Mouvement national uni
Le Mouvement national uni (gĂ©orgien : áá ááááá áááȘááááááŁá á ááá«á áááá) est un parti politique gĂ©orgien fondĂ© en 2001.
Mouvement national uni (ka) áá ááááá áááȘááááááŁá á ááá«á áááá | |
Présentation | |
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Président | Nika Melia |
Fondation | |
SiĂšge | Tbilissi |
Positionnement | Centre droit[1] et droite |
Idéologie | Populisme[2] Libéral-conservatisme Europhilie Atlantisme[3] Russophobie |
Affiliation européenne | Parti populaire européen (observateur) |
Affiliation internationale | Union démocrate internationale |
Couleurs | Rouge et blanc |
Site web | www.unm.ge |
Représentation | |
Parlement | 26 / 150 |
Histoire
Il est fondĂ© en par Mikheil Saakachvili, se situe au centre droit et est affiliĂ© au Parti populaire europĂ©en. Il est libĂ©ral sur les questions Ă©conomiques et milite pour lâadhĂ©sion de la GĂ©orgie Ă l'OTAN et Ă l'Union europĂ©enne, tout en Ă©tant rĂ©solument antirusse[4]. En outre, il souhaite que la GĂ©orgie recouvre son entiĂšre souverainetĂ© sur les territoires sĂ©paratistes d'Abkhazie et d'OssĂ©tie du Sud.
AprĂšs la rĂ©volution des Roses en qui voit la chute du prĂ©sident Edouard Chevardnadze, le Mouvement national uni â alliĂ© aux partisans de Nino Bourdjanadze et Zourab Jvania â devient le principal parti dirigeant de GĂ©orgie. Le , le Mouvement national uni et les DĂ©mocrates unis fusionnent et forment un groupe politique au Parlement nommĂ© Mouvement national - DĂ©mocrates.
Depuis les annĂ©es 2010, le plus grand parti rival du Mouvement national uni est le parti RĂȘve gĂ©orgien du milliardaire Bidzina Ivanichvili, bien que les deux formations partagent les mĂȘmes orientations idĂ©ologiques. Dans ce contexte, les dĂ©bats politiques se concentrent principalement sur les rapports avec la Russie, les deux partis s'accusant mutuellement de « faire le jeu de Moscou ». Les questions sociales sont le plus souvent absentes des discours et des dĂ©bats politiques[4].
Le parti demande en 2019 la démission du gouvernement[5].
Représentation parlementaire
Le , lors des élections législatives, le Mouvement national-Démocrates recueille 66,24 % des suffrages exprimés au scrutin national de liste, et devient majoritaire au Parlement avec 153 siÚges (sur 235)[6];
Le , le Mouvement national uni recueille 59,18 % des suffrages exprimés au scrutin national de liste, et reste majoritaire au Parlement avec 119 siÚges (sur 150)[7].
Le , lors des élections législatives, le MNU recueille 40,34 % des suffrages exprimés au scrutin national de liste et devient un parti d'opposition.
Le , lors des élections législatives, le MNU recueille 27,11 % des suffrages exprimés au scrutin national de liste et reste un parti d'opposition[8].
Le , aprÚs quatre mois de conflit interne, le parti se divise en deux groupes.Géorgie européenne avec 21 députés sur 27 avec, comme chefs, Davit Bakradze, ainsi que l'ex-maire de Tbilissi Guiorgui Ougoulava, déjà sorti de prison, et Giga Bokeria. Les six députés restants forment un groupe qui conserve le nom du parti originel.
Présidence de la République
Le , le candidat du Mouvement national uni, Mikheil Saakachvili remporte l'élection présidentielle géorgienne avec plus de 96 % des suffrages exprimés, devenant ainsi le plus jeune président européen : il succÚde au président Edouard Chevardnadze[9].
Le , aprĂšs avoir dĂ©missionnĂ© le pour faire campagne â comme l'exige la constitution â, au profit de Nino Bourdjanadze, prĂ©sidente du Parlement, Mikheil Saakachvili est rĂ©Ă©lu au premier tour avec 53,4 % des voix[10].
Le , le candidat du Mouvement national uni, Davit Bakradze, obtient 22 % des suffrages exprimĂ©s Ă l'Ă©lection prĂ©sidentielle : le candidat du RĂȘve gĂ©orgien, Guiorgui Margvelachvili, est Ă©lu avec 62 % des voix, dans un contexte constitutionnel diffĂ©rent puisque la plupart des pouvoirs sont dĂ©sormais exercĂ©s par le Premier ministre[11].
RĂ©sultats Ă©lectoraux
Références
- Ghia Nodia et Ălvaro Pinto Scholtbach, The Political Landscape of Georgia: Political Parties: Achievements, Challenges and Prospects, Eburon, , p. 123
- « Georgia: political parties and the EU », sur europarl.europa.eu, Briefing European Parliamentary Research Service (consulté le )
- https://www.humanite.fr/georgie-lopposition-reclame-des-elections-680460
- Pierre Daum, « La dénonciation des « traßtres », une passion nationale », sur Le Monde diplomatique,
- « GĂ©orgie. Lâopposition rĂ©clame des Ă©lections », sur L'HumanitĂ©,
- (en) Civil Georgia : « Georgiaâs New Parliament Endorsed by CEC », 18 avril 2004
- (en) Civil Georgia : « CEC Releases Final Vote Tally », 5 juin 2008
- (en) Civil Georgia : « Preliminary Results: GDDG in Big Lead Over UNM, Alliance of Patriots Enters Parliament », 10 octobre 2016
- (en) Civil Georgia : « CEC Announced Final Results of Presidential Polls », 15 janvier 2004
- (en) Civil Georgia : « Saakashvili in Lead with 53% of Votes â CEC », 11 janvier 2008
- « Géorgie : le protégé du Premier ministre remporte la présidentielle saluée par l'OSCE », in ladepeche.fr, 27 octobre 2013.