Saint-Marin
Saint-Marin (en italien : San Marinoâ prononcĂ© : /sam.maËri.no/), officiellement la rĂ©publique de Saint-Marin[4] - [5] - [6] et connu aussi comme SĂ©rĂ©nissime rĂ©publique de Saint-Marin[n 1], est un micro-Ătat europĂ©en enclavĂ© Ă l'intĂ©rieur de l'Italie. Il est le troisiĂšme plus petit Ătat d'Europe aprĂšs le Vatican et Monaco, et le cinquiĂšme au monde aprĂšs ces deux mĂȘmes Ătats, Nauru et Tuvalu. Câest aussi la plus ancienne rĂ©publique au monde existante de maniĂšre continue jusqu'Ă aujourd'hui, avec un systĂšme constitutionnel qui remonte au XVIe siĂšcle[7].
Sérénissime république de
Saint-Marin
(it) Serenissima Repubblica di San Marino
Devise | en latin : Libertas (« Liberté ») |
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Hymne | en italien : Inno Nazionale della Repubblica (« Hymne national de la République ») |
FĂȘte nationale | |
· ĂvĂ©nement commĂ©morĂ© |
Fondation du pays par Saint Marin () |
Forme de l'Ătat | RĂ©publique parlementaire diarchie |
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Capitaines-régents |
Alessandro Scarano Adele Tonnini |
Parlement | Grand Conseil général |
Langues officielles | Italien |
Capitale |
Saint-Marin 43° 56âČ 05âł N, 12° 26âČ 46âł E |
Plus grande ville | Serravalle |
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Superficie totale |
61,19 km2 (classé 216e) |
Superficie en eau | NĂ©gligeable |
Fuseau horaire | UTC + 1 (+ 2 en été) |
Entité précédente |
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Fondation conventionnelle | |
6e constitution |
Gentilé | Saint-Marinais |
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Population totale (2022) |
33 938[1] hab. (classé 192e) |
Densité | 563,5 hab./km2 |
PIB nominal (2022) |
1,698 milliards de $ - 0,81 % |
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PIB (PPA) |
2,387 milliards de $ + 7,71 %[2] |
PIB nominal par hab. (2022) |
49 901,121 $ - 1,10 % |
PIB (PPA) par hab. (2022) |
70 139,194 $ + 7,37 % |
Taux de chĂŽmage (2022) |
5,7 % de la pop. active - 6,21 % |
Dette publique brute (2022) |
Nominale 1,433 milliards de ⏠+ 4,52 % Relative 95,149 % du PIB - 0,38 % |
Monnaie |
Euro (EURâ ) |
Code ISO 3166-1 |
SMR, SMâ |
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Domaine Internet | .sm |
Indicatif tĂ©lĂ©phonique | +378 (+39 0549 de lâItalie) |
Il est enclavĂ© Ă lâintĂ©rieur de l'Italie, entre l'Ămilie-Romagne et les Marches. En , le pays comptait 33 607 habitants dont 5 579 Ă©trangers[8]. Il y a 13 842 Saint-Marinais rĂ©sidant Ă l'Ă©tranger[9]. La RĂ©publique fait partie intĂ©grante de la rĂ©gion historique du Montefeltro.
Histoire
Selon la lĂ©gende locale, vers lâan un modeste tailleur de pierres nommĂ© Marinus aurait quittĂ© son Ăźle natale d'Arborea en Dalmatie pour sâinstaller dans la ville de Rimini en tant que maçon. Avant mĂȘme que la grande vague de persĂ©cutions contre les chrĂ©tiens lancĂ©e par lâempereur DioclĂ©tien en n'eĂ»t commencĂ©, le pieux Marinus prit la fuite et se rĂ©fugia sur le mont Titano situĂ© Ă proximitĂ©[10]. Un nombre grandissant de persĂ©cutĂ©s vinrent le rejoindre et Ă©tablirent ainsi sur le Titano une communautĂ© chrĂ©tienne. La date officielle de naissance de cette communautĂ© est aujourdâhui conventionnellement fixĂ©e au .
En 313, Ă la suite de l'Ă©dit de tolĂ©rance de Constantin et de la fin des persĂ©cutions, saint Marin fut ordonnĂ© diacre par l'Ă©vĂȘque de Rimini. Une patricienne romaine convertie au christianisme du nom de Donna Felicissima lui fit par ailleurs don du mont Titano, dont elle dĂ©tenait jusque-lĂ la propriĂ©tĂ©.
L'Ă©tablissement dĂ©finitif de la communautĂ© de Saint-Marin est symbolisĂ© par la mort de son fondateur Ă lâautomne de l'an 366, et surtout par ses derniers mots : « Relinquo vos liberos ab utroque homine. » (« Je vous laisse libres des autres hommes »).
Vers l'an , l'accroissement continuel de la population avait fini par rendre nĂ©cessaire une expansion territoriale. L'achat de chĂąteaux voisins et de leurs dĂ©pendances fut effectuĂ© Ă deux reprises. Peu de temps auparavant, Saint-Marin Ă©tait devenue une citĂ©-rĂ©publique Ă part entiĂšre dotĂ©e de son propre code juridique. Le plus ancien des codes ayant pu ĂȘtre conservĂ© date de lâan . Au cours des trois siĂšcles suivants, les lois saint-marinaises furent constamment prĂ©cisĂ©es et mises Ă jour dans de nouvelles versions : le sixiĂšme et dernier code, publiĂ© le , est constituĂ© de pas moins de six tomes et de 314 rubriques[11].
DĂšs cette Ă©poque, la rĂ©publique comptait pour sa protection sur une armĂ©e parfaitement formĂ©e et organisĂ©e dans laquelle tout homme ĂągĂ© de 14 Ă 60 ans Ă©tait susceptible de servir en cas de conflit. Ă partir de , la coutume fut prise dâĂ©lire deux capitaines-rĂ©gents Ă la tĂȘte de la citĂ© pour un mandat de six mois, une pratique encore en usage aujourdâhui[12].
La deuxiĂšme moitiĂ© du XIIIe siĂšcle fut une pĂ©riode difficile pour la citĂ©. La rĂ©publique de Rimini, d'obĂ©dience guelfe et alors sous la domination de la famille Malatesta, tenta de prendre le contrĂŽle de Saint-Marin : seule une alliance contractĂ©e avec le gibelin comte dâUrbin Guy Ier de Montefeltro, puis son fils FrĂ©dĂ©ric Ier, permit de contrecarrer ce projet au bout de plusieurs annĂ©es de combats qui ne s'achevĂšrent quâen . Cette victoire ne mit cependant pas un terme aux tentatives d'annexion visant la ville. DĂšs , un ecclĂ©siastique nommĂ© Teodorico tenta de soumettre les Saint-Marinais au pape et Ă lâimpĂŽt : une longue dispute juridique sâensuivit et fut rĂ©solue par un cĂ©lĂšbre homme de droit et Ă©rudit originaire de Rimini, PalamĂšde, qui trancha en faveur de Saint-Marin. Ă peine cinq ans plus tard en , ce fut la famille Feretrani qui tenta de revendiquer ce territoire mais sans succĂšs : un nouveau jugement de PalamĂšde, communiquĂ© par ailleurs au pape Boniface VIII, Ă©tablit cette fois clairement la souverainetĂ© pleine et entiĂšre des Saint-Marinais[13].
Le conflit sĂ©culaire opposant la petite rĂ©publique Ă la famille Malatesta se termina en 1463 par la victoire de Saint-Marin, Ă l'issue de laquelle le pape Pie II attribua Ă la RĂ©publique les trois seigneuries de Fiorentino, Montegiardino et Serravalle. LâannĂ©e suivante, la seigneurie voisine de Faetano fut volontaire pour intĂ©grer Ă son tour la communautĂ© saint-marinaise : cet Ă©pisode constitue Ă la fois la derniĂšre guerre et la derniĂšre expansion territoriale de Saint-Marin. CĂ©sar Borgia, le cĂ©lĂšbre duc de Valentinois et fils du pape Alexandre VI, a certes envahi Saint-Marin en pour y imposer sa domination autoritaire. NĂ©anmoins cette occupation fut de courte durĂ©e : l'armĂ©e de Borgia fut anĂ©antie lors dâune rĂ©volte du duchĂ© dâUrbin Ă laquelle participĂšrent d'ailleurs quelques Saint-Marinais. La RĂ©publique abrita une petite communautĂ© juive[14], forte d'une cinquantaine de personnes, jusqu'Ă la fin des annĂ©es [15]. La communautĂ© Ă©tait organisĂ©e autour du banquier, qui favorisait la venue d'autres Juifs, commerçants, orfĂšvres ou encore merciers. Si la petite communautĂ© Ă©tait concentrĂ©e dans une rue, la « Contrada Santa Croce » surnommĂ©e aujourd'hui encore le « ghetto »[16], les Juifs de Saint-Marin, au contraire de leurs coreligionnaires des Marches, ne furent jamais reclus dans un ghetto.
Bonaparte, au cours de la campagne d'Italie, aurait donnĂ© l'ordre Ă ses troupes de sâarrĂȘter aux frontiĂšres de Saint-Marin et de ne pas les franchir â le futur empereur Ă©tait un grand admirateur de ce petit Ătat qui nâavait jamais fait acte de soumission Ă quiconque. Il avait Ă©tĂ© conquis par les idĂ©aux de libertĂ© et d'humanitĂ© cĂ©lĂ©brĂ©s dans les institutions de Saint-Marin et a tĂ©moignĂ© de sa valeur culturelle dans une lettre Ă Gaspard Monge, scientifique et commissaire du gouvernement français pour les sciences et les arts qui Ă©tait Ă l'Ă©poque en poste en Italie[17].
Le pays a la particularitĂ© d'avoir Ă©tĂ© le premier pays d'Europe de l'Ouest Ă avoir un gouvernement communiste : entre 1945 et 1957, le Parti communiste saint-marinais gouverna en coalition avec le Parti socialiste saint-marinais. Saint-Marin est ainsi le premier pays au monde dans lequel un parti communiste est arrivĂ© au pouvoir Ă la suite dâĂ©lections libres. Une nouvelle coalition dominĂ©e par les communistes, â alliĂ©s cette fois Ă un autre parti socialiste minoritaire â, gouverna entre 1978 et 1986, date Ă laquelle les communistes constituĂšrent un gouvernement avec leurs adversaires traditionnels du Parti dĂ©mocrate-chrĂ©tien, qui Ă©taient cette fois majoritaires. En 1990, le Parti communiste, imitant le Parti communiste italien, abandonna l'idĂ©ologie marxiste-lĂ©niniste et se rebaptisa « Parti progressiste dĂ©mocrate ».
Saint-Marin est devenu en 1988 un membre du Conseil de l'Europe, et a adhĂ©rĂ© en 1992 Ă lâOrganisation des Nations unies.
La pandĂ©mie de Covid-19 touche particuliĂšrement Saint-Marin dĂšs mars 2020 qui se trouve, au , ĂȘtre l'un des pays avec le plus de victimes par rapport Ă sa population[18].
Le 31 août 2022, le gouvernement de Saint-Marin a voté en faveur de la légalisation de l'avortement[19] .
Politique
Saint-Marin est un Ătat indĂ©pendant, et la plus ancienne rĂ©publique du monde ayant continuellement existĂ© depuis sa crĂ©ation. Sa Constitution, qui date de , est la plus ancienne constitution encore en vigueur de nos jours.
Le pouvoir lĂ©gislatif revient au Grand Conseil gĂ©nĂ©ral (Consiglio Grande e Generale) dont les soixante membres sont Ă©lus par les citoyens tous les cinq ans. Le Conseil approuve le budget de lâĂtat et nomme les deux capitaines-rĂ©gents. Ces derniers sont concurremment chefs de lâĂtat et dirigent le CongrĂšs dâĂtat (Congresso di Stato) : ils restent six mois en fonction, et sont nommĂ©s solennellement deux fois par an le 1er avril et le 1er octobre. Cependant, ils peuvent ĂȘtre Ă©lus pour un deuxiĂšme mandat bien que cela nâarrive que trĂšs rarement. Certains ont Ă nouveau occupĂ© ce poste aprĂšs un certain laps de temps. Les deux capitaines-rĂ©gents parlent dâune seule voix.
Le CongrĂšs dâĂtat, dirigĂ© par les capitaines-rĂ©gents, dĂ©tient le pouvoir exĂ©cutif. Il est composĂ© de dix secrĂ©taires dâĂtat (Segretari di Stato).
Le « Conseil des Douze » (Consiglio dei XII) est élu par le Grand Conseil général pour toute la durée de la législature. Il constitue le sommet de la juridiction administrative et la plus haute instance juridique de la République.
Le capitaine-rĂ©gent, le Grand Conseil gĂ©nĂ©ral, le Conseil des Douze et le CongrĂšs dâĂtat siĂšgent en un mĂȘme lieu : le palais public de Saint-Marin.
L'Arengo Ă©tait autrefois une institution mĂ©diĂ©vale regroupant tous les chefs de famille, mais ses prĂ©rogatives ont depuis Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©es au Consiglio Grande e Generale. On dĂ©signe dĂ©sormais sous le nom d'Arengo l'ensemble des Saint-Marinais disposant du droit de vote. Les citoyens sont convoquĂ©s deux fois par an au Conseil, le dimanche suivant lâentrĂ©e en fonction des capitaines-rĂ©gents, et peuvent ainsi soumettre des questions dâintĂ©rĂȘt public Ă leurs reprĂ©sentants.
La RĂ©publique de Saint-Marin entretient actuellement des relations diplomatiques et consulaires avec plus de 70 pays, Ă lâintĂ©rieur comme Ă lâextĂ©rieur du continent europĂ©en. Les reprĂ©sentations diplomatiques du pays Ă lâĂ©tranger ont le plus souvent rang de consulats ou de consulats gĂ©nĂ©raux, par exemple le consulat gĂ©nĂ©ral de Francfort-sur-le-Main.
Saint-Marin est membre de nombreuses organisations internationales dont lâOrganisation des Nations unies, lâUNESCO[20], le Conseil de l'Europe[21], le Fonds monĂ©taire international, lâOrganisation mondiale de la santĂ© ou la Cour pĂ©nale internationale. La RĂ©publique entretient Ă©galement des relations officielles avec lâUnion europĂ©enne et participe aux travaux de lâOSCE. Le , un rĂ©fĂ©rendum eut lieu avec comme rĂ©sultat 50,28 % (soit 6 733 voix) en faveur de lâouverture dâune procĂ©dure dâadhĂ©sion de Saint-Marin Ă lâUE ; cependant le quorum nâa pas Ă©tĂ© atteint pour valider ce vote[22].
Lâachat de votes Ă©tait une pratique courante Ă Saint-Marin, en particulier dans les annĂ©es 1980 et 1990. En 2011, des personnalitĂ©s politiques ont fait lâobjet dâaccusations de corruption, dont plusieurs Ă©taient impliquĂ©es dans des affaires de blanchiment dâargent en lien avec le crime organisĂ©[23].
Subdivisions
Le territoire de Saint-Marin est divisĂ© en neuf castelli (chĂątellenies Ă©quivalant des communes françaises), reprenant les anciennes dĂ©limitations des seigneuries. Chaque castello dispose dâun conseil (it) Ă©lu par les habitants, la Giunta, dont la prĂ©sidence est assurĂ©e par un « capitaine » (Capitano) Ă©lu tous les cinq ans.
Castello | Code postal |
---|---|
Saint-Marin | 47890 |
Acquaviva | 47892 |
Borgo Maggiore | 47893 |
Chiesanuova | 47894 |
Domagnano | 47895 |
Faetano | 47896 |
Fiorentino | 47897 |
Montegiardino | 47898 |
Serravalle | 47899 47891 |
GĂ©ographie
La RĂ©publique de Saint-Marin (43° 56â 06ââ N, 12° 26â 56ââE) se situe Ă la pointe orientale du massif montagneux des Apennins. Le pays est frontalier de deux rĂ©gions italiennes : lâĂmilie-Romagne au nord-est et les Marches au sud-ouest.
Le territoire saint-marinais, de la forme dâun quadrilatĂšre aux cĂŽtĂ©s irrĂ©guliers, est pour lâessentiel trĂšs accidentĂ©. Sa superficie est de 60,57 km2, câest-Ă -dire infĂ©rieure Ă de nombreuses villes europĂ©ennes moyennes. Les douze kilomĂštres sĂ©parant les extrĂ©mitĂ©s nord et sud du pays sont dominĂ©s par lâimposant massif calcaire du mont Titano (rocher du Titan) qui culmine Ă 739 mĂštres. La ville de Saint-Marin se situe dâailleurs au pied de son versant sud-ouest.
Deux cours dâeau principaux prennent leur source Ă Saint-Marin : lâAusa (it) et le Fiumicello (it). Les deux autres riviĂšres, le San Marino et le Marano, ne font que traverser le pays.
Saint-Marin est soumis Ă un climat de type subtropical humide (Cfa dans la Classification de Köppen) qui a nĂ©anmoins tendance Ă sâadoucir par rapport Ă la cĂŽte en raison de lâaltitude. En Ă©tĂ©, les tempĂ©ratures varient de 20 Ă 30 °C et en hiver de â2 Ă 10 °C. Les saisons estivales particuliĂšrement chaudes peuvent nĂ©anmoins conduire le thermomĂštre jusquâĂ 35 °C, et il arrive en hiver de passer sous la barre des â5 °C, auquel cas le mont Titano peut se couvrir de neige. Les prĂ©cipitations tendent Ă se rĂ©partir de maniĂšre harmonieuse tout au long de lâannĂ©e pour atteindre un niveau moyen de 550 mm par an.
Les pentes abruptes du mont Titano, tout comme les autres paysages escarpĂ©s de Saint-Marin, sont recouverts dâune vĂ©gĂ©tation assez dense, typique de lâĂ©cosystĂšme mĂ©diterranĂ©en. On y trouve aussi bien des forĂȘts Ă essences feuillues, remplies dâĂ©rables et de chĂȘnes, que des Ă©tendues de conifĂšres, en particulier de nombreux pins. Dans les zones broussailleuses et buissonniĂšres du maquis dominent le laurier, la myrte, la lavande, des fraisiers et les oliviers.
La faune de la rĂ©gion se compose surtout dâespĂšces ayant su sâadapter ou mĂȘme profiter de la prĂ©sence humaine, et que lâon peut par consĂ©quent observer Ă proximitĂ© des habitations : câest notamment le cas du renard, du liĂšvre, du hĂ©risson et de la martre. Dâautres animaux, comme le chevreuil ou la belette, ont Ă©lu domicile dans les Ă©tendues forestiĂšres qui offrent une bonne protection. Les espĂšces dâoiseaux sont tout aussi variĂ©es : des faucons nichent par exemple sur les rochers les plus abrupts ou au sommet des arbres. Parmi les oiseaux chanteurs, on compte entre autres le rossignol, le loriot, le chardonneret, le serin et la linotte mĂ©lodieuse.
Ăconomie
Le territoire de Saint-Marin est principalement tournĂ© vers lâagriculture et la sylviculture, ce qui constitue lâessentiel de ses ressources naturelles ; ces deux domaines sont cependant en dĂ©clin en raison de lâaccroissement de la population. On cultive notamment les cĂ©rĂ©ales, la vigne, les olives et les fruits. LâĂ©levage se concentre pour lâessentiel sur les bĆufs et les cochons.
Jusquâaux annĂ©es 1960, les Saint-Marinais vivaient principalement de lâagriculture, de lâĂ©levage et de lâexploitation de quelques carriĂšres de pierre. Depuis, les activitĂ©s du petit pays se sont diversifiĂ©es avec lâessor de lâartisanat, du commerce et mĂȘme de lâindustrie, tous ces domaines ayant Ă©tĂ© favorisĂ©s par lâexplosion du tourisme. Parmi les produits locaux, on compte des objets en cĂ©ramique, des meubles, des confiseries, des liqueurs, de la peinture et du vernis, ou encore des produits textiles en soie.
Saint-Marin exporte surtout du vin et de la laine, des produits artisanaux et des timbres. La vente de timbres saint-marinais aux passionnĂ©s de philatĂ©lie Ă travers le monde assure en effet 10 % du PIB national. Lâautre grande source de profits, le tourisme, reprĂ©sente directement ou indirectement plus de 60 % des revenus de lâĂtat : aucun impĂŽt ou presque nâest exigĂ© des habitants. Les importations, quant Ă elles, consistent principalement en produits manufacturĂ©s et en biens de grande consommation. Mais Saint-Marin doit Ă©galement se procurer de lâor en quantitĂ© importante pour ses nombreux orfĂšvres et bijoutiers.
Le revenu annuel net moyen sâĂ©levait Ă 12 125 euros en 2005. 52 % de la population active travaille dans le secteur des services, 41 % dans le secteur secondaire et 7 % dans lâagriculture. Lâinflation reste modĂ©rĂ©e Ă 2,6 %[24].
JusquâĂ lâentrĂ©e en vigueur de lâUnion Ă©conomique et monĂ©taire, la monnaie du pays Ă©tait la lire italienne. En 1972, et aprĂšs une interruption de 34 ans, Saint-Marin avait recommencĂ© Ă frapper ses propres piĂšces de monnaie (les lires saint-marinaises), qui pouvaient sâutiliser indiffĂ©remment de la lire italienne et avaient la mĂȘme valeur. Quelques piĂšces en or furent Ă©galement frappĂ©es un peu plus tard, mais nâavaient cours lĂ©gal que sur le territoire de la RĂ©publique. Depuis le , Ă la suite dâun accord avec lâUnion europĂ©enne, Saint-Marin utilise officiellement lâeuro comme monnaie, et a lâautorisation de frapper ses propres piĂšces avec une face nationale, tout comme les autres Ătats-membres de la zone euro[25].
Tout comme d'autres micro-Ătats, Saint-Marin Ă©tait un paradis fiscal. Lâachat de votes Ă©tait une pratique commune et acceptĂ©e, surtout dans les annĂ©es 1980 et 1990[23].
Transports
- Il existait un chemin de fer Ă voie Ă©troite reliant Rimini Ă Saint-Marin[26] - [27] et qui fut fermĂ© le Ă la suite des bombardements qui lâavaient gravement endommagĂ©.
- LâaĂ©roport Federico-Fellini de Rimini sert Ă©galement dâaĂ©roport international Ă la RĂ©publique de Saint-Marin, qui est mentionnĂ©e sur la page dâaccueil du site de lâaĂ©roport[28].
- Les transports urbains et interurbains au sein de la rĂ©publique, y compris le tĂ©lĂ©phĂ©rique de Saint-Marin, sont assurĂ©s par une entreprise publique multiservices : lâAzienda Autonoma di Stato per i Servizi Pubblici (lâAASS â « Entreprise autonome dâĂtat pour les services publics »).
Société
Langue
La langue officielle de Saint-Marin est lâitalien. Du fait de la forte affluence touristique dans la rĂ©gion, presque tous les habitants peuvent cependant sâexprimer couramment dans une autre langue, le plus souvent en anglais, en allemand ou en français.
Le dialecte saint-marinais du romagnol, qui fait partie des parlers gallo-italiques, est en outre assez répandu, en particulier chez les personnes les plus ùgées.
Religion
92,3 % de la population est de confession catholique et seuls 3 % des habitants se dĂ©clarent sans religion. Cette prĂ©dominance de lâĂglise catholique se retrouve dans le paysage architectural de la RĂ©publique, qui compte plusieurs Ă©glises ainsi quâune basilique monumentale. Le territoire de la RĂ©publique dĂ©pend du diocĂšse de San Marino-Montefeltro, dont la juridiction sâĂ©tend sur une partie des provinces italiennes voisines.
ParticuliĂšrement active du XIIIe siĂšcle au XVIIe siĂšcle, la communautĂ© juive a Ă©galement, comme l'a relevĂ© MichaĂ«l Gasperoni, grandement participĂ© Ă lâaccomplissement du destin du pays[29].
DĂ©mographie
La population saint-marinaise sâĂ©levait en Ă 32 793 habitants[1]. Elle se compose Ă 83,1 % de Saint-Marinais et Ă 12 % dâItaliens. PrĂšs de 13 000 ressortissants de Saint-Marin vivent par ailleurs Ă lâĂ©tranger[9]. Le pays, en raison de sa taille rĂ©duite, a une forte densitĂ© de population, de lâordre de 549 habitants/km2. Le taux de natalitĂ© atteint 10,3 %, tandis que le taux de mortalitĂ© nâest que de 8 %, ce qui fait que la population connaĂźt toujours un accroissement naturel positif.
La capitale Saint-Marin ne compte que 4 079 habitants : la population se concentre en effet davantage dans les deux castelli de Serravalle, avec 10 733 habitants, et de Borgo Maggiore, avec 6 741 habitants. Suivent aprĂšs la capitale, Domagnano (3 393 hab.), Fiorentino (2 530 hab.), Acquaviva (2 119 hab.) et Faetano (1 176 hab.). Les autres castelli sont plutĂŽt des villages ruraux : câest le cas de Chiesanuova (1 112 hab.) et de Montegiardino (915 hab.)[30].
L'avortement était interdit[23] jusqu'au référendum du .
D'aprÚs l'institut World resources, Saint Marin est en situation de pénurie hydrique grave[31].
Culture
La cĂ©lĂ©bration de la fĂȘte nationale, le 3 septembre (en rĂ©fĂ©rence au ) est ponctuĂ©e de festivitĂ©s populaires et folkloriques.
De mĂȘme, la nomination des capitaines-rĂ©gents tous les six mois est lâoccasion dâune grande cĂ©rĂ©monie. Ă ce titre, la garde du Grand Conseil gĂ©nĂ©ral (Guardia del Consiglio Grande e Generale) joue un rĂŽle dĂ©terminant : fondĂ©e Ă la suite de la victoire remportĂ©e contre le cardinal Alberoni en 1740, ce corps de garde composĂ© de citoyens volontaires utilise toujours ses uniformes historiques, et reste habilitĂ© Ă assurer la protection des capitaines-rĂ©gents et du Conseil. Les gardes, de concert avec les principales personnalitĂ©s temporelles et spirituelles de Saint-Marin, organisent ainsi les festivitĂ©s liĂ©es Ă lâentrĂ©e en fonction des deux nouvelles tĂȘtes de lâexĂ©cutif.
La ville de Saint-Marin compte de nombreux musĂ©es. Le palais Pergami Belluzzi abrite ainsi le musĂ©e national (Museo di Stato) et ses milliers de piĂšces retraçant lâhistoire de Saint-Marin : dĂ©couvertes archĂ©ologiques, documents historiques, piĂšces de monnaie et toiles de peinture. LâĂ©difice appelĂ© « DeuxiĂšme Tour », quant Ă lui, contient un musĂ©e des Armes antiques (Museo delle Armi Antiche) proposant au visiteur plus de 1 500 piĂšces couvrant principalement la pĂ©riode allant du XVe au XVIIe siĂšcle.
Ăducation
LâAcadĂ©mie internationale des sciences de Saint-Marin (Akademio Internacia de la Sciencoj San-Marino, nom officiel en espĂ©ranto, ou Accademia Internazionale delle Scienze San Marino, en italien, abrĂ©gĂ© en AIS)[32], est une association scientifique internationale Ă caractĂšre universitaire basĂ©e Ă Saint-Marin. Elle a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par dĂ©cision no 58 du du congrĂšs dâĂtat.
Saint-Marin possĂšde Ă©galement une petite universitĂ©, lâUniversitĂ degli Studi di San Marino. Elle comprend notamment le Centre International dâĂtudes sĂ©miotiques et cognitives, fondĂ© par lâauteur italien Umberto Eco en 1995, lequel enseigna Ă cette universitĂ© jusquâen 1998.
Patrimoine et lieux de mémoire
- Le centre historique de Saint-Marin et le Mont Titano ont été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO[33].
- Liste de musées à Saint-Marin.
- Trois tours de Saint-Marin (Le Tre Torri) (Guaita, Cesta, Montale), de l'enceinte fortifiée.
- Basilique de Saint-Marin.
- Palais public de Saint-Marin.
- Statue de la Liberté (it) de Stefano Galletti (it)
- Monument aux Morts de toutes les Guerres[34].
Gastronomie
LâItalie a beaucoup influencĂ© la gastronomie de Saint-Marin avec les pĂątes, les plats de viandes grillĂ©esâŠ
Les desserts sont aussi trĂšs prĂ©sents dans la gastronomie de Saint-Marin comme la caciatello (gĂąteau Ă la crĂšme fraĂźche), les beignets aux raisins dâor, ou encore le bustrengo (gĂąteau Ă la polenta et aux pommes).
Musique
Saint-Marin est plus connu musicalement au niveau international pour sa participation Ă lâEurovision. Le pays fit une premiĂšre apparition en 2008 avant de revenir de maniĂšre rĂ©guliĂšre Ă partir de 2011. Valentina Monetta a reprĂ©sentĂ© son pays trois annĂ©es de suite de 2012 Ă 2014, et en 2017 en duo avec le chanteur Jimmie Wilson. Le pays s'est qualifiĂ© trois fois en finale : en 2014, 2019 et en 2021.
MĂ©dias
Le pays dispose dâune chaĂźne de tĂ©lĂ©vision publique, San Marino RTV, crĂ©Ă©e en 1993 et diffusant ses programmes Ă la fois localement et par satellite. Le service public produit Ă©galement deux stations de radio : RSM San Marino et San Marino Classic. La tĂ©lĂ©vision et la radio italienne sont reçues dans le pays.
Sport
Sport automobile
Le Grand Prix automobile de Saint-Marin nâavait pas lieu sur le territoire du petit pays mais cent kilomĂštres plus au nord-ouest Ă Imola, sur le circuit Enzo e Dino Ferrari. Cette circonstance tient Ă une suite dâĂ©vĂ©nements remontant au dĂ©but des annĂ©es 1980.
En 1980, le Grand Prix automobile d'Italie, traditionnellement organisĂ© Ă Monza, avait Ă©tĂ© transfĂ©rĂ© Ă Imola. Ă la suite de nombreuses protestations, cette dĂ©cision fut annulĂ©e dĂšs lâannĂ©e suivante. Afin toutefois de ne pas avoir Ă renoncer au circuit dâImola, situĂ© au cĆur de lâunivers Ferrari, le Grand Prix automobile de Saint-Marin vit le jour en 1981 et continua Ă ĂȘtre organisĂ© jusquâen 2006. Il fut marquĂ© notamment par les dĂ©cĂšs de Roland Ratzenberger aux qualifications et dâAyrton Senna en course lors de lâĂ©dition de 1994.
Sport motocycliste
La RĂ©publique de Saint-Marin a Ă©galement servi de prĂȘte-nom Ă plusieurs manches du championnat du monde de vitesse moto. Le Grand Prix moto de Saint-Marin sâest disputĂ©, Ă lâinstar du Grand Prix de Formule 1, sur le tracĂ© dâImola (en 1981 et 1983) mais Ă©galement sur le circuit du Mugello (en 1982, 1984, 1991 et 1993) ainsi que sur celui de Misano (de 1985 Ă 1987 et depuis 2007).
Football
MalgrĂ© sa population trĂšs rĂ©duite, le pays dispose de son propre championnat de football dont les modalitĂ©s sont gĂ©rĂ©es par la fĂ©dĂ©ration nationale (Federazione Sammarinese Giuoco Calcio, ou FSGC). Cette derniĂšre, fondĂ©e en 1931, regroupe quinze Ă©quipes qui sâaffrontent tout dâabord au sein de deux groupes de sept ou huit Ă©quipes. Les trois meilleures Ă©quipes de chaque groupe jouent ensuite pour la coupe.
Le Saint-Marin Calcio participe cependant au championnat dâItalie Eccelenza (cinquiĂšme division italienne).
Saint-Marin compte une Ă©quipe nationale de football depuis 1986. LâĂ©quipe nationale a connu en tout 67 dĂ©faites et nâa pour lâinstant gagnĂ© quâune seule fois : sous la supervision de lâentraĂźneur Giampaolo Mazza, les Saint-Marinais battent le Liechtenstein 1 Ă 0 le lors dâun match amical.
Divers
Saint-Marin a pour codes :
- .sm, selon la liste des domaines Internet de premier niveau (TLD) ;
- RSM, selon la liste des codes internationaux des plaques minéralogiques ;
- SM, selon la norme ISO 3166-1 alpha-2 (liste des codes de pays) ;
- SM, selon la liste des codes de pays utilisĂ©s par lâOTAN, alpha-2 ;
- SMR, selon la norme ISO 3166-1 (liste des codes de pays), code alpha-3 ;
- SMR, selon la liste des codes de pays du CIO ;
- SMR, selon la liste des codes pays utilisĂ©s par lâOTAN, code alpha-3 ;
- T7, selon la liste des prĂ©fixes OACI dâimmatriculation des aĂ©ronefs.
Notes et références
Notes
- en italien : Serenissima Repubblica di San Marino ou Repubblica di San Marino
Références
- (en) « Bilancio Demografico (movimento della popolazione residente) », sur Ufficio Informatica, Tecnologia, Dati e Statistica della Repubblica di San Marino (consulté le ).
- https://www.imf.org/en/Publications/WEO/weo-database/2022/April/weo-report
- Rapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation, New York, Programme des Nations unies pour le développement, , 337 p. (ISBN 978-92-1-126452-4, lire en ligne).
- « Le Istituzioni della Repubblica di San Marino », sur www.agency.sm (consulté le )
- Groupe d'experts des Nations unies pour les noms géographiques, « UNGEGN List of Country Names »
- MinistÚre de l'Europe et des Affaires étrangÚres, « Présentation de Saint-Marin », sur France Diplomatie - MinistÚre de l'Europe et des Affaires étrangÚres (consulté le )
- Pierre-Alexis Blevin, Les micro-Ătats europĂ©ens, Ă©tude historique, juridique et fiscale (Andorre, Liechtenstein, Monaco, Saint-Marin, Vatican), Ă©d., , p. 125.
- (en) « population totale Saint-Marin (août 2020) », sur https://www.statistica.sm/on-line/en/home.html (consulté le )
- https://www.statistica.sm/contents/instance15/files/document/14119490SammarinesiResid.pdf.
- Histoire de Saint-Marin.
- Premier et DeuxiĂšme Cycles dâĂvaluation conjoints. Rapport dâĂvaluation sur Saint-Marin.
- Jean-Pierre Maury, « Constitution de Saint-Marin. Loi du 8 juillet 1974 (version consolidée) : article 3 », sur Jean-Pierre Maury, .
- Oreste Brizi, Quadro storico-statistico della repubblica di S. Marino del capitano Oreste Brizi aretino, Stabilimento Artistico Fabris, , 96 p. (ISBN 978-1390800579, lire en ligne).
- MichaĂ«l Gasperoni, La communautĂ© juive de la RĂ©publique de Saint-Marin, XVIeâââXVIIe siĂšcles, Publibook UniversitĂ©, , 158 p. (ISBN 978-2-7483-7223-6, lire en ligne).
- La communautĂ© juive de la RĂ©publique de Saint-Marin, XVIe â XVIIe siĂšcle av. J.-C., Paris, SociĂ©tĂ© Ă©crivains, , 155 p., 170 Ă 240 Ă 10 mm (ISBN 978-2-7483-7223-6, lire en ligne).
- (en) « San Marino ».
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- (en) AP, « "San Marino legalises abortion, one year after landmark referendum" »,
- Délégation permanente accréditée auprÚs de l'UNESCO
- Rapport de LâECRI sur Saint-Marin (Commission europĂ©enne contre le racisme et lâintolĂ©rance, mise en place par le Conseil de lâEurope (quatriĂšme cycle de monitoring), AdoptĂ© le 21 mars 2013 et PubliĂ© le 9 juillet 2013
- « Saint-Marin : Le quorum lâemporte », La Tribuna Sammarinese, (consultĂ© le ).
- Zani et Wiegertje Postma, « Ce que signifie diriger un micro-Ătat quand on a 27 ans », sur Vice,
- (it) Indice dei prezzi invariato a San Marino, inflazione al 2,6% sanmarinortv.sm
- Les huit motifs des piĂšces de Saint Marin
- Ligne ferroviaire de Rimini Ă San Marino
- Photos Ligne de Rimini Ă Saint-Marin
- (it + ru + en) « Aeroporto Internazionale di Rimini e San Marino âFederico Felliniâ », sur riminiairport.com (consultĂ© le ).
- La CommunautĂ© juive de la RĂ©publique de Saint-Marin, XVIeâââXVIIe siĂšcles, Publibook / SociĂ©tĂ© des Ă©crivains, (lire en ligne)RĂŽle de la petite communautĂ© juive du Monte Titano dans lâessor de la RĂ©publique de Saint-Marin
- (it) « Popolazione Residente per Castello » [PDF], Ufficio Informatica, Tecnologia, Dati e Statistica della Repubblica di San Marino (consulté le ).
- AFP, « PrÚs d'un quart de la population mondiale menacée par une pénurie en eau », HuffPost, (consulté le ).
- Site internet de lâAkademio Internacia de la Sciencoj.
- Centre historique de Saint-Marin et mont Titano.
- Visite du Prince Albert II Ă Saint Marin.
Voir aussi
Bibliographie
- La RĂ©publique de Saint-Marin
- Saint-Marin (Repubblica di San Marino)
- Présentation de Saint-Marin, France Diplomatie
- Saint-Marin
- Saint-Marin, sur le site du Conseil de l'Europe
- la Sérénissime République de Saint-Marin
- Saint-Marin, au cĆur de l'histoire du monde : patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2008
- MichaĂ«l Gasperoni, La communautĂ© juive de la RĂ©publique de Saint-Marin, XVIeâââXVIIe siĂšcles, Paris, Publibook UniversitĂ©, , 155 p. (ISBN 978-2-7483-7223-6, lire en ligne)
Articles connexes
- Liste des capitaines-régents de Saint-Marin.
- Vallée du Marecchia, la géologie de Saint-Marin, de San Leo, Verucchio et Torriana.
- Acquaviva (Saint-Marin)
- Mont Titano
- Histoire de Saint-Marin
- PiĂšces en euro de Saint-Marin, Euro et Saint-Marin
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative au vivant :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative Ă la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (it + en) « Portail officiel du gouvernement de Saint-Marin » (consulté en ).
- (it) « Grand Conseil général » (consulté en ).
- (it) « Riunione del Congresso di Stato » [« Régence de la République »] (consulté le ).
- (it + en + de) « Office du tourisme de Saint-Marin », (consulté le ).
- Sites de la RĂ©publique de Saint-Marin, depuis lâannuaire Yahoo.