernements aprĂšs le retrait de la Fidesz (JĂĄnos Ăder Hongrie) le , membres qui ne participent gĂ©nĂ©ralement pas au Conseil europĂ©en car cette responsabilitĂ© revient aux autres leaders de leurs pays : Sauli Niinistö (Finlande, Kokoomus), ProkĂłpis PavlĂłpoulos (GrĂšce, ND), Ingrida Ć imonytÄ (Lituanie, TS-LKD), Marcelo Rebelo de Sousa (Portugal, PSD) et Nicolae CiucÄ (Roumanie, PNL).
Ătat membre | ReprĂ©sentant | Parti politique | Membre du Conseil depuis | Photo |
---|---|---|---|---|
Autriche | Karl Nehammer | ĂVP | ||
Croatie | Andrej PlenkoviÄ | HDZ | ||
Finlande | Petteri Orpo | Kok | ||
GrĂšce | KyriĂĄkos MitsotĂĄkis | ND | ||
Irlande | Leo Varadkar | FG | ||
Lettonie | Arturs KriĆĄjÄnis KariĆĆĄ | UnitĂ© | ||
Roumanie | Klaus Iohannis | PNL | ||
SuĂšde | Ulf Kristersson | M |
Commission européenne
Pays | Commissaire | Portefeuille | Parti politique | Photo |
---|---|---|---|---|
Allemagne | Ursula von der Leyen | Présidente | CDU | |
Lettonie | Valdis Dombrovskis | Vice-prĂ©sident exĂ©cutif pour une Ăconomie au service des personnes | UnitĂ© | |
Croatie | Dubravka Ć uica | Vice-prĂ©sidente chargĂ©e de la DĂ©mocratie et de la DĂ©mographie | HDZ | |
GrĂšce | MargarĂtis SchinĂĄs | Vice-prĂ©sident chargĂ© des Migrations et de la promotion du mode de vie europĂ©en | ND | |
Autriche | Johannes Hahn | Budget et Administration | ĂVP | |
Irlande | Mairead McGuinness | Services financiers, stabilité financiÚre et Union des marchés de capitaux | FG | |
Bulgarie | Mariya Gabriel | Innovation, Recherche, Culture, Ăducation et Jeunesse | GERB | |
Chypre | StĂ©lla KyriakĂdou | SantĂ© et SĂ©curitĂ© alimentaire | DISY | |
Roumanie | Adina-Ioana VÄlean | Transports | PNL |
Parlement européen
Le Parti populaire européen est le groupe parlementaire le plus important du Parlement européen : le groupe du Parti populaire européen. Lors de chaque élection européenne, les candidats élus qui étaient sur les listes de partis membres du PPE sont obligés de rejoindre le groupe PPE au Parlement européen. Le président actuel du groupe PPE au Parlement européen est l'allemand Manfred Weber (CSU).
Au-delĂ de l'UE
Dans les pays hors UE
Ă travers ses partis membres associĂ©s et observateurs, le PPE compte un chef d'Ătat et de gouvernement dans des pays europĂ©ens hors-UE : un des trois membres prĂ©sidence tripartite de Bosnie-HerzĂ©govine. Il participe aux sommets et rĂ©unions du PPE.
Pays | Représentant | Parti politique | Au pouvoir depuis | Photo |
---|---|---|---|---|
Bosnie-HerzĂ©govine | Ć efik DĆŸaferoviÄ | SDA |
Conseil de lâEurope
Le Groupe du Parti populaire europĂ©en dans lâassemblĂ©e parlementaire du Conseil de l'Europe dĂ©fend la libertĂ© dâexpression et dâinformation, ainsi que la libertĂ© de circulation des idĂ©es et la tolĂ©rance religieuse. Il promeut le principe de subsidiaritĂ© et dâautonomie locale, ainsi que la dĂ©fense des minoritĂ©s nationales, sociales et autres. Le Groupe PPE/CD est dirigĂ© par le sĂ©nateur polonais de la PO Aleksander Pociej.
Le groupe PPE/CD comprend aussi des partis qui ne sont pas membres du PPE comme l'Union patriotique (Liechtenstein), le Parti progressiste des citoyens (Liechtenstein) et l'Union nationale démocratique (Monaco).
OSCE
Le groupe « PPE et parlementaires partageant les mĂȘmes idĂ©es » Ă lâAssemblĂ©e parlementaire de lâOSCE est le groupe politique le plus actif au sein de cette organisation. Le groupe se rĂ©unit rĂ©guliĂšrement et promeut les positions du PPE aux niveaux des processus dĂ©cisionnels. Les membres du Groupe PPE participent aussi Ă des missions dâobservation des Ă©lections de lâOSCE et sont engagĂ©s dans la promotion des valeurs et pratiques dĂ©mocratiques.
Le groupe est prĂ©sidĂ© par Walburga Habsburg Douglas (SuĂšde). La prĂ©sidence du Groupe compte les vice-prĂ©sidents suivants : Consiglio Di Nino (Canada), Vilija AleknaitÄ Abramikiene(Lituanie), Laura Allegrini (Italie) et George Tsereteli (GĂ©orgie).
Le groupe comprend des partis qui n'appartiennent pas au PPE comme l'Union patriotique (Liechtenstein), l'Union pour la PrincipautĂ© (Monaco), le Parti conservateur du Royaume-Uni, le Parti conservateur du Canada et le Parti rĂ©publicain des Ătats-Unis.
OTAN
En accord avec le statut du Parti, le PPE est Ă©galement prĂ©sent dans lâassemblĂ©e parlementaire de lâOTAN (NATO-PA) et constitue le groupe « PPE et membres associĂ©s ». Câest un groupe politique actif qui est menĂ© par lâhomme politique allemand (CDU) Karl Lamers, qui est aussi le prĂ©sident actuel de lâassemblĂ©e.
Les membres du Parti conservateur du Canada et du Parti rĂ©publicain des Ătats-Unis siĂšgent Ă©galement dans ce groupe.
Relations avec les Ătats-Unis
Le PPE entretient des relations Ă©troites avec lâInternational Republican Institute (IRI) et coopĂšre dans le cadre de lâInitiative pour un partenariat europĂ©en. Le prĂ©sident du PPE Wilfried Martens a soutenu John McCain, le candidat rĂ©publicain Ă la prĂ©sidence pour les Ă©lections de 2008 aux Ătats-Unis (McCain est Ă©galement le prĂ©sident de lâIRI). En 2011, Martens et McCain ont fait un communiquĂ© de presse commun exprimant leurs inquiĂ©tudes quant Ă la dĂ©mocratie en Ukraine et le caractĂšre politique du procĂšs contre lâex-premiĂšre ministre Ioulia Tymochenko.
Associations des partis internationaux
Le PPE est lâaile europĂ©enne de deux organisations internationales multilatĂ©rales de centre droit : lâUnion dĂ©mocrate internationale (IDU) lâInternationale dĂ©mocrate centriste (CDI).
Centre pour les études européennes
Ă la suite de la rĂ©vision en 2008 du rĂšglement de l'UE qui rĂ©git les partis politiques europĂ©ens permettant la crĂ©ation de fondations europĂ©ennes affiliĂ©es aux partis europĂ©ens, le PPE a crĂ©Ă© la mĂȘme annĂ©e sa fondation officielle/think-tank : le Centre d'Ă©tudes europĂ©ennes (ou, Centre for European Studies, CES). Le CES comprend comme membres tous les grands groupes de rĂ©flexion nationaux et les fondations affiliĂ©es Ă des partis membres du PPE: la Fondation Konrad-Adenauer (CDU), Fondation Hanns Seidel (CSU), Fondation pour l'analyse et les Ă©tudes sociales (PP), l'Institut Constantin Karamanlis pour la DĂ©mocratie (en) (ND), Jarl Hjalmarson Foundation (MOD), et d'autres. Au cours de la campagne pour les Ă©lections europĂ©ennes en 2009, le CES a lancĂ© « tellbarroso.eu », module de campagne sur Internet pour soutenir JosĂ© Manuel Barroso, le candidat du PPE, pour sa rĂ©Ă©lection comme prĂ©sident de la Commission.
L'Institut Robert Schuman basé a Budapest et la Fondation Robert Schuman basée au Luxembourg sont également affiliés au Parti populaire européen.
Associations du PPE
Le PPE est liĂ© Ă bon nombre dâassociations spĂ©cifiques qui se concentrent en groupes spĂ©cifiques et qui, trĂšs souvent, organisent des sĂ©minaires, forums, publications et autres activitĂ©s de leur propre initiative.
Ces associations sont les suivantes :
Ătudiants dĂ©mocrates europĂ©ens
Les Ătudiants dĂ©mocrates europĂ©ens (EDS) est lâorganisation dâĂ©tudiants officielle du PPE. Depuis sa crĂ©ation en 1961, lâEDS rĂ©unit des Ă©tudiants et des jeunes politiciens issus de toute lâEurope afin de promouvoir un Ă©change politique pro-europĂ©en. Bien quâil sâagisse dâune organisation dâĂ©tudiants, qui manifeste donc un grand intĂ©rĂȘt pour les sujets tels que le processus de Bologne, lâorganisation est aussi particuliĂšrement consciente de lâimportance de promouvoir des valeurs comme la libertĂ©, la dĂ©mocratie et les droits de lâhomme. DirigĂ©e par Juraj Antal, lâassociation compte quarante organisations membres qui reprĂ©sentent prĂšs de 500 000 personnes Ă travers le continent. Actuellement, lâEDS est reprĂ©sentĂ©e dans trente et un pays, incluant donc des pays non-membres de lâUnion europĂ©enne comme la BiĂ©lorussie et la GĂ©orgie. LâEDS nâest pas une organisation centralisĂ©e, mais plutĂŽt une « organisation dâorganisations », une structure de rĂ©seau dont le but gĂ©nĂ©ral est de rassembler les forces des diffĂ©rents membres afin de permettre aux jeunes et aux Ă©tudiants de sâexprimer dâune seule voix. Chaque annĂ©e, lâorganisation propose des universitĂ©s dâĂ©tĂ© et dâhiver, ainsi que plusieurs sĂ©minaires. Elle publie Ă©galement un magazine biannuel intitulĂ© Bullseye et dĂ©fend, de diverses maniĂšres, les intĂ©rĂȘts des jeunes.
LâUnion des citoyens europĂ©ens sĂ©niors (ESCU)
FondĂ©e Ă Madrid en 1995 et dirigĂ©e par Bernhard Worms (CDU), lâESCU est la plus grande organisation politique de sĂ©niors en Europe. Elle est reprĂ©sentĂ©e dans vingt-six Ătats avec quarante cinq organisations et environ 500 000 membres. LâESCU sâimplique dans la promotion des droits des citoyens europĂ©ens sĂ©niors et de leur engagement dans la sociĂ©tĂ©. Les objectifs de lâESCU sont la promotion du rĂŽle des personnes ĂągĂ©es au sein de sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes vieillissantes, la lutte contre la discrimination des personnes plus ĂągĂ©es, le systĂšme europĂ©en des retraites, les personnes ĂągĂ©es et le volontariat, les relations et les participations intergĂ©nĂ©rationnelles.
Union européenne des travailleurs chrétiens démocrates (EUCDW)
LâEUCDW est lâorganisation du PPE pour les travailleurs, elle compte 24 organisations membres issues de 18 pays diffĂ©rents. En tant quâassociation de travailleurs officiellement reconnue par le PPE, lâEUCDW est dirigĂ©e par Elmar Brok, MdPE, et poursuit les objectifs suivants : agir pour lâunification politique dâune Europe dĂ©mocratique; promouvoir le dĂ©veloppement du PPE sur la base dâun enseignement social-chrĂ©tien; reprĂ©senter et dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts des travailleurs dans les politiques europĂ©ennes; travailler sur lâaboutissement des valeurs et politiques social-chrĂ©tiennes dans les mouvements des travailleurs europĂ©ens; mettre en place une coopĂ©ration entre les travailleurs et leurs reprĂ©sentants pour construire Ă©tape par Ă©tape le modĂšle social europĂ©en. En consĂ©quence, au cours des derniĂšres annĂ©es, lâEUCDW sâest beaucoup impliquĂ©e pour influencer les politiques dâemploi et pour dĂ©fendre une Europe unie en matiĂšre de justice sociale.
PME Europe
LâUnion SME du PPE est le rĂ©seau des hommes politiques et des organisations chrĂ©tiens-dĂ©mocrates, conservateurs et libĂ©raux favorables aux entreprises. Son objectif principal est dâinfluencer les politiques europĂ©ennes de maniĂšre Ă les rendre plus favorables aux PME et ce en Ă©troite coopĂ©ration avec cercle des PME du Groupe PPE au Parlement europĂ©en, la DG Entreprise et les membres de lâunion SME dans les partis membres du PPE. Lâimportance du travail de lâUnion SME peut sâobserver dans le fait que les PME sont considĂ©rĂ©es comme lâĂ©lĂ©ment clĂ© pour la durabilitĂ© de lâemploi, de la croissance et de la prospĂ©ritĂ©. Sa prioritĂ© est de rĂ©former le cadre lĂ©gal pour les PME en Europe et de promouvoir et soutenir les intĂ©rĂȘts des PME qui â en raison de leur volontĂ© de prendre des risques et leur responsabilitĂ© â constituent le moteur de lâĂ©conomie de lâUE. LâUnion SME est dirigĂ©e par Nadezhda Neynsky.
Les femmes du Parti populaire européen (EPP Women)
EPP Women est reconnu par le PPE lâassociation officielle de femmes issues de partis aux opinions similaires en Europe. EPP Women compte plus de quarante organisations membres dans des pays de lâUE et au-delĂ . Ce sont lĂ toutes des organisations de femmes de partis politiques qui sont membres du PPE.
EPP Women, dirigĂ© par Doris Pack, sâimplique dans le soutien Ă la participation politique des femmes Ă travers lâEurope et dans la promotion de questions importantes liĂ©es aux femmes.
Jeunesse du Parti populaire européen (YEPP)
Le YEPP, dirigĂ© par Csaba Domotor, est lâorganisation officielle de la jeunesse du PPE, auto-administrĂ©e par son propre statut, programme politique et reprĂ©sentants Ă©lus. Les membres du YEPP sont des organisations politiques de jeunesses nationales. Le but des 51 organisations membres et du YEPP est dâoffrir un canal aux jeunes afin dâinfluencer lâĂ©volution de leurs sociĂ©tĂ©s via des moyens dĂ©mocratiques et selon des idĂ©es de centre droit, chrĂ©tiennes-dĂ©mocrates et conservatrices. GrĂące Ă ses organisations membres, le YEPP rĂ©unit entre un et deux millions de jeunes dans 38 pays dâEurope. Cela fait du YEPP la plus grande organisation politique de jeunesse en Europe.
Affiliation
Il existe trois types de membres au sein du PPE : membres complets, membres associés et les observateurs.
Les membres complets sont tous des partis de pays de lâUE. Ils bĂ©nĂ©ficient du droit de vote dans tous les organes et dans tous les domaines; alors que les membres associĂ©s bĂ©nĂ©ficient de mĂȘmes droits de vote sauf pour les questions concernant la structure et les politiques de lâUE. Ces membres associĂ©s sont des partis des pays candidats Ă lâadhĂ©sion Ă lâUE et des pays de lâAELE.
Ă lâinverse, les membres observateurs peuvent participer Ă toutes les activitĂ©s du PPE et assister aux Congres et AssemblĂ©es politiques, mais ne bĂ©nĂ©ficient dâaucun droit de vote.
Il existe aussi une affiliation spĂ©ciale, intitulĂ©e « membres individuels », et qui sont en fait tous les membres du groupe PPE au Parlement europĂ©en. Dâautres membres du Parlement europĂ©en peuvent aussi devenir des membres individuels si cela est approuvĂ© par lâassemblĂ©e politique.
Il est Ă noter que les commissaires Dacian CioloÈ, Kristalina Gueorguieva et Andris Piebalgs sont tous membres du PPE malgrĂ© le fait quâils nâappartiennent Ă aucun parti national dans leurs pays.
Membres
Partis membres
Pays | Parti | Chambre basse | Chambre haute | Parlement européen | Depuis |
---|---|---|---|---|---|
Allemagne | Union chrétienne-démocrate (CDU) | 200 / 709 |
11 / 69 |
23 / 96 |
1976 |
Union chrétienne-sociale en BaviÚre (CSU) | 46 / 709 |
6 / 69 |
6 / 96 |
1976 | |
Total | 246 / 709 |
17 / 69 |
29 / 96 |
||
Autriche | Parti populaire autrichien (ĂVP) | 71 / 183 |
25 / 61 |
7 / 19 |
1991 |
Belgique | Christen-Democratisch en Vlaams (CD&V) | 12 / 150 |
5 / 60 |
2 / 21 |
1976 |
Les Engagés (LE) | 5 / 150 |
2 / 60 |
1 / 21 |
1976 | |
Total | 17 / 150 |
7 / 60 |
3 / 21 |
||
Bulgarie | DĂ©mocrates pour une Bulgarie forte (DSB) | 0 / 240 |
1 / 17 |
2007 | |
Union des forces démocratiques (SDS) | 0 / 240 |
0 / 17 |
1998 | ||
Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie (GERB) | 95 / 240 |
6 / 17 |
2008 | ||
Parti démocrate (DP) | 0 / 240 |
0 / 17 |
1998 | ||
Mouvement Bulgarie pour les citoyens | 0 / 240 |
0 / 17 |
2015 | ||
Chypre | Rassemblement démocrate (DISY) | 18 / 56 |
1 / 6 |
1994 | |
Croatie | Union démocratique croate (HDZ) | 58 / 151 |
4 / 12 |
2002 | |
Danemark | Parti populaire conservateur (KF) | 6 / 179 |
1 / 13 |
1993 | |
Chrétiens démocrates | 0 / 179 |
0 / 13 |
1993 | ||
Estonie | Isamaa | 23 / 101 |
1 / 7 |
2004 | |
Finlande | Parti de la coalition nationale (KOK) | 37 / 200 |
3 / 14 |
1995 | |
France | Les RĂ©publicains (LR) | 60 / 577 |
140 / 348 |
8 / 79 |
2002 |
GrĂšce | Nouvelle DĂ©mocratie (ND) | 158 / 300 |
8 / 21 |
1983 | |
Hongrie | Fidesz (quitte le PPE le ) | ||||
Parti populaire démocrate-chrétien (KDNP) | 16 / 199 |
1 / 21 |
2007 | ||
Irlande | Fine Gael (FG) | 50 / 158 |
19 / 60 |
5 / 13 |
1976 |
Italie | Forza Italia (FI) | 88 / 630 |
49 / 320 |
7 / 76 |
1999 |
Union de centre (UdC) | 0 / 630 |
3 / 315 |
1 / 76 |
1976 | |
Alternative populaire | 2 / 630 |
0 / 315 |
0 / 76 |
2014 | |
Lettonie | Unité | 23 / 100 |
2 / 8 |
2013 | |
Lituanie | Union de la patrie - Chrétiens-démocrates lituaniens (TS-LKD) | 31 / 141 |
3 / 11 |
1996 | |
Luxembourg | Parti populaire chrétien-social (CSV) | 23 / 60 |
2 / 6 |
1976 | |
Malte | Parti nationaliste (PN) | 28 / 69 |
2 / 6 |
2004 | |
Pays-Bas | Appel chrétien-démocrate (CDA) | 19 / 150 |
11 / 75 |
4 / 29 |
1976 |
Pologne | Plate-forme civique (PO) | 119 / 460 |
42 / 100 |
14 / 52 |
2003 |
Parti paysan polonais (PSL) | 23 / 460 |
2 / 100 |
3 / 52 |
2004 | |
Portugal | Parti social-démocrate (PSD) | 79 / 230 |
6 / 21 |
1996 | |
CDS â Parti populaire (CDSâPP) | 5 / 230 |
1 / 21 |
2009 | ||
TchĂ©quie | Union chrĂ©tienne dĂ©mocrate â Parti populaire tchĂ©coslovaque (KDU-CSL) | 10 / 200 |
14 / 81 |
2 / 21 |
1996 |
TOP 09 | 7 / 200 |
5 / 81 |
2 / 21 |
2011 | |
Roumanie | Parti Mouvement populaire (PMP) | 18 / 369 |
8 / 136 |
2 / 33 |
2014 |
Parti national libéral (PNL) | 112 / 369 |
54 / 136 |
10 / 33 |
2014 | |
Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) | 21 / 369 |
9 / 136 |
2 / 33 |
1998 | |
Slovaquie | Union démocrate et chrétienne slovaque - Parti démocrate (dissous) | 0 / 150 |
0 / 14 |
2003 | |
Parti de la communauté hongroise (SMK-MKP) | 0 / 150 |
0 / 14 |
2000 | ||
Mouvement chrétien-démocrate (KDH) | 0 / 150 |
2 / 14 |
2002 | ||
Most-HĂd | 11 / 150 |
0 / 14 |
2013 | ||
Slovénie | Parti démocratique slovÚne (SDS) | 25 / 90 |
2 / 8 |
2001 | |
Nouvelle Slovénie (NSi) | 7 / 90 |
1 / 8 |
2001 | ||
Parti populaire slovĂšne (SLS) | 0 / 90 |
1 / 8 |
2001 | ||
Espagne | Parti populaire (PP) | 89 / 350 |
97 / 265 |
13 / 59 |
1991 |
Union démocratique de Catalogne (dissous) | 0 / 350 |
0 / 266 |
0 / 54 |
1986 | |
SuÚde | Modérés (M) | 70 / 349 |
4 / 21 |
1995 | |
Chrétiens-démocrates (KD) | 22 / 349 |
2 / 21 |
1995 | ||
Total | 1870 / 6372 |
559 / 1571 |
175 / 705 |
1976 |
Membres associés
Pays | Parti | Chambre basse | Chambre haute | Depuis |
---|---|---|---|---|
Albanie | Parti dĂ©mocrate d'Albanie | 43 / 140 | â | 2003 |
MacĂ©doine du Nord | Organisation rĂ©volutionnaire macĂ©donienne intĂ©rieure - Parti dĂ©mocratique pour l'unitĂ© nationale macĂ©donienne | 43 / 120 | â | 2007 |
NorvĂšge | Parti conservateur (H) | 45 / 169 | â | 1995 |
Serbie | Alliance des Magyars de VoĂŻvodine | 10 / 250 | â | 2007 |
Parti progressiste serbe | 96 / 250 | â | 2016 | |
Suisse | Le Centre (LC) | 28 / 200 |
14 / 46 |
1994 |
Membres observateurs
Le Parti de la justice et du dĂ©veloppement (AKP), membre observateur de 2005 Ă 2013, a quittĂ© le PPE en pour rejoindre l'Alliance des conservateurs et rĂ©formistes europĂ©ens, en dĂ©clarant ĂȘtre déçu de ne pas avoir Ă©tĂ© admis comme membre associĂ©[10].
Notes et références
- « Mercato europĂ©en: Angela Merkel avance ses pions en vue des Ă©lections de 2019 », L'Opinion,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) Wolfram Nordsieck, « European Union », sur parties-and-elections.eu (consulté le ).
- Alexandre Borde, « European People Party », sur Encyclopedia Britannica, .
- (en) PaulâH. Claeys et Nicole LoebâMayer, « TransâEuropean Party Groupings: Emergence of New and Alignment of Old Parties in the Light of the Direct Elections to the European Parliament », Government and Opposition, vol. 14, no 4,â , p. 455â478 (ISSN 0017-257X et 1477-7053, DOI 10.1111/j.1477-7053.1979.tb00257.x, lire en ligne, consultĂ© le )
- Laurent de Boissieu, « LâintĂ©gration des partis politiques français dans le systĂšme partisan europĂ©en », Revue internationale de politique comparĂ©e, De Boeck SupĂ©rieur, vol. 16,â , p. 721-735 (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Nicolas Sarkozy, Libre, Paris, Robert Laffont/XO Ăditions, 2001, p. 50-51.
- Dominique Albertini, « FĂ©dĂ©raliste ou pas ? La droite europĂ©enne ne sait plus », LibĂ©ration,â (lire en ligne).
- Pierre Pailler, « Donald Tusk Ă©lu prĂ©sident du PPE », Paperjam News,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Cécile Ducourtieux, « Crise migratoire : « les divergences persistent » entre Européens au sommet de Salzbourg », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « Turquie: l'AKP quitte le PPE pour rejoindre le groupe conservateur et rĂ©formiste », Le Vif,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) Site officiel
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :