Bernay (Eure)
Bernay (, localement [bɛrne]) est une commune française située dans le département de l'Eure en Normandie.
Bernay | |
Ancien logis abbatial (fin du XVIe siècle). | |
Blason |
Logo |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Eure (sous-préfecture) |
Arrondissement | Bernay (chef-lieu) |
Intercommunalité | Communauté de communes Intercom Bernay Terres de Normandie (siège) |
Maire Mandat |
Marie-Lyne Vagner 2020-2026 |
Code postal | 27300 |
Code commune | 27056 |
Démographie | |
Gentilé | Bernayen |
Population municipale |
9 654 hab. (2020 ) |
Densité | 402 hab./km2 |
Population agglomération |
11 515 hab. (2017[1]) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 22″ nord, 0° 35′ 57″ est |
Altitude | Min. 87 m Max. 173 m |
Superficie | 24,03 km2 |
Unité urbaine | Bernay (ville-centre) |
Aire d'attraction | Bernay (commune-centre) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bernay (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bernaylaville.fr |
Elle a reçu le label « Villes et Pays d'art et d'histoire » par signature d'une convention avec l'État le 18 février 2012.
Géographie
Localisation
Bernay se situe dans l'ouest du département de l'Eure. Nichée dans la vallée de la Charentonne (affluent de la Risle) entre Broglie et Serquigny, cette ville se situe à 29 km à l'est de Lisieux, à 33 km au sud de Pont-Audemer, à 47 km à l'ouest d'Évreux et à 60 km au sud-ouest de Rouen.
La commune de Bernay se situe précisément à l'intervalle entre le pays d'Ouche, région caractérisée par de grandes étendues forestières et le Lieuvin, région marquée par un bocage très clairsemé dans cette zone.
La ville compte de nombreux hameaux, certains étant d'anciennes paroisses rattachées à la ville à la Révolution. Le centre-ville est construit à la confluence de la Charentonne et du Cosnier.
Voies de communication et transports
Transport ferroviaire
Bernay dispose d'une gare ferroviaire située sur la ligne de Mantes-la-Jolie à Cherbourg permettant de se rendre à Paris, Caen et également Rouen grâce à une division de la ligne à Serquigny (ligne de Serquigny à Oissel).
Aérodrome
La ville de Bernay dispose de l'aérodrome de Bernay-Saint-Martin, composé d'une piste en herbe orientée est-ouest (10/28), longue de 1 200 mètres et large de 80.
L’aérodrome n’est pas contrôlé. Les communications s’effectuent en auto-information sur la fréquence de 119,225 MHz.
La ville dispose aussi d'un tractodrome (Daniel Chauvin) où il est organisé des compétitions de tracteurs pullings (engins avec des moteurs surdimensionné) chaque année.
Transports urbains
Le réseau de transport urbain de la ville de Bernay nommé « Bernay Bus » fonctionne par boucle :
- une boucle bleue qui dessert le quartier de Bourg-Le-Comte et le centre-ville ;
- une boucle rouge qui dessert le quartier du Stade et le centre-ville.
Ces deux lignes comportent deux arrêts communs : « la Poste » et « Gare SNCF »[4]. Ce système permet d’augmenter la fréquence des passages à chaque arrêt.
De 2009 à 2011, l'ancien réseau comprenant deux bus desservant chacun les deux principaux quartiers de la ville (le Bourg Lecomte et le Stade) a été remplacé par un réseau où chaque bus serait assigné à l'un des deux quartiers. Ainsi la ligne bleue desservait le Bourg Lecomte et le centre ville tandis que la ligne rouge desservait le Stade, les deux bus se rejoignant à la Poste, rue du Général-de-Gaulle. Le samedi toutefois, chacune des lignes dessert l'entièreté de la ville.
Dans le cadre du renouvellement de son marché d’exploitation du transport urbain, la ville a apporté quelques modifications à ses horaires et circuits de bus urbain afin de mieux répondre aux besoins des usagers. À partir du 14 juin 2011, les horaires et trajets ont été modifiés, la ligne bleue dessert dorénavant la commune de Menneval créant ainsi une liaison entre cette commune et Bernay[4]. Cela fait suite à une demande des usagers du réseau, en grande partie pour se rendre au centre commercial E.Leclerc et au centre Lidl.
Depuis le , la ville de Bernay a mis en place une nouvelle offre de transport urbain avec une phase de test en septembre et octobre. Dès le mois de novembre 2017, la municipalité a décidé de rendre gratuit l'accès au bus sur ses deux lignes. Bernay devient ainsi la première ville de l'Eure à proposer la gratuité pour ses usagers. Près de 200 Bernayens empruntent chaque jour ce moyen de transport.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Menneval », sur la commune de Menneval, mise en service en 1962[11] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[12] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 780,8 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Évreux-Huest », sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 45 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,3 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,8 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,2 °C pour 1991-2020[17].
Urbanisme
Typologie
Bernay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [18] - [19] - [20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bernay, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[21] et 11 515 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22] - [23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bernay, dont elle est la commune-centre[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24] - [25].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (31 %), prairies (30,3 %), zones urbanisées (18,5 %), forêts (15 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Toponymie
Bernay est attesté dès le Xe siècle sous la forme Brenaico dans une copie du XVIIIe siècle (Fauroux 11), Brenaicum vers l'an 1000 (dotalitium de la duchesse Judith), Bernaium en 1017 (épitaphe de la duchesse Judith ), puis Bernaicus en 1025[28], Berniacus en 1026 (charte de Richard II), Bernai dès 1032 - 1035, 1047[28], Bernaccum en 1123 (chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel), Bernaye en 1246 (charte de Jean Mallet de Graville), Belnaium en 1249 (registre visitationum archiepiscopi Rothomagensis ), Berneium en 1250 (annales des frères mineurs), Bernayum en 1276, Berneyum en 1371 (bulle de Grégoire XI), Berney en 1417 (Rotuli Normanniæ), Bernays en 1444 (acte de Th. Basin, évêque de Lisieux), Bernay sur Carentone en 1644, Bernay de l’Eure (actes du XIXe siècle)[29].
Il peut être issu d'un type toponymique gallo-roman *BRINNACU (*Brinnacum[28]), et ce, d'après d'autres toponymes analogues comme Brenay à Branville, autre lieu du département de l'Eure mentionné sous la forme Brinnacum au Ve siècle ; Bernay à Batilly, ancienne paroisse de l'Orne, Brinnaicum IXe siècle et Mont-Berny, commune de Pierrefonds dans l'Oise, sous la forme Brinnacum au VIIe siècle[28], etc.
Ils remontent peut-être tous à une forme celtique hypothétique *Brinnāko(n). En tout cas, les spécialistes identifient clairement un suffixe d'origine gauloise *-āko(n)[30] devenu *ACU (latinisé diversement dans les textes en latin, le plus souvent en -acum) à l'époque gallo-romaine et qui était localisant à l'origine, avant de se référer plus précisément à la propriété[31].
Albert Dauzat et Charles Rostaing considèrent que le premier élément Bern- représente le nom d'homme gaulois Brennos / Brennus, latinisé en Brinnus à l'époque romaine[32] - [Note 8]. La métathèse de [r] est un phénomène phonétique fréquent qui est bien attestée dans les formes anciennes Brin -> Bern-.
François de Beaurepaire préfère un thème prélatin bren- / brin- qu'il croit reconnaître dans les différents Brain, Brains, Brin ou le nom de la Brenne, région marécageuse[28]. Ce nom a donc pu signifier « terrain marécageux » ou « terrain fangeux », ce qui est conforme à la situation de Bernay, puisque la rivière Charentonne vient buter sur un coteau (« les Monts ») et reçoit le Cosnier, au débit important.
Pierre-Yves Lambert cite encore le terme bran ou bren « son » au sens de « déjection », d'où les dérivés bréneux, souillé ; embrener, etc. Il n'est cependant pas sûr qu'il s'agisse de la même racine[33].
Histoire
Des vestiges d’habitat du néolithique (-3 600 ans) mis au jour « près du hameau des Granges » en attestent.
Entre 996 et 1008, le duc de Normandie, Richard II, offre cette région en douaire à son épouse, Judith de Bretagne, qui fonde aussitôt une abbaye bénédictine : l'abbaye Notre-Dame. Les moines aménagent le site par des travaux hydrauliques importants : assainissement, moulins, pêcheries, etc. et la construction d'une abbatiale qui reste un joyau de l'architecture romane normande. Pour couvrir les frais et assurer leur défense, ils cèdent une partie de leur propriété en 1048.
L'activité commerciale attestée dès 1198 prend son essor sur l'axe principal de la ville, actuellement rue Thiers. L'industrie du drap est réputée[34], les foires sont nombreuses (la Foire Fleurie au moment des Rameaux en est un souvenir), en raison de la diversité et de l'abondance des produits agricoles de la région. Bernay devient d'ailleurs un grand marché chaque samedi.
En 1231, Louis IX (« Saint Louis ») tient dans la ville des Assises de Justice et y fonde en 1250 un Hôtel Dieu en reconnaissance de l'accueil empressé que lui a réservé la population. Cet Hôtel Dieu possède une entrée rue Thiers et s'étend jusqu'à la rue de la Geôle. À la mort de Pierre Ier d'Alençon, Bernay est incorporé au Comté d'Évreux et donné par Philippe le Bel à son frère Louis de France en 1281.
La vénération de Notre-Dame de la Couture dès le XIIIe siècle, est à l'origine de pèlerinages importants qui attirent les foules de toute la Normandie ; le pèlerinage marial diocésain a toujours lieu chaque lundi de Pentecôte.
La ville a connu de nombreuses périodes troubles, notamment durant la guerre de Cent Ans. Bernay changea plusieurs fois de mains pendant le conflit. En 1354, à la suite du traité de Mantes, la ville fut cédée par le roi Jean II le Bon à son gendre le roi Charles II de Navarre, avec de nombreuses autres terres normandes. Mais les deux hommes entrèrent rapidement en conflit. En avril 1356, Bernay fut reprise aux Navarrais après l'arrestation de Charles II, avant de lui être restituée en 1358. Le 19 avril 1378, après un court siège, la forteresse fut prise par Bertrand Du Guesclin contre la promesse faite à son capitaine, Pierre du Tertre, d'intercéder en sa faveur auprès du roi de France Charles V[35]. Dans la tour de la forteresse de Bernay, les Français s'emparèrent d'archives secrètes du roi de Navarre qui n'avaient pas été brûlées et qui mirent au jour de nombreuses alliances et complots de Charles II, avec les Anglais notamment[36]. La forteresse fut détruite peu après. Bernay fut un temps restituée au fils de Charles II de Navarre, avant d'être confisquée par le roi Charles VI en 1385.
Par la suite, la ville passa aux mains des Anglais avant d'être reprise par les troupes royales[37].
Si, aujourd'hui, il y a environ 11 000 habitants dans la ville, Bernay comptait, au XVIe siècle, une population « aussi importante qu’à Évreux ou à Lisieux ». Ce sont les guerres de religion, puis la révolte populaire des Gauthiers (du nom du village de La Chapelle-Gauthier) en 1589, contre les taxes, qui « mettent un terme à la quiétude de la ville »[37].
Chef-lieu du département à sa création, Évreux en fut évincée au cours de l'année 1793 au profit de Bernay, mais récupéra cette qualité avant la fin de cette même année. En 1800, Bernay devient chef-lieu d'arrondissement.
Au cours du XIXe siècle, d'importants aménagements de voirie modernisent la ville, et l'évolution de la structure industrielle s'oriente vers le pourtour de la cité. Ce développement continuera au cours du siècle dernier, avec l'arrivée de nouvelles industries et l'extension importante de Bernay sur les coteaux surplombant le centre traditionnel, lequel a su rester fidèle à ses origines.
D'importants combats eurent lieu à Bernay lors de la guerre franco-prussienne, notamment le .
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville a été occupée à partir de par la Wehrmacht ; l'occupation a duré quatre ans. Le , la gendarmerie de Bernay a été bombardée par l'aviation alliée.
Rommel est grièvement blessé le lors du mitraillage de sa voiture sur une route normande par deux avions alliés. Les circonstances et les suites de l'accident ont été rapportées par l'amiral Friedrich Ruge[38], ami et adjoint du maréchal allemand en Normandie. Rommel se rend, le , en passant par Falaise, aux PC des 276e et 277e divisions d'infanterie et constate qu'elles ne sont pas suffisamment soutenues par le IIe corps blindé SS, parce que celui-ci se tient trop en arrière. Là, il apprend que les Alliés ont lancé l'offensive à Saint-Lô. Cela le détermine à rentrer au plus vite à son quartier général. Le ciel s'est complètement dégagé et les avions alliés manifestent une grande activité. Rommel gagne Livarot par des chemins secondaires, où il rejoint la route nationale. Deux pilotes de Spitfire aperçoivent la voiture et l'attaquent entre le village de Sainte-Foy-de-Montgommery[39] et Vimoutiers, au lieu-dit La Gosselinaie[40] (à 39 km de Bernay) où la route présente une assez longue ligne droite. Sérieusement blessé, Rommel est transporté dans le coma dans une pharmacie à Livarot, puis jusqu'à l'hôpital de campagne allemand de Bernay. Le diagnostic tombe dans la soirée : quatre fractures du crâne dont une à la base, des éclats au visage, une très longue indisponibilité. Après quelques jours, le 23 juillet[41], il est très faible mais reconnaît le capitaine Behr qui lui rend visite. Il est évacué vers l'hôpital militaire allemand du Vésinet en région parisienne. Il voudrait revenir sans délai au quartier général, mais il doit rester alité pendant au moins trois semaines.
Le - pendant la Bataille de Normandie - Bernay a été bombardée deux fois, tuant 29 personnes[42]. En août 1944, la ville échappe aux bombardements des alliés en raison d'une épaisse couche nuageuse, préservant ainsi le centre historique. Le , Bernay a été libérée par les Forces canadiennes (4e division blindée) sans combat. La Wehrmacht s'était déjà retirée de la ville[43]. Ces divers évènements expliquent pourquoi Bernay est une des rares villes normandes de moyenne importance à ne pas avoir été dévastée par le second conflit mondial.
Politique et administration
En 2016, la commune de Bernay s'est vu décerner le label « Ville Internet @@@@ »[44].
Élection municipale partielle de 2009
Au second tour de l'élection du 16 mars 2008, la liste de droite conduite par Hervé Maurey l'emporte avec 50,71 % des voix (2 531 voix) contre 49,29 % (2 460 voix) à celle de la gauche[45].
Gilles Launay dépose un recours en annulation du scrutin pour non respect de l'article L-52 du code électoral. Le , le tribunal administratif de Rouen examine le recours. Le 25 septembre 2008, il annule l'élection et déclare M. Maurey inéligible pour un an au motif d'avoir comptabilisé dans son compte de campagne pour un montant très faible l'utilisation de photos du service municipal de communication.
Hervé Maurey interjette appel auprès du Conseil d'État[46]. Le Conseil d'État examine le recours d'Hervé Maurey le . Le rapporteur public requiert l'annulation du scrutin, le maire sortant ayant adressé, à 77 familles d'une école privée, une lettre ayant pu influencer les électeurs mais écarte l'inéligibilité. Le Conseil d'État suit le rapporteur public et annule le scrutin de 2008.
Le , la liste Nouveau Centre d'Hervé Maurey obtient 50,97 % des suffrages au premier tour face à la liste conduite par Gilles Launay (PS)[47].
Élection communautaire de 2016 - Élections municipales partielles
Le 11 mars 2016, l'élection du président de la Communauté de Communes de Bernay et ses Environs ne se déroule pas comme prévu. Jean-Hugues Bonamy, 1er adjoint de Bernay, se retrouve face à Francis Viez, conseiller municipal de la majorité de Bernay. Francis Viez est élu président à 22 voix contre 10. Cette élection sonnant comme une trahison pour le maire de Bernay et son 1er adjoint, Hervé Maurey décide de démissionner le de la mairie de Bernay et provoque une élection municipale partielle. C'est Jean-Hugues Bonamy qui expédie les affaires courantes jusqu'à son élection au fauteuil de maire le 22 mai 2016[48].
Politique de développement durable
En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[49].
Jumelages
La ville de Bernay est jumelée avec :
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[50] - [Note 9].
En 2020, la commune comptait 9 654 habitants[Note 10], en diminution de 7,48 % par rapport à 2014 (Eure : +0,22 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 36,7 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 406 hommes pour 5 545 femmes, soit un taux de 55,72 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,26 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
- Collège Le Hameau
- Collège Jeanne-d'Arc (collège privé)
- Collège Marie-Curie
- Lycée Saint-Anselme (lycée privé)
- Lycée Augustin-Fresnel
- Lycée Clément-Ader, séparé en deux sites, à l'emplacement de deux anciennes propriétés privées ; sur la commune de Menneval, le site Éole occupe le terrain sur lequel Victor Lottin de Laval, archéologue, chaudronnier romancier et peintre orientaliste, possédait sa demeure des « Trois-Vals ».
- Maison familiale rurale
- Conservatoire de musique à rayonnement intercommunal (communauté de communes Bernay Terres de Normandie).
Manifestations culturelles et festivités
- Festival Côté cour - Côté jardin (festival des arts de la rue)
- Tracteur Pulling
- Festival de la marionnette
- Participe aux Journées européennes du patrimoine
- Participe aux Rendez-vous aux jardins depuis 2012
- Participe à la Nuit européenne des musées
Sports
La ville possède plusieurs équipements sportifs :
- 6 terrains de football
- 2 terrains de rugby
- 9 courts de tennis dont 3 couverts
- 1 piscine
- 1 skatepark
- 2 salles de judo
- 1 gymnase
- 1 mur d'escalade
Souvent ces équipements sont gérés en accord avec le Sporting Club de Bernay (SCB).
Économie
La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Eure.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Bernay est une étape du pèlerinage du mont Saint-Michel (Itinéraire culturel du Conseil de l'Europe) sur le chemin venant d'Amiens par le Bec-Hellouin et Brionne.
Monuments historiques
- Abbaye Notre-Dame de Bernay (place Gustave-Héon) (XIe et XVIIe) Classé MH (1862) Inscrit MH (1965) Inscrit MH (1999)[55]. L'abbaye Notre-Dame de Bernay est un des plus vénérables édifices romans de Normandie. Elle fut bâtie au premier quart du XIe siècle, par Judith de Bretagne, épouse de Richard II, duc de Normandie. Construite en tuf, elle se signale par la beauté de ses élévations dont les grandes arcades ont retrouvé leurs belles proportions. Ses chapiteaux richement sculptés s'apparentent à ceux de l'École de Bourgogne. Le logis abbatial (XVIe et XVIIe siècles) est occupé par le musée des Beaux-Arts. Les bâtiments conventuels, reconstruits par Guillaume de La Tremblaye, servent aujourd'hui d'hôtel-de-Ville, tribunaux et MJC[56].
- Église Sainte-Croix (XVe), rue Thiers, place Sainte-Croix Inscrit MH (1927)[57]. Construite pour être l'église paroissiale de la baronnie de Bernay, l'église Sainte-Croix a subi des remaniements réguliers au cours du temps, notamment aux XVIe, XVIIIe et XIXe siècles. Les vitraux proviennent de l'atelier Duhamel Marette à Évreux et le mobilier est originaire de l'abbaye Notre-Dame du Bec, au Bec-Hellouin.
- Église Notre-Dame de la Couture (XVe), rue du Repos Classé MH (1906)[58]. Selon la légende, un mouton aurait déterré une statuette de la Vierge dans un hameau appelé La Culture (devenu ensuite La Couture). Cette découverte est le début d'un pèlerinage et conduit à la construction d'une chapelle, érigée en église au XIIIe siècle. Cette église est reconstruite aux XIVe et XVe siècles, puis agrandie au XVIe siècle. Elle devient une basilique en 1950 sous Jean XXIII. Elle est ornée de vitraux datant du Moyen Âge au XIXe siècle. Ses murs ont un décor peint de la fin du XIXe siècle.
- Hôtel de la Gabelle (XVIIIe), rue du Général-De-Gaulle, place de Verdun Inscrit MH (1928) Inscrit MH (1964)[59]. Cet hôtel abrita jusqu'en juin 2010 le Conservatoire de musique à Rayonnement Intercommunal de la communauté de communes de Bernay et ses environs (transféré en août 2010 aux anciens abattoirs restaurés).
- Couvent des Cordeliers, rue de la Comédie (dans le périmètre de protection des monuments historiques du centre ville). Ce couvent de l'ordre franciscain fut fondé en 1275. Il se distingue par un hourdis constitué de briques et pierres (silex, calcaire, …), disposées en motifs décoratifs avec les monogrammes CF (Cordeliers Franciscains) ainsi que des symboles religieux[60].
- Hôpital Anne de Ticheville, rue Anne-de-Ticheville/rue de Lisieux (protégé par le périmètre de protection des monuments historiques du centre ville). Construit entre 1701 et 1706, pour accueillir les indigents de la ville et des environs, il est agrandi aux XIXe siècle (extension du bâtiment principal), XXe siècle (pavillons) et XXIe siècle (bâtiments en béton).
- Rubannerie Gallant, rue Bernard-Gombert. Partiellement réaffectée en logements avec garages et bureaux.
- Façade ouest de l'abbatiale Notre-Dame et bâtiment conventuel à droite (mairie actuelle).
- Hôtel de la Gabelle édifié en 1750.
- Basilique Notre-Dame de la Couture.
- Église Sainte-Croix.
Autres monuments anciens
- Musée des beaux-arts, place Guillaume-de-Volpiano. Attenant à l'abbatiale et au jardin public, ce musée fut créé en 1868 à l'occasion d'une exposition d'une importante collection de faïences. Depuis, les collections se sont diversifiées et couvrent de nombreux aspects des beaux-arts : faïences du XVIe siècle, mobilier des XVIIe et XVIIIe siècles, peintures et sculptures du XVIe au XIXe siècle, archéologie égyptienne, art gallo-romain, art contemporain, art religieux, etc.
- La Maison Paquebot, 83 rue Thiers. Dessinée en 1930 par l'architecte local André Perrée pour un notable de la ville, cette maison est la première de Bernay à être construite en béton. Elle est un bel exemple du style « paquebot » caractérisé par des façades épurées, animées par des formes courbes, de longues lignes, des superpositions de balcons et terrasses[61]. L'édifice bénéficie du label « Patrimoine du XXe siècle »[62].
- Centre culturel multimédia. Cette médiathèque, sur les bords de la Charentonne, occupe l'ancien moulin de la Grosse Tour. Cet édifice a été réhabilité et agrandi, confrontant une architecture du XIXe siècle et son extension en béton et verre. Elle est parée en briques, bois, verre et métal.
- Théâtre Édith-Piaf. Construit en 1872, le théâtre a été successivement une école, un gymnase, une halle au lin et une caserne. En 1889, il devient une salle de spectacles et en 1929, un cinéma-théâtre[63].
- Temple de style néo-roman du culte antoiniste. Situé 4 rue Anne-de-Ticheville, il fut dédicacé le 16 septembre 1951[64].
- Cité-jardin dite « des Abattoirs »[65]. Cité d'habitations à bon marché (HBM) composée d'un immeuble de logements de style Art déco et de pavillons conçus par l'architecte diplômé Fernand Rimbert[66] - [61]. L'ensemble bénéficie du label « Patrimoine du XXe siècle »[62].
- Conservatoire de musique. Dans d'anciens abattoirs municipaux construits en 1890-1891, la communauté de communes de Bernay et ses environs a créé un conservatoire intercommunal de musique[61].
- Ancienne cidrerie, 25 rue Gambetta. Au XIXe siècle, l'industriel Lecomte construit une cidrerie en briques. Elle est vendue à la ville et transformée en caserne au début du XXe siècle. Elle devient ensuite arsenal des pompiers avant d'être reconvertie en immeuble de logements et boutiques en 2009[61].
- Ancien hôtel particulier avec office notarial, actuellement sous-préfecture, place de Cloppenbourg. XIXe siècle[61].
- Pont de Boucheville. Pont du XVIIIe siècle construit au-dessus du lit naturel de la Charentonne.
- Pont de l'Abbatiale. Pont créé au XIXe siècle au-dessus d'une dérivation de la Charentonne, pour prolonger la nouvelle rue, dite de l'Abbatiale devant l'ancien moulin de l'abbaye (moulin de la Grosse Tour, actuellement médiathèque).
- Gare ferroviaire, du milieu du XIXe siècle. Gare de la ligne Paris-Cherbourg, édifice d'origine de la ligne ouverte jusqu'à Bernay en 1855.
- Lavoir public, rue du Chanoine-Porée. Lavoir couvert, alimenté par un ruisseau sourdant du plateau du Lieuvin, encore équipé de ses étendoirs à linge. XIXe siècle.
- Lavoir public, ruelle des Lavandières. Lavoir couvert alimenté par une source. XIXe siècle.
- Tuerie, ruelle du Cagnard. Pavillon d'abattage des animaux pour la consommation alimentaire.
- Deux lavoirs à plancher ajustable, sur la Charentonne, face à la ruelle des Prés. XIXe siècle.
- Maison de la grand-mère paternelle d'Édith Piaf. La future chanteuse y a passé quelques années de sa jeunesse, avant que son père, saltimbanque, vienne la récupérer pour l'emmener avec lui dans ses tournées.
- Théâtre Édith-Piaf
- Centre culturel multimédia.
- Temple antoiniste.
- Maison de la grand-mère d'Édith Piaf.
Maisons à pan de bois
La ville de Bernay, relativement épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, compte encore environ 350 maisons à colombages dont certaines sont inscrites au titre des monuments historiques[67]. Ces maisons, qui peuvent remonter au Moyen Âge, sont souvent décorées de motifs sculptés ou de personnage et sont, parfois, couvertes par des essentes (tuiles ou lames apposées verticalement sur les façades afin de les protéger des intempéries, généralement en bois puis ardoise).
- Maison à entresol, 6 rue Auguste-Leprevost : (XVIe siècle) Inscrit MH (1927) Classé MH (1957)[68].
- Maison à portail orné d'un gable à feuillages, 8 rue Auguste Leprevost (XVIe siècle) Inscrit MH (1927)[69].
- Maison à pans de bois, limite XVe-XVIe siècles, rez-de-chaussée remanié, 10 rue Auguste Leprevost.
- Bâtiment à pans de bois en épis, époque moderne, non numéroté, rue Auguste Leprevost.
- Maison à pans de bois, 16 rue de Lisieux/rue des Sources (XVIe siècle) Inscrit MH (1933)[70].
- Maison à pans de bois, 5 rue des Sources/ruelle Bucaille (XVIe siècle) Inscrit MH (1933)[71].
- Maison dite « du comte d'Alencon », 6 rue Thiers (XVIe siècle) Inscrit MH (1933)[72]. Décor de colonnettes, engoulants, bustes de femmes et personnages , partiellement conservé.
- Maison à décor Renaissance, dite « ancien hôtel de ville », 9 rue Thiers. Décor de feuillages, vases, bustes d'hommes et de femmes, saints.
- Hôtel de l'engagiste royal, rue Thiers (visible de la place de l'Ancien-Hôtel-Dieu). Hourdis en tuiles, décor de colonnettes.
- Maison à décor néogothique, 31 bis boulevard Dubus. Décor de personnages.
- Maison à décor néogothique, 14 rue Albert-Glatigny. Décor de personnages.
- Maison à colombages (époque moderne ?) 16 rue Albert-Glatigny.
- Maison 1re moitié du XXe siècle, à l'angle des rues de la Victoire et de la Comédie.
- Maisons avec boutiques en rez-de-chaussée XVe - XIXe siècles, rue Gaston Follope.
- Maison à pans de bois, typologie de la fin du Moyen Âge, 3 rue de Geôle.
- Maison à pans de bois (rez-de-chaussée remanié), à pignon sur rue, XVe - XVIe siècle.
- Immeubles à colombage, croix de saint André et ailes de moulin, décor sculpté de bustes, atlantes, berger (époque moderne).
- 26 rue Assegond, maison avec porte cochère pour voiture (modifiée), XXe siècle.
- Ensemble d'immeubles à pans de bois, XXe siècle, à l'angle des rues Assegond et du Cosnier.
- Maison à pans de bois, XVIe siècle, façade sur rue reconstruite, 55 rue du Chanoine-Porée.
- Maison à pans de bois à pignon sur rue, fin XVe - début XVIe siècle, 57 rue du Chanoine-Porée.
- Maison à colombages, place Lobrot/rue Judith-de-Bretagne (visible depuis le pont de la Charentonne), fin de l'époque moderne/ début du XIXe siècle (?).
- Immeuble du 6 rue Auguste-Leprevost.
- Immeuble du 8 rue Auguste-Leprevost.
- Maisons à pans de bois située au 16 rue de Lisieux.
- Maisons à pans de bois située au 5 rue des Sources.
- Maisons de type médiéval à encorbellements.
- Ancien emplacement d'une porte de la ville.
- Rue Gaston-Foloppe, dite rue des antiquaires.
- Rue de Geôle.
- Maison de la rue Thiers.
Autres demeures remarquables
- Villa Hélène, de style anglo-normand XIXe siècle, rue Kleber-Mercier (dans l'enceinte du lycée Augustin-Fresnel).
Monuments commémoratifs
- Monument aux morts communautaire. Monument érigé en 1921 à la mémoire des victimes de la Grande Guerre de l'arrondissement de Bernay. Il est l'œuvre de Louis-Aimé Lejeune, sculpteur natif de Livet-sur-Authou, grand prix de Rome[73].
- Monument commémoratif de la bataille de Bernay du 21 janvier 1871.
- Monument aux morts dans le carré militaire du cimetière de La Couture
- Monument aux morts dans le cimetière de Sainte-Croix (boulevard des Monts)
- Notre-Dame du Vœu, dans une parcelle, visible du bord de la rue du Haras
- Christ du Sacré-Cœur, monument commémoratif de la Seconde Guerre mondiale, situé rue de la Victoire
- Statue en pierre de Jacques Daviel réalisée par Pierre Bouret, située place Gustave-Héon. L'originale en bronze réalisée par Alphonse Guilloux est inaugurée en 1891. En 1942, sous le régime de Vichy, elle est déboulonnée et fondue dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
- Monument à la mémoire de Sylla Lefèvre, situé boulevard de Normandie
- Monument à la mémoire de Paul Derou, résistant, principal du collège, mort en déportation à Buchenwald, situé place Paul-Derou
Autre statuaire
- Statue de la Vierge à l'Enfant, dans une niche du mur, 8 rue de la Sous-Préfecture
- Statue de Sainte-Anne, dans une niche du mur, 14 rue du Général-Leclerc
Vestiges
- Vestiges de bâtiment hydraulique de la filature Delamotte. Chute et murs de ventellerie conservés dans le Cosnier le long du square Delamotte.
- Vestiges du moulin du Pont de l'étang. Chute et murs de ventellerie d'une minoterie industrielle.
- Vestiges de la chapelle Saint-Germain d'Auxerre, dans le quartier de La Couture (propriété privée, non visible)[61].
- Vestiges de l'hôtel-Dieu fondé en 1250, place de l'Ancien-Hôtel-Dieu et rue de Geôle.
Parcs, jardins et promenades
- Jardin public de l'abbaye. Aménagé sur les vestiges des jardins pré-révolutionnaires de l'abbaye Notre-Dame de Bernay. Parc paysager, petit jardin médiéval pédagogique.
- Square Gouas, jardin public Art nouveau, créé sur une ancienne propriété privée bourgeoise. Très peu modifié.
- Square Delamotte, créé à l'emplacement d'une filature détruite (années 2010).
- Jardin Schuman, contemporain, créé à l'arrière du Centre culturel multimédia.
- Prairie de la Charentonne, espace vert créé en bordure de la rivière, aménagé en prairie, avec des espaces ludiques (boulodrome, skatepark…). Son allée termine la voie verte et sert de transition entre le quartier historique de La Couture et l'hyper-centre de Bernay.
- Boulevard des Monts, promenade créée au XIXe siècle à l'extrémité du plateau du Lieuvin, offrant un panorama sur la ville. Une table d'orientation y a été implantée en 2013.
- Promenade du Cosnier : des chemins piétonniers ont été créés sur les berges du Cosnier. La promenade Gaston-Lenôtre longe la rivière entre la place Haslemere et la place des Hauts-Penteurs. Elle a été prolongée en 2014 par une passerelle au-dessus de la rivière qui permet de cheminer jusqu'à la place du Moulin du Pont de l'Étang.
Rues et venelles pittoresques
- Rue Gaston-Folloppe, rue de Lisieux. Nombreuses maisons à pan de bois.
- Rue de Geôle. Rue à l'ambiance ancienne avec son pavement et son caniveau central.
- Rue des Sources, du Chanoine-Porée, des Fontaines.
- Passage de la Cohue. Venelle traversante de la rue Thiers à la rue Michel-Hubert-Descours.
- Ruelle des Lavandières. Venelle traversante entre la rue du Général-Leclerc et la rue des Fontaines.
- Impasse Alexandre. Venelle menant au Cosnier.
Architecture du XXIe siècle
- École Jean-Moulin. L'ancienne école du quartier du stade ayant été détruite par un incendie en 2009, un nouvel édifice est construit. La nouvelle école est inaugurée en décembre 2012[61].
- Résidence Guillaume-le-Conquérant, rue Guillaume-le-Conquérant.
- Halle couverte, place Sainte-Croix.
- Reconversion de maison bourgeoise en clinique vétérinaire, rue Gambetta.
- Reconversion de l'ancienne minoterie Vivien (également appelé moulin de la grosse tour) en médiathèque. Rue de la Charentonne.
- Reconversion de l'Arsenal des pompiers en logements et boutiques et construction d'une aile avec des balcons filants. Angle de la rue Gambetta avec le boulevard Dubus[61].
- Reconversion de l'ancienne usine Caroline Rohmer en espaces administratifs, bureaux et une boutique[61].
- Reconversion des anciens abattoirs municipaux en conservatoire de musique, rue de Picardie[61].
Natura 2000
- Site Natura 2000 "Risle, Guiel, Charentonne"[74].
ZNIEFF de type 1
- ZNIEFF 230030039 - Les prairies de Carentonne[75]. Le site de Carentonne se situe dans la vallée de la Charentonne. Il se caractérise par un ensemble de milieux dominés par les mégaphorbiaies. Les espèces déterminantes sont l'achillée sternutatoire (Achillea ptarmica R), la cardère poilue (Dipsacus pilosus AR) et le murin de Natterer (Myotis nattereri R).
- ZNIEFF 230030042 - Les prairies de la Couture[76]. Le site de la Couture correspond à une mégaphorbiaie eutrophe. La seule espèce végétale déterminante recensée est l'achillée sternutatoire (Achillea ptarmica AR).
- ZNIEFF 230000262 - Les prairies et l'aulnaie du moulin neuf[77]. Ce site, situé dans la vallée de la Charentonne, est divisé en quatre grands milieux distincts : le cours principal de la Charentonne, une aulnaie humide à hautes herbes sur les bords de la rivière, une friche ponctuée de saules (Salix sp.) de type mégaphorbiaie mésohygrophile, une pâture du Bromion racemosi et des fossés plus ou moins humides. Il se distingue par la présence de plusieurs espèces de plantes déterminantes telles que l'achillée sternutatoire (Achillea ptarmica R), la petite berle (Berula erecta R) ou la cardère poilue (Dipsacus pilosus AR) ainsi que par la présence de criquets ensanglantés (Stethophyma grossum AR)
- ZNIEFF 230030036 - Les prairies et le bois du bas Bouffey[78]. Ce site, situé dans la vallée de la Charentonne, est constitué de deux grands milieux : une mégaphorbiaie méso- à hygrophile en fond de vallée et un versant boisée de la hêtraie. L'espèce déterminante de cette zone est la cardamine à bulbilles (Cardamine bulbifera, RR).
ZNIEFF de type 2
Site classé
- La promenade du mont Milon (partie appartenant à l'hospice de la ville comprenant 184 hêtres et 8 chênes) Site classé (1926)[81].
Politique
- Richard II de Normandie (960/963-1026), duc de Normandie, bienfaiteur de l'abbaye ;
- Judith de Bretagne (982-1017), épouse du duc de Normandie, fondatrice de l'abbaye Notre-Dame de Bernay ;
- Louis IX (1214-1270), roi de France, fondateur de l'hôtel-Dieu, pèlerin du sanctuaire marial de La Couture ;
- Jean-Michel Duroy (1753-1795), révolutionnaire ;
- Robert Lindet (1746-1825), ministre des finances ;
- Jean Jardin (1904-1976), homme politique ;
- Gustave Héon (1910-1981), homme politique, maire de Bernay ;
Arts et lettres
- Guillaume de Volpiano (962-1031), architecte de l'abbatiale Notre-Dame ;
- Alexandre de Bernay (XIIe siècle), poète ;
- Nicolas Le Vavasseur (v. 1580-1658), compositeur baroque ;
- Guillaume de La Tremblaye (1644-1715), architecte de l'abbaye Notre-Dame, sculpteur ;
- Fernand Brisset, écrivain ;
- Émile Vaucanu (1864-1894), graveur, dessinateur et aquarelliste ;
- Magdeleine Hue (1882-1944), artiste peintre ;
- André Mare (1885-1932), artiste peintre ;
- Édith Piaf (1915-1963), chanteuse ;
- Louis-Aimé Lejeune (1884-1969), sculpteur ;
- Jean Balladur (1924-2002), architecte de l'ancien collège Pierre-et-Marie-Curie ;
- Jean-Claude Camus (1938-), producteur de spectacles ;
- Olivier Picard (1940-), helléniste ;
- Philippe Delerm (1950-), écrivain ;
- Vincent Delerm (1976-), chanteur ;
- Samuel Jouy (1975-), acteur ;
- Tahnee (1990-), humoriste ;
Sciences
- Jacques Daviel (1693-1762), chirurgien et ophtalmologue dont la statue se trouve sur la place de la mairie ;
- Auguste Le Prévost (1787-1859), géologue, philologue, archéologue et historien ;
- Victorien Lottin de Laval (1810-1903), archéologue orientaliste ;
- Adolphe-André Porée (1848-1939), archéologue et historien ;
- Georges Davy (1883-1976), sociologue ;
Autres
- Jean-Baptiste Huché (1749-1805), général responsable de nombreux massacres pendant les Guerres de Vendée.
- Jean-Baptiste Philippe Harou (1760 à Bernay - 1822), architecte ;
- Auguste Mudry (1917-2006), constructeur d'avions de voltige aérienne ;
- Gaston Lenôtre (1920-2009), pâtissier ;
Sports
- Christophe Cocard (1967-), footballeur ;
- Stéphane Samson (1975-), footballeur ;
- Frédéric Coquerel (1978-), footballeur ;
- Laure Lepailleur (1985-), footballeuse ;
- Romuald Boco (1987-), footballeur
Traditions
- Fête de la Sainte-Anne. Chaque année, le 1er édile fleurit une statue de la sainte patronne de la ville.
- Marché. Chaque samedi matin, un marché anime la ville, héritage des marchés octroyés par le duc Richard II de Normandie à l'abbaye Notre-Dame de Bernay en 1025[61].
Héraldique
Bernay - blason actuel.
« Parti d'azur et de gueules au lion d'or brochant sur le tout » | |
Bernay - blason ancien.
« D'azur au lion d'or armé et lampassé de gueules » |
Malte-Brun donne deux autres blasons, douteux, pour Bernay dans La France illustrée[85] : « De gueules, au lion grimpant d'argent » (blason douteux, comme souvent ceux de cette source, en tout cas mal blasonné : grimpant se dit "rampant", qui ne se blasonne pas pour le lion ; c'est sa position par défaut) ; et « D'azur, à trois besants d'or, 2 et 1, et un lambel de même en chef » (Malte-Brun soutient que d'Hozier donnerait ce blason pour Bernay, mais l'Armorial général de France ne contient rien de tel).
Voir aussi
Bibliographie
- Antony Beevor (trad. de l'anglais par Jean-François Sené, Raymond Clarinard et Isabelle Taudière), D-Day et la bataille de Normandie, Paris, Calman-Lévy, , 636 p. (ISBN 978-2-7021-4016-1).
Articles connexes
- Liste des communes de l'Eure
- Chemin de fer de Cormeilles à Glos-Montfort et extensions
- Aérodrome de Bernay - Saint-Martin
- Liste des sanctuaires mariaux
- Trésor de Berthouville, souvent mentionné comme « trésor de Bernay »
Liens externes
Notes et références
Références
- « Unité urbaine 2020 de Bernay (27301) », sur insee.fr (consulté le ).
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- « Géoportail (IGN), couche « Communes 2016 » activée ».
- [PDF]« Dépliant du service de bus ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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- Chloée Pata, Fiche pédagogique Raconte moi : Le monument aux morts communautaire, Ville de Bernay.
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- « La promenade du mont Milon », sur Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement Normandie (consulté le ).
- D'Hozier, Armorial général de France, volumes reliés du cabinet des titres, vol. XIX, Normandie, généralité d'Alençon, p. 281.
- Alfred Canel, Armorial des villes et corporations de la Normandie, 1863, p. 69.
- E. Veuclin, Armoiries de la ville de Bernay, 1881.
- Malte-Brun, La France illustrée, tome 2, page 18.
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Un Brennus s'est rendu célèbre en pillant le temple de Delphes et un autre en saccageant Rome.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.