Walter Veltroni
Walter Veltroni, né le à Rome, est un homme politique, journaliste et réalisateur italien, membre du Parti démocrate.
Walter Veltroni | |
Walter Veltroni en 2015. | |
Fonctions | |
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Secrétaire du Parti démocrate | |
– (1 an, 4 mois et 2 jours) |
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Prédécesseur | Aucun |
Successeur | Dario Franceschini |
Maire de Rome | |
– (6 ans, 8 mois et 12 jours) |
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Prédécesseur | Francesco Rutelli (indirectement) |
Successeur | Gianni Alemanno (indirectement) |
Secrétaire des Démocrates de gauche | |
– (3 ans et 12 jours) |
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Président | Massimo D'Alema |
Prédécesseur | Massimo D'Alema |
Successeur | Piero Fassino |
Vice-président du Conseil des ministres | |
– (2 ans, 5 mois et 3 jours) |
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Président du Conseil | Romano Prodi |
Gouvernement | Prodi I |
Prédécesseur | Roberto Maroni Giuseppe Tatarella |
Successeur | Sergio Mattarella |
Ministre pour les Biens et Activités culturels | |
– (2 ans, 5 mois et 3 jours) |
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Président du Conseil | Romano Prodi |
Gouvernement | Prodi I |
Prédécesseur | Antonio Paolucci |
Successeur | Giovanna Melandri |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rome (Italie) |
Parti politique | PCI (jusqu'en 1991) PDS (1991-1998) DS (1998-2007) PD (depuis 2007) |
Profession | Journaliste |
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Ministres de la Culture d'Italie | |
Vice-président du Conseil et ministre des Biens et Activités culturels dans le gouvernement de Romano Prodi de 1996 à 1998, il est élu maire de Rome en 2001, puis réélu en 2006.
En 2007, il est élu secrétaire du nouveau Parti démocrate, formation progressiste de centre-gauche, dont il mène la campagne pour les élections législatives de 2008, mais voit son mouvement passer dans l'opposition, du fait de la victoire de la droite dirigée par Silvio Berlusconi.
Biographie
Une ascension progressive
Walter Veltroni est le dernier fils du journaliste Vittorio Veltroni, mort d'une leucémie en 1956, un peu plus d'un an après la naissance de Walter, et d'Ivanka Kotnik, fille du diplomate yougoslave Ciril Kotnik.
En 1973, il sort diplômé de l'Institut d'État pour le cinéma et la télévision, puis, trois ans plus tard, est élu conseiller municipal de Rome sur la liste du Parti communiste italien (PCI), fonction qu'il occupe jusqu'en 1981. C'est en 1987 qu'il est élu député pour la première fois, avant qu'il n'entre, l'année suivante, au comité central du PCI. Il approuve, en 1991, le « tournant de Bologne », qui conduit à la dissolution du parti, puis à la fondation du Parti démocrate de la gauche (PDS).
Au sein du gouvernement
Il a été vice-président du Conseil et ministre des Biens culturels dans le gouvernement Romano Prodi I du au . De 1998 à 2001, il a été le secrétaire général des Démocrates de gauche.
Le il a été élu député au Parlement européen, où il a été membre de la Commission de la culture, de la jeunesse, de l'éducation, des médias et des sports. Il a été aussi président de l'Intergroupe « Cinéma, Politique audiovisuelle et Propriété intellectuelle ».
Maire de Rome
Élu maire de Rome en 2001 avec 53 % des suffrages, il est réélu en 2006 avec 61,45 %.
Personnalité consensuelle très douée pour la médiation, il entretient des relations excellentes avec la presse ainsi qu'avec les pouvoirs économiques de la capitale italienne. Sous sa direction, le concept de la Nuit Blanche, imaginé par le maire de Paris Bertrand Delanoë, est adapté dans la capitale italienne, cependant qu'une fête du cinéma, qui concurrence le Festival de Venise, est organisée en .
Secrétaire du Parti démocrate
Le il a été un des 45 membres fondateurs du Comité national pour le Parti démocrate qui réunit les représentants des composantes du futur Parti démocrate. Il s'est prononcé en juin 2007 pour devenir le futur chef du nouveau Parti Démocrate (PD), né de la fusion de la Marguerite avec les composants majoritaires des Démocrates de gauche (DS), lors des primaires d'octobre.
À la suite de ces élections primaires, auxquelles ont participé près de trois millions d'Italiens, Veltroni a été élu Secrétaire général du Parti démocrate avec près de 80 % des voix.
Il oriente le Parti démocrate sur une ligne sociale-libérale et fonde la stratégie du PD sur l’idée d’une rupture d’alliance avec les partis issus de la gauche antilibérale[1].
Après la chute du gouvernement Prodi en , il démissionne de la mairie de Rome pour se porter candidat aux élections législatives anticipées du 13 et . Il est aussi le chef de file du centre-gauche, candidat au poste de premier ministre au cas où cette formation l'emporterait. Il rencontre le dirigeant de la Confindustria (organisation représentative du patronat italien), Luca Montezemolo, qu’il appelle affectueusement « Luca ». Ce dernier l’assure que « le programme du PD (…) intéresse beaucoup [la Cofindustria] »[1].
Après l'échec cuisant aux élections législatives, le 27 et il doit subir l'affront de l'élection du candidat du centre-droit Gianni Alemanno, qui fut son adversaire aux élections de 2006 à la mairie de Rome. Contre tout pronostic, avec 53,65 % des suffrages, Alemanno, jadis l'un des « jeunes loups » de l'ancien MSI (le parti néofasciste), parvient à battre le candidat du centre-gauche, l'ancien maire Francesco Rutelli. Dès son installation, la nouvelle municipalité devra faire face à des difficultés financières très lourdes, en partie dues à la gestion jugée trop dépensière de Veltroni.
Depuis lors l'étoile de Veltroni a un peu pâli. Une enquête judiciaire sur la politique de l'urbanisme à Rome a remis en question sa gestion de la mairie, tandis que les attaques de la part de ses opposants à l'intérieur du PD, et notamment de l'aile qui se réclame à Massimo D'Alema, se sont faites virulentes.
Le , à la suite la défaite de Renato Soru, candidat sortant de centre-gauche, aux élections régionales anticipées de Sardaigne, Walter Veltroni annonce qu'il démissionne de ses fonctions de dirigeant du Parti démocrate.
Depuis 2013
En , il a dirigé la fondation "démocratique", dont il est devenu le premier président. Certains des hommes politiques proches de l'ancien maire de Rome, Enrico Morando , Salvatore Vassallo , Marco Minniti , Giorgio Tonini Walter Verini , Andrea Martella et Roberto Morassut ont pris part aux activités de cette fondation, ce que Veltroni a répété ne correspond pas à l'actualité du Parti démocrate .
Le , lors d'une interview avec l'émission télévisée Che tempo che fa , réalisée par Fabio Fazio, a annoncé qu'il ne serait pas candidat aux élections italiennes de 2013 .
À la suite de la réouverture du journal L'Unità , qu'il avait dirigé par le passé, en , Veltroni a de nouveau collaboré et signé l'article de l'édition dominicale du livre La Walter de Walter Veltroni.
Vie personnelle
Il est marié avec Flavia et a deux filles, Martina et Vittoria.
Distinctions
- 2005 : chevalier grand-croix de l'ordre du MĂ©rite de la RĂ©publique italienne
- 2000 : officier de l'ordre national de la Légion d'honneur par le gouvernement français
Filmographie
- 2014 : Quand il y avait Berlinguer, documentaire en hommage à Enrico Berlinguer, ancien secrétaire du PCI (diffusion sur Arte en ).
Notes et références
- Christophe Ventura, « Elections législatives en Italie (13-14 avril 2008) », sur Médelu,