AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Antonio Tajani

Antonio Tajani (prononcĂ© : /anˈtɔːnjo taˈjaːni/), nĂ© le Ă  Rome, est un homme politique italien, membre fondateur de Forza Italia et prĂ©sident du Parlement europĂ©en du au 3 juillet 2019.

Antonio Tajani
Illustration.
Antonio Tajani en 2017.
Fonctions
Vice-président du Conseil des ministres
Ministre italien des Affaires Ă©trangĂšres
En fonction depuis le
(8 mois et 14 jours)
Président du Conseil Giorgia Meloni
Gouvernement Meloni
Prédécesseur Luigi Di Maio
Président de la commission des Affaires constitutionnelles au Parlement européen
–
(3 ans, 2 mois et 24 jours)
LĂ©gislature 9e
PrĂ©dĂ©cesseur Danuta HĂŒbner
Successeur Salvatore De Meo
Député européen
–
(8 ans, 3 mois et 11 jours)
Élection 25 mai 2014
RĂ©Ă©lection 26 mai 2019
LĂ©gislature 8e et 9e
Groupe politique PPE
Successeur Alessandra Mussolini
–
(13 ans, 9 mois et 19 jours)
Élection 12 juin 1994
RĂ©Ă©lection 13 juin 1999
13 juin 2004
LĂ©gislature 4e, 5e et 6e
Groupe politique FE (1994-1995)
UPE (1995-1999)
PPE (1999-2008)
Successeur Paolo Bartolozzi
Président du Parlement européen
–
(2 ans, 5 mois et 16 jours)
LĂ©gislature 8e
Prédécesseur Martin Schulz
Successeur David Sassoli
Vice-président de la Commission européenne
Commissaire européen aux Industries et
Ă  l'Entrepreneuriat
–
(4 ans, 4 mois et 21 jours)
Président José Manuel Durão Barroso
Gouvernement Commission Barroso II
PrĂ©dĂ©cesseur GĂŒnter Verheugen
Successeur Michel Barnier (intérim)
Ferdinando Nelli Feroci
Vice-président de la Commission européenne
Commissaire européen aux Transports
–
(1 an, 9 mois et 2 jours)
Président José Manuel Durão Barroso
Gouvernement Commission Barroso I
Prédécesseur Jacques Barrot
Successeur Siim Kallas
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Rome (Italie)
Nationalité Italienne
Parti politique UMI (années 70)
FI (1994-2009)
PdL (2009-2013)
FI (depuis 2013)
DiplÎmé de Université La Sapienza
Profession Journaliste
Officier militaire
Religion Catholicisme

Signature de Antonio Tajani

Antonio Tajani
Présidents du Parlement européen

Élu dĂ©putĂ© europĂ©en en 1994 aprĂšs avoir occupĂ© le poste de porte-parole de Silvio Berlusconi, il est de 2008 Ă  2014 commissaire europĂ©en aux Transports puis commissaire europĂ©en aux Industries et Ă  l'Entrepreneuriat et vice-prĂ©sident de la Commission europĂ©enne.

En 2017, aprÚs deux ans et demi passés à la vice-présidence du Parlement européen, il est élu président de cette institution.

En octobre 2022, il dĂ©missionne du Parlement europĂ©en et devient ministre des Affaires Ă©trangĂšres dans le gouvernement Meloni, Ă  la suite de la victoire de la droite et de l'extrĂȘme droite aux Ă©lections parlementaires.

Situation personnelle

Formation et carriĂšre

AprĂšs avoir obtenu une maĂźtrise de droit Ă  l'universitĂ© de Rome « La Sapienza », il devient journaliste parlementaire Ă  l'hebdomadaire Il settimanale en 1982. La mĂȘme annĂ©e, il obtient un poste de journaliste Ă  RadioUno. Il a Ă©galement Ă©tĂ© chef du bureau de Il Giornale Ă  Rome.

Il est par ailleurs officier de l'armée de l'air italienne. AprÚs avoir fréquenté le cours de spécialisation de la défense aérienne à Borgo Piave di Latina, il a été contrÎleur de la défense aérienne à la base radar de San Giovanni Teatino.

Il parle couramment français, anglais et espagnol. Il est de confession catholique[1].

Parcours politique

Proche de Berlusconi

Il fait ses premiĂšres armes politiques en tant que militant du Front de la jeunesse monarchiste[2]. En 1994, il participe Ă  la fondation du parti Forza Italia, entre au bureau exĂ©cutif et obtient un poste de responsable rĂ©gional dans le Latium. Dans le mĂȘme temps, il devient porte-parole du prĂ©sident du Conseil Silvio Berlusconi et est Ă©lu dĂ©putĂ© europĂ©en.

Député européen

Au Parlement europĂ©en, il a siĂ©gĂ© au sein de diffĂ©rentes commissions, dont celle des Affaires Ă©trangĂšres et celle de la DĂ©fense et de la SĂ©curitĂ©. Il entre au conseil municipal (it) de Rome en 2001, puis est battu par Walter Veltroni lors des Ă©lections municipales de 2002. Cette mĂȘme annĂ©e, il est Ă©lu vice-prĂ©sident du Parti populaire europĂ©en (PPE).

Il a également fait partie du bureau du groupe du Parti populaire européen, comme chef de la délégation de Forza Italia, et de la convention sur l'avenir de l'Europe.

Commissaire européen

Le , Antonio Tajani est nommé commissaire européen pour l'Italie par le nouveau gouvernement afin de succéder à Franco Frattini, devenu ministre des Affaires étrangÚres. Alors que Frattini était commissaire à la Justice, à la Sécurité et aux Libertés, le président José Manuel Durão Barroso confie cette responsabilité au Français Jacques Barrot. Tajani hérite alors du portefeuille des Transports, précédemment détenu par Barrot, et d'un poste de vice-président de la Commission, comme Frattini avant lui. Son mandat prend fin le . Il est alors chargé de gérer les affaires courantes.

Lors de la formation de la seconde commission Barroso le , il est désigné vice-président et commissaire aux Industries et à l'Entrepreneuriat. Il entre en fonction le .

Parlement européen

À l'occasion des Ă©lections europĂ©ennes des 24 et 25 mai 2014, il est rĂ©Ă©lu dĂ©putĂ© au Parlement europĂ©en dans la circonscription Italie centrale sur la liste de Forza Italia, ayant remportĂ© 109 720 voix de prĂ©fĂ©rence[3].

En , il se porte candidat à la présidence du Parlement européen au nom du PPE[4]. Il est élu président le , au quatriÚme tour de vote[5]. Il succÚde au social-démocrate Martin Schulz. Des médias soulignent à cette occasion son inaction supposée dans le Dieselgate alors qu'il aurait été informé dÚs 2002 des manipulations de Volkswagen par un cadre d'un fournisseur de piÚces automobiles ; en 2015, il publie sur son compte Twitter l'identité de ce fournisseur, commettant ainsi un manquement à la loi européenne sur la protection des données[6].

En 2018, il obtient le prix européen Charles-Quint[7].

Ministre italien des Affaires Ă©trangĂšres

En mai 2023, aprĂšs que GĂ©rald Darmanin a dĂ©clarĂ© que Giorgia Meloni est « incapable de rĂ©gler les problĂšmes migratoires » de l'Italie, alors que le pays fait face Ă  un nombre record d'arrivĂ©es illĂ©gales, les responsables politiques italiens fustigent unanimement ces propos. L'opposition italienne, elle-mĂȘme, dĂ©nonce l'attitude du ministre français. Antonio Tajani annule sa venue en France en reprĂ©sailles et fait part dans les colonnes du Corriere della sera de son incomprĂ©hension face Ă  « une insulte gratuite et vulgaire »[8]

Notes et références

  1. « Un catholique Ă  la tĂȘte du Parlement europĂ©en », sur famillechretienne.fr, (consultĂ© le ).
  2. (it) « Tajani in gioventĂč ha militato nel Fronte monarchico giovanile, movimento giovanile dell'Unione Monarchica Italiana », Rai news,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  3. (it) « Liste des députés européens d'Italie de la 8e législature élus », sur elezioni.interno.it.
  4. (en) « The 8 MEPs fighting to become European Parliament president », Politico,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  5. « L'Italien Antonio Tajani (droite) Ă©lu prĂ©sident du Parlement europĂ©en », europe1.fr,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  6. « 5 choses Ă  savoir sur Antonio Tajani, un berlusconiste Ă  la tĂȘte du Parlement europĂ©en », L'Obs,‎ (lire en ligne).
  7. (es) « Felipe VI entrega hoy a Tajani el Premio Carlos V en el Monasterio de Yuste », La Vanguardia,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  8. Eloi Passot, Italie: les responsables politiques fustigent unanimement les propos de Darmanin sur Meloni, lefigaro.fr, 5 mai 2023

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.